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lundi, 27 avril 2009

The Offspring

Parce qu' il n'y a pas que les Séries dans la vie, il y a aussi la 'Zik !!

Donc ici, c'est pour les morceaux que j' écoute. Et pour commencer du son qui remue, un groupe énergique, The Offsprings.

Mettez du Rock dans votre vie, bordel de merde ! LOL

 

 

Star Trek : Enterprise ; ép. 1.24 à 1.26

1.24 : Desert Crossing

ENT 1.jpgEn route pour Risa : Mais avant cela, petit détour : un vaisseau a besoin d' assistance, et a besoin de l' aide de l' équipage, en particulier le chef-ingénieur Trip Tucker. A bord de ce vaisseau, Zobral, un homme affable, accueillant et souriant, interprété par le magnétique Clancy Brown (Highlander, Carnivàle... ). Archer et Trip ne peuvent faire autrement que d' accepter la générosité et l' hospitalité de leur nouvel "ami". Mais une communication de la planète d' origine laisse entendre que l' individu pourrait être un dangereux terroriste, alors qu' il ne fait que soutenir la cause de son peuple... Alors que celui-ci explique à ses hôtes qu' ils ne doivent pas prêter foi aux allégations du gouvernement, et que sa rencontre avec l' Enterprise était loin d' être désintéressée, le campement de Zobral est rapidement attaqué, et Archer et Trip obligés de fuir à travers le désert. Et de survivre.
A voir surtout peut-être pour la guest-star Clancy Brown, à l' interprétation toujours savoureuse, mais le scénario guide un ensemble de scènes convenues : Archer et Trip dans le désert, l' un souffrant du climat, l' autre tentant de le garder en vie... Cruel spectacle devant lequel, hélas, on s'ennuie. La survie n'a rien de glamour, et est devenue rengaine, "classique" à la télévision.
Et tente de bâtir la légende d' Archer comme un grand capitaine (??) : sa réputation gagne la galaxie, apparemment, le dialogue faisant référence à l' épisode "Detained". Il l' est en tout cas, quand il "sauve" Trip qu' il maintient en vie.
Le dialogue continue d' égréner des introductions à la Prime Directive (parle biais d' échanges entre T'Pol et Hoshi) qui sevira de frein aux agissements des Capitaines de Starfleet, et de dilemme scénaristique.
Note : 2/5

 

 

1.25 :  Two Days and Two Nights

ENT 2.jpgEn route pour Risa ! Et après deux faux-bonds, c'est cette fois-ci la bonne, avec un classique de la TV (des années 80) : le héros en vacances, censé se reposer, connaît l' aventure tout de même. Trip & Malcolm, Archer, Hoshi Sato, Travis Mayweather. T'Pol reste à bord pour garder la maison, et Phlox en profite pour hiberner.
Et vogue la croisière, puisque l' on se retrouve face à un épisode qu' on croirait issu d' une série des années 80 comme... La Croisière s'amuse. Hoshi parfait sa maîtrise des langues et succombes aux charmes d' un bel extraterrestre rencontré, Romance inside. Malcolm et Trip se laissent avoir aux charmes d' accortes aliens, en réalité des aliens voulant les dépouiller, Comique inside. Archer rencontre une belle jeune femme, qui se révèle, une fois de plus, avoir ses propres intérêts. Elle aussi cherche à savoir ce que Archer sait véritablement des Sulibans, lien avec la mythologie de la série Inside. Travis Mayweather fait de l' escalade et se casse une jambe, dont on ne verra rien, caractérisation du personnage inside, mais aussi et surtout prétexte à... LA scène de l' épisode, ou plus exactement les deux scènes qui valent leur pesant de cacahouettes, et que l' épisode soit tout de même visionné : John Billigsley, génial Dr Phlox, d' une drôlerie exquise, qui sort d' hibernation (dont T'Pol croit bon de le sortir pour soigner Mayweather), c'est à voir et à revoir. Au point de faire éclater même la belle Jolene Blalock dans les bloopers de la saison 1.
Note : 1/5

Voilà le fatal problème... The problem is... qu' avec Star Trek : Enterprise, on a l' impression de regarder une série née dans les années 80, aussi bien devant les scénarios et histoires proposées, eur construction, sans qu' on ait tenu compte de l' évolution du genre... La série aligne les clichés et poncifs au niveau des histoires proposées, sans proposer de réelles innovations, ou à de très rares moments, hélas.

