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dimanche, 12 septembre 2010

Doctor Who : look, personnalité, continuité, évolution.

Avant de lire, sachez que ce texte concernera surtout les 3 dernières incarnations du Docteur : Christopher Eccleston, David Tennant, et Matt Smith !

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New Doctor, same old Doctor...
Il faut bien admettre que l'une des idées de génie de la série Doctor Who aura été la Régénération. Imaginez donc... Pour libérer l'acteur du rôle principal, mais tout en poursuivant la série, le Docteur se régénère, change d'apparence physique. En ne sachant pas à l'avance à quoi il ressemblera lors de sa régénération. C'est un peu la roulette russe, quoi. Avec peut-être la caractéristique de présenter un visage avec une légère caractéristique physique : les oreilles pour Eccleston, le nez pour Tennant, les sourcils pour Smith. C'est le seul cas dans un univers donné, d'ailleurs, où on prend en compte le changement d'acteur dans un rôle. Dans n'importe quel autre cas, on demandera au spectateur de fermer les yeux sur le changement d'acteur, il n'y a qu'à voir la série des James Bond au cinéma, ou Loïs & Clark comme exemple de série : entre la saison 1 et la saison 2, Jimmy Olsen fut recasté et incarné par 2 acteurs au physique très différent. Au passage, le père de Loïs Lane avait également été recasté. Et parce que nous sommes tous différents, chaque acteur pourra mettre de sa personnalité dans le nouveau Docteur. Mais nous y reviendrons. .
Avec pourtant des traits indéfectibles malgré ces changements de personnalité. Le Docteur doit rester reconnaissable malgré tout. Et également le fait de garder résolument le même look, une fois celui-ci adopté, chaque Docteur ayant le sien. Et donc qu'est-ce qui constitue les qualités du Docteur, ses traits de personnalité constants ? Hé bien le plus important de tous est un humanisme et un optimisme à toute épreuve. Curieux de parler, pour le Docteur d'humanisme, et pourtant c'est le cas. Le Docteur a foi comme jamais en l'Homme, dont il ne remettra jamais en cause la grandeur. En suivant les aventures du Docteur, on finit par se sentir fier d'appartenir à cette humanité. Une tendresse et une gentillesse naturelle qui font que l'on a envie de se dépasser en présence du Docteur, qui nous fait nous en sentir capable. Et puis toujours un optimisme face à l'adversité, indémontable. Le plus significatif est le cri de guerre, ou plutôt la phrase d'élan qu'adoptera le Docteur version Tennant : " Allons-y ! " Quand je l'entends, je ne peux m'empêcher de penser à Soeur Emmanuelle qui avait une phrase d'élan assez proche : " Yala / en avant ! "
Hé oui, pour moi, le Docteur, c'est un peu la soeur Emmanuelle de l'univers des séries. Quelle belle rencontre ces deux-là, cela aurait pu être...

