vendredi, 30 juillet 2010
SLIDERS : présentation, mon histoire avec la série.
SLIDERS a été l'un des grands moments de ma vie de sériephile. Une véritable histoire d'amour, avec des hauts et des bas, des déceptions, parfois, et des beaux moments de plaisir.
Le film de ma jeunesse, qui m'a beaucoup marqué quand j'étais plus jeune, que je pouvais revoir à l'infini, c'était Back to the Future / Retour vers le Futur : une comédie de S-F folle, délirante. Dont je connais chaque plan par coeur, bientôt. Un film réalisé en 1985. Franchement, quoi de plus génial pour un jeune adolescent d'en voir un autre voyager dans le temps, à bord d'une De Lorean ("quitte à voyager dans le temps, autant choisir une voiture qui ait de la gueule ! ") pour remonter jusqu'à l'époque légère et insouciante des années 50.
En 1996, une nouvelle série débarque sur M6. Une série dont je savais déjà que j'allais l'aimer, rien qu'à découvrir ses personnages ou surtout, son concept. Tous deux étaient géniaux, enthousiasmants, parfaits. pour moi. Shatner disait à propos de Star Trek, que la force d'une série tient dans son concept. Si le concept de départ est génial, la série tiendra. Ce fut le cas de Star Trek, donc. Et d'autres séries : Buffy, X-Files, Xena, Stargate SG-1, SLIDERS.
Et donc, pour le concept de SLIDERS, c'était ça :
" Et si on pouvait voyager dans des mondes parallèles ? La même Terre, au même moment, dans des dimensions parallèles... Un monde où les Russes règnent sur l'Amérique. Un monde où tous vos rêves de super-star se réalisent. Un monde où San Francisco est une prison de haute sécurité. J'ai découvert le passage. Le seul problème, c'est de trouver un moyen de rentrer... "
Tout entier résumé en un monologue d' introduction (celui de la saison 2, écrit de mémoire, celui de la saison 1 était plus court) donné au spectateur par Quinn Mallory. Complicité marquée avec celui-ci, qui s'adresse à ceux qui suivront ces aventures. Quinn Mallory, c'est un étudiant de génie, qui a une vie assez rangée, mais des projets plein la tête. Ainsi, il utilise le sous-sol de la maison de sa mère, à San Francisco, pour ses expériences. Tous deux ont perdu l'homme de la famille, le père de Quinn, quand il était encore enfant. Quinn suit des cours à l'université, surtout ceux du Pr Maximilien Arturo, également quelqu'un de brillant, mais moins que Quinn. Un professeur mesestimé par ses pairs et ses étudiants, malheureusement. Et qui ignore à quel point Quinn, nonchalant, l'admire. Et puis Quinn a un travail à mi-temps dans un magasin d'informatique, où il cotoie la belle Wade Wells, sa meilleure copine, secrètement amoureuse de lui. Tous trois vont se lancer dans l'aventure d'explorer les mondes parallèles, emportant avec eux un chanteur de soul music sur le retour, Rembrandt Brown. Le contrepoint comique de l'aventure. Lors d'une de leurs premières "glisses" (terme simple et séduisant pour évoquer le passage entre les dimensions parallèles), le Timer / Minuteur activé trop tôt perturbe le voyage et rend impossible le retour sur la Terre de départ. Seule possibilité pour désormais glisser, attendre la fenêtre d'opportunité, se manifestant dans un délai toujours différent, compte à rebours pour les aventures des Sliders (le temps presse toujours, avec eux). Et espérer que la Terre suivante sera la bonne.
En 1996, donc, M6 choisit de diffuser le TV-film pilote de la série un mardi soir. Puis la série qui suit le TV-film est annoncée dans les programmes TV le dimanche soir à 19h, je crois. Et, énorme déception, la série n'est finalement pas programmée, à sa place le jour dit, M6 rediffuse des épisodes d'une autre série que j'aimais bien (mais j'aurais aimé découvrir SLIDERS) : Mission : Impossible, 20 ans après.
Les semaines passent, et puis arrivent les grandes vacances. Cadeau inespéré du destin : SLIDERS est finalement diffusée le mardi soir à 20h50. Fou de joie j'étais lorsque j'appris la nouvelle. La série ne déçoit pas dans un premier temps, prposant une saison 1 extraordinaire, enthousiasmante. La Saison 2 est dans la même lignée. Au programme, des histoires originales, des histoires bien écrites, de même que les personnages. Et souvent des clins d'oeil à d'autres oeuvres. Une série présentant une comédie de S-F, tout comme dans Back to the Future, avec des passages comiques, et puis de la satire sociale, puisque la société dans ses travers est régulièrement critiquée à travers l'exploration de ces autres Terres, ses "miroirs".
