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mardi, 06 août 2013

The WOLVERINE : Logan est de retour pour son dernier combat. (Les films au cinéma en 2013)

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Film américain réalisé par James Mangold, sorti en 2013. Durée : 2h06.

De quoi ça parle ? (le résumé du film) :  Wolverine, le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men, est entraîné dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain. Plongé dans un monde qu’il ne connaît pas, il doit faire face au seul ennemi de son envergure, dans une bataille à la vie à la mort. Vulnérable pour la première fois et poussé au bout de ses limites physiques et émotionnelles, Wolverine affrontera non seulement l’acier mortel du samouraï mais aussi les questions liées à sa propre immortalité. (source : Allociné.com)

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Les raisons de voir le film… ou pas ! (mon avis critique) :  Disons-le tout de suite, The WOLVERINE de James Mangold est un bon film. L’histoire est simple mais efficace, abordant quelques questions philosophiques, comme la question de l’Immortalité, introduite par le titre français. Vaut-il mieux, vivre éternellement, quitte à ce que cette vie trop longue s’accompagne d’une souffrance qui ne disparaîtra pas ? N’y a-t-il pas un moment où, après avoir vécu trop longuement, on ne souhaiterait pas appeler la mort de ses voeux ? La réalisation est soignée, les acteurs jouent bien, en particulier Hugh Jackman, toujours impeccable dans le rôle-titre. Le film adopte un ton plutôt sérieux, adulte, s’éloignant du film de Super-héros traditionnel, à part lors de l’affrontement final du film. Le film offre son lot de scènes intimistes, puisqu’il met également en scène une histoire d’amour entre 2 êtres aux cultures fondamentalement différentes.

Mais le film n’est pas exempts de plusieurs défauts : si la réalisation se tient, elle manque de génie, de plans particulièrement marquants. La bande-son n’est pas particulièrement marquante non plus, elle est “inodore” et s’oublie aussi vite qu’elle est entendue. Le rythme fait preuve d’un peu de mollesse, on suit les pérégrinations de Logan à travers l’histoire. Le film donne l’impression parfois de proposer un guide touristique illustré du Japon et de ses us et coutumes. D’autant plus que l’on peut suivre Logan faire de l’avion, du train, de la voiture, de la moto… Ce qui est dommage, c’est que ce film, fort regardable, un très bon film, semble ne jamais aller au bout de ce qu’il pourrait proposer. Philosophique, mais pas trop, romantique, mais pas trop, héroïque, mais pas trop, et la réalisation comme la bande originale, des atouts importants pour un film d’action-aventures, sont trop fades et manquent de génie.

Note indicative : 4 / 5

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dimanche, 04 août 2013

OBLIVION : Si le futur m'était conté, une nouvelle fois... (les Films au Cinéma en 2013)

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Film américain sorti en 2013, réalisé par Joseph Kosinski. Durée : 2h06.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) :  2077. Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui. Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’évènements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir. Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais. (source : Allociné.com)

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Les raisons d’explorer ce futur… ou pas ! (mon avis critique sur le film) :  OBLIVION est un film de Science-Fiction réalisé par Joseph Kosinski. J’hésitais quelque peu à voir ce film, qui se présentait comme un véhicule de plus pour la mégastar de cinéma Tom Cruise (et c’est effectivement le cas). Mais d’un autre côté, j’avais particulièrement aimé TRON : Legacy, suite du célèbre film TRON. Et il faut dire que j’ai été à nouveau séduit : le scénario se laisse suivre sans déplaisir, et réserve son lot de surprises, même si certains rebondissements sont prévisibles. Surtout quand on commence par nous présenter le monde futuriste dans lequel l’action prend place. Il est facile de nous asséner une vérité pour ensuite la défaire. Et mine de rien, elle est assez touchante. Alors qu’elle prend par endroit des accents épiques, elle est au fond un drame intimiste : le film ne raconte jamais qu’une histoire de triangle sentimental une fois encore. D’ailleurs, le film mêle plusieurs thèmes tous plus ou moins liés : l’amour, la nostalgie, sont les sentiments qui traversent le film, qui pose des questions philosphiques essentielles, toutefois esquissées sans faire l’objet d’une réflexion profonde : la question de l’identité, par exemple. Qu’est-ce qui fonde notre identité ? Les souvenirs ? Autrui ? Et qu’est-ce qui fait l’humain ?

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Les FX sont soignés et de qualité, proposant des éléments visuels sobres et élégants. Si les éléments de S-F mis en scène ont été voulus comme avant tout fonctionnels, ils ont une certaine beauté formelle, pour ce qui est des designs et des véhicules par exemple. Les acteurs sont impeccables, surtout Tom Cruise, les personnages principaux se comptant sur les doigts d’une main : 5 en tout. Pour l’accompagner, on notera la présence de Morgan Freeman, dans un rôle de guide proche de celui de Morpheus, ainsi que d’ Olga Kurylenko. L’action suit la plupart du temps Jack Harper, qui traverse le monde détruit, survivant d’une guerre incompréhensible. La photographie est superbe, ainsi que la mise en scène. On pensera à la vision d’ OBLIVION à de nombreuses autres oeuvres (MATRIX, Terminator 4, 2001 L’Odyssée de l’espace, et d’autres encore… ) mais quel film de Science-Fiction ne fait pas penser à d’autres, ou ne présente vraiment aucun élément vu d’autres films ? Et puis il y a la musique de M83, mélancolique par endroits, qui accompagne brillamment cette quête pour la survie, et pour l’humanité, qui parcourt tout ce film, qui gagne à être revu. Pour conclure, disons que OBLIVION est un très beau et bon film, même s’il s’agit encore une fois d’un véhicule à star, qui met en scène une histoire offrant la part belle à la redécouverte de la terre, et à une Science-Fiction plutôt contemplative. A l’opposé d’autres films bourrins comme PACIFIC RIM, qui mettent en scènes des déluges de feu et d’action, donc.