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Le Docteur, fashion killer...
Pour accompagner le physique, le Docteur se trouve un look qui ne bougera plus tout au long du run d'un acteur dans le rôle. Un "costume" qui sera significatif, profession de foi, tout comme le générique, lui aussi gradant des invariants, mais pourtant évoluant avec l'époque. Ainsi, le Docteur d'Eccleston devait être moderne, dans l'air du temps, classe (quoique l'on peut dire cela de tous les Docteurs : ils ont la classe), dépoussiérer le mythe. Eccleston est habillé d'un T-shirt et d'un blouson de cuir. Le cuir, matière quel'on aurait jamais associé au Docteur auparavant... Et le noir reflète aussi l'âme sombre d'un être, dernier survivant de sa race, ayant survécu seul à Guerre du Temps.
Un look pour le Docteur qui doit pouvoir en imposer. Le Docteur, âgé de plus de 900 ans, doit pouvoir faire autorité, ne pas être ridicule dans les moments dramatiques. Et pourtant, son look peut s'accompagner d'un détail surprenant. Presque clownesque. Car nous sommes dans une série britannique, la série doit aussi savoir être légère, joyeuse parfois. Un détail qui reflètera le concept fou de la série. Pour la version Tom Baker, c'était son écharpe colorée. Pour le 5ème Docteur, un céleri sur le revers de la veste. Le Docteur version Tennant, vif, dynamique, qui devra souvent courir, est chaussé d'une paire de Converse. Le Docteur version Smith portera le noeud papillon.
Pour ce Docteur, on note une volonté, maintenant que le personnage est réinstallé, remis en place, de revenir vers les époques passées. Pour cela, et peut-être aussi pour compenser l'aspect juvénile du personnage désormais (Matt Smith n'a même pas encore la trentaine), on l'a affublé de détails... d'une autre époque : pantalon à bretelles, veste avec ronds de cuir au niveau des coudes, noeud papillon...
A noter que son look et sa coupe de cheveux ne ressemblent en rien aux images promo de ce onzième Docteur : duperie du public pour le faire accepter plus facilement ?

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Le générique illustre cette nouvelle orientation : incisif, exprimant l'urgence des situations vécues, aux accents épiques sous Russell T. Davies, on a un générique radicalement différent sous Sreven Moffat : le TARDIS se promène au coeur du temps, se laissant porter par les événements. Le vaisseau du Docteur dérive un peu, mais garde le cap. On secoue encore les personnages et la série, mais tout en restant dans la lignée de la période classique.

Et Eleven, dans tout ça ?...
Concernant Eleven, ce qui m'a surpris dans sa "nouvelle" personnalité, en visionnant la Saison 5, c'est le fait qu'il se mette rapidement en colère, s'énervant dès qu'une solution pose problème, je n'ai pas le souvenir dans ses incarnations précédentes d'être si prompt aux sautes d'humeur. Autre changement notable, alors que dans ses incarnations précédentes, le Docteur écoutait les suggestions de ses compagnons et / ou humains rencontrés afin d'élaborer un plan, et de comprendre la nature de ses adversaires, et / ou trouver un moyen de s'en sortir, le Docteur version Eleven n'hésite pas à inviter ses compagnons à se taire : cette fois, il préfère réfléchir seul, et les discussions humaines gènent sa concentration.
Sinon, à part ses changements, le Docteur n'a pas fondamentalement changé : il procède à une observation appuyée de son environnement, tel un détective, sachant, sentant, quand quelque chose cloche. On pourrait même s'imaginer le Docteur sortir une loupe. Tradition britabnnique oblige ? Et mises à part ses sautes d'humeur, le Docteur fait preuve de la même humanité qu'on lui a connue précédemment, poussant chacun à donner le meilleur de lui-même, à exploiter son plein potentiel. Le Docteur continue de donner courage à chacun et chacune.

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vendredi, 10 septembre 2010

Buffy, the Vampire-Slayer : review des épisodes 2.11 "Ted" et 2.12 "Bad Eggs"

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2.11 : Ted
Sc : David Greenwalt et Joss Whedon. R : Bruce Seth Green.
BUFFY 211 1.jpgEn rentrant chez elle après une sortie avec ses amis Willow et Alex, Buffy a la désagréable surprise de découvrir sa mère dans les bras d'un homme.Il s'appelle Ted, fréquente Joyce depuis quelque temps, et Buffy le déteste d'emblée. Par sa connaissances en informatique, Ted séduit d'emblée Willow, de même qu'Alex grâce à ses dons culinaires. Buffy choisit de se défouler sur des vampires lors d'une patrouille nocturne. Au lycée, Buffy fait part de ses doutes : elle se méfie en effet de lui, et tente de convaincre ses amis, mais Alex et Willow la désapprouvent. Mais le groupe croise Ted, venu assurer la maintenance informatique. Celui-ci invite toute la bande à un mini-golf et un pique-nique, au grand dam de Buffy. Après en avoir discuté avec Angel, Buffy choisit de finalement lui laisser sa chance. Mais lors de la partie de mini-golf, Ted se montre intransigeant avec les règles, se montrant particulièrement menaçant lorsqu'il surprend Buffy en train de tricher, sans que les autres l'aient vu. Le soir venu, lorsque Buffy explique ce qui s'est passé, Joyce refuse de croire sa fille.

