Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 16 juin 2009

DOCTOR WHO : review des épisodes 1.01 "Rose" et 1.02 "The End of the World"

La renaissance d'un mythe

DOCTOR WHO 1.jpg

1.01 : Rose

Sc : Russel T. Davies. R : Keith Boak.

DOCTOR WHO ROSE 1.jpgLondres, en Angleterre ; les 4, 5 et 6 Mars 2005. Bienvenue dans l'univers du Docteur ! Rose Tyler, une jeune londonienne tout à fait ordinaire, pétillante et pleine de vie, partage sa vie entre son boulot de vendeuse et son petit ami, Mickey Smith. Mais un jour, obligée de se rendre au sous-sol du magasin où elle travaille pour y déposer l'argent de la caisse, elle va faire une bien étrange rencontre. Un mystérieux étranger appelé le Docteur, va en effet lui sauver la vie, alors qu' elle est attaqueé par des mannequins vivants, ou tout du moins ayant pris vie ! Alors qu' ils fuient, le Docteur explique à Rose qu'ils sont contrôlés par une console sur le toit, avant de la quitter pour monter faire exploser ce qui les contrôle, sourire aux lèvres ! Le lendemain matin, le Docteur se trouve devant l'appartement de Rose, mais semble surpris de la découvrir. Car le Docteur a en réalité suivi la trace du bras de plastique récupéré par Rose. La jeune fille, curieuse, ne peut s'empêcher de questionner le Docteur et le suivre. Celui-ci lui dévoile des parties de la vérité, avant d'inciter la jeune fille à l'oublier. Une fois rentrée chez elle, Rose Tyler mène l'enquête sur le Docteur grâce à Internet, au grand désespoir de Mickey. En se rendant chez le webmaster d'un site consacré au Docteur, elle découvre que le Docteur a vécu à différentes époques, assistant à certains événements historiques. Puis, alors que Mickey a été remplacé par un être de plastique, sans que Rose le remarque (!!), le Docteur lui sauve une nouvelle fois la vie, l'invitant à bord d'une cabine téléphonique de police bleue, le légendaire TARDIS. L'occasion d'expliquer qui est l'ennemi derrière les êtres de plastique : la Conscience du Nestene, qui se dissimule dans une ancienne usine désaffectée. Celle-ci lance le signal de l'invasion, et les mannequins prennent vie aux quatre coins de Londres. Rose réalise que sa mère, son petit ami et la planète entière sont en danger. Et sauve le Docteur ! Celui-ci, pour la remercier, l'invite à l'accompagner à bord du TARDIS, et à le suivre dans ses aventures. Celle-ci accepte, abandonnant Mickey...

DOCTOR WHO ROSE 2.jpgMon avis : Première incursion dans l'univers du (Nouveau) Docteur. Pour cette nouvelle série réinventant le mythe, on commence par suivre l'histoire du point de vue de Rose, ce qui nous permet de découvrir, comme elle, comment le Docteur peut entrer dans la vie de quelqu'un et la bouleverser. D'entrée de jeu, le personnage du Docteur est égal à lui-même, prêt à sauver une inconnue, et nous faire entrer dans son univers farfelu, un univers ou des mannequins de plastique sont des menaces à part entière. L'épisode alterne à merveille moments comiques (cartoonesques, même) et touches plus mélancoliques, surtout quand le Docteur évoque ses liens ténus avec la planète Terre ou son rôle à mener dans une guerre cosmique, et nous présente les principaux personnages (le Docteur, Rose Tyler, sa mère Jackie, son petit ami Mickey) de savoureuse façon. La série est ainsi proche dans son changement de ton constant, son mélange des genres, proche de Buffy the Vampire-Slayer, référence assumée pour la série.
Billie Piper, qui incarne Rose Tyler, nous livre ici le portrait d'une jeune fille désarmante de naturel. Christopher Eccleston est également excellent dans le rôle du Docteur, jovial et grave quand il le faut.

Continuité : Première mention ici de la Proclamation de l' Ombre, qui semble régir certains protocoles avec des races extraterrestres.

