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mercredi, 07 juillet 2010

Lady Gaga - "Alejandro"

Géniale ou folle, elle a décidé d'être Quelqu'un, afin que l'univers se souvienne d'elle. De construire, comme d'autres, sa propre légende. Qu'on l'aime ou pas, on ne peut pas être indifférent à ce personnage. Car elle parvient toujours à faire parler d'elle, à provoquer une réaction. A l'image de son dernier cliché qui joue avec les symboles et les images religieuses. Au point de les pervertir ?

CASTLE : présentation et premières impressions...

CASTLE : et un (consultant) de plus...

Lundi dernier, comme beaucoup je pense, après le matraquage publicitaire intensif auquel s'est livré F2, j'ai regardé les 3 premiers épisodes de CASTLE, la (énième) nouvelle série policière. Au final, je n'ai pas été déçu : je m'attendais à y voir tous les clichés prévisibles de ce type de scénario, et ça n'a pas loupé, on les a tous eus. Donc, si vous vous attendez à une série qui révolutionnera le genre, circulez, y a rien à voir, l'intérêt est ailleurs. Mais reprenons depuis le début...

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Richard Castle est un écrivain à succès de polars. Seulement, il arrive à une période critique : lassé de son personnage-phare, et au risque de décevoir ses lecteurs, il a décidé de le tuer, définitivement. Il lui faut donc trouver un nouvel héros pour ses futurs romans. Une enquête policière en vient à le concerner directement, et à le pousser à collaborer avec la police : un tueur a apparemment décidé de s'inspirer de ses romans afin de tuer ses victimes. Une fois le coupable arrêté, Castle, qui a apprécié l'expérience, demande au maire (un de ses plus grands fans) de pouvoir servir de consultant à temps plein, l'écrivain y voyant un moyen de trouver de nouveaux sujets d'histoire. Et surtout, très attiré apr la gente féminine, il semble trouver du charme à la belle inspectrice Kate Beckett, qu'il a épaulé au cours de l'enquête l'impliquant. Malheureusement pour elle, Castle se révèle aussi craquant qu'horripilant par son caractère de grand gosse... Il y a donc autant de raisons pour qu'elle craque pour lui, que de raisons pour lesquelles il ne se passerait rien.

Donc, encore une fois, après les séries
The Mentalist et Lie to me, on a un personnage principal un peu arrogant (Castle prend beaucoup de libertés et fait un peu ce qu'il veut), un peu désagréable, imbu de lui-même, sûr de lui, auquel on va finir par s'attacher. Un type brillant dans son domaine (Castle est célèbre, ses livres sont des best-sellers à chaque sortie), qui va aider la police dans ses enquêtes, en lui apportant un regard extérieur.
Pour humaniser le personnage, on lui attribue une fille adolescente, qui se révèle souvent plus mature que lui, comme la fille de Susan dans Desperate Housewives. Comme le personnage est censé pouvoir avoir des aventures, pour qu'il y ait tension sexuelle avec sa "partenaire", comme entre Bones et son agent préféré, comme entre House et Cuddy, comme entre... mettez ici l'exemple que vous voulez, ce n'est pas comme si il n'y avait pas des centaines de duos du même type, le personnage élève sa fille seule.
Et puis pour finir de constituer son entourage, on ajoute la mère quelque peu envahissante, un peu fofolle, là encore un grand classique, que l'on retrouve dans Burn Notice ou In Plain Sight.

De ce fait, on se retrouve devant une série qui aligne les clichés et qui se révèle sans originalité aucune. F2 fait bien de la diffuser l'été, elle est finalement idéale pour cela, puisqu'on en attendra pas plus. Et c'est la période où la série ne peut souffrir de la concurrence de
The Mentalist ou Lie to me, puisqu'elles ont cessé d'être diffusées.

Alors pourquoi regarder la série ? Pour les fans de Whedon, c'est l'occasion, comme pour
Bones, de retrouver un acteur de cet univers dans un autre rôle. Car Richard Castle est interprété par Nathan Fillion, acteur auquel on s'attache sans trop savoir pourquoi, qu'on retrouve toujours avec grand plaisir. Celui-ci avait incarné précédemment un prêtre défroqué maléfique dans la denière saison de Buffy, the Vampire-Slayer, et fut le Capitaine Malcolm Reynolds dans Firefly.
Et pour l'humour de son personnage, et le sympathique duo, charmant, qu'il forme avec l'inspectrice Kate Beckett, interprêté par la belle Stana Katic. Tous deux fonctionnent bien à l'écran, à l'image du couple vedette de Bones, par exemple. Et sont entourés de quelques personnages également attachants, qui ne sont pas trop envahissants.

