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jeudi, 29 décembre 2011

Super 8 : Abrams rend hommage à Spielberg.

S8 1.jpgRéalisé par J.J. Abrams. Durée : 1h50. Genre : Science-Fiction, Hommage à une époque disparue.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) :  Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer. (source : Allociné.com)

Les raisons de le voir… ou pas ! (mon avis critique) :  Super 8 est dans l’ensemble un film plutôt réussi, même si on pourrait se demander véritablement à qui il s’adresse. Déjà, avec ce film, on retrouve le charme des films mettant en vedette une bande d’enfants, principe que l’on avait un peu perdu excepté pour quelques productions fantastiques telles que Les Chroniques de Narnia ou Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire. Sans compter bien évidemment sur la saga Harry Potter. Mais ce qu’apporte ici Super 8, c’est de considérer les enfants comme de jeunes adultes, de les mettre en scène comme tels. Même s’ils restent des enfants, aucun n’est véritablement tête-à-claques. Ils jouent relativement bien pour la plupart, et l’on suit avec plaisir ces nouveaux petits Goonies. Et c’est l’occasion de découvrir une jeune actrice brillante, prometteuse et en devenir, Elle Fanning, une véritable révélation. Si l’on devait continuer à évoquer le casting du film, on pourra noter la présence en héros local de Kyle Chandler, vu dans les séries Friday Night Lights et Early Edition / Demain à la Une. L’occasion avec son personnage de retrouver une thématique chère à Abrams (et à d’autres) : l’opposition entre des enfants et leur père, alors que la mère est une figure absente (elle a disparu et depuis, le père élève seul son fils).

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Mais le coeur du film, ce sont les nombreuses références à une époque disparues, déjà appelées par le titre-même du métrage. L’histoire se déroule dans les années 80, des posters et quelques citations de Star Wars se retrouvent ici et là, l’histoire rappelle par endroits E.T. (une créature extra-terrestre échouée sur Terre qui aimerait rentrer chez elle) et le plan du vaisseau à la fin rappelle celui de Rencontres du 3ème Type. Difficile de ne pas penser en premier lieu à Steven Spielberg, le maître, dont Abrams se verrait peut-être comme l’héritier, et qui produit d’ailleurs ce long-métrage. Le film-dans-le-film, réalisé par la bande est un hommage croisé aux films de Zombies et aux polars. A travers eux, c’est le cinéaste qui rend peut-être hommage aux films qui l’ont nourri. Abrams oblige, on se retrouve, et c’est peut-être ce qui handicape le film, avec un film qui souhaite faire feu de tout bois. Tour-à-tour spectaculaire et intimiste, film dramatique, comédie, film de Science-Fiction, d’horreur, on retrouve de tout dans Super 8, même si le cocktail n’est pas aussi digeste qu’ailleurs. Il y a quelques longueurs, quelques passages un peu long, en plus d’un scénario qui est parfois prévisible.

En bref :  Un film à voir peut-être moins pour son histoire que pour son ambiance, ses clins d’oeil, l’hommage appuyé à une époque disparue. Et l’occasion une fois encore de découvrir des acteurs bourrés de talents entourés par des acteurs chevronnés.

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samedi, 17 décembre 2011

Seconds regards sur Person of Interest, Once Upon A Time et GRIMM (les Nouvelles séries de la rentrée 2011-2012)

Pour mon retour sur le blog après de nombreuses semaines d’absence, nouveau tour d’horizon de quelques séries ayant marqué la rentrée 2011 aux Etats-Unis, les seules que je suis, d’ailleurs, au passage, pour l’instant. Une dizaine d’épisodes pour chacune ont été diffusés, et on peut donc proposer d’autres éléments de réponse pour la question de savoir si elles valent le coup.

