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dimanche, 29 décembre 2013

Mon Challenge Séries 2014 : le choix des séries.

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Il y a quelques jours, en vue de préparer l’année sériephilique 2014, Hellody_ a lancé le Challenge Séries 2014. Auquel je me suis inscrit, même si je n’avais pas terminé celui de 2013. Et donc, le choix des séries que je suivrai, sauf si j’en switche d’ici là !

Life on Mars US, Pan Am, Last Resort :  3 séries assez courtes, d’une saison chacune, avec une vraie fin pour 2 d’entre elles je crois. J’avais commencé Last Resort, mais je ne l’avais jamais poursuivi, contrairement à 666 Park Avenueou ZERO HOUR, les 2 autres séries feuilletonnantes de la saison sériephilique précédente.

Boston Legal, Prison Break, LEVERAGE, Gossip Girl :  4 séries dont je n’ai jamais poursuivi le visionnage !! Pour Boston Legal, j’avais vu les 2 premières saisons (sur 5), pour LEVERAGE, les 3 1ères saisons (sur 5 également), pour Gossip Girluniquement la 1ère de 6 saisons et pour Prison Break, j’avais vu des bouts des saisons 2 et 3 par ci par là. L’occasion de les finir enfin !!

Earth Final Conflict :  Une série à part, parce que relativement ancienne (elle remonte aux années 90). Elle n’avait été diffusée sur Canal + que jusqu’à la saison 3, la chaîne cryptée (mais les diffusions de la série étaient en clair) n’ayant jamais poursuivi la diffusion de cette série !!On verra si elle avait eu tort, ou raison.

Jericho, Boomtown :  2 séries reposant surtout sur leur concept. De Boomtown, j’avais vu quelques épisodes à l’époque de sa diffusion TV, mais pas tout.

SUITS, In Plain Sight :  2 séries USA Network, histoire de suivre des séries sans prise de tête !! ^^

Voilà pour mon choix de séries, mais j’en ai tellement en retard ou à voir, et si peu de temps… J’aurais pu aussi choisir NCIS, NCIS LA, HAWAII Five-O et 24, à nouveau la franchise CSI(lol), COMMUNITY(à poursuivre, je n’avais vu que la S1), SPARTACUS, CONTINUUM, The BORGIAS, SUBURGATORY, Without A Trace, Melissa & Joey, Facing Kate / Fairly Legal… Largement de quoi faire pour le Challenge Séries 2015 ??

En espérant que cette fois-ci, je termine ce Challenge Séries !

Pour de plus amples renseignements sur les modalités du Challenge, c'est par ici : http://ms-kitty-fantastico.blogspot.fr/2013/12/challenge-...

Et pour rejoindre le groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/460533744056778/

KNIGHT

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dimanche, 22 décembre 2013

DRACULA : une résurrection pour rien… (Les Nouvelles Séries de la Saison 2013 – 2014 - le Goût du Sang)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Dracula arrive dans le Londres de l'époque Victorienne, affirmant pouvoir y apporter la science moderne. En réalité, le célèbre vampire y est venu se venger de ce peuple qui a ruiné sa vie quelques siècles auparavant. Mais son sombre dessein est contrarié par... une jeune femme, dont il s'éprend éperdument et qui semble être la réincarnation de sa défunte épouse. (source : Allociné.com)