BUFFY 211 2.jpgLe lendemain, Buffy demande à Willow d'enquêter sur Ted. Elle se rend là où travaille Ted, pour enquêter sur lui. Le soir venu, alors que Buffy est sortie s'aérer les idées, après un dîner passé en compagnie de sa mère mais aussi de ted, la Tueuse a la désagréable surprise de découvrir que celui-ci l'attendait dans sa chambre. Et qu'il en a profité pour fouiller ses affaires, et lire son journal intime. Ted se fait alors à nouveau menaçant : si Buffy se met en travers de sa relation avec Joyce, elle pourrait bien finir dans un institut psychiatrique. Ted gifle ensuite Buffy, mais la jeune fille le frappe à son tour. Ted finit par faire une chute mortelle dans l'escalier. Buffy est ensuite emmenée au poste pour être entendue, mais est relâchée. Puis Buffy retourne au lycée, mais ce retour au lycée est difficile, la jeune fille devant supporter le regard des autres. D'autant plus que la police enqûête sur elle. Et chez elle, Joyce Summers a du mal à accepter ce qui s'est passé. Puis Alex, Willow et Cordelia découvrent des choses étranges en fouillant dans le passé de Ted ; notamment, plusieurs mariages dont un remonterait à 1957. Plus tard, Ted réapparaît chez les Summers, dans la chambre de Buffy (!). Car il est en réalité un robot qui a déjà quatre cadavres de femmes dans son placard...
Il s'agit de l'un des épisodes favoris d' Alyson Hannigan, selon une interview au magazine  PopWatch (Octobre 05).
La Guest-star de l' épisode :  John Ritter, qu' on a pu voir dans Ally McBeal. Il fut le premier acteur à être crédité en tant que Special Guest Star.
Continuité et Mythologie :  Premier ép. de la série mettant en scène un robot.
Les Feux de l'amour :  Rupert Giles tente de renouer les liens avec Jenny Calendar, en vain. Celle-ci n'envisage en effet pas de recommencer à fréquenter le bibliothécaire... Avant de se raviser, et de changer d'avis. L' épisode se termine d'ailleurs sur une scène très encourageante pour leur relation. Cordelia est pour sa part gênée d'avoir embrassé Alex, voulant que leur relation reste secrète.
Flash-forwards :  La menace de Ted de faire interner Buffy dans un institut psychiatrique, après avoir lu son journal intime, fait écho d'une certaine manière à l'épisode  "Normal Again", où l'on découvre que c'est ce qui aurait pu arriver à Buffy dans une réalité parallèle.
Flash-forwards :  La culpabilité qu'éprouve Buffy à l' idée d' avoir tué un être humain, annonce en contraste le manque total de culpabilité de Faith, la Tueuse sans remords.
Pauvre Giles qui n'a vraiment pas de chance (le moment ridicule de Giles) :  Giles décide de faire la chasse lui-même aux vampires. Jenny Calendar, qui culpabilise de son comportement récent envers le Bibliothécaire, décide pour se racheter de l'aider. Mais tuer des vampires n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît, quand on est un simple humain. Jenny, en voulant bien faire, alors que Giles est étripé par un vampire, utilise une arbalette. Mais c'est Giles qui reçoit la flèche...
BUFFY 211 3.jpgMon avis :  A l' épque, je n'avais pas vraiment apprécié cet épisode. Le robot mis en scène, indétectable en tant que tel, véritablement identique à un être humain, et pourtant construit dans un garage, demande une trop forte suspension d'incrédulité. Un robot construit par un informaticien, aussi brillant soit-il, c'est difficilement concevable. Et puis il repose en grande partie sur la présence en tant que Special Guest-star de John Ritter. Au final, on a un épisode qui métaphorise une fois de plus une étape de l'adolescence : savoir accepter, pour un enfant, de voir l'un de ses parents refaire sa vie. Ce que en général les enfants acceptent difficilement. Situation dépeinte très justement. Seulement, comme on est dans Buffy, c'est elle qui a cette fois raison. Au final, on a un épisode un peu décevant, faisant la part belle à John Ritter, mais aussi à Sarah Michelle Gellar, toujours juste. Mais l'histoire force un peu trop le trait du traitement réaliste de la situation, à tel point que cela dénote dans une série à priori fantastique. L'écriture sensible, juste, devient dans cette circonstance un défaut. De plus, certains personnages comme Cordelia, Jenny Calendar ou Angel apparaissent trop peu, leurs scènes étant destinées uniquement à rappeler où les personnages en sont dans leurs relations sentimentales. Mention spéciale à Angel, d'ailleurs, qui fait quasiment de la figuration. En résumé, on a donc un épisode mêlant plusieurs registres en un seul et même épisode (le drame, la comédie, la science-fantasy (avec la présence d'un robot, mais construit comme par magie chez un particulier)... L'épisode commence sur une intrigue particulièrement réaliste, annonçant d'une certaine manière l'épisode de la Saison 5  "The Body". Mais pour une fois, la sauce ne prend malheureusement pas...