Once Upon A Time

Les 2 scénaristes Adam Horowitz et Edward Kitsitz ayant oeuvré sur LOST, ils se sont apparemment inspiré de leur expérience précédente pour leur nouvelle série. Du coup, on a avec Once Upon A Time une série qui se construit à l’aide de flash-backs, d’allers-retours entre le Monde des Contes et le Monde Réel. Second point de convergence, des épisodes centrés à chaque fois plus spécifiquement sur un personnage en particulier, dont on nous présente la vie passée et la vie présente. Troisième point de convergence, le choix des acteurs invités : on a pu ainsi voir apparaître Alan Dale, le Charles Widmore de LOST, et Emilie de Ravin, Claire dans la même série, devrait bientôt apparaître. De même que Lana Parilla avait participé à deux épisodes de LOST. Ce procédé de passer ainsi d’un personnage à un autre évite de lasser pour l’instant, même si une trame globale et une véritable mythologie manquent quelque peu. On pourra peut-être se lasser aussi des confrontations entre Emma Swan et Regina, la Maire de Storybrooke, quelque peu répétitives. Mention spéciale à Robert Carlyle, toujours merveilleux, qui livre là encore une formidable prestation dans le double-rôle de Rumplestilkin / M. Gold.

La série me plait en tout cas beaucoup pour l’instant, même si on peut se demander où la série va (à part le fait de savoir si les personnages vont se souvenir de leur ancienne vie), jouant pour l’instant la montre d’un schéma récurrent séduisant. La série offre en tout cas un cadre très large ouvert à tous les genres, aussi bien l’héroïc-fantasy que la comédie sentimentale.

 

GRIMM

De ces 3 nouveautés dont je parle ici, c’est celle qui me plaît le moins. La série semble avoir abandonné l’idée de développer une mythologie, pourtant promise dans les premiers épisodes. Fini également, apparemment, le choix de développer un certain humour ou un second degré. La série se prend terriblement au sérieux. Et concernant les épisodes, donc, on se retrouve avec des enquêtes policières des plus classiques, sauf que pointe une légère touche fantastique parce que les Contes de fées sont ici exploités comme seule originalité. Du personnage principal, Nick Burkhardt, ne se dégage rien de particulier, le personnage est transparent au possible, d’autant plus qu’on ne sait rien de lui, tout comme de son partenaire, de simples flics vus et revus. A la rigueur, on peut s’amuser d’essayer de deviner quel est le Conte auquel l’épisode du jour fait référence, mais c’est tout.

Bref, hormis la présence de quelques créatures hybrides apparaissant un court instant sous leur véritable apparence de ‘monstre’, rien n’est vraiment à garder de cette série finalement dispensable.

 

Person of Interest

Je ne pensais pas en reparler, et pourtant… Les derniers épisodes creusent encore d’avantage les relations entre les 4 protagonistes principaux de la série. Finalement, Harold Finch et John Reese sont profondément attachés l’un à l’autre, Finch ayant finalement réussi à apporter un but à l’existence de Reese. Lionel Fusco se retrouve de plus en plus sollicité, impliqué dans les missions des deux hommes, et connaît l’existence de Finch. Quant à l’Inspectrice Carter, les derniers épisodes lui accordent également plus de place, la plaçant face à un dilemme moral : continuer de pourchasser et tenter d’arrêter Reese, ou finalement l’aider, d’autant plus qu’il lui a sauvé la vie. Bref, la série gagne à consacrer plus de place à ses 4 personnages principaux, et commence vraiment à s’installer. D’autant plus que John Reese est de plus en plus présenté comme une sorte de Caméléon, possédant un talent prodigieux pour passer inaperçu, n’apparaissant que quand il le veut bien.

Bref, si rien de nouveau ne se présente dans les cas traités, les acteurs principaux sont suffisamment bons (Michael Emerson, toujours aussi bon, et Jim Caviezel, finalement séduisant dans son rôle de brun ténébreux) et les personnages finalement tout de même attachants pour que la série reste plaisante à suivre, même si cela risque de rester une série sans mythologie aucune, une première pour une série produite par Abrams.