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dimanche, 07 juin 2009

Dollhouse : review des épisodes 1.05 et 1.06

DOLLHOUSE 6 II.jpg

Le 1.05 (dans l' ordre de diffusion) : True Believer

Sc : Tim Minear. R : Allan Kroeker.

DOLLHOUSE EPISODE 5.jpgPleasant, Arizona : religieux non-violents contre bouseux cherche-la-bagarre. (L' Agence Tous Risques devrait bientôt arriver pour aider les pacifistes.) Retour à la Dollhouse. Un nouveau projet pour Echo est envisagé : manipuler sa vision pour la transformer en caméra vivante. L' inconvénient est qu' Echo sera par la même occasion aveugle. Car la Dollhouse doit aider les forces de l' ordre locales à sauver une personne apparemment retenue par la secte religieuse de Pleasant retenue contre sa volonté. Echo, sans le savoir elle-même, est infiltrée dans la secte sous l' identité d' Esther Carpenter, une jeune femme abandonnée. La série se la joue ALIAS jusque dans la forme, faisant intervenir le générique près d' un 1/4 d' heure après le début de l' épisode. Pour une intrigue tout droit issue d' une série des années 80, voire des années 90 (X-Files a proposé pas mal d' épisodes présentant des sectes religieuses, par exemple) avec des situations et personnages caricaturaux On privilégiera donc les scènes impliquant les différents personnages réguliers de la série, peut-être, alors ? The problem is... rien de plus enthousiasmant de ce côté, Topher et Fred-broken, le personnage d' Amy Acker, jouent les voyeurs en visionnant des scènes de douche afin de découvrir que Victor est attiré par le corps de Sierra. Pendant ce temps, l' enquête de l' Agent Ballard (Tahmoh Penikett) avance un peu, des videos de Echo, ou plus exactement Caroline, la jeune femme qu' elle étant avant, lui étant parvenues, les mêmes que celles visionnées par Alpha.
Mon avis : Si la secte religieuse peut apparaître au premier abord très cliché, elle contribue pourtant d' une certaine façon à l' une des constructions de sens de la série : car dans une secte également, règnent les illusions : discours, sentiments, communauté heureuse, tout ceci n'est que décoru, apparat, là où prédomine la manipulation des corps et des esprits. La présentation de la Dollhouse s'achève... sur un épisode en demi-teinte, loin d' être passionnant. Le plus insignifiant des 5 premiers épisodes, à la limite dispensable.


Le 1.06 (dans l' ordre de diffusion) : Man on the Street

Sc : Joss Whedon. R : David Straiton.
Début d' épisode des plus originaux sous forme de reportage TV. Ces extraits rythmeront tout l' épisode, explicitant le propos, les implications (im)morales derrière le concept des Dolls. La Dollhouse est une légende urbaine. Broken-Fred s'affole et affole les personnes impliquées dans la Dollhouse : Victor, atiré par Sierra, a apparemment couché avec Sierra, ce qui n'était pas prévu. Les Dolls ne sont pas censées coucher les unes avec les autres. Ballard continue d' avancer dans son enquête sur la Dollhouse, et se rapproche enfin de sa charmante voisine, ce qui était prévisible. Le rythme de la série s'accélère, puiqu' après 5 épisodes, on peut considérer que l' exposition est terminée. Excellente, toute la séquence où Ballard rencontre enfin Caroline / Echo.... Et pour cause, puiqu' il s'agit d' un épisode écrit par Joss Whedon. La confrontation entre Ballard et le nouveau "client" d' Echo ne manque pas de sel, ce dernier reprochant à Ballard de développer ses propres fantasmes. A la Dollhouse, Victor est confronté par Broken-Fred et Topher... Ballard franchit un nouveau pas, consomme enfin sa délicieuse voisine, et apprend la vérité sur la Dollhouse, en plus de livrer un puissant fight contre Eliza-Echo. Dollhouse est (enfin !) à son paroxisme !

DOLLHOUSE EPISODE 6.jpgMon avis : Sans conteste l'épisode le plus réussi de Dollhouse, puisque l'on commence à poser explicitement les enjeux de la série, le ryhtme est soutenu, et on a enfin un épisode riche en confrontations (surtout celles entre Echo et Ballard), en action et en révélations, qui s'éloigne des resucées de pitchs classiques. Joss est de retour, est cela est bon.
Continuité : On apprend qu' il y a 20 Dollhouses à travers le monde.
Continuité : J' avais raison ! La charmante voisine est une Doll.

vendredi, 05 juin 2009

Nightwish : "Dark Chest of Wonders", "I Wish I Had an Angel"

Bon, hé bien comme s'y attendait Nephthys, et c'était prévisible que je pense à eux, c'est au tour du groupe de Symphonic Metal Nightwish d' être à l' honneur, avec 2 titres de l' album Once, le dernier avec Tarja, qui a désormais quitté le groupe pour faire carrière de son côté.