Les Raisons de se laisser mordre… ou pas ! (mon avis critique sur les premiers épisodes) :  Le personnage archi-connu de Dracula, adapté déjà des centaines de fois au cinéma (une nouvelle version du mythe est d’ailleurs apparue en 2013, réalisée par Dario Argento), avait été jusqu’à présent très rarement exposé dans l’univers des séries TV. On se souviendra surtout de son apparition dans le season premiere de la Saison 5 de la série Buffy, the Vampire-Slayer, dans un traitement semi-parodique, à la limite de la blague. A l’époque, cela relevait plus d’un coup pour « vendre » le season premiere, et peut-être aussi pour détourner l’attention de l’apparition surprise d’un nouveau personnage. Et puis en 2013, la chaîne NBC semble vouloir se glisser à la suite de 2 évènements convergents : l’arrêt de Dexter, et une mode grandissante pour les séries d’horreur (comme par exemple American Horror Story, ou The Walking Dead ) et la mise en avant de personnages maléfiques ayant une certaine aura (comme par exemple Norman Bates dans Bates Motel, ou Hannibal, le psychiatre cannibale dans la série éponyme… ). GRIMM, la série policière fantastique, s’est vue dôter de séquences gores quelques peu gratuites dans sa saison 3. Du coup, on s’étonne moins de voir apparaître une série consacrer au célèbre vampire le vendredi soir, aux côtés justement de GRIMM.

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Concernant la série DRACULA, donc, elle est l’œuvre de Cole Haddon, et on retrouve parmi ses producteurs exécutifs Daniel Knauf, créateur de CARNIVALE, série consacrée à une lutte entre le Bien et le Mal dans l’Amérique des années 30, durant la Grande Dépression. Dès le départ, la série choisit d’adapter librement le roman de Bram Stoker : les noms de certains personnages sont identiques, mais des variations par rapport au mythe apparaissent dès le départ : Ainsi, la série commence par un flash-back (comme les épisodes suivants), où on voit Dracula réveillé de son sommeil par nul autre que… Abraham Van Helsing, le tout aussi célèbre adversaire, théoriquement, du comte ! Un Van Helsing qui manque cruellement de charisme et d’envergure, comme la plupart des personnages de la série. Celui-ci a réveillé le comte afin d’en faire son allié : tous deux ont un ennemi commun, l’Ordre du Dragon, un ordre millénaire auteur de nombreuses atrocités : viols, meurtres, pillages… Des barbares dont les membres au XIXème siècle se dissimulent dans la bonne société britannique. Dracula a donc été tiré de son sommeil pour combattre cet ordre, prendre sa revanche sur lui dont il a été victime. Donc la série fait passer Dracula, interprété ici par John Rhys Meyer, du côté du Bien, d’une certaine manière, qui va combattre… le Mal. Sic. Côté personnages féminin, on retrouve la brune Mina Murray, la promise du falot journaliste Jonathan Harker, qui sera convoitée par le comte car elle lui rappelle une ancienne flamme, et la blonde Lucy Westenra. Et Dracula est devenu Alexander Grayson, homme d’affaires venu d’Amérique, décidé à faire fortune à Londres, afin d’infiltrer la bonne société britannique. Et la série de dérouler plusieurs arcs narratifs prévisibles : le jeu du chat et de la souris entre Grayson / Dracula et les membres de l’Ordre, la mise au point d’un procédé scientifique afin de permettre au célèbre Vampire d’évoluer en plein jour, les relations naissantes entre Dracula, Harker, et Mina. Malheureusement, la série fait preuve d’un rythme longuet. Les intrigues sont peu prenantes, les personnages sont fades, la réalisation est sans personnalité et sans dynamisme. A voir la série, on se dit que la chaîne NBC veut jouer dans la cour des grands, et surfer sur la vague de séries diffusées sur le cable, les productions issues d’AMC, HBO ou FX, tout en restant trop prude. La série n’est jamais assez osée, sexe, sulfureuse, s’en tenant à des prémisses. Et elle n’est jamais vraiment trop gore, à peine ce qu’il faut.