2.12 : Bad Eggs
Sc : Marti Noxon. R : David Greenwalt.
BUFFY 212 1.jpgAlors que Buffy est au centre commercial avec sa mère, après que toutes deux se soient séparées, elle découvre un vampire ; plus précisément un des Frères Gorch -- qui semaient la terreur dans l'Ouest des Etats-Unis avant d'être transformés en vampires -- qui viennent d' arriver à Sunnydale. La Tueuse parvient à mettre le vampire en fuite. Au lycée, le professeur du cours de biologie consacre son cours aux conséquences du sexe, et chaque lycéen doit se choisir un partenaire et reçoit la responsabilité d' un oeuf sur lequel les deux "parents" devront veiller. Buffy, à cause de son absence, se retrouve mère célibataire d' un oeuf qu' elle surnomme Eggbert. Le soir venu, Buffy, plutôt que de patrouiller, retrouve Angel, et passe son temps à l'embrasser, tous deux étant espionnés dans l'ombre par les Frères Gorch. Puis, rentrée chez elle, Buffy se couche à côté de son oeuf. Mais le problème est que les oeufs sont loins d' être des oeufs ordinaires, mais les futurs rejetons d' un Bezoar vivant sous le lycée. Ces progénitures se lient à des hôtes humains. Celui de Buffy essaie de s'en prendre à la Tueuse dans son sommeil, en vain.