Et puis la Saison 3 : la plus longue saison de SLIDERS. Une saison en demi-teintes, marquée par le départ d'Arturo, probablement pour des problèmes en coulisses, et par lassitude de la série peut-être. Au passage, un épisode de la Saison 2 faisant intervenir les Kromaggs, des envahisseurs d'une Terre parallèle, particulièrement sombre, avait marqué le désaccord de l'acteur John Rhys Davies. Ensuite, c'est le début de la fin. La plongée lente de la série si géniale à ses débuts, puisqu'elle n'est plus tout à fait la même. Pour maintenir l'équilibre de 4 personnages, on choisit une actrice sexy, Kari Whurer, pour compenser le départ d'Arturo. Elle interprète une militaire assez froide, Maggie Beckett, qui s'humanisera peu à peu. On introduit avec elle une tension sexuelle entre elle et Quinn. Wade est quelque peu jalouse, mais puisqu'on a jamais vraiment développé la relation entre elle et Quinn... Les scénarios s'orientent vers davantage de S-F, pompant des thèmes classiques à tout va : le jeu de la mort (placer des individus dans un jeu géant fait de pièges mortels), les vampires, les zombies, etc. Certains scénarios sont particulièrement barges, faisant même glisser certains épisodes dans la magie (alors que le principe de la série à ses débuts était de garder un certain réalisme). La série perd de son charme, et propose des épisodes inintéressants. Heureusement, la plupart de ces épisodes médiocres nous furent épargnés parfois par M6, lorsque la série fut rediffusée à 18h ou 19h. En raison de leur noirceur, surtout. Décision de la Fox pour cette orientation de la série ? Qui qu'il en soit, la série est annulée en fin de saison 3 par la chaîne, et renaît sur Sci-Fi qui produira les 2 dernières saisons.
Puis arrive la Saison 4. Un peu meilleure que la 3, elle est pourtant marquée par une autre désaffection : celle de Sabrina Lloyd / Wade Wells. Pour expliquer sa disparition entre les 2 saisons, et autre changement majeur pour la série, dans la continuité de la fin de la saison 3, le fait de créer un ennemi récurrent aux Glisseurs. Pour la fin de la Saison 3, les Glisseurs poursuivaient en effet le Colonel Rickman, tueur en série échappé de la même Terre que Maggie Beckett. Pour la Saison, on fait revenir les Kromaggs, mais dans une version quelque peu différente de celle de leur première apparition. Les 4 Glisseurs ayant été séparé 3 mois durant, Quinn et Maggie glissant de leur côté, Wade et Rembrandt du leur, Wade est capturée hors-écran, on ne sait pas exactement ce qu'il advient d'elle. Maggie est devenue plus humaine entre-temps, s'éloignant de l'image de simple militaire donnée en saison 3. Rembrandt a également évolué, devenu plus sérieux, moins "clown de service" depuis cette même saison 3.
Et on introduit une histoire stupide pompée sur les origines de Superman, qui modifie et remet en cause certains éléments de la saison précédente : La mère de Quinn n'est pas sa vraie mère, de même que le père mort de Quinn. Tous deux sont en réalité des parents adoptifs, auxquel aurait été confié Quinn par ses vrais parents, en lutte contre les Kromaggs. Quinn aurait été envoyé ainsi sur une autre Terre pour être sauvé. Le but est à terme, après quelques épisodes, d'introduire dans la série le frère de Quinn (qui sera interprété par nul autre que le véritable frère de Jerry O'Connell, devenu entretemps producteur exécutif), envoyé sur une autre Terre, pour qu'il intègre l'équipe et remplace Wade. Et pour que les Glisseurs retrouvent leur sacro-saint nombre 4, si équilibré au début de la série.
Et d'une, le pourquoi véritable de leur séparation (Limiter les risques de les retrouver ? Mais pourquoi les Kromaggs s'amuseraient à les retrouver ?), le comment, ne seront pas véritablement expliqués. Et de deux, cela veut dire que tous les Quinns, où la plupart d'entre eux, ont connu le même destin.
Faute d'un budget conséquent, Sci-Fi n'ayant pas les mêmes moyens que la Fox, les scénarios extravagants cessent, pour retrouver des histoires un peu plus dans la lignée des débuts de la saison 1.