 

Bref, une excellente ouverture pour cette série so british et si rafraîchissante !

" I 'm the Doctor (...), run for your life ! " Le Docteur, à Rose Tyler.



1.02 : The End of the World
Sc : Russel T. Davies. R : Euros Lyn.

DOCTOR WHO END OF THE WORLD 1.jpgPlateforme 1 (Une station spatiale en orbite autour de la Terre) ; 5 000 000 000 A.D.. Le voyage de Rose Tyler commence ! Le Docteur emmène Rose dans son premier voyage dans le temps à 5 milliards d'années : le Soleil, arrivant à la fin de sa "vie", est prêt de s'étendre et dévorer la Terre, Rose est à l' aube de la fin du monde. Un tel événement galactique se devait toutefois d'être célébré. Et à bord de Plateforme One, des aliens se sont rassemblés pour assister à l'événement. Mais parmi eux, un meurtrier est en pleine action. Des araignées métalliques menacent en effet tous ceux venus assister à l'événement. Qui se cache derrière ces araignées mortelles ? Mais ignorante du danger, Rose Tyler, qui s'est rendu compte qu' elle ignore tout du Docteur, décide de le confronter et d'en apprendre plus sur lui. Mais le Docteur élude toutes ses questions. Tous deux se séparent ensuite pour découvrir ce qui se passe précisément à bord de la sation. Rose se laisse piéger dans une salle où le filtre solaire est défaillant. Le Docteur parvient toutefois à la sauver, puis à dévoiler le coupable, et à l' arrêter. Le Docteur finit par dévoiler ses origines, son terrible secret à Rose...
Mythologie : Le Docteur utilise pour la première fois son "papier magique", fausse carte d'identité où le Docteur fait lire ce que bon lui semble.
Mythologie : Première apparition de Face de Boue.
Mythologie : Toute la complexité de la personnalité du Docteur continue de se révéler ici. S'il nous en veut parfois, si un humain l'insupporte, il est incapable de lui en vouloir ou de garder rancune, gardant cette infinie compassion pour les êtres humains. On apprend enfin d'ailleurs son terrible secret, celui qu'il ne voualit pas dévoiler à Rose : il est un Time Lord, Seigneur du Temps, le dernier de son espèce.
Mon avis : Pour son second épisode, la série nous offre un défilé d'aliens étonnant, digne de Star Wars ou de Farscape !! Et ne laisse pas de côté l' aspect "satire sociale" : la dernière humaine de la Terre, ayant usé et abusé jusqu' à plus soif de la chirurgie esthétique, n'est plus qu' une peau. En plus de l'humour caractéristique de la série, du pitch des plus improbables, à l'existence, toujours dans 5 cinq milliards d'années, d'un tube, "Toxic", de la plus célèbre des chanteuses de l'univers, Britney Spears ! Bref, la série continue de nous épater dans ce qu'elle peut proposer d'humour et d'éléments de réflexion.
Les scènes impliquant le Docteur et Jabe, sont de plus les plus belles de l'épisode, annonçant les grands moments d'émotions que la série offrira ensuite.

dimanche, 14 juin 2009

Dollhouse : review des épisodes 1.07 et 1.08

Le Réveil des Dolls

dollhouse.jpg

L'ép. 1.07 (dans l'ordre de diffusion) : Echoes
Sc : Sarah Fain et Elizabeth Craft. R : James A. Contner.