BUFFY 212 2.jpgLe lendemain, alors que M. Whitmore, le professeur de biologie, est absent, Buffy et Willow semblent particulièrement fatiguées, contrairement à Alex, qui a pris soin de faire bouillir son oeuf. Le soir venu, Buffy et Angel se retrouvent une nouvelle fois. L'occasion pour tous les deux de s'embrasser à nouveau longuement, et d'évoquer le futur. Alors que Buffy rentre chez elle, elle découvre que quelque chose cloche avec son oeuf. La bête monstrueuse qui se cachait à l'intérieur finit par sortir, mais Buffy parvient à l'éliminer. Elle prévient immédiatement Willow par téléphone, mais il est déjà trop tard...  Le lendemain, Buffy enquête auprès de ses amis pour savoir s'ils ont eu le même problème avec leur oeuf, mais elle semble être la seule à avoir eu cet incident. Mais c'est compter sans le fait que les oeufs de Bezoar sont déjà à l'oeuvre, et Cordy et Willow sont sous influence, assomant Buffy et Alex, avant de se diriger vers le sous-sol du lycée afin de libérer le Bezoar...
BUFFY 212 3.jpgRépétition - Flash-forwards :  Au tout début de l' ép., Buffy combat un vampire dans le centre commercial et elle le pousse dans un flipper. It is the same one she throws Andrew onto dans l' ép. de la saison 6 "Gone".
Les Infos sur les personnages :  Cet épisode confirme que Willow est Juive.
Continuité :  Apparemment, le Lycée de Sunnydale est désormais surveillé par un vigile la nuit venue. Au vu des événements pouvant survenir au lycée, il était temps. Mais un simple vigile peut-il vraiment faire le poids contre des vampires ou des démons ?
Mon avis :  Les premières minutes de l'épisode, après le générique de début, se résument en gros à des baisers passionnés. Puis en discussions stériles entre les deux Frères Gorch. Heureusement qu'on nous a présenté assez rapidement l'argument fantastique de l'épisode, parce que sinon, il y avait de quoi s'ennuyer... A croire qu'on ne savait pas quoi faire d'Angel dans la série, réduit au rôle de petit-ami vampire amoureux. Un épisode en demi-teinte, donc, et c'est dommage, au vu de l'argument fantastique assez intéressant, une sorte d' alien ou de Chose (dans le film de John Carpenter). Dommage donc que le début de l'épisode soit si mou, et que l'intrigue, bien qu'assez simple, mette autant de temps à démarrer. L'épisode aurait pu être très bon, voire avoir une suite...

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samedi, 04 septembre 2010

LOST : review des épisodes 1.07 "The Moth" et 1.08 "Confidence Man"

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1.07 : The Moth
Sc : Jennifer Johnson, Paul Dini. R : Jack Bender.
LOST 107 1.jpgCharlie. Charlie, sur l'Île, souffre du manque de drogue. Locke l'invite à faire un tour. Mais c'était pour qu'il serve d'appât afin d'attraper un sanglier. Charlie souhaite alors récupérer de la drogue, souffrant trop du manque. Sur la plage, Jack est venu récupérer quelques affaires, et tente une dernière fois de convaincre Kate de les accompagner. En vain. La discussion est finalement interrompue par Sawyer. Sur la plage, toujours, Sayid a un nouveau plan afin de localiser la source du signal audio, mettant à contribution Kate et Boone. Kate confronte Sawyer, afin d'obtenir de sa part une batterie d'ordinateur, si jamais il en a récupéré une. Sawyer accède à sa requête. Au campement près des grottes, Charlie cherche s'il peut trouver éventuellement des drogues, et manque d'être découvert par Jack. Lorsqu'une nouvelle discussion a lieu entre les deux hommes, Charlie n'acceptant guère la façon dont Jack le traite, un éboulement se produit : Jack se retrouve coincé. Charlie part alors chercher des secours sur la plage. Michael, Walt et Boone arrivent dans les grottes, prêts à aider. Grâce à son talent d'architecte, Michael se révèle d'une aide précieuse. Pendant ce temps, Sawyer part rejoindre Kate et Sayid de la situation. Mais devant l'attitude de Kate à son égard, il choisit de ne rien dire. Charlie part ensuite chercher l'aide de Locke, occupé à préparer le sanglier. Le chasseur tente alors d'inculquer une leçon de vie, le comparant à un papillon de nuit en mue. Charlie revient alors sur les survivants réunis pour sauver Jack, afin de se proposer pour se glisser jusqu' à lui.