Et la Saison 5... Je ne l'ai jamais vue. Elle n'a jamais été diffusée par M6, arrêtant là les frais d'une série qui n'aura fait que décliner. Tout comme Invasion Planète Terre / Earth Final Conflic, d'ailleurs. Au programme de cette Saison 5 de 18 épisodes, clôturant la série : Quinn fusionne avec un de ses doubles et Charlie, si j'ai bien compris, pour créer un nouveau personnage. Jerry O'Connell et Charlie, faute d'avoir trouvé un accord avec la production, quittent la série. Ne reste plus donc que Rembrandt Brown comme membre historique. A ses côtés, toujours Maggie Beckett, le remplaçant de Quinn qu'on appelle simplement Mallory, et un nouveau personnage, encore une fois : une scientifique.
Je ne sais pas personnellement ce que vaut cette Saison 5, donc, mais puisqu' elle est sortie en DVD chez Universal ces jours-ci...
SLIDERS, c'est donc une série que j'ai profondément aimé, même si sur la fin, ce fut plus difficile, la série ayant perdu au fil du temps les qualités des débuts. Quoi qu'il en soit, j'ai toujours regardé les rediffusions des épisodes avec grand plaisir, à tel point que je connais certains épisodes par coeur, certaines répliques par coeur. C'est l'une des séries, par conséquent, avec laquelle je pense que j'ai le plus de mal avec la VO, du coup. Et que je reverrais intégralement avec grand plaisir, je crois.
J'avoue que malgré mon profond attachement à la série, je n'ai pas suivi passionnément les séries dans lesquelles les acteurs de la série apparaissaient par la suite : Preuve à l'appui pour Jerry O'Connell, ou la première saison de Numbers pour Sabrina Lloyd.
Pour un autre regard sur l'histoire de la série, voir ici : http://www.lesgrandsclassiques.fr/blog/?p=110
08:25 Publié dans SLIDERS | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sliders, histoire de la télévision, histoire des séries, john rhys davies, maximiel arturo, jerry o'connell, quinn mallory, sabrina lloyd, wade wells, rembrandt brown, cleavant derricks, maggie beckett, kari whurer
jeudi, 29 juillet 2010
LOST : review des épisodes 1.03 "Tabula Rasa" et 1.04 "Walkabout"
1.03 : Tabula Rasa
Sc : Damon Lindelof. R : Jack Bender.
Kate Austen. Suite de l'épisode précédent. Jack est toujours au chevet de l'homme blessé, le Marshal. Il découvre grâce à un avis de recherche que le Marshal avait conservé que Kate est la fugitive. Hurley, venu discuter avec Jack le soir même, découvre l'avis de recherche et donc la vérité à propos de Kate lui aussi. Pendant ce temps, le groupe d'explorateurs (Kate, Charlie, Sawyer, Sayid, Boone et Shannon) décide de ne rien dire à propos du mystérieux message tournant en boucle depuis 16 ans, afin que les autres survivants ne perdent pas espoir. De retour sur le camp, Sayid organise les survivants pour qu'ils rationnent les survivants et lui confient tous les objets électroniques. Kate revoit Jack, et lui dit la vérité au sujet du message entendu par le groupe. Hurley et Jack rediscutent au sujet de Kate. Alors que Hurley montre quelques craintes à son propos, Jack refuse d'en tenir compte : ce ne sont pas ses affaires. Puis il fouille les restes de l'avion, à la recherche de médicaments. Il tombe sur Sawyer qui lui demande combien de médicaments il va utiliser pour un homme qui finalement n'a que peu de chances de survie. Charlie fait plus ample connaissance avec la mignonne Claire, lui offrant un fauteuil roulant trouvé dans les débris de l'avion. Michael qui a pu remarquer un rapprochement entre son fils Walt et John Locke, interroge son fils à ce sujet. Mais Walt est beaucoup plus préoccupé de la disparition de son chien Vincent. Il tente alors de retrouver Vincent pour son fils, mais tombe sur... un sanglier (!). Et sur Sun, en train de prendre sa douche. Sawyer souhaite abréger les souffrances du Marshal, à sa demande, mais rate son coup. Jack n'a d'autre choix que de terminer le travail de Sawyer... Le lendemain, Kate veut dire la vérité à Jack sur ce qui l'a conduite à être arrêté, mais Jack, lui, ne veut pas savoir. La vie sur l'Île est l'occasion de recommencer à zéro...