Note indicative : 4 / 5

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vendredi, 02 août 2013

LOST GIRL : Au Pays des Faes, et des Succubes... Premier avis sur la Saison 1.

Nous vivons une époque où c’est plutôt la disette, malheureusement, en terme de séries fantastiques. C’est pourquoi, quand une d’entre elles se présente, et plaît autant à quelques sériephiles dont l’amie Nephthys (http://nephthysseries.hautetfort.com/), on se doit au moins d’y jeter un oeil…

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Bo est une jeune Succube élevée par des parents adoptifs humains dans la complète ignorance des traditions de son peuple, les Fae (terme générique qui inclut à peu près toutes créatures issues du Petit peuple). En fuite depuis des années, incapable d'assumer son “mode d'alimentation” (elle se nourrit de l'énergie sexuelle des humains, causant leur mort car elle n'a pas appris à maîtriser ce don), elle finit par entrer en contact avec la société des siens. Celle-ci est divisée en deux camps : la Lumière et l’Ombre. Bo refuse de choisir un camp, malgré qu'elle soit devenue très proche de Dyson, un lycanthrope de la lumière, qui s’est pris également d’affection pour elle, et veut veiller à la protéger. Elle reste donc neutre et, installée comme détective privé, elle intervient dans des affaires liées aux deux camps, avec l'aide de sa partenaire : Kenzi, une jeune humaine aux tendances kleptomanes, qu’elle a recueillie. Toutes deux s’apprécient beaucoup, et sont comme des soeurs. (source : Wikipedia)

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Les Raisons de succomber à la belle Succube… ou pas ! (mon avis critique sur le début de la Saison 1) :  LOST GIRL est une production canadienne à l’origine, datant de 2010 (même si l’écriture de son pilote remonte à 2008), une série de genre fantastique / fantasy urbaine avec des saisons assez courtes (13 épisodes pour la 1ère), qui présente de nombreuses caractéristiques du courant littéraire de la Bit-lit : une héroïne forte et indépendante, liée au monde fantastique et à différentes créatures inquiétantes (Vampires ou Loup-garous, en général… ). L’héroïne en question est Bo, une Succube, qui se prend d’affection pour une jeune fille un peu paumée, Kenzi, qui va devenir son side-kick (ou co-équipière), d’une certaine manière. Disons-le tout de suite, le point fort de la série tient en ses personnages, que l’on a plaisir à retrouver. Ils sont vite attachants, même si assez traditionnels au départ. D’ailleurs on retrouve un peu tout l’éventail de possibilités : l’ami flic, l’ami scientifique, le barman chez qui on peut venir chercher des infos, etc… Mais si les personnages ont l’air de correspondre à des stéréotypes, ils sont écrits de façon sérieuse au point qu’on n’y pense pas. L’alchimie entre eux fonctionne assez bien, et on a surtout la présence de Ksenia Solo, qui livre une interprétation déjantée de Kenzi, magnifiant le personnage. C’est simple, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de coeur pour un personnage ! L’art et le don de transformer un personnage assez classique, finalement, et pas forcément intéressant à la base en un atout et de le faire briller sont dûs pas mal à Ksenia. De par la nature même de Bo, une Succube qui se nourrit de la force vitale des victimes qu’elle séduit, la série possède un autre atout, un côté très sexy dû à son héroïne, la sculpturale brune Anna Silk, à l’indécente beauté. Un côté sexy d’autant plus que Bo est bi-sexuelle, capable de succomber autant à des charmes masculins que féminins. Ce côté sexy est traité la plupart du temps sous le biais de l’humour. D’autant plus que la plupart du temps, Bo est sous couverture dans ses enquêtes et va jouer de son physique pour parvenir à ses fins.

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La série partage donc quelques qualités communes avec certaines séries (que j’affectionne particulièrement) : Buffy, the Vampire-Slayer, Xena the Warrior-Princess ou encore… ALIAS. Elle avait donc de grandes chances de me plaire. Le Pilote développe dès le début un univers mythologique cohérent, avec ses propres règles, qui ne demande qu’à être exploité ou développé. C’est simple, LOST GIRL possède le charme des séries des années 80 ou 90 en faisant principalement reposer son intérêt sur ses personnages avant tout. (Ainsi, je pense beaucoup également à Highlander, en la regardant. Bo serait un peu l’équivalent de Duncan, et Kenzi Richie, toutes proportions gardées bien entendu). Car le relatif point faible de la série, ce sont ses intrigues, dont j’ai dû mal à me souvenir après avoir vu les épisodes. Là encore, on est parfois en terrain connu : Bo n’a plus trace de ses parents, apparemment morts, mais il se pourrait que ce ne soit pas le cas. Ce qui n’est pas dommageable en soi, finalement : bon nombre de séries de qualité ont eu pour la plupart des intrigues parfois faibles. Ce point est plus critiquable quand une série affiche avec prétention vouloir être une des meilleures séries S-F, comme DEFIANCE. LOST GIRL, elle, propose un divertissement honnête et très sympathique, avec des comédiens incarnant avec charme et justesse leurs personnages, sans prétendre révolutionner le genre. Mais c’est déjà beaucoup : on passe un très bon moment devant la série, et c’est déjà beaucoup.

En bref :  LOST GIRL est une très sympathique série, un divertissement très honnête et de qualité, ce qui est appréciable pour une des rares séries fantastiques à l’heure actuelle. Reposant avant tout sur ses personnages, attachants et séduisants, elle a le charme de certaines séries  des années 90, et est à découvrir quand on est amateur du genre.

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