LOST 107 2.jpgPendant ce temps, Sawyer tente d'en savoir plus sur Kate, de comprendre sa relation avec Jack. Par inadvertance, Sawyer lui apprend alors la situation de Jack. Kate se précipite pour aller sauver celui qu'elle aime. Pendant ce temps, Charlie a rejoint Jack, mais le passage s'est refermé derrière lui. Il remet l'épaule de Jack en place, qui lui parle ensuite de son état. Puis tous deux parviennent à se libérer, et Jack prend soin de Charlie. 
Flash-backs (Charlie) :  Charlie se revoit confesser ses péchés auprès d'un prêtre. Celui-ci insiste alors sur la notion de choix. Puis discuter avec son frère Liam, Car il a besoin de l'aide de son frère Charlie pour le groupe Driveshaft, de son talent pour écrire des chansons, alors que Charlie est près d'arrêter. Puis Charlie se revoit sur scène avec le groupe, dépité lorsque son frère lui "vole" le refrain qu'il devait chanter. Devant l'attitude de son frère, accro à la drogue, aux filles faciles, Charlie souhaite arrêter la tournée et le groupe. Mais son frère lui fait comprendre que le groupe peut se passer de lui. C'est ce qui poussera Charlie à se droguer... Quelques années plus tard, Charlie rend visite à son frère, apparemment réconcilié avec lui. Cette fois, la discussion s'inverse : c'est Charlie qui demande à Liam de revenir, afin de faire exister le groupe Driveshaft. Mais Liam a complètement changé, ne se drogue plus, et à fondé une famille. A la différence de Charlie...
Emilie de Ravin n'apparaît pas dans cet épisode.
Continuité :  Jin a encore la moitié de la menotte attachée à son poignet.
LOST 107 3.jpgMon avis :  Comme on pouvait s'y attendre, c'est cette fois au tour de Charlie, le rockeur cockaïnomane, d'avoir un épisode lui étant dédié. Si mes souvenirs sont bons, à l'époque, les épisodes centrés sur Charlie étaient loin d'être les préférés des spectateurs suivant la série. Il faut dire qu'un rockeur drogué, c'est loin d'être original, surtout si les flash-backs alignent les nombreux clichés comme des perles. Ce qui se passe sur l'Île est plus intéressant, surtout que l'on suit plusieurs intrigues et groupes durant l' épisode. Charlie apparaît comme un personnage particulièrement tragique. A l'image de Locke, Charlie a l'occasion de devenir enfin quelqu'un sur l'Île. Un épisode à la symbolique très forte, finalement, abondant en jeux de miroirs, qui offre une fois de plus une réflexion sur la vie. Côté mystères de l'Île, cette partie est temporairement laissée de côté, pour laisser la place aux drames humains qui se jouent. La fin de l'épisode est encore une fois très belle...

