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mercredi, 22 avril 2009

Star Trek Enterprise : review des ép. 1.20 à 1.23

Quelques épisodes encore chroniqués, pour un creux narratif béant, et une série lancée sur un simple concept, sans que l'équipe de scénaristes n'ait su ce qu' elle allait vraiment raconter. Du coup, on se retrouve avec des scénarios "bas-de plafond", qui sentent en plus le réchauffé dans l'univers Star Trek et les séries S-F en général...

Pour accompagner cela, le manque total apparent de maîtrise de la séquence pré-générique (dans le sens où elle doit faire rester le téléspectateur devant son écran pour l'heure qui vient, servir d'appaât pour ce qui vient) est assez symptômatique.

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1.20 : Oasis
Sc : Stephen Beck. R : Jim Charleston.
L'équipage de l'Enterprise explore un vaisseau abandonné sur une planète, qui a la réputation d'être hanté. Sur place, l'équipage découvre les survivants, qui ont créé une petite communauté, mais refusent de quitter les lieux, car ils dissimuleraient un mystérieux secret (une partie d' entre eux n'existent pas réellement, sont des projections holographiques)...
Mon avis : Un épisode "classique" qui en rappelle un autre, de DS9, et qui hélas, à cause d' un rythme mou et d'un manque d' enjeux, ennuie rapidement.
La Guest-star de l' épisode : René Auberjonois, le Constable Odo de DS9.
Note : 1/5

1.21 : Detained
Sc : Mike Sussman & Phyllis Strong. R : David Livingston.
Mayweather et Archer se réveillent dans un camp de prisonniers Sulibans commandé par le Colonel Grat. Ils sont aux mains des Tandarans, en lutte contre la Cabale des Sulibans, et Grat aimerait soutirer des informations sur eux à Archer. Mais ce dernier refuse qu' on lui force la main, et se prend de compassion pour les prisonniers enfermés du camp, qui lui rappelle de bien mauvais souvenirs de l'histoire.
Mon avis : Un épisode plus enthousiasmant que d'autres, qui nous éloigne encore d'un certain manichéisme.
Et qui comporte un atout majeur : le Colonel Grat n'est autre que Dean Stockwell, et l'épisode réunit les deux anciens partenaires de Code Quantum à l' écran !! Réjouissant, d'un certain côté.
Note : 3/5

ENT 2.jpg

 

1.22 : Vox Sola
Sc : Fred Dekker. R : Roxann Dawson.
L'équipage a droit à un nouveau contact avec une nouvelle espèce, les Krestassans, mais la rencontre tourne court à cause d'un incident diplomatique. Les Krestassans se sont sentis offensés qu'on mange devant eux. (au passage, marrant comment ce devrait être les Humains qui devraient se plier face aux autres espèces, et celles-ci ne pas comprendre la notion de relativisme culturel. En gros, c'est à nous de nous adapter aux autres, toujours, face à l'intolérance des autres espèces).
Puis, peu de temps après, un vilain monstre extraterrestre monté à bord en douce attaque l'équipage et en capture certains membres, mais nous sommes dans Star Trek : l'alien ne voulait pas nuire et voulait juste rentrer chez lui... Le final n'est pas sans rappeler celui du pilote de TNG, "Encounter at Farpoint", de ce point de vue.
Mon avis : Aucun intérêt, avec un scénario et une morale dignes d'un D.A. pour enfants.
Note : 0/5

1.23 : Fallen Hero
Sc : Alan Cross. R : Patrick Norris.
En route pour Risa ! Mais avant cela, détour pour accomplir une mission pour le Haut Comandement Vulcain : convoyer pour eux une personnalité d'importance. l'Ambassadrice Vulcaine V'Lar. Mais celle-ci a eu l'occasion de se faire quelques ennemis, et le voyage est loin d' être de tout repos.
Mon avis : Enfin un épisode accrocheur, avec une des meilleures scènes de cette saison 1 : l'Enteprise, poursuivi par trois vaisseaux ennemis, doit fuir et passer en Warp 5, ce qu'il n'a jamais fait auparavant. Réjouissant !! Prenant, surtout quand ce type de situation s'accompagne d'un compte à rebours.

Note : 3/5

lundi, 20 avril 2009

Doctor Who : Planet of the Dead (Special Avril 2009)

DOCTOR WHO - Planet of the Deads 1.jpg

Petite Review sans trop spoiler j'espère, du dernier TV-film Spécial de Doctor Who (Avril 2009) sorti, "Planet of the Dead". 
Comme toujours, un excellent moment, et comme toujours, un épisode bourré de références. 
Un vol est commis dans un musée, "Mission : Impossible style", par une voleuse aventurière, telle la Amanda de Highlander ou Catherine Zeta-Jones dans Haute-Voltige. Celle-ci parvient à s'enfuir, en montant à bord d' un bus, dans lequel embarque également le Docteur, l' occasion pour lui et Lady Christina de Souza (Michelle Ryan) de faire connaissance. Mais alors que le bus est poursuivi par la police (à la poursuite de Christina), il disparaît sur une autre planète après avoir franchi un Wormhole...

Ce qui est "fantastic", avec ces Spéciaux du Doctor, et surtout celui-ci, c'est qu' on a droit, presque, à un long-métrage de ciné (sauf qu' ici, c'est uniquement 1 heure de spectacle qui nous sera offerte). Les effets spéciaux sont donc au top, l' action trépidante, les acteurs impeccables. Du côté du scénario, hélas, rien d' original, avec un scénario tenant finalement à peu de choses, et lorgnant légèrement du côté des Langoliers (Stephen King). Mais l' épisode nous offre son lot de morceaux de bravoures, Tennant est génial comme d'habitude (" nouavons même droit à son désormais culte "Allons-y !! "), Michelle Ryan aussi, pour une fois, mine de rien (mais je crois que je ne suis absolument pas objectif).

Pour résumer : du Doctor Who classique, avec un scénario qui tient à peu de chose, mais donnant lieu à un excellent divertissement. 

Note : 4/5

Vivement le prochain.

doctor_who_planet_of_the_dead_promo.jpg

dimanche, 19 avril 2009

Star Trek : The Originale Series ; ép. "The Enemy Within"

300px-James_Kirk%27s_evil_counterpart.jpgL' un des meilleurs épisodes de la série, mais aussi l' un de ceux fonctionnant sur l' un des principes les plus simples des séries de SF-Fantastique : le thème du double. Alors qu' une partie des hommes de l' équipage de l' Enterprise est en mission sur une planète, le téléporteur subit un problème et dédouble ceux qui l' empruntent. La victime : James T. Kirk. Et si dans un premier temps on peut croire à une simple séparation dichotomique, un Kirk bon et un Kirk maléfique, la réalité est toute autre et différente : un des Kirk incarne le caractère réfléchi, posé, tandis que l' autre est la partie sombre, animale, faite de pulsions sauvages, de sentiments mal contrôlés comme la peur ou la colère. Remarquable épisode psychanalytique, donc, qui explore la psyché humaine, d'autant que le trio Kirk / Spock / McCoy fonctionne à plein dans cet épisode. 
A voir et revoir, puisqu' il contient la quintessence de l' "esprit Star Trek" et permet de comprendre pourquoi Star Trek est un joyau de la S-F...

Note : 5/5

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" Mon ennemi, mon frère... "