Hormis cela, pas grand chose à garder pour cette série policière très conventionnelle. Pour tout dire, je ne me souviens même plus des intrigues des 2 épisodes diffusés à la suite du Pilote. Une série d'été, donc, qui occupera les lundi soir, plutôt que de regarder l'énième rediffusion d'un film avec Louis de Funes (là encore, mettez ici celui que vous voulez, il y a peu de chances que vous vous trompiez... ).

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lundi, 05 juillet 2010

Voyage au Japon'Expo 2010... (partie 2 : l'arrivée, et le retour)

Suite de ce voyage au Japan'Expo...

Une fois arrivés sur place, c'est-à-dire au Parc des Expositions, reste encore à pénétrer à l'intérieur. Là, 2 files so'ffrent à nous, la file pour ceux qui ont déjà un billet, et celle pour ceux qui n'en ont pas. Aberrant, ils ont prévu tout un parcours fléché qui nous fait faire tout un parcours, faisant d'ailleurs revenir sur ses pas, au point de départ, après avoir traversé de long en large un hangar / entrepôt. Agacé d'ailleurs par le parcours au bout d'un moment, et la lenteur des visiteurs, je me suis mis à marcher super-vite, en doublant si besoin est.

Et une fois cette nouvelle petite épreuve terminée, nous entrons enfin dans le saint des saint. L'un des royaumes du Geek sur Terre. La Japan'expo. A l'intérieur, règne une chaleur étouffante. Une des règles de la Pan' : penser à se procurer d'une façon ou d'une autre un éventail ! Question de survie... Premier petit tour chez Manga D. / Déclic Image : comme d'hab', ils pratiquent des prix de fous, les collectors font rêver, et leurs stands proposent même des produits d'autres éditeurs : Dybex, les Animé Legends de Beez, les titres Black Box. Puis nous allons manger. De façon spartiate, puisque la cour intérieur qui n'est pas couverte : l'herbe est mouillée, nous mangeons debout. Puis, une fois les hamburgers avalés, retour à l'intérieur. Visite des stands de mangas, Selene est venue pour acheter les derniers titres en avant-première. Pour ma part, ce sont les éditeurs videos qui m'intéressent, et Ki-Oon. Editeur qui a mis les petits plats dans les grands, il fait partie des éditeurs qui ont affiché des pubs pour leurs nouveautés partout à l'extérieur. Ki-Oon grandit, et ça fait plaisir à voir. Je prends aussi un nouveau manga sur le stand soleil, Number. Et puis le kiosque de Panini. Je prends aussi l'intégrale 1968 de The Avengers : période Buscema, je suis attiré par le dessinateur, par les épisodes, et par le fait de pouvoir repartir avec un T-shirt offert. Qui me servira de Tshirt de rechange. Et un sac de plage jaune aux couleurs des héros Marvel ! Selene aurait voulu compléter son frugal repas en achetant un plateau de spécialités japonaises : mal lui en prend, la queue pour accéder est immense ! Une fois le tour des éditeurs faits, nous explorons la partie Comic'Con. Les stands sont plus dispersés, l'espace est moins organisé que dans la partie Japan'Expo, je trouve. Je suis même surpris qu'il n'y ait pas tant de monde que cela pour les dédicaces de dessinateurs anglo-saxons de comics. Nous trouvons la "Highlander Alley", et assistons à... La conférence des acteurs de Highlander, ouverte à toutes et tous ! Nous nous asseyons au font, mais sommes quelque peu gênés par deux abrutis n'en ayant rien à faire et passant leur temps à se moquer. Tant pis. Je sors de mon sac l'appareil-photo que l'on m'a prêté, mais je zoome difficilement. Les Adrian Paul, Peter Wingfield, Jim Byrnes et David Abramowitz ont répondu avec honnêteté, bonne humeur et humour aux questions posées. Adrian Paul a fait l'effort de répondre aux questions en Français, même s'il était loin d'être parfait. L'occasion de se replonger avec délice, par les souvenirs évoqués, dans cette géniale série. Dommage, Elizabeth Gracen avait l'air de s'ennuyer un peu.

Après cette séance, je ne suis pas très partant pourtant pour attendre la séance de dédicaces, refaire la queue pour payer une photo dédicacée. Tant pis...