 

mardi, 02 juin 2009

Dollhouse, review des épisodes 1.03 et 1.04

Le 1.03 (dans l' ordre de diffusion) : Stage Fright

dollhouse_Stage_Fright_resume_episode_1.jpgLa célébrité peut être une prison.
Un assez long hook (la séquence pré-générique fait le tour des personnages dont les visages nous sont désormais familiers. Et début d' épisode tonitruant, sur un concert d' une pop-star, pseudo Pussycat Doll, Rayna. Qu' on tente apparemment de menacer, et qui nécessite un garde du corps. Quoi de mieux alors qu' une Doll, qui deviendra une de ses choristes ? Eliza, toujours aussi chanteuse, se fait donc chanteuse... Le concept de la Dollhouse continue d' être exploré, même si l' épisode prend des faux airs de Fame. Et le stalker (fan acharné) se révèle, avec un effet de miroir possible. Les fans ne vivent-ils pas par procuration, adorant une image qu' ils se sont construite, ou qu' on a constuit pour eux ? Et donc en quoi sont-ils si différents de ceux utilisant la Dollhouse (ses instigateurs, tout comme leurs clients) ? Et donc des spectateurs de la série ?
Pendant ce temps, le personnage de Tahmoh Penickett continue de croire en l' existence de la Dollhouse, ses scènes insistant sur le caractère secret de l' organisation. Au passage, sur le oup de découvrir qui était Victor, je ne m'y attendais pas. Chapeau !
(et pourtant, tellement logique). Mais son obsession pourrait bien le tuer, surtout qu' un guet-apens lui est tendu afin de se débarasser de lui. Mais Super-Tahmoh, trop fort, s'en sort...

dollhouse_Stage_Fright_resume_episode_3.jpgMon avis : un pitch de scénario très classique, vu un million de fois, celui de la star menacée par un fan hardcore, et devant être protégée. Du coup, certaines scènes convenues sont données à voir. Mais les chansons et le charme d' Eliza font que l' épisode passe quand même très bien. Surtout que la pseudo-Pussycat Doll sert de miroir au statut des Dolls, toutes deux prisonnières de leur(s) rôle(s), ce qu' on attend d' elles. Nous sommes dans une série de Whedon, avec cet épisode contenant son lot de confrontations en rappelant d' autres vues dans Buffy, the Vampire-Slayer et Angel. Où se dévoile la vérité des sentiments derrière les apparences. Dommage que les scènes finales, la conclusion soitent terriblement convenues.
Un épisode sympathique, mais loin d' être incontournable...


Le 1.04 (dans l' ordre de diffusion) : Gray Hour

DOLLHOUSE EPISODE 5.jpgUn début d' épisode... étonnant ! Qui confirme les impressions que la série s'inspire également du Caméléon. La suite poursuit la volonté de jouer à fond sur le côté sexy d' Eliza. Et Dollhouse de ressembler à ALIAS, Echo pasant de call-girl à voleuse de charme à la tête de sa propre équipe...
Un épisode beaucoup plus plaisant et accrocheur que le précédent, dans sa première partie notamment, pour une raison très simple : manquant de données, on ne peut pas prévoir ce qui se passera ensuite. Et le coup de la Doll qui perd d' un seul coup son identité d' un jour, bien joué !
Mais l' épisode ronronne ensuite, quand les 3 voleurs restent ensemble. Dommage, la première partie était fort plaisante, la seconde partie un peu plus décevante, même si c'était sympathique de voir les responsables de la Dollhouse quelque peu paniquer. Et pour cause, puique l' épisode a apparemment été conçu pour économiser le budget de la série, en faisant se dérouler l' action dans peu de décors. La musique a parfois des faux airs de celle de Twin Peaks, mais alors que celle-ci se fondait admirablement dans la série pour lui marquer davantage son caractère d' étrangeté, elle n'est pas aussi utile dans Dollhouse.
DOLLHOUSE EPISODE 4 05.jpgThe Problem is... je n'arrive à m'attacher à aucun personnage dans la série, et donc à m'intéresser à ce qui peut leur arriver (en bien ou en mal). Sacré problème pour une série... Qu' Echo s'en sorte ou pas, I don't care.
Je n'aime pas le "personnage" de Sierra, uniquement apparu pour permettre des facilités scénaristiques. Dans le 1.03, elle est prise en otage, dans le 1.04, elle sauve Echo. Comme cela est pratique. Et j' ai beaucoup de mal avec l' actrice l' incarnant, aux faux airs de Jessica Biel (à part les yeux).

Avis plus global sur les 4 premiers épisodes : Je ne sais pas si cela fut une volonté de la chaîne ou de Whedon, de son manque d' implication créative ou de sa naïveté, ou des 2, mais les premiers épisodes reprennnent finalement des pitchs très conventionnels pour une saison 1 de série : l' épisode 'survival' (sous-genre de film mettant en scène une jeune femme aux prises avec un ou des tueurs et essayant de survivre, notamment en pleine nature), l' épisode avec une star de la chanson terriblement désagréable au naturel, mais qui a des excuses, l' épisode cambriolage et / ou prise d' otage, qui a pour but premier d' économiser les décors... ). Du coup, cela donne un début de série sympathique mais loin d' être exceptionnel. Début de série aidant aussi, certaines scènes semblent se répéter d' un épisode à l' autre, puisqu'il s'agit d' introduire l' univers et les personnages, comme celles entre le personnage de Tahmoh Penickett et Victor : " Donne-moi des preuves sur la Dollhouse ! - Mais la Dollhouse n'existe pas ! - Mais si je le sais. " J' aime particulièrement le générique de début, excellente introduction à la série, puisque proposant une musque douce amère, pleine de mélancolie.