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Et malgré ses arcs narratifs évoqués plus haut, elle ne sait pas vraiment donner de corps à ses personnages les rendre suffisamment attirants ou attachants. A croire qu’elle ne sait pas vraiment quoi raconter DANS chaque épisode, et à quel rythme. Du coup, certaines scènes se répètent, on fait parfois du surplace. Et on s’ennuie profondément devant la série, qui ne suscite guère l’intérêt. Si la série met en scène quelques combats à certains moments, ceux-ci se déroulent à coup de ralentis déjà passés de mode. Et surtout, cette série n’apporte rien de nouveau, ni en terme de série, ni par rapport au mythe. Ou plutôt, les innovations qu’elle propose la desservent et ne sont pas assez convaincantes pour justifier son existence. Les arcs narratifs, comme le parcours professionnel de Mina (elle se destine à la médecine), ou comment Dracula / Alexander Grayson parviendra à la séduire, de quelle manière il s’y prendra pour vaincre l’Ordre du Dragon sont racontés de façon inintéressantes, et ne sont pas passionnants en soi. On est même loin d’un soap. Le seul élément qui surnage un peu, peut-être, est le personnage de Lady Jane Weatherby, une belle jeune femme blonde qui, le soir venu, devient une chasseuse et tueuse de vampires. Une sorte de Buffy adulte avant l’heure. Comme elle, elle succombera aux charmes d’un vampire sans le percer à jour.

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En bref :  En plus de ses trahisons par rapport au roman originel, afin de faire passer Dracula du côté du Bien (quasiment une hérésie), DRACULAne suscite guère que l’ennui. La série est trop molle, mettant en scène des personnages trop uniformes et creux, et proposant des enjeux inintéressants et peu passionnants. Pour celles et ceux qui voudraient tenter l’expérience, elle gagne à être marathonée, à condition de ne pas la regarder déjà fatigué, s’endormir devant étant fort possible.

« Certaines séries permettent de trouver enfin le sommeil, et c’est pour ça que nous les regardons. »

jeudi, 19 décembre 2013

ALMOST HUMAN : une Bromance Blade Runnerienne (Les Nouvelles Séries de la Saison 2013 – 2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Dans un futur proche, la police de Los Angeles emploie des androïdes à la plastique semblable aux humains. John Kennex perd un de ses collègues et sa jambe lors d'une mission-piège tendue par la mystérieuse organisation, le Syndicat. Après 17 mois de coma, le policier s'efforce de rassembler ces souvenirs dans l'espoir de pouvoir venger son ami et retrouver sa bien-aimée disparue. Entretemps, il lui faut reprendre du service. Son retour est d'autant plus difficile qu'il lui faut faire équipe avec un de ces robots très attachés au règlement. Lui est alors exceptionnellement assigné un ancien modèle, retiré du marché suite à quelques défaillances... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les débuts de la série) :  ALMOST HUMANest l’une des dernières productions Blockbusters en date de la FOX, créée par J.H. Wyman, ayant déjà travaillé sur la série FRINGE. Les deux séries sont des productions Bad Robot, ayant J.J. Abrams comme producteur. Les séries Bad Robot n’ont jamais prétendu révolutionner le monde de la télévision, mais réutiliser de vieilles idées de séries et les revitaliser. C’est ainsi le cas d’ALMOST HUMAN, qui n’est finalement qu’une simple série policière mettant en scène un duo de flics, une « Buddy cop série », comme la télévision américaine a pu nous en offrir des milliers depuis une quarantaine d’années. On pourra penser en vrac à Starsky & Hutch, Un Duo d’enfer, Rick Hunter, Silk Stalkings,… La liste pourrait être longue comme le bras. Même X-Filesà l’époque, relevait plus ou moins du genre : on associe 2 policiers ou enquêteurs avec suffisamment de contraste, d’oppositions pour rendre intéressante leur association, et tous deux vont finir par s’apprécier au point qu’ils donneraient leur vie l’un pour l’autre. Et comme ce n’est jamais qu’une série policière de plus, on y retrouve les archétypes courants dans ce type de fiction, comme ils étaient déjà présents dans FRINGEd’ailleurs : les 2 héros, donc, dont l’un au fort caractère (John Kennex) tempéré par son coéquipier (Dorian), le chef un peu bourru (ici le Capitaine Maldonado. Dans FRINGE, nous avions Broyle), mais qui tient à ses hommes, le scientifique un peu barjo (Rudy Lom, qui vaut bien Walter Bishop). Et puis il y a la jeune flic assez mignonne, l’Inspectrice Stahl.