Nous terminons nos achats, surtout chez Déclic. Là, les vendeurs se laissent facilement déborder : les stands sont un peu trop étendus en longueur pour les quelques employés sur place. Une fois servis, nous nous posons dans un coin. Je commence à être épuisé, et l'heure de partir est bientôt venue...

Les points que je reprocherais et remarques que je ferais à la Japan'expo, maintenant :
- un manque malheureux et évident de poubelles, surtout à proximité des coins restauration !
- certains coins, on crève littéralement de chaud. En particulier l'allée centrale. Heureusement, d'autres sont plus agréables, plus fraîs. Il faut chercher et trouver, quoi.
La cour intérieur pourrait être améliorée : espace de verdure à ciel ouvert, où tout le monde pique-nique, ou se donne rendez-vous, il faudrait couvrir cet espace, d'une façon ou d'une autre, pour la Japan' : quand il pleut, le sol est détrempé, quand il fait beau, le soleil tape fort.
- certains stands sont très mal situés, comme un stand de dégustation de spécilaités japonaises prés d'un mur. Ca crée de ces embouteillages...
- des espaces devraient être prévus pour photographier les cosplayeurs et cosplayeuses sexy à gros seins (ou pas) : les gens sinon se photographient n'importe où, créant des bouchons.

Au niveau des stands, je n'y suis pas allé les 2 années précédentes. N'étant allé au Japan'expo que 2 fois en tout et pour tout. Entre les deux, j'ai pu noter une relative sécheresse des sorties DVD, dûe à l'état dans lequel se trouve le marché de l'animation aujourd'hui. A cause probablement du prix des stands, moins de boutiques spécialisées se déplacent. Enfin boutiques de mangas ou animés. Les stands de goodies : sacs, T-shirts, vêtements pour s'habiller Gothic foisonnent.

Bref, Japan'expo, c'est une aventure. Une épreuve sportive digne du décathlon ! On marche énormément, on sue beaucoup (surtout dès qu'on s'arrête d'avancer, c'est mortel), selon ce que l'on achète, on porte un certain poids... Et on dira après que les Geeks ne font pas de sport. On en ressort crevé, lessivé, mais heureux.

Et c'est une ambiance. Une expérience unique. Voir autant de gens d'horizons divers, être dans un lieu où personne ne se juge, où tous les excès vestimentaires sont permis... On voit des choses qu'on ne verrrait jamais ailleurs, on croise des personnes dont on n'imaginerait jamais qu'elles lisent des comics, ou des mangas, ou soient fans d'animation. Tout le monde s'y révèle ou s'assume. Les filles même j'en suis sûr timides dans la "vraie" vie s'y dévoilent, s'habillent sexy, soignent leur look. A la Japan', on y va pour voir, mais aussi pour être vu. Les tenues ne sont jamais trop extravagantes. Une gigantesque nef des fous...

Mais retour au récit de mes aventures, en compagnie de Selene. Au sortir de Japan'Expo, on découvre toute une faune posée dans les coins et recoins, des groupes se sont installés un peu partout, on lit, on discute, mais on ne veut pas partir. Comme si une force mystérieuse nous poussait à rester, le souhait de ne pas retourner au morne quotidien.
Nous ne sommes pas au bout, il faut maintenant revenir. Dans notre précipitation, comme beaucoup. Selene et moi n'avons pas pensé au billet du RER du retour. Nouvelle queue. Lente, dans une chaleur étouffante. Qui n'avance pas. Parce que ça bavarde, ça s'embrasse, ça rigole... Et l'heure avance, et nous avons déjà notre billet pour le TGV, s'agirait de pas le louper. Heureusement, nous avons nos billets à temps. Nous embarquons dans le RER, je manque de laisser un de mes sacs sur place. Mais à force de pousser, on rentre. Dieu merci, le RER qui doit savoir ce qu'il transporte, des wagons entiers de Geeks, ne s'arrête à aucune station pour foncer vers la gare ! Arrivée dans le métro parisien, je m'étonne encore une fois : le nombre de boutiques qu'il y a, on peut s'habiller rien que dans le métro. Une boutique vend même de la charcuterie et du fromage !
Puis nous prenons une boisson fraîche une fois arrivés à la gare, et nous reprenons le train du retour, qui ne souffrira d'aucun retard, et nous ramènera sans encombres.

Quand même, dire que j'ai fait l'aller-retour en une journée Nord-Paris. :lol: