dimanche, 04 juillet 2010
Voyage au Japon'Expo 2010... (partie 1)
Comme prévu, récit d'une folle journée passée au Japan'Expo / Comic'con...
Ce samedi matin, 6h45. La nuit a été agitée. A cause de la chaleur toujours plus ou moins présente, et de l'impatience de partir au Japan'expo ! Les derniers détails avaient été réglés, entre Selene et moi. J'avais dans mon sac et le billet d'entrée, et les billets de train. Tout était donc prêt !
7h15 : il est temps d'y aller, direction Douai où je dois retrouver Selene, nous partons en train pour Paris. Le ciel ne brille pas, l'air est frais, à cause de l'orage ayant éclaté la veille au soir. Une belle journée, quoique nuageuse, a été annoncée pour Paris.
7h45 : je retrouve Selene comme prévu devant la gare. Après avoir fait composter nos billets, nous attendons le TGV. Départ à 8h10 ! Le train arrive (et partira) à l'heure, et nous trouvons rapidement notre place. J'ai prévenu Selene que je n'ai pas pris de sandwich. Il fallait bien que j'oublie quelque chose. Mais dans le train, je manque de chance. Je me retrouve assis seul, en face d'une famille. Qui me dévisage en me voyant m'installer, comme si je (les) gênais. La mère mache du chewing-gum, ce que je ne supporte pas. Pour occuper le petit, elle lui fait faire des pendus. Le petit invente des mots qui n'existent pas, envahit mon espace vital, je le sens frotter plusieurs fois mon bras. Ce que je ne supporte pas. Je souffre en silence.
Arrivé en gare de Arras. Un couple de voyageurs "senior" me sauve la mise. La famille que je supportais patiemment s'était assise ou bon lui convenait ! On appelle ça des "sans-gêne". Du coup, je me retrouve assis en face de ces personnes, et Selene, voyant la place à côté de moi libre, s'installe à mes côtés. Les mésaventures ne sont pas terminées : le temps s'est couvert, la pluie tombe, et l'orage éclate ! Des éclairs se font voir. Ca promet pour la journée, d'autant que persuadé qu'il allait faire bon, je ne suis qu'en T-shirt. Puis le train s'immobilise. On nous annonce un retard de 20 min, puis 40, puis d'une durée... indéterminée. Le retard sera d'une durée finalement de 2 heures. Bien entendu, puisqu'on est toujours attendu quelque part, ou qu'on a des proches à contacter, les téléphones portables fonctionnent à plein, chacun prévenant qui. Heureusement, je balance vanne sur vanne, comme à mon habitude. Le train finira par repartir et nous conduire finalement à bon port. Commençant à avoir faim, et puisque nous arrivons à Paris vers 11h20, j'ai proposé à Selene de s'acheter tout de suite à manger, et de ne pas attendre l'arrivée à Japan'expo. Nous nous dirigeons vers le McDo devant la gare. A l'intérieur, des serveuses faisant peu de cas de la clientèle, la traitant presque avec mépris. Enfin bon. Le repas du midi pris, embarqué dans le sac (on mangera une fois arrivé), nous retournons dans la gare. Il s'agit de prendre encore les tickets du RER qui nous conduira au Parc des Expositions ! Il y a des queues derrière les distributeurs, mais on y arrive. Nous nous dirigeons vers le quai, et nous parvenons à monter à bord ! Je manque d'y laisser un bras, bloquant les portes avec pour laisser monter Selene. Dans le RER, on voit déjà d'autres personnes en route pour Japan'expo. Ca se reconnaît tout de suite ! Entre les habillés gothic, les cosplayeuses déjà en costume, les groupes de jeunes, les filles habillées sexy... Le RER est bondé au début, mais se vide tout au long du parcours. Japan'Expo se rapproche de plus en plus...
A suivre...
10:40 Publié dans Ce blog. Généralités, humeurs... | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : japon'expo 2010, comic'con 2010
samedi, 03 juillet 2010
Quelques nouvelles en vrac...
Bonjour à toutes et tous !
Ce message pour, comme le titre l'indique, vous communiquer quelques nouvelles...
- Nouveau problème d'ordinateur pour moi, qui n'ai décidément pas de chance. Mon ordinateur refuse de fonctionner autrement qu'en mode sans échec ! Heureusement, cette fois, j'ai encore accès à tous mes documents, tout comme à Internet. mais je ne pourrai pas visionner et reviewer immédiatement la fin de la Saison 4 de Doctor Who (les épisodes ayant été chargés sur une clé-USB puisque pas de coffret français enfin bon bref)...
- Je suis heureux et fier de savoir être lu par une autre blogueuse, Livia, au blog des plus intéressants, également sur le monde des Séries. J'essaierai de lui rendre la pareille et visiter régulièrement le sien. Et vous retrouverez un lien vers My Télé is rich dans la liste des liens utiles.
- Je reviens aujourd'hui d'une superbe journée, pleine d'aventures, passée en compagnie de Selene au Japan'Expo / Comic'con. Date clé, incontournable du début juillet, marquant définitivement l'entrée dans les grandes vacances. Hélas, un temps lourd, une chaleur étouffante parfois n'incitaient pas à prendre des photos, avec un appareil numérique emprunté que je ne maîtrisais que peu... Mais je vous posterai tout de même un texte faisant le récit de cette journée dans ses grandes largeurs !
- Bientôt le retour des reviews à un rythme soutenu j'espère, afin de rattraper le temps que je n'ai pu y consacrer en mai et juin.
Bonnes vacances à celles et ceux qui ont la chance d'être enfin en vacances, et bon courage aux autres qui taffent.
A bientôt.
KNIGHT
21:22 Publié dans Ce blog. Généralités, humeurs... | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 02 juillet 2010
ROMANZO CRIMINALE, la série : Présentation.
Cette année a été, une fois de plus, riche en rencontres. Un collègue, compagnon d'infortune, et cinéphile, s'est évertué à me faire découvrir des films atypiques, son goût pour un cinéma social, d'auteur, poussant le réalisme à l'extrême. Un cinéma, quel que soit son origine, ou son sujet, partage comme points communs un intérêt sociologique, une réalisation magistrale et une photographie magnifique. D'autres mondes, d'autres horizons, dévoilant des éléments de vérité sur des sociétés à la fois proches et éloignées de la nôtre.

La série, tout comme les productions voulant frapper, choquer, accrocher leurs téléspectateurs, commence par une scène-choc : un vieil homme est passé à tabac par de jeunes voyous. Puis le groupe de jeunes le laisse gisant par terre. Le vieil homme se relève, nettoie au mieux ses blessures, et se met en quête de retrouver le chef de la bande. Une fois retrouvé, il le menace d'un pistolet et lui tire plusieurs balles. Puis il pousse un cri mêlant rage et désespoir. Un cri lancé à la face du monde, censé terrifier les simples témoins comme ses ennemis. Signe d'un honneur perdu, d'une fierté qu'on voudrait reconquérir : " J'étais avec le Libanais ! "
Les années 70, en Italie. A Rome, plus précisément. Un voyou a décidé de construire sa propre légende : le Libanais. Monstre froid, glacial, même, qui semble être dépourvu de toute humanité. Humanité que le personnage regagnera pourtant peu à peu aux yeux du spectateur assistant à des flash-backs, scènes-clés de son passé expliquant comment il en est arrivé là. Autour de lui, une bande de petits malfrats sans envergure, vilains garçons adeptes des mauvais coups. Le Libanais va les réunir, et mener un projet fou : prendre le contrôle de Rome. La saison 1 raconte l'ascension de cette bande. A la tête de cette organisation criminelle naissante, se trouvent donc le Libanais, véritable monstre, calculateur, arrogant, à l'ambition démesurée, dont on ne découvre des traces d'humanité que progressivement ; Dandy, un beau jeune homme tombé amoureux d'une belle prostituée dont il est un client privilégié ; et Froid, bien moins brutal, capable de faire preuve de compassion et d'initiative, capable de trouver des solutions pacifiques, et peut-être un peu trop sentimental pour le crime organisé. 3 hommes, noyau central de l'histoire autour desquels les autres évoluent. Le début de la série commence par l'alliance entre le Libanais et Froid, qui deviendra son bras-droit.
De son côté, un policier, intuitif, qui sent les changements à l'oeuvre, observe les événements en menant l'enquête sur ces hommes : filatures, photos, il tente de prévenir sa hiérarchie de ce qui se trame, en vain...
Avec Romanzo Criminale, on se trouve donc devant une série à part. Une série qui déroule l'intrigue d'un roman déjà adapté au cinéma, en film. Un divertissement d'une extrême qualité, qui aurait très bien pu être produite par HBO. L'aspect "vie des mafieux" observée de l'intérieur ne peut que faire penser aux Sopranos, dont on aurait assisté à la naissance. On retrouve les mêmes jeux d'alliances, les mêmes luttes d'influences et rivalités entre les différents leaders de la mafia. On trouve également dans les deux séries le même type d'élimination d'ennemis ou de concurrents, les mêmes procédés mafieux. Et la lutte inégale entre la police et ces mêmes mafieux fera penser également à The Wire. On retrouve d'ailleurs le coup du tableau sur lequel on épingle les photos des suspects, avec les petits cartons indiquant leur identité. 2 oeuvres magistrales, auxquelles selon moi Romanzo Criminale parvient à se hisser, et ce n'est pas rien. Avec des scènes chocs venant nous rappeler que ces voyous auxquels on est amené à s'attacher ne plaisantent pas, de même que le monde de violence dans lequel ils évoluent. L'aspect politique n'est pas absent de la série. Ou plutôt, il se dévoile peu à peu, la série faisant preuve d'un réalisme assumé : l'époque est trouble, le communisme menace, et le gouvernement n'hésitera pas, les événements l'y poussant malheureusement, à solliciter la collaboration de la mafia pour lutter contre les Brigades Rouges. Le seul point négatif que je trouverais à la série, est une attention trop soutenue aux intrigues sentimentales. Si devant l'ampleur de l'histoire à adapter, une série est peut-être plus pertinente qu'un film, des scènes superflues de cet ordre semblent plutôt destinées à remplir le temps d'antenne d'un épisode.
Du début à la fin, la réalisation est soignée, inspirée. La reconstitution historique est incroyable : on croirait pour un peu que la série a été tournée dans les années 70, si ce n'était la réalisation très moderne. L' époque est fidèlement reconstituée, certains standards musicaux utilisés dans la série accompagnant certaines scènes nous plongeant dans ces années perdues. Du coup, point de vue reconstitution historique, on pourra penser donc à Life on Mars, très proche dans cette volonté de faire revivre la même époque, mais ailleurs.

21:22 Publié dans ROMANZO CRIMINALE, la série | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : romanzo criminale, mafia, histoire de l'italie, histoire des séries tv, the wire, the sopranos