 

 

1.26 :  Shockwave, part. 1

ENT 3.jpgLe season finale. Alors que l' Enteprise aborde une nouvelle planète, elle doit entrer dans l' atmosphère avec prudence, sa composition même fait que les vaisseaux ne peuvent pénétrer qu' avec prudence celle-ci. Mais le drame survient : la navette de l' Enterprise embrase l' atmosphère, et réduit à néant 3600 colons. Les autorités averties (Amiral Forrest, et Soval), c'est probablement la fin de l' aventure du NX-01, celui-ci. A bord, chaque membre éprouve déception et tristesse devant le drame et l' arrêt de l' aventure... Mais bien vite, le rythme reprend, et l' intérêt aussi : tout cela n'était qu' un coup monté pour mettre fin à l' épopoée de l' Enterprise. Les Sulibans de la Cabale sont impliqués, Archer recevant de cruciales informations de Daniels, "ressuscité", celui-ci le faisant voyager dans le temps pour s'entretenir avec lui...
Un épisode qui comporte son lot d' action, de rebondissements, maîtrisé. On a la possibilité de visiter un vaisseau Suliban, bref, à part un début un peu mollasson, une fois que l' intrigue se met en route, on ne lâche plus jusqu' à la fin. D'autant que l' épisode se conclut par un excellent cliffhanger.
Note : 4,5/5

dimanche, 26 avril 2009

Buffy, the Vampire-Slayer ; ép. 6.17 "Normal Again"

NORMAL AGAIN 1.jpg

"Normal Again" est l'un de ces épisodes que les séries fantastiques ou S-F affectionnent : les épisodes expérimentaux, que ce soit par le fond ou, surtout, la forme donnée qui varie de ce que l'on voit habituellement, et qui marque. On pourra donner pour exemples les épisodes "échanges de corps", comme dans l'un de ces mythiques épisodes de la saison 5 de Chapeau Melon & Bottes de Cuir qui y recourait déjà. Ou les épisodes "Un jour sans fin", ou le même nombre d'heures recommence, encore et encore. Qu'on se souvienne du film Un Jour sans fin, pour en comprendre le principe !.... Ici, avec "Normal Again", c'est surtout le fond qui sera développé, à savoir une nouvelle plongée dans la psyché de l'héroïne Buffy. Mais ce qui fait de Buffy une grande série, c'est que les éléments que l' on souhaite montrer sur cet aspect, l'un de ses plus importants, le travail sur la personnalité ou la psychologie de ses personnages, sont à reconstituer par le téléspectateur. Le tout sera de montrer comment. 
Mais tout d'abord, petit rappel des faits, c'est-à-dire de ce que raconte cet épisode : Buffy, lors d' une de ses innombrables chasses au monstre, est victime de créatures dont le sang provoque des hallucinations. Et c'est-ce qui semble lui arriver. Elle se réveille alors à certains moment dans une autre réalité, où elle est une jeune fille psychotique, enfermée dans une unité psychiatrique, et qui s'enferme dans une autre réalité, celle de Sunnydale, celle que l' on connaît depuis le début de la série. 

Lieu commun, énoncé ici, de nombreuses séries avant Buffy, the Vampire-Slayer ont recouru à ce type d' épisodes, exploitant l'idée du " et si tout ce que l'on voyait dans la série était sortie de l'imagination de quelqu'un ?) et d'autres séries venues après elle ont-elles aussi proposé un épisode semblable. Rien d' étonnant à cela, l'épisode semble ainsi tout écrit, à peu de choses près, pour des scénaristes pressés par le temps parfois, et la cadence de l'écriture et la réalisation d'une série TV.

Normal Again 2.jpg

Versant "Folie" : Pour Buffy, l'épisode prend toute sa pertinence pour donner des éléments sur la psyché de l' héroïne, ce que la série aimera proposer, creuser à de nombreuses reprises. Buffy n'est en effet, sous ses apparats de super-héroïne, qu' une jeune fille ordinaire besoin d' identification de la téléspectatrice oblige (?). Pas la plus intelligente, ni la plus belle. Et comme bien des adolescents, avec une certaine tendance à l'égoïsme, voire à l' égocentrisme. Comment pourrait-il en être autrement, à un âge, une période de la vie où on commence à rêver que l'on pourra changer le monde, que l'on a devant soi, qui nous ouvre ses portes (pour mieux nous piéger, bien sûr, car ce n'est pas nous qui changeons le monde, c'est le monde qui nous change. Ou quand la réalité nous rattrape et transforme l'idéalisme en pragmatisme. Voir également The Wire / Sur Ecoute à ce sujet !). Comment accepter que le monde ne tourne pas uniquement autour de soi ?
Et quel meilleur moyen, surtout lorsqu' on ne se sent pas totalement accepté, ou quelque peu étranger au monde, de se créer son propre monde, où l'on est admiré, aimé ? N'était-ce pas ce qu' avait fait, d'ailleurs le mis-de-côté Jonathan dans l'épisode "Superstar" ? Explication logique, dans le monde de Sunnydale, Buffy est LA Tueuse, celle qui défend la ville de ses habitants. Celle que l'on combat, que l'on souhaite anéantir, qui tient le salut du monde sur ses épaules. Celle qui sera honorée, lors d'un épisode d'avant-final, pour avoir veillé en secret, la nuit venue, dans l' ombre, sur la ville de Sunnyvale (dans l' ép. 3.20 "The Prom" / "Les chiens de l' Enfer").

