DEATH RACE : impressions sur le film de Paul W.S. Anderson

Résumé : En 2012, une dure crise financière a frappé les Etats-Unis. De nombreux travailleurs se retrouvent sans emploi et la délinquance augmente de façon exponentielle. Incapable de gérer l'explosion du nombre de détenus, l'état décide de confier la gestion des prisons à des entreprises privées. Pour rentabiliser leur investissement, celles-ci ne tardent pas à organiser et diffuser à la télé des combats de gladiateurs entre détenus. Une fois le filon épuisé, la Death Race est créée : une course de voitures mortelle, dans laquelle la récompense ultime est la liberté. Injustement condamné pour le meurtre de sa femme, l'ex-champion de course automobile Jensen Ames est incarcéré dans un pénitencier situé sur une île isolée. Il est bientôt soumis à un terrible chantage: s'il veut recouvrer sa liberté et revoir sa fillette vivante, il devra participer à une course à mort d'une durée de trois jours, à bord d'un bolide blindé et doté de fusils mitrailleurs. Une compétition qui sera diffusée à la télévision et sur Internet, à la manière d'une émission de téléréalité. 
(Sources : Paperblog.fr, mediafilm.ca) 

Mon avis : Jouissif. Bourrin. Sexy. Violent. Gore. Prévisible. Fun. Voilà quelques uns des adjectifs qui me viennent à l' esprit après avoir vu Death Race de Paul Anderson, dont j' aime décidément beaucoup les films, véritables plaisirs-coupables. Pas de prétention, de réel fond, mais tout simplement du pur divertissement, une sorte de J.J. Abrams pour le cinéma. 
Au niveau du film, pas de surprises, on a ce pour quoi on a payé, à savoir de la course automobile effréné, avec des scènes très classiques de film de prison entre chacune des étapes, histoire qu' il y ait un minimum d' histoire derrière. Pour le reste, on a encore un exemple de film / jeu vidéo live. La présentation des pilotes, leurs spécificités, font très "jeu vidéo".

Death Race, c'est l' autre face de la médaille du film de course automobile déviante, dont la première aurait été Speed Racer, le film des Frères Wachowski (voir la critique ici : http://manganco.hautetfort.com/archive/2009/08/11/speed-r...). Dans un cas, un film habité par une esthétique rose bonbon de Dessin Animé, dans l' autre un spectacle violent et viscéral. Dans les deux cas, on assiste à des courses automobiles improbables, mettant en scène des véhicules aux caractéristiques inédites, fantasmées. 

Les acteurs ne surjouent pas, et se contentent d' occuper les fonctions des personages pour lesquelles ils ont été engagés, ni plus, ni moins. Jason Statham joue les gros durs au coeur tendre, Ian McShane le coach, chef mécanicien, Natalie Martinez la biatch sexy... Rien d' original, des clichés à foison se succédant, mais on s'en tape, finalement, car le plaisir est là...

DOCTOR WHO : review de l' épisode 2.07 "The Idiot's Lantern"

2.07 : The Idiot's Lantern

Sc : Mark Gatiss. R : Euros Lyn.

Londres, Angleterre, Terre ; 1953 - Le Couronnement de la Reine Elizabeth II. Le Docteur et Rose aterrissent en 1953 à Londres. Encore raté pour la destination prévue, le Docteur pensait débarquer à New York pour voir Elvis. Les foyers aisés s'équipent de télévisions pour suivre le Couronnement de la Reine Elizabeth II. Mais le Docteur et Rose sont obligés d' intervenir quand un homme est emmené de chez lui par des sortes de Men In Black. Chez les Connolly, où le père de famille règne en véritable tyran, la Grand-mère est apparemment enfermée dans sa chambre à l' étage, pour une mystérieuse raison. Le Docteur et Rose s'introduisent chez les Connolly pour découvrir ce qui s'y passe. Ils découvrent alors que la grand-mère n'a plus de visage. Mais les Men In Black interviennent, assomment le Docteur, et emmènent la vieille femme. Le Docteur, en scooter, part à leur poursuite, alors que Rose, resée chez les Connolly, examine la télé qui émet une étrange énergie. Cette fois, le Docteur découvre la cachette des Men In Balcks, et les personnes enlevées et retenues prisonnières, toutes sans visage. Pendant ce temps, Rose Tyler se rend chez M. Magpie, le vendeur des téléviseurs achetés par les Londoniens. Rose découvre qu' une conscience vivante habite les téléviseurs, The Wire. Une consicence qui absorbe les visages de ceux qui regardent la télévison, pour se nourrir. Et le Docteur découvre de son côté que ce sont des policiers qui sont à l' origine des enlèvements. Ceux-ci ne parvenant pas à résoudre cette affaire, impuissants, ont décidé d' enlever les personnes sans visage afin d' éviter que la panique ne se propage. Le Docteur va bien entendu leur prêter son aide. Mais le Docteur découvre alors que Rose elle aussi a vu son visage effacé. Une raison supplémentaire de résoudre cette affaire pour lui.

