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dimanche, 23 octobre 2011

ONCE UPON A TIME : Il était une fois... Mes premières impressions (les Nouvelles Séries de la Saison 2011-2012, partie 3)

La Fantasy Urbaine est en cette saison télévisuelle de retour sur nos écrans, et de bien belle façon ! Avec pour commencer… Once Upon A Time.

OUAT 2.jpgDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  De nos jours, dans une petite ville du Maine, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir une femme au passé trouble qui y emmènage avec son petit garçon. L'attirante mère de famille et maire de la ville est aussi "Evil Queen". Soeur Mary Margaret Blanchard, une institutrice religieuse, n'est autre que Blanche-Neige, sur qui l'"Evil Queen" a jeté un sort. Alors elle attend son prince charmant et fait appel à Rumplestiltskin, un expert en magie noire, pour l'aider. Archie, un gentleman excentrique, qui se ballade toujours dans la rue avec une ombrelle et un Dalmatien en laisse, est l'équivalent de Jiminy Cricket. Il sait tout ce qui se passe dans la ville... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) :  Les séries de genre ont quasiment disparu des grands networks américains actuellement. Toutefois, il reste quand même quelques séries qui tentent de séduire un public capable encore de croire à la magie, capable de s’émerveiller. Ainsi, pour cette saison 2011 – 2012, ABC tente le coup de proposer Once Upon A Time, série qui va exploiter l’univers des bien connus contes de fée. Les personnages des Contes de fée existent bel et bien, mais ont déserté leur univers pour intégrer le nôtre, où ils ont perdu tout souvenir de leur vie passée. Concept séduisant s’il en est pour cette série. Pour ma part en tout cas, cela ne pouvait que me tenter. Mais que propose exactement le Pilote de la série, proposé cette semaine aux Etats-Unis ? Hé bien d’alterner entre scènes se déroulant dans le Fantasy World, le Monde des Contes, et les scènes dans le Monde Réel où l’on va découvrir Emma Swan, jeune femme indépendante, belle, sexy, qui s’assume pleinement, mais qui souffre cruellement de vivre… seule. Au passage, ce type d’héroïne reste une tendance forte de la télévision, puisque l’on a vu également débarquer cette année Prime Suspect et UNforgettable, qui mettent en avant une héroïne principale. Mais revenons-en à Once Upon A Time. Le Pilote est construit de façon intelligente et subtile, puisqu’on l’on va comprendre que SPOILER les scènes se déroulant dans le Monde des Contes sont en fait des flash-backs nous montrant le passé, avant le grand bouleversement, et les origines d’Emma Swan. Fin du SPOILER Du coup, la série se révèle assez ludique : on se plaira à reconnaître, retrouver les personnages du Monde des Contes dans leur nouvelle identité dans le Monde Réel (à ce titre, Robert Carlyle est particulièrement impressionnant dans son double-rôle), tout comme on s’amusera de découvrir les partis-pris pour représenter tel ou tel personnage que l’on reconnaîtra au détour d’une scène, comme le Petit Chaperon Rouge ou Pinocchio, par exemple.

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Les effets spéciaux et les décors se révèlent à la hauteur, c’est un réel bonheur de se plonger dans le Monde des Contes et de croire à la magie qui émane de ce monde. Et j’ai particulièrement aimé la philosophie qui se dégage de la série : le Monde des Contes est le monde où tout se termine bien. Ce qui suppose bien sûr que le nôtre, le Monde Réel… Est celui où tout se termine mal. Ce qui justifie du coup les Contes de fées, bien sûr : peut-être avons-nous besoin de rêver que dans un autre monde, les histoires trouvent une résolution heureuse. Mais il est trop tôt bien sûr pour découvrir si la série pourra avoir du coeur ou pas, proposer des scènes assez belles pour nous faire battre le coeur. Du point de vue de l’intrigue, à part un combat du Bien contre le Mal, classique, se profilant à l’horizon, il est difficile de deviner le chemin que prendront les épisodes : proposer des semi-loners, ou une véritable série feuilletonnante…

En résumé :  Le début de cette nouvelle série se révèle assez inspiré et prometteur, et permet d’espérer une belle série. Reste à voir ce que donneront les autres épisodes, bien entendu, mais il y a de quoi être confiant pour une des belles surprises de la saison.