Versant "Sunnydale" : depuis la saison 5, Buffy véritablement le poids du monde, et pas seulement, sur ses épaules. Et la mule commence à être chargée. Au début de la saison 5, la "véritable" petite sœur est arrivée. Une personne de plus sur qui veiller, et pour cause, puisque c'est là une personne de son sang. Sur qui elle doit veiller à l'âge le moins facile à vivre, l'adolescence. Dawn apparaît alors qu'elle a 15, 16 ans, et Buffy n'a quitté l'adolescence, elle-même que récemment. Au début, simplement fatiguante, exaspérante, on nous offre avec Dawn les classiques et habituelles chamailleries entre sœur. Mais Joyce, la mère de Buffy, meurt, et la Tueuse doit, en plus, endosser le rôle de mère de substitution. Pour une jeune fille qui a déjà du mal à s'occuper parfois d'elle-même, la coupe est pleine. Et lorsque l'on arrive à ce trop plein, il n'y a pas plusieurs solutions. Peu avant la fin de la saison 5, Buffy abandonne. Et rentre en elle-même, se coupant totalement du monde (ép. 5.21 "The Weight of the World"). Mais la déesse (Glory) doit être combattue, vaincue, et Buffy doit être ramenée au monde. Et a l'occasion de donner sa vie pour la vaincre (soulagement dans le saut qui fermera le portail interdimensionnel ?).
Ce qui me rappelle au souvenir (je ne saurais dire bon ou mauvais) de longs échanges à ce sujet sur des forums : le saut de Buffy pouvait-il être considéré comme un suicide, déguisé ? Fin de la parenthèse personnelle.
Mais l'univers ne semble pas en avoir fini avec Buffy. En tout cas pas ses amis, qui, par égoïsme (que disait-on, plus haut, au sujet des adolescents ?), la ramènent, encore une fois, à la vie. Et Buffy doit à nouveau supporter le monde, sa noirceur apparente, son horripilante sœur, les factures...
Et la solution, comme elle l'a toujours choisie, se dessine : la fuite, encore (rappel : à la fin de la saison 2, Buffy quittait Sunnydale. En bus. Sans prévenir personne, ce qu'on lui reprochera). Ici, dans l'épisode qui nous intéresse, la fuite choisie, c'est de se refugier dans une cellule capitonnée, où l'on ne peut pas se blesser, blesser les autres, être blessée par le monde extérieur. Des médecins veillent sur vous. Vous êtes logé, nourri. Mieux encore ! Vos parents, qui ne sont pas divorcés, veillent sur vous (plutôt que ce soit vous qui veillez sur les autres), vous rendant régulièrement visite. Buffy y est fille unique, ce qui est fort appréciable, quand la nouvelle sœur arrive, hélas, on a tendance à être un peu mis sur le côté, à ne plus vraiment exister. Fille unique, c'est avoir ses parents tout à soi.

Lequel de ces mondes est le véritable monde ? Le plus séduisant ? Le plus tentant ? Et lequel est illusion ? Buffy est œuvre de combat. Leçon de vie. La fuite n'est jamais vue comme LA solution, et échoue toujours, le personnage étant toujours ramené à... la raison, la réalité. " Rien n'est plus difficile que de vivre en ce monde, mais les forts se battent. Et tous les jours de leur vie si c'est nécessaire. Ce sera toujours le double-message défendu dans la série, synthétisé ici en un seul épisode.

Nous disions en préambule que cet épisode "expérimental" s'inscrit dans une série, a eu des prédécesseurs tout comme de pâles copies dans d' autres séries. Mais même dans des chemins balisés, Buffy inscrit sa différence, et durablement, dans l'esprit et la mémoire du spectateur, du sériephile. A la fin de l'épisode, alors que les séries doivent présenter une solution "rassurante", où tout revient à "la normale, à nouveau", en général, la réalité "psychiatrique" (comme explication à ce que l'on regarde depuis le début comme le fruit d' un esprit "malade") est balayée par le retour à l'univers de la série. Tout était illusion, et souvent, la question pour le téléspectateur (habitué la plupart du temps à ce type d'épisode) est surtout de connaître son origine, son auteur, ou le moyen de revenir au monde "réel" (celui de la série). Là, l'épisode se refusera de trancher, laissant le spectateur dans une incertitude inconfortable. Puisque nous sommes pour la dernière scène de retour dans la cellule capitonnée, et que Buffy, prostrée, est dite " perdue pour toujours "... Pas de résolution, au spectateur de se faire sa propre idée, sa propre opinion, de participer à la série.

answer_-_buffy.jpg

C'est avec ce type d'épisode que Buffy, en plus d' être une excellente série fantastique, fut une sacrée belle chronique sur l' adolescence, nous permettant de (la) comprendre un peu plus. 
Dans un tout autre genre, et reprenant certains des thèmes abordés ici dans cet article, est à voir aussi Neon Genesis EVANGELION, tentant une description psychologique des adolescents introvertis, de leur rapport aux autres et au monde.