Flash-backs (Kate) : Kate se souvient de sa cavale, qu' elle avait trouvé refuge chez un fermier australien, dont la femme est morte depuis 8 mois. Pour lui, elle s'appelait Annie, et était Canadienne. Tous deux sympathisent, mais un soir, Kate s'apprête à fausser compagnie au vieil homme. Celui-ci la retient, lui demandant d' attendre le lendemain, où il la conduira en ville. Le lendemain, ils sont suivis par le Marshal, et Kate apprend que Ray a appris la vérité à son sujet il y a quelques jours. On voit ensuite dans quelles circonstances le Marshal a arrêté Kate.
Guide Musical : "Leavin' On Your Mind" par Patsy Cline tiré de l'album "Greatest Hits" ; "Washed Away" par Joe Purdy tiré de l' album "Julie Blue".
Les surnoms de Sawyer : Sawyer appelle Sayid 'Abdul' et 'Al Jazeera', du nom de la chaîne de télévision arabe du Qatar. 'Al Jazeera' signifie 'l'île'. Jack est appelé 'Doc'.
Déceptions-Tromperies et arnaques : Kate commence à mentir à Ray, lui cachant qu'elle est une fugitive en fuite. De même Ray la trompe, en la faisant arrêter par le Marshal.
Déceptions-Tromperies et arnaques : Le groupe parti en exploration décide de cacher la vérité au reste des survivants, afin d' éviter de leur faire perdre espoir.
Les Nombres maudits : La femme de Ray est morte il y a 8 mois quand il rencontre Kate, dont la prime pour sa capture était de 23 000 $.
Mon avis : Un épisode qui nous permet d'en découvrir plus sur Kate, mais également Sawyer, apparemment concerné par Kate et Jack. Un bel épisode qui parle de rédemption, de seconde chance. C'est le lot de tous les Disparus sur l'Île, par la force des événements, mais c'est surtout le cas pour Kate. La série commence également à questionner certains problèmes philosophiques : fallait-il laisser souffrir indéfiniment le Marshal, n'ayant que finalement peu de chances d'être sauvé ? La série lance également ce qui fera tout le sel de la série : mettre en parallèle le passé des personnages, et leur présent sur l'Île. La fin de l'épisode est un peu too much, très 'américaine', avec tous ces moments de bonheur, optimistes présentés. Heureusement, l'épisode s'arrête également sur le visage profondément profond de John Locke, qui n'a pas dévoilé tous ses secrets, et que l'on a peu vu jusqu' à présent...
" You're just not looking at the big picture, doc. You're still back in civilization.
- Yeah ? And where are you ?
- Me ? I 'm in the wild. "
Sawyer, à Jack (ép. 1.03 "Tabula Rasa").
" I want to tell you what I did... Why he was after me.
- I don't want to know. It doesn't matter Kate. Who we were, what we did before this, before the crash. It doesn't really. Three days ago we all died, we should be able to start over. "
Jack, à Kate (ép. 1.03 "Tabula Rasa").
1.04 : Walkabout
Sc : David Fury. R : Jack Bender.
John Locke. Le réveil sur l'Île suite au crash, mais cette fois les événements sont présentés du point de vue de John Locke. Puis c'est le réveil en pleine nuit, à cause des aboiements du chiens. Des bruits proviennent des débris de l' appareil, quelqu'un semblant fouiller l'appareil. Il s'agit de sangliers, venus chercher de la nourriture. Le lendemain, Sayid a l'idée qu' une puissante source d'énergie doit se trouver sur l'Île, puisque le message enregistré tourne en boucle depuis 16 ans. Faute d'organisation concernant la nourriture restante, qui se réduit à quasiment rien, Sawyer et Hurley se disputent un sac de nourriture. Alors que l'on sépare les deux individus, c'est le moment que choisit John Locke aux autres : il propose d'organiser une chasse au sanglier pour se procurer de la nourritue. Et dévoile sa collection de couteaux de chasse. Michael se propose pour accompagner Locke, et demande à Jin de veiller sur Walt en son absence. Kate les accompagnera elle aussi. Claire propose à Jack d'organiser une petite cérémonie en souvenir des personnes mortes suite au crash, mais Jack n'est guère enthousiaste à cette idée. Sur la plage, Shannon fait connaissance avec Charlie, Jack avec Rose, restant seule sur la plage à contempler l'océan. Elle est persuadée que son époux est toujours vivant, quelque part. Lors de la chasse aux sangliers, Michael est blessé, et John Locke ne peut s'empêcher de penser à son passé. Finissant par abandonner ses compagnons, qui retournent sur la plage, il poursuit la chasse seul, et découvre le monstre de fumée noire. L'heure est venue pour John Locke de contempler l'abîme...