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Du coup, est-ce que la série en vaut la peine, puisqu’elle s’inscrit à ce point dans une longue tradition, et met en scène des personnages archétypaux ? Hé bien oui, si l’on aime le genre. Comme les autres séries policières actuelles, ce ne sont pas les intrigues qui vont attirer le téléspectateur, puisqu’elles sont là encore d’un classicisme éprouvé : on aura ainsi droit à l’épisode « prise d’otages », ou encore l’épisode « trafiquants de drogue » à infiltrer. Des intrigues très conventionnelles, finalement. Mais 2 points sauvent la série et en font l’intérêt : les personnages sont très vite attachants, bien plus déjà que dans Agents of S.H.I.E.L.D. par exemple. On a plaisir à les retrouver épisode après épisode. Le second point, intimement lié au 1er, est l’excellent casting de celle-ci, sans fausse note :  dans le rôle de John Kennex, on retrouve Karl Urban, interprète du Juge Dredd dans le film éponyme, et nouveau Dr McCoy de la saga Star Trek. Dans celui de son partenaire, Michael Ealy, habitué des rôles de flic, qui interprète brillamment Dorian. Le savant fou de la série est interprété par le très bon et efficace MacKenzie Crook, l’un des acteurs réguliers de The Office version britannique, croisé dans les Pirates des Caraïbes. Lily Taylor aura participé à l’excellente série Six Feet Under (à laquelle je n’ai jamais accroché. Mais, bien sûr, ce n’est pas parce qu’on n’aime pas une série que l’on ne peut pas en reconnaître les grandes qualités), ainsi qu’au film The Conjuring et à la série horrifique Hemlock Grove. Et puis il y a Valerie Stahl, interprétée par la mignonne et souriante Minka Kelly (Friday Night Light, le film 500 Jours ensemble, et la nouvelle mouture de Charlie’s Angels).

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La 3ème raison, enfin, qui donne une ambiance particulière à la série, est le fait de placer l’histoire dans le futur, de croiser une banale « buddy cop serie » avec une série de Science-Fiction, avec plein de petites trouvailles qui nous font ressentir ce futur. Les androïdes, bien sûr, mais aussi les trouvailles technologiques qui rendent la série plaisante à suivre, agréable à regarder. Les effets spéciaux sont bien réalisés, particulièrement efficaces et maîtrisés. Pour l’instant, la série se contente d’être constituée d’épisodes stand alone, avec à chaque nouvel épisode sa nouvelle enquête, sans aucune continuité ou mise en place de mythologie particulière. Peut-être cela viendra-t-il par la suite…

En bref :  ALMOST HUMANprésente de séduisants atouts, comme ses personnages, vite attachants, inteprêtés par un bon casting que l’on se plaît à retrouver. Mais ne nous voilons pas la face, hormis l’originalité de placer ses histoires dans un contexte futuriste, la série n’apporte dans le fond rien de vraiment neuf au genre, surtout au vu des premières intrigues, assez clichées.

Côté Cast :  Les fans de The SHIELDreverront avec plaisir au détour d’un épisode Benito Martinez, le Capitaine Aceveda de cette série.

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L’info en plus :  Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, la série ALMOST HUMANn’est pas diffusée dans l’ordre de production aux Etats-Unis. Vu que la série ne dispose pas de véritable continuité, cela ne l’impacte pas, mais la pratique est toujours dommageable et critiquable. La chaîne FOX aurait-elle choisi de saborder à nouveau une de ses séries ?

" Les séries TV nous montrent parfois le futur, et c'est pour ça que nous les regardons. "