1.08 : Confidence Man
Sc : Damon Lindelof. R : Tucker Gates.
LOST 108 2.jpgJames "Sawyer" Ford. Sur l'Île, Sawyer découvre Boone en train de fouiller dans ses affaires. Aux grottes, Jack soigne Sayid, assomé. Sur la plage, Charlie tente de convaincre Claire de déménager pour les grottes, en vain. Après avoir été passé à tabac, Boone, qui souhaitait récupérer l'inhalateur de Shannon, est amené par sa soeur chez Jack. Celui-ci, après s'être occupé de Boone, confronte Sawyer, prêt à en découdre. Mais il renonce quand Kate intervient. Celle-ci propose de régler le problème elle-même : elle va trouver Sawyer, et lui demande ce qu'il veut. Celui-ci souhaite qu'elle l'embrasse. Kate lui apprend alors qu' elle est au courant pour la lettre que Sawyer garde farouchement. Cela met Sawyer en rage. Il l'invite à lire la lettre. Une lettre adressée à M. Sawyer, apparemment écrité par un jeune garçon, dont les parents ont été tués. Sayid mène l'enquête pour trouver qui l'a assomé, et confronte Locke. Celui-ci oriente les soupçons de Sayid sur Sawyer. Devant les problèmes de Shannon, Jack perd son sang froid et tabasse Sawyer, presque réjoui de voir le médecin craquer ainsi. Puis Jack aide Shannon à se calmer. Sayid, qui a assité à la scène, convainc Jack de le laisser seul avec Sawyer, afin de le parler. Sawyer, qui a commencé à être torturé, accepte de ne parler qu'à Kate. Celle-ci accepte, et laisse Sawyer l'embrasser. Mais ce n'est pas lui qui a les fameux médicaments. Une bagarre s'ensuit entre Sayid, persuadé que Sawyer ment, et le bad boy, à l'issue de laquelle celui-ci est blessé. Alors que Jack s'échigne à sauver Sawyer, celui-ci le provoque encore. Sawyer, qui se remet de sa blessure, raconte alors une partie de son passé à Kate. Comment sa mère fut victime d'un homme nommé Sawyer, qu'il devint lui-même. Sun, par ses connaissances en herboristerie, parvient à soigner Shannon...
LOST 108 1.jpgFlash-backs (James "Sawyer" Ford) : Sawyer se revoit ayant fait craquer une belle jeune femme, Jessica, au lit avec elle. Puis ouvrir une mallette pleine de billets devant elle. Il lui explique que cet argent doit être réinvesti, afin d'être doublé. La jeune femme suggère de convaincre son mari de lui apporter la somme d'argent manquante nécessaire à l'investissement. Mais ce n'était qu'une arnaque destinée à piéger le couple. Mais lorsqu'il aperçoit le garçon du couple, Sawyer craque et met fin à son arnaque.
La Guest-star de l' épisode :  Michael DeLuise est le frère de Peter DeLuise, qui a écrit, et dirigé plusieurs épisodes de  Stargate SG-1, et de David DeLuise, qui est apparu dans ladite série en tant que Pete Shanahan. Ils sont les fils de Dom DeLuise.
Premier baiser à l' écran entre deux naufragés. Kate embrasse Sawyer dans le but de savoir où est le médicament de Shannon.
Guide Musical :  La chanson jouée à la fin de l' épisode (lorsque Sayid part pour explorer l’Île) est  "I Shall Not Walk Alone", par The Blind Boys of Alabama.
Continuité :  A la fin de l' ép., Sayid quitte les deux groupes pour explorer l' Île seul.
Continuité :  Charlie convainc Claire de quitter la plage pour rejoindre les grottes.
LOST 108 3.jpgMon avis :  Au tour de Sawyer de passer l'épreuve des flash-backs. Encore une fois, ces flash-backs sont loin d'être passionnants, mais nécessaires pour le comprendre. Ce qui se passe sur l'Île est plus intéressant, avec des scènes entre Charlie et Claire très touchantes. Claire / Emilie de Ravin est mignonne tout plein, comme à son habitude. Le reste est plus sombre, avec une réflexion sur la torture, utilisée comme moyen de faire parler, comme dans  24. Un épisode finalement très riche, dans lequel se déroulent plusieurs événements.
Le triangle amoureux dans lequel il est imbriqué, sur lequel repose en partie l'épisode, manque singulièrement d'originalité. Mais il semble que ce soit un passage obligé, surtout dans une série d'Abrams.
Mon (second) avis :  Exceptionnellement, je reviens sur cet épisode après avoir laissé décanter un peu. Je dois dire que ce genre de traitement à tendance à m'agacer, parce qu'il est calibré pour plaire à un certain public. Le but est de prendre un bad boy, le présenter comme un salopard, mais curieusement, la belle de la série s'intéresse à lui, avec un mélange d'attirance et de répulsion, d'intérêt et de dégoût. Sentiments que l'on veut amener le spectateur / la spectatrice à avoir aussi ? Du coup, on découvre que sous ses airs qu'il se donne, Sawyer n'est pas aussi pourri qu'il veut bien le dire, et est capable d'avoir un coeur. Personnellement, beurk, je suis un peu lassé du processus, lié pourtant au genre, mais vu trop souvent, comme dans les animés japonais ou dans  The Vampire Diaries.

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