Plus tard, Jack retrouve Kate. Alors qu'il tient à savoir s'il a réellement vu son père ou pas, Locke sort de la jungle, couvert de sang, tirant un sanglier. La cérémonie d'hommage aux disparus a finalement lieu sur la plage, réunissant tous les survivants.
Flash-backs (John Locke) : John Locke, employé insignifiant et frustré d’ une entreprise qui commercialise des boîtes, s'évade par le biais de jeux de rôles. Déjà dans sa vie passée, Locke semble aspirer à autre chose. Il a par exemple un rêve fou : explorer les terres vierges d’Australie et y puiser la spiritualité.
Trivia : Il s'agit du second épisode intitulé "Walkabout" dans lequel joue Terry O'Quinn. Le premier était l'ép. 1.17 de la série MillenniuM.
Continuité : Nous savons désormais que sur l'Île se trouvent des ours polaires, des sangliers, et une mystérieuse créature.
Mon avis : Un épisode où l'on tente de donner plus ou moins adroitement sa place et sa scène à chacun des personnages. Du coup, l'épisode traîne parfois un peu. Et on pourrait croire que certaines scènes sont purement gratuites, si elles ne consolidaient pas les rapports entre certains personnages. Et qui vaut surtout par les révélations autour du personnage le plus mystérieux et le plus fascinant de la série, John Locke, qui se construit ici sous nos yeux. Pour le présenter, on offre à voir un contraste saisissant entre l'homme sûr de lui de l'Île et l'insignifiant employé qu'il était dans sa vie d'avant. Pour lui, qui a mystérieusement retrouvé l'usage de ses jambes, cet atterrissage sur l'Île est une chose positive. On voit à quel point Stargate Universe s'est inspiré de LOST aussi, donnant un peu la même place à Rush. On peut saluer comment les différentes révélations sont amenées, le travail d'écriture pour surprendre le spectateur : qui était Helen, qui était John avant le crash, la révélation sur ses jambes (certains plans de l' épisode ne se comprennent qu' après être au courant de cette révélation)... Un épisode avec quelques révélations, donc, fort bien amenées, mais qui est surtout pour les autres personnages et pour le spectateur à certains endroits une plage de calme dans l'histoire de la série. Le final est émouvant, et repose admirablement sur le montage, et sur l'interprétation de Terry O'Quinn. LOST est une série magistrale, puisqu'elle propose une réflexion sur la vie, le destin.
14:21 Publié dans LOST | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lost, damon lindelof, jack shepard, john locke, kate austen, terry o'quinn, matthew fox, evangeline lilly
lundi, 19 juillet 2010
LOST : review du double-épisode Pilote.
Retour sur l'une des dernières séries-cultes d'un network américain. Une série qui, à l'image de bien d'autres comme X-Files dans les années 90, aura marqué son époque, à savoir la décennie 2000.
1.01 & 1.02 : Pilot, part. 1 & 2
Sc : J.J. Abrams & Damon Lindelof. H : Jeffrey Lieber et J.J. Abrams & Damon Lindelof. R : J.J. Abrams.
Series premiere ; Jack Shepard, puis Jack Shepard, Kate et Charlie. 22 Septembre 2004.
Flash-back (Jack) : On assiste au Vol 815 du point de vue de Jack, alors que l' appareil est pris dans une vague de turbulences, puis s'apprête à s'écraser.
Kate, Charlie et Jack ont donc désormais un émetteur en leur possession, mais celui-ci ne capte rien. Pendant ce temps, Shannon, une belle jeune femme blonde, bronze sur la plage. Elle est convaincue que les secours sont en route et vont bientôt arriver, au grand dam de son frère Boone. Michael cherche désespérément son fils Walt, parti à la recherche de son chien. Sur la plage, alors que le trio d'explorateurs est de retour, Sayid et Sawyer règlent leurs comptes à coup de poings. Mais l'échaffourée dure peu. A son retour, Jack s'impose lentement mais sûrement en leader des survivants. Il demande à Hurley de rassembler tous les médicaments, afin de constituer une pharmacie de fortune. Une nouvelle expédition s'organise. Cette fois-ci, elle concerne Kate, Charlie, Sayid, Shannon, et Boone, et... Sawyer. Le but est d'emmener l'émetteur sur le point le plus élevé de l'Île afin d'éviter les interférences. Le groupe, lors de son périple, est attaqué par un ours blac, que Sawyer abat avec un pistolet. Un autre mystère de l'Île, qui n'a pas fini de révéler son lot de surprises... Tout comme Sawyer : le pistolet qu'il posssède, il l'a récupéré sur un passager, un marshal. L'un des passagers était peut-être un prisonnier escorté par le marshal. Plus tard, après être arrivé à destination, Sayid et le groupe captent une transmission envoyée de l'Île. Une transmission en Français, qui tourne en boucle depuis... 16 ans. Un message mystérieux parlant de morts, tués par quelqu'un, ou quelque chose.