Chez les Connolly, alors que toute la famille est réunie pour suivre le Couronnement à la télé, le Docteur, accompagné de l' Inspecteur Bishop, emmène Tommy, qu' il pense être en mesure de l' aider. Ils remontent la piste jusqu' au magasin Magpie, et le Docteur découvre l' existence de The Wire. Reste au Docteur, assisté de Tommy, à contrecarrer les plans de The Wire, qui a bien l' intention d' utiliser l' opportunité de l' événement du COuronneùent pour se nourrir de millions de visages...
Mon avis : Un épisode un peu plus faible que les précédents, pas l' un des meilleurs, qui prend place dans un endroit ordinaire, avec des gens ordinaires, sans véritable enjeu. Mais la série sait ménager ses effets pour créer une ambiance inquiétante. Heureusement que le charme et le talent des acteurs principaux fait passer la pilule, le Docteur et Rose formant un couple PARFAIT. Mythique. Digne du duo John Steed / Emma Peel.
Les scènes-cultes de l' épisode : Le Docteur, sur un scooter proposant à une Rose habillé façon fifties, semblant tout droit sortie de Grease, de l' emmener faire un tour. Irrésistible et formidable David Tennant... Autre scène-culte, Rose reprochant à M. Connolly d' avoir accroché le drapeau britannique à l' envers,se fendant d' un " Shame on You ! ", avant de lancer un sourire juste avant de s'enfuir !

X-Files : review des épisodes 1.04 et 1.05

1.04 : The Jersey Devil

Sc : Chris Carter. R : Joe Napolitano.

Ép. sur un mystère de la nature. En 1947, sur une route de campagne, un père de famille sort de la voiture pour changer une roue, mais est happé par une créature surgie de la forêt, qui le dévore. La battue organisée pour le retrouver ne découvrira que son cadavre. De nos jours, au New Jersey, des corps sont retrouvés dévoré à Atlantic City. Scully, qui a vent de l' affaire, en informe Mulder, qui fait le lien avec l' ancienne affaire de 1947. Les deux agents se rendent sur place pour que Scully examine le cadavre retrouvé, mais tous deux sont confrontés à l' hostilité de l' inspecteur chargé de l' enquête, qui apprécie peu la présence du FBI. Alors que Scully est prête à rentrer sur Washington pour l' anniversaire d' un petit filleul, Mulder décide de rester sur place et de mener sa propre enquête. Il se fait accompagner d' un garde-forrestier pour explorer les bois environnants. Le garde lui parle alors d' une légende locale, un mythe, celui du Diable du New Jersey, une créature qui habiterait les bois. Mulder poursuit son enquête vers des sans-abris ; l' un d' entre eux affirme avoir aperçu cette créature à proximité d' Atlanta. Mulder passe une nuit dehors dans l' espoir de surprendre la créature, ce qu' il finit par faire. Mais alors que la créature s'enfuit, Mulder est arrêté et conduit au poste. Mis en cellule, il n' a d' autre solution que d' appeler Scully à l' aide, qui débarque pour le tirer d' affaire. Mais Scully refuse de croire à son histoire, et s'apprête à retourner à Washington, pour un rendez-vous amoureux. Mais avant cela, Mulder et Scully rendent visite à un anthropologue, qui pourrait appuyer la théorie de Mulder : la créature recherchée serait une sorte d' homme de néanderthal.

Mulder, après un appel du garde-forrestier, a une nouvelle théorie : peut-être que la créature qu' ils recherchent est une femelle, et pas un mâle. Scully rejoint une nouvelle fois Mulder, et les deux agents se lancent à la recherche de la créature, accompagnés de l' anthropologue rencontré précédemment, tout en évitant les forces de police. Mulder finit par être confronté à la créature, qui choisit de le laisser en vie. Puis après avoir appelé des renforts, Mulder, Scully et le garde-forrester poursuivent la créature jusque dans les bois. Mais celle-ci est abattue par des policiers, au grand dam de Mulder... De retour au bureau, Mulder, qui repense encore à cette enquête, pense que la femelle a pu laisser des enfants, qu' elle cherchait à protéger...
Mon avis : Le hook est excellent, digne d' un film d' horreur, puisqu' on ne sais pas quelle est la nature du monstre. On donne également une préhistoire aux X-Files en les faisant remontant à une cinquantaine d' années en arrière, en 1947 cette fois.
Où l' on apprend que la meilleure amie de Scully s'appelle Ellen, et son filleul Trent. Un épisode qui explore encore la relation Mulder-Scully. Et la personnalité de Mulder, accro à son travail, atypique, capable de dormir une nuit dehors dans une ruelle pour rencontrer un mythe... L' épisode est surtout intéressant de ce point de vue, car il faut bien dire que l' argument fantatique est peu convaincant.
Bizarre, en voyant Scully dîner avec son rendez-vous galant, je me suis dit que Dana est une sorte de Rose Tyler par le fait que grâce à Mulder, elle découvre tout un univers où l' improbable règne en maître, et qu' elle a le choix entre une vie ordinaire, ennuyeuse, et l' aventure des enquêtes des Affaires non-classées.
Clins d'oeil : Le garde forestier s'appelle Peter Boulle, tout comme l' auteur de La Planète des Singes (Pierre Boulle).