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Côté Guests :  C’est un réel plaisir de revoir ici dans un rôle d’importance la belle Jennifer Morrison, surtout découverte dans House, M.D., qui incarne ici Emma Swan. A ses côtés, les tout aussi belles Ginnfier Goodwin dans le rôle de la Belle au Bois Dormant, Lana Parilla dans le rôle de la Evil Queen, la Reine Maléfique, et Meghan Ory, dans le rôle du Petit Chaperon Rouge. On reverra également avec grand plaisir Tony Amendola, le Maître Bra’tac de Stargate SG-1, personnage que j’appréciais particulièrement. Et puis Robert Carlyle a été engagé pour incarner un personnage encore bien inquiétant, après son interprétation effrayante dans 28 Semaines plus tard, ou encore son rôle ambigu dans Stargate Universe.

samedi, 22 octobre 2011

TERRA NOVA : premières impressions... (les Nouvelles Séries de la rentrée 2011-2012, partie 2)

Seconde nouveauté que j’aurais aimé aimer. Ai-je été déçu ? Hé bien oui, voir plus bas…

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Les Shannon, une famille ordinaire vivant en 2149 alors que la Terre se meurt, est envoyée dans le passé, 85 millions d'années plus tôt à l'ére préhistorique. Ils rejoignent "Terra Nova", une organisation humaine à qui des scientifiques offrent une seconde chance pour reconstruire une civilisation. Mais la Terre promise et les habitants qui la peuplent, petits et géants, ne sont pas tous accueillants... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas (mon avis) :  Il semble que quoi qu’il fasse ou tente, Spielberg en producteur de séries échoue invariablement. Rares sont les séries estampillées “Spielberg” qui parviennent en effet à dépasser le stade de la saison 1. TERRA NOVA, c’est une des séries que j’attendais le plus en cette morose rentrée 2011, et l’une des dernières séries de Science-Fiction actuellement diffusée. Mais est-ce que ça vaut le coup ? Ben… non. Pourquoi ? Parce qu’on est justement dans une production estampillée “Spielberg”, et en sachant cela, on devrait savoir à quoi s’attendre… A savoir  le développement de séries bien trop familiales, mettant en scène des personnages assez lisses, quels qu’ils soient, qui manquent cruellement d’ambiguité, donc d’intérêt. Ce sont finalement tous des braves, sans véritable intention de nuire. Du coup, le danger va venir d’ailleurs. Des Sixers, éventuellement, autres humains opposés au camp fortifié de Terra Nova, ou des différentes races de dinosaures que l’on sera amené à découvrir. Les personnages sont archétypaux, donc, correspondant chacun en général à un type solidement établi.

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Mais le problème est que de nombreuses scènes le sont aussi. La série abonde en scènes familiales d’une mièvrerie, d’une guimauve assez insupportables, ennuyeuses car en rien originales. Pour pimenter un peu les choses, un semblant de triangle amoureux apparaît à peine, afin de destabiliser le couple . Sinon, comme si cela ne suffisait pas, de nombreuses scènes mettant en scène des ados et les émois amoureux de deux d’entre eux, semblant tout droit sortis de n’importe quelle série pour ados, continuent de combler le temps d’antenne. Et pour tenir en haleine ou réveiller l’intérêt du spectateur quelque peu assoupi, un semblant d’intrigue science-fictionnel apparaît : des dinosaures volants se la jouent “oiseaux” (voir le film de Hitchcock) le temps de l’épisode 03, tandis qu’un virus fait perdre la mémoire ou fait souffrir d’hallucinations dans l’épisode 04. Alors que le Pilote laissait présager le développement d’un semblant de mythologie avec les mystérieux Sixers, groupe d’autres humains opposé à Terra Nova (tiens donc… Cela rappelle diablement les Autres de LOST), ou de mystérieux glyphes découvert dans certains endroits (tiens donc… Cela rappelle diablement… ). Mais de ces éléments, la suite ne fait pour l’instant plus guère mention.

En résumé : TERRA NOVA est finalement une réelle et cruelle déception. On pouvait s'attendre à une série ambitieuse, celle-ci se contente de prendre quelques éléments à droite à gauche dans de précédentes séries. On pouvait s'attendre à de l'action, de l'aventure, de l'émerveillement, et au final, on se retrouve coincé avec des personnages stéréotypés, au coeur de scènes qui le sont tout autant, et qu'on aurait pu rencontrer dans n'importe quelle série dramatique, mis en scène dans des intrigues ennueyuses... Sans compter que la série ne semble vouloir développer aucune mythologie, point d'accroche d'une fanbase solide.