DOLLHOUSE 7 I.jpgRetour sur les premières images de l'épisode. Là où tout a commencé, avec l'"embauche" de Caroline, avant qu' elle ne devienne Echo. Caroline apparaît comme une jeune fille abimée, rebelle, révoltée. Retour au présent, avec une entrée en matière incompréhensible. Dans un laboratoire, un jeune homme semble avoir perdu l'esprit, se comporte de façon incohérente, à moitié nu, avant de se cogner violemment la tête contre une vitre. 2 étudiants tentent de le raisonner, en vain, avant de succomber à crise de rire tout aussi incompréhensible. A la Dollhouse, est expliqué que ces événements seraient dûs à une drogue expérimentale. Pendant ce temps, Echo est redevenue Alice et revoit son rencard du premier épisode, dont cet épisode est en quelque sorte la suite. Sur le campus où a eu lieu les événements de la séquence d'ouverture, toutes les forces de la Dollhouse sont mobilisées, Dolls comprises. Echo se rend également sur les lieux, mais elle n'est pas censée intervenir, et est prise en charge par les autres Dolls et Sierra. Alors qu'elle lie connaissance avec un étudiant. Tout se complique lorsque le virus affecte les membres de la Dollhouse, aussi bien ceux sur le terrain que ceux restés à la maison. Surtout qu'Echo, tout comme les autres Dolls, commencent à se souvenir de souvenirs effacés, effet pervers de la drogue, et qu'une prof de la fac a reconnu Caroline. 
Mon avis : un épisode encore une fois passionnant, et ce pour plusieurs raisons : 
 1. Les personnages bien posés, on commence à aimer les revoir, désormais, et on sent que la série peut avancer. Surtout que ceux-ci s'humanisent, et voir certains d'entre eux
(les responsables de la Dollhouse) "dérailler"  est assez réjouissant. 
 2. Comme l'épisode alterne les flash-backs, on nous fait découvrir (enfin !) Caroline, la jeune fille qui deviendra Echo. Un coin du mystère se dévoile...
 Et j' adore le look "petite étudiante sexy" d'Eliza dans cet épisode !! ^^ 
 (Par contre, Sierra en biochimiste experte, ça le fait pas, ni Victor en Agent de la NSA, totalement incredible, limite ridicule.)
 La fin de l' épisode offre un bel effet-miroir au début de celui-ci.


" There are Mansions in your eyes. You can see the Dolls. "


L'ép. 1.08 (dans l' ordre de diffusion) : Needs
Sc : Tracy Bellomo. R : Felix (Enriquez) Alcalá.

DOLLHOUSE 8.jpgL'épisode commence par une scène hallucinante, et lourde de questions : Echo, frapant à la porte de Ballard, en mode " Je suis une Doll envoyée pour vous communiquer des informations sur la Dollhouse. " S'agit-il d'un nouveau piège ? D'un moyen comme un autre de brouiller les pistes ? Y a-t-il un agent double à la Dollhouse décidé à faire éclater la vérité, et prêt à se servir de Ballard ? 
 Et dans les scènes de flash-backs de Sierra, j'en suis venu à me demander si Ballard n'était pas celui qui l'avait abusé... Mais Milly, la charmante voisine partie à l'épisode précédent apparaît, et la scène prend des allures de cauchemar révélateur de la psyché de Ballard, qui culpabilise pour de mystérieuses raisons. Il retourne son appartement, afin de découvrir d'éventuels micros. Et découvre une pièce dôtée d'un micro-circuit. Ballard était bien un descendant de Mulder, mais se rapproche aussi du Will Tippin de la saison 1 d'ALIAS, cherchant à découvrir la vérité sur le SD-6...
 A la Dollhouse, une réunion au sommet a lieu. Et des Dolls (Echo, Sierra... ) commencent à avoir des souvenirs remontant à la surface, soit l'un des aspects du pitch de la série qui apparaît enfin. De plus, les Dolls ne supportent plus de dormir dans leur "cercueil". Elles se réveillent, quittant leur phase de repos les conduisant à des rêves trop perturbants, et croient avoir été enlevées par des aliens ! Elles finissent par enquêter sur la Dollhouse, et semblent découvrir pour la première fois le monde qui les entoure. Un groupe s'est formé et pourrait bien se révolter. 
Mon avis : Après une série de loners pour faire plaisir à cette emmerdeuse de Fox, la série a enfin pris un tour semi-feuilletonnant, ce qu' il fallait pour accrocher à la série. Une franche réussite pour cet épisode, parce que l'épisode est bien écrit, l'on se plait à suivre la révolte des Dolls, comment elles prennent conscience de ce qui leur arrive, les "secrets" qu' elles découvrent sur la Dollhouse. Et je dois avouer qu' on s'attache à elles, à force. Excellente évolution de l' histoire, je trouve. 
La Guest-star de l' épisode : Vincent Ventresca, l'Homme Invisible de Sci-Fi.