" Yeah well, I have got to get back to Washington by 7:30, so er..
- Another birthday party ?
- No. I have a date.
- Can you cancel ?
- Unlike you Mulder, I would like to have a life.
- I have a life ! "
Scully, à Mulder (ép. 1.04 "The Jersey Devil").


1.05 : Shadows
Sc : James Wong & Glen Morgan. R : Michael Katleman.

Ép. vengeance post-mortem. Une jeune secrétaire, Lauren Kyte, pleure la mort de son estimé patron. Puis, alors qu' elle souhaite retirer de l' argent à un distributeur, elle manque d' être agressée par deux voyous. Mais les deux jeunes sont retrouvés morts étranglés "de l' intérieur". Devant ce mystère, on fait rapidement appel à Mulder et Scully. Mais devant le manque de confiance accordée, Mulder ment aux agents l' ayant sollicité, en affirmant qu' il ne sait pas de quoi il s'agit, alors qu' il a déjà rencontré des cas similaires dans ses X-Files. Pendant ce temps, Lauren souhaite prendre quelques jours de repos, mais le nouveau patron de la compagnie pour laquelle il travaille ne souhaite pas la voir partir. S'il se montre au début paternaliste, il devient un peu plus menaçant, mais une mystérieuse présence semble à chaque fois protéger la jeune femme dès qu' elle est menacée. Au FBI, Mulder et Scully ont progressé dans leur enquête : ils ont identifié les victimes de la tentative d' agression, et la victime, Lauren Kyte. Mulder croit de plus percevoir une présence (une autre personne ?) sur la video de surveillance du distributeur. Mulder et Scully se rendent tous deux chez Lauren pour l' interroger au sujet de ses agresseurs, mais la jeune femme se montre très peu coopérative. De plus, la voiture des deux agents devient incontrôlable, une fois ceux-ci repartis. La voiture examinée, Mulder se rend compte que le véhicule possède de l' énergie résiduelle psychokinétique.

Le duo d' enquêteurs surveille ensuite Lauren, et découvre la mort de son patron, Howard Graves, qui se serait suicidé. Ce dernier devait considérer Lauren comme sa fille. Dans la société pour laquelle Lauren travaillait, un pot est organisé pour son départ. Mais Lauren est prise à partie par son nouveau patron. D'autant plus que Lauren sait qu' il est lié d' une façon ou d' une autre à sa mort. Lauren se réfugie chez elle, après avoir appelé Mulder au téléphone, et est attaquée chez elle. Mais une force inconnue, le fantôme d' Howard Graves, la protège de ses agresseurs, les empêchant de lui faire du mal. Lauren est emmenée pour être interrogée, et explique à Mulder et Scully pour quelles raisons Howard Graves a été assassiné. Le FBI et la NSA lancent alors une fouille complète des bureaux de la société, afin de trouver des preuves du lien de la société avec des terroristes. Mais rien n'est trouvé, jusqu' à ce que le fantôme d' Howard Graves intervienne pour sauver Lauren, et révéler les preuves.

Mon avis : Un épisode d'un classicisme absolu, au scénario sans réelle surprise, vu mille fois par la suite : le fantôme protégeant un vivant. Même si cela n'est pas dit explicitement tout de suite parce que la série est plus intelligente que cela. Première fois dans la saison que l' on utilise le thème de la vengeance d' outre-tombe, qui reviendra régulièrement dans la série. 
Un épisode inégal, qui possède ses bons moments, et d' autres plus ennuyeux. 
Nouvelle mention d' une conspiration du silence, d' existence d' officines gouvernementales chargées de cacher l' existence du paranormal au grand public. 
La scène-culte de l' épisode : Mulder révélant à Scully les empreintes prises sur le verre de ses lunettes. 
Question : A quoi sert donc la grande sacoche que Scully transporte avec elle, et qu' elle abandonnera de toute façon par la suite ?
Clins d' œil : Le nom que l' on peint sur la place de parking précédemmentviously utilisée par Howard Graves est celui de Tom Braidwood, un Assistant Réalisateur qui interprêtera Frohike, l' un des Lone Gunmen. 
La blague de Mulder à propos d' Elvis est la première d'une longue série. Apparemment, Mulder est fan d'Elvis.

" I would never lie. I willfully participated in a campaign of misinformation. "
Mulder, répondant à Scully quand elle lui dit qu' il a menti (ép. 1.05 "Shadows").

" What are you doing, Scully ? You don't believe.
- Mulder, there's no such thing as ghosts or psychokinesis. I'm sure there's an explanation. But I believe that she believes. And my priority is to get to her help us stop Dorland.
- Well, we may have just sacrificed our best opportunity to observe spectral phenomena.
- I'm giving us a chance to solve a case that's tangible instead of chasing after shadows. "
Scully, à Mulder (ép. 1.05 "Shadows").

" Are you saying Lauren Kyte crashed our car ?
- Either that or a poltergeist.
- They're heeeere... "
Scully, se moquant de Mulder (ép. 1.05 "Shadows").