Flash-back (Charlie) : On assiste au Vol 815 selon le point de vue de Charlie, particulièrement anxieux. Celui-ci, une fois repéré par les hôtesses de l' air, s'enfuit et se réfugie dans les toilettes. Car Charlie est un drogué. Après avoir pris un peu de sa drogue, il se débarasse du reste.
Flash-back (Kate) : On assiste au Vol 815 du point de vue de Kate, qui voyage menottée en compagnie d'un marshal. Le crash aura finalement arrangé ses affaires, puisqu' il lui aura permis de se libérer de lui.
La Guest-star de l'épisode : Non crédité au générique, Greg Grunberg (le pilote de l’avion) ne quitte plus J.J. Abrams puisqu’il tenait des rôles réguliers dans Felicity et ALIAS (où il était l'agent Eric Weiss). Les deux compères ont à nouveau collaboré sur Mission : Impossible III.
Continuité : La traduction des propos de « La Française » n’est pas tout à fait littérale. De plus, elle mentionne déjà « Le Rocher Noir » mais ni Shannon, ni les téléspectateurs non-francophones ne le comprennent.
Mon avis : Difficile de porter un jugement négatif sur ce double-épisode pilote qui nous plonge au coeur de l'action de la série. La réalisation est brillante, inventive, les personnages sont introduits avec soin et l'on accroche très vite à tous. Il s'agit sans aucun doute d'un classique, l'un des pilotes les plus réussis de l'histoire des Séries TV. A noter que tout comme pour X-Files, qui avait eu droit à Mark Snow, la musique de Michael Giacchino tient une place importante dans la construction de la série, de son "charme". Si la première partie du double-épisode pilote se focalise sur Jack, Charlie et Kate, on découvre déjà les autres passsagers, et les premiers éléments d' information les concernant. Hurley, Claire, Sun et Jin... Michael est déjà exaspérant à crier et chercher Walt, son fils, un peu partout. La deuxième partie est dans l'ensemble plus calme, plus posée, et plus... "fan service" : On a l'opportunité de voir Maggie Grace / Shannon en maillot de bain, Evangeline Lilly / Kate en sous-vêtements... de purs moments de bonheur. La fin de la seconde partie est toujours aussi flippante, donnant un côté très Twilight Zone / 4ème Dimension à la série.
Bizarre : Quand Jack débarque sur la plage, celle-ci semble complètement déserte. Comme s'il était seul. Puis les débris de l' appareil et les victimes apparaissent peu à peu, comme si la réalité de Jack et celle du crash étaient déconnectées puis se réassemblaient l' une à l' autre...
Infos sur les acteurs : Seconde collaboration de Terry O'Quinn avec J.J. Abrams, puisqu' il. était apparu précédemment dans 15 épisodes d'ALIAS, où il incarnait le Directeur-adjoint Kendall.
Les Nombres : Jack informe le pilote qu'il s'est écoulé 16 heures depuis le crash. Le message de secours en Français tourne en boucle depuis 16 ans.
" Fine, I'm the criminal. You're the terrorist. We can all play a part. Who do you want to be ? "
Sawyer, à Sayid (ép. 1.02 "Pilot, part. 2").
" Give it a break.
- Whatever you say, Doc. You’re the hero. "
Sawyer, à Jack (ép. 1.02 "Pilot, part. 2").
" Two players, two sides. One is light, one is dark. "
Locke, à Walt, parlant à propos du backgammon. Métaphore de ce qui se passe sur l' Île ? (ép. 1.02 "Pilot, part. 2").
21:01 Publié dans LOST | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lost, j.j. abrams, matthew fox, terry o'quinn, evangeline lilly, maggie grace, the twilight zone, la 4ème dimension, jack shepard, kate, shannon, boone