" Dollhouse is a complicated world. "

vendredi, 12 juin 2009

The Pretender (Le Caméléon) : la mythologie de la série en Saison 1

La Mythologie du Caméléon – Saison 1

Caméléon 1.jpg
Plutôt que de reviewer chaque épisode de la saison, j’ai préféré consacrer un message à la myhtologie qui s’est construite peu à peu dans la première saison.

Si les premiers épisodes de la Saison 1 font preuve d’une construction très classique d’un épisode à l’autre, vers le milieu de la saison et surtout sa fin, tout s’emballe. De nouveaux personnages et mystères apparaissent, tous liés les uns aux autres, et le thème du double envahit l’écran.

 

Première pierre angulaire : les extraits du passé, au Centre, apparaissant sous la forme d’ enregistrements de séquences détenues sur des disques qu’ a emmenés avec lui Jarod après son évasion du Centre. Visionnées car trouvant un lien avec l’ intrigue de l’ épisode, elles posent bon nombre de questions sur ce que représente le Centre et quelles sont ses visées. De même, lors de cette première saison, jamais on ne verra qui dirige véritablement le Centre, tout au plus saura-t-on que le pouvoir décisionnaire est réfugié dans la « Tour ».

 

Seconde pierre angulaire de la mythologie apparaissant, le frère jumeau de Jacob, inconnu de tous et toutes, à l’exception de Jarod, plongé dans le coma à la suite d’un accident de voiture. Sydney culpabilise depuis lors, se reprochant l’accident survenu à la suite d’une dispute entre les deux frères. Ce double accompagne le défilé de jumeaux et doubles qui hantera l’univers de la série.

 

Troisième pierre angulaire : M. Raines, le croquemitaine hantant les couloirs du Centre. Il serait lié à la mort de Catherine Parker, la mère de Mlle Parker, et souhaite que Jacob (pourtant plongé dans le coma) soit éliminé. C’est le grand méchant de la série dans la saison 1. Il a son propre programme « Caméléon, et a permis d’introduire le personnage d’Angelo, assez fou, difficilement cernable. Angelo est un autre prodige, capable d’imiter n’importe quelle personnalité, puisqu’il est comme une éponge vivante. Jusqu’à la fin de la saison, on ne saura si Angelo est du côté de Raines ou pas, ou s’il ne suit pas ses propres objectifs. Ancien psychiatre, on apprendra à la fin de la saison que Raines a entraîné un autre Caméléon, Kyle, le frère de Jarod. Le but était d’en faire un tueur à la solde du Centre.

 

Quatrième pierre angulaire : Catherine Parker, la mère de Mlle Parker, hante par sa présence et les souvenirs le Centre. Un mystère entoure sa mort : ce qui a été présenté comme un suicide serait en fait un assassinat. Jarod, qui a eu le temps d’en apprendre long sur les divers personnages et mystères du Centre, conduira Mlle Parker à la recherche du passé de sa mère, lui laissant des indices lui permettant d’en découvrir davantage. Ainsi, Catherine Parker aurait tenté de sauver des enfants prisonniers du Centre, et c’est probablement pourquoi elle aurait été assassinée.

 

Cinquième pierre angulaire : M. Parker. Le père de Mlle Parker présente un air des plus affables, mais ses intentions restent secrètes. Il n’est pas le maître du Centre, d’autres personnes se trouvant au-dessus de lui dans la hiérarchie du Centre. Il partage certains liens avec M. Raines, dont il semble accompagner les projets, et pourrait être au courant de des circonstances exactes entourant la mort de sa femme. M. Parker n’a pas son pareil pour manipuler sa fille comme il l’entend, celle-ci étant prête à croire tout ce qui viendrait de lui.