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jeudi, 13 octobre 2011

Person of Interest : premières impressions... (les Nouvelles Séries de la Saison 2011 - 2012, partie 1)

Dans la “jungle” des nouvelles séries ayant débarqué cette rentrée aux Etats-Unis, pour des raisons évidentes, Person Of Interest (une série Bad Robot produite par J.J. Abrams, principal argument “marketing”) était de celles qui allaient attirer mon attention…

POI 1.jpgDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Un agent paramilitaire de la CIA, présumé mort, est recruté par un millionnaire reclu pour travailler sur un projet top-secret : prévenir le crime avant qu'il ne se produise ! Un ingénieux programme élaboré par Finch identifie chaque jour des personnes qui vont être impliquées dans un crime. Victime ou coupable ? Reese va devoir mener l'enquête pour découvrir qui est en danger et empêcher qu'un nouveau meurtre soit commis... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) :  Comme dit en préambule, l’un des arguments pour me pousser à regarder cette série, c’est que J.J. Abrams produit cette série, créée par Jonathan Nolan, et rien que pour ça, ça mérite d’y jeter un oeil. Alors de quoi ça parle exactement ? Hé bien c’est une série, mine de rien, qui revient à certains fondamentaux, et qui marque une fois de plus, le retour aux bonnes vieilles recettes des années 80, de façon moins marquée que d’autres. Tout d’abord, rien n’est vraiment original, dans cette série : on se retrouve avec un personnage, John Reese, qui va revenir à la vie, recommencer à 0. Renaître. D’ailleurs, la scène du métro dans l’épisode-pilote où le personnage, avec une barbe improbable, fait furieusement penser à une scène de la saga “Born Again”, de Daredevil, magnifique récit de Frank Miller et David Mazzuchelli. Renaître à la vie en rencontrant une sorte de mentor qui va lui donner un but dans la vie : sauver des personnes avant que le pire ne leur arrive, parce que tous deux n’ont pu en faire autant à l’époque. Sans le dire, et sous des aspects extrêmement modernes, Person of Interest emprunte beaucoup à certains éléments des récits de Super-héros, tout comme Matrix. Les plans d’ensemble de foules remplies d’anonymes se balladant dans les rues, observés par les caméras de surveillance et autres dispositifs d’écoute téléphonique, y font furieusement penser. Il y a donc du Matrix et du Super-héros qui ne dirait pas son nom dans cette série, qui m’apparaît presque comme un remake non-avoué d’une autree dont j’ai parlé ici déjà, à la courte durée de vie produite dans les années 80 : Street Hawk / Tonnerre Mécanique. Dans les 2 séries, un homme met en effet à la disposition d’un autre ses ressources, une technologie dernier cri, afin de lutter contre le crime, tous deux ayant une relation courtoise et s’échangeant les informations au gré des différentes missions. Sauf que dans Street Hawk, on avait parfois un peu d’humour, alors que Person of Interest se la joue terriblement sérieux. Peut-être trop. Surtout avec un Jim Caviezel peu expressif, qui se la joue lui aussi très sérieux, renfermé. En le voyant, on a un peu l’impression d’être face à un Christian Bale bis version Bruce Wayne dans la série des Batman de… Christopher Nolan. Heureusement, face à lui, il y a le fascinant Michael Emerson, vu dans LOST, qui emporte l’adhésion dans son rôle du mystérieux Harold Finch, et fait beaucoup dans le fait que l’on suivra la série ou pas.

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Mais alors, cette série, on peut y jeter un oeil, ou pas ? Ben le problème, c’est que le principe de la série aboutit à un énième procedural, à une énième série où il s’agit de protéger la veuve et l’orphelin, sauver la vie d’une personne, avec des personnages tout de même assez caricaturaux de méchants. Comme je l’ai dit plus haut, il faut accepter que cette série, qui se veut faussement moderne, en faisant référence dans son concept et sa réalisation parfois à la télésurveillance à outrance, est une série à l’ancienne, faite pour divertir, avec de bons acteurs, et c’est tout… Tiens comme élément “déjà-vu, vous vous attendriez à trouver un personnage de flic qui enquête sur le mystère John Reese, homme de l’ombre qui joue les bons samaritains ? Ben vous auriez raison, on en a un. Une série qui manque cruellement d’originalité, vous dis-je.

En résumé :  Hmmm… Je dirais qu’il est un peu tôt pour se prononcer si la série vaut vraiment le coup ou si c’est du temps totalement perdu. Comme pour d’autres séries, Person of Interest repose avant tout sur son concept et ses personnages, et le jeu du chat et de la souris qu’ils entretiennent (Reese essaie par exemple de percer le mystère, savamment dévoilé, autour de Finch, qui ne s’en laisse pas compter). Il faudrait que la série pense à développer une mythologie attirante, ce qu’elle ne fait pas encore. Pour les intrigues, on repassera, c’est du classique, du traditionnel, elles ne marquent pas et sont du déjà-vu… En fait, c’est du bon travail, ça se laisse regarder, mais ce n’est jamais original. Donc à voir, comment elle évoluera…

Côté guests :  Dans le Pilote, on reconnaîtra le temps d’une scène William Sadler, vu dans Roswell (le Sheriff Valenti), ou Star Trek : Deep Space Nine. Dans le second épisode, c’est Molly Price, vue dans Third Watch / New York 911 et la courte série Bionic Woman, que l’on reverra avec plaisir.

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