Cinquième pierre angulaire : Le Niveau souterrain 27 (SL-27, en VO). Là où tout a commencé. C’est Jacob qui le premier communique l’existence de ce niveau à Sydney. Ce niveau condamné du Centre sera par la suite exploré par Sydney et Mlle Parker qui y découvriront bien de sombres secrets. Et les dossiers des enfants engagés pour le programme « Caméléon ». C’est de cette façon que tous deux découvriront que Jarod a été enlevé à ses parents.

 

 

Le Centre : la Cité des enfants perdus

 

Tout au long de la saison 1, et la situation atteindra son paroxysme à la fin de la saison 1, on assiste à une vision déviante des X-Men, les célèbres mutants des Comics Marvel. Ceux-ci, afin de maîtriser leurs pouvoirs, étaient recueillis et formés par le Pr Charles Xavier. Dans The Pretender, on aura également des enfants recueillis dès leur plus tendre enfance, à qui on apprendra à prendre conscience de leur don, et à l’utiliser. Ou plutôt, on exploitera leurs capacités pour mener à terme de mystérieux projets, dont on ne connaîtra pas véritablement les aboutissants. Quoi de plus normal, pour ces enfants livrés à eux-mêmes, qui ne connaissent ni parents, ni les joies de l’enfance, que de développer des liens forts lorsqu’ils sont ensemble ? Mais loin de les unir, le final de la série se plaira à les séparer une nouvelle fois, chacun connaissant son propre destin…

Dommage, on commençait à voir peu ou prou un groupe se former entre Jarod, Kyle, Angelo.

 

 

Les péchés des pères

 

En plus de ces figures d’enfants qu’on a privés de leur enfance, les figures paternelles dévoyées se multiplient dans la série. De Sydney tout d’abord, seule personne adulte ayant accordé un peu d’attention à Jarod (et pour cause, c’est lui qui en était le responsable), on remarquera ici et là des marques d’affection de l’un et l’autre, mais surtout de Jarod. Quoi que lui ai fait faire Sydney, Jarod ne lui en garde pas rancune, ne se le permet pas, l’aidant même en cherchant un moyen de tirer son frère jumeau du coma. Sydney est un être difficilement cernable dans la Saison 1, observant d’ un air détaché ce qui se passe au Centre. Il s’amuse parfois de Mlle Parker et de son caractère qui semble dissimuler bien des choses, et surtout des blessures intérieures. Ainsi, pour quelles mystérieuses raisons a-t-il accepté à un projet aussi moralement douteux que le Projet « Caméléon ». Car même si le Centre a essentiellement travaillé avec des orphelins, comment considérer des personnes exploitant ces enfants et les retenant prisonniers, pour mener des expérimentations les impliquant ? Mais malgré cela, Sydney aura toujours eu à cœur de veiller sur Jarod, s’inquiétant de ne plus avoir de ses nouvelles, Jarod s’étant toujours efforcé de garder le contact avec son ancien mentor.

M. Raines est une sorte de double négatif de Sydney. Il mène son propre Projet Caméléon et a son propre cobaye : Angelo. On ignorera tout de ses véritables motivations, même si la plupart tremblent à son approche. Approche marquée par le lancinant bruit de sa bouteille à oxygène trainée sur le sol et le bruit de sa respiration asthmatique. Il voue une haine profonde à Jarod pour on ne sait quelles raisons.

M. Parker, enfin, déjà présenté ci-dessus.

Trois « pères », trois figures paternelles dévoyées. Constituant des images déformées de ce qu’on peut attendre d’un père. Devant ces figures, rien d’étonnant à ce que ces personnages donnés à voir, Jarod, Mlle Parker, Kyle présentent autant de fêlures et des caractères si extrêmes : Jarod se voyant comme un ange vengeur, usant de cruauté pour punir ceux qu’il souhaite punir, limite démoniaque, mais pour le bien. Et s’évertuant à sauver tout le monde. Mlle Parker, ayant constitué une carapace de froideur, Dragon Lady impertubable que rien ne semble pouvoir entamer. Frêle jeune femme, elle n’a plus peur de rien ni de personne, et même pas de M. Raines. Kyle enfin, devenu complètement psychopathe, s’érigeant en « dieu de la mort » (« Je décide qui doit vivre ou mourir ».)