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jeudi, 13 mai 2010

Buffy, the Vampire-Slayer : review de l'épisode 2.08 "The Dark Age"

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2.08 : The Dark Age
Sc : Dean Batali et Rob Des Hotel. R : Bruce Seth Green.
BVS 208 2.jpgRupert Giles. Suite de l'ép. 2.06 "Halloween". Un gentleman anglais arrive à Sunnydale. Il se rend directement au lycée de Sunnydale, car il est à la recherche de Giles. Mais avant qu' il ne puisse voir le bibliothécaire, il se fait tuer par une créature momifiée qu' il appelle Dierdre. Celle-ci semblait le connaître et se transforme en une gelée bleue une fois son forfait accompli. Le lendemain, au lycée de Sunnydale, Giles demande à Buffy de le rejoindre au soir, une fois de plus. Puis Giles et Jenny Calendar, les deux tourtereaux, se donnent rendez-vous. A son arrivée à la bibliothèque, une mauvaise surprise attend Giles : des policiers, venus l'interroger au sujet de Philip Henry, retrouvé mort, qui possédait le nom et l'adresse de Rupert Giles sur lui. Le bibliothécaire l'identifie à la morgue. Le soir venu, Buffy, en patrouille, attaque des vampires venus s'approvisionner à la banque du sang. Angel est une fois de plus là pour l'aider. Les vampires éliminés ou en fuite, Buffy se rend chez Giles afin de l'informer, mais elle trouve un Giles quelque peu distrait, troublé. Celui-ci a passé la soirée à essayer de contacter d'anciennes connaissances, et comprend qu' "il" est revenu. A la morgue, Philip se réveile et s'échappe. Le lendemain, au lycée, Buffy fait part au reste de la bande de ses soupçons envers Giles : quelque chose cloche pour son mentor.

BVS 208 3.jpgA la bibliothèque, la Tueuse a la surprise de tomber sur... Ethan Rayne (!), tapi dans l'ombre. Ethan dévoile à Buffy que la  mort de Philip a été provoquée par une chose appelée la Marque d'Eyghon : un tatouage que portait Philip, que porte Giles, mais aussi Ethan. Philip, venu attaquer Ethan, est capturé. Giles arrivé en retard, s'en prend violemment à Ethan. Philip s'échappe, mais est rapidement éliminé par Buffy. Son corps, tout comme celui de Deirdre, se transforme en la même gelée bleue. Qui malheureusement affecte Jenny Calendar à l'insu de Giles. Pendant que les deux amoureux sont chez le bibliothécaire, le Buffy-Gang rassemble le maximum d'infos au sujet de la Marque d'Eghyon, afin de comprendre ce qui a pu se passer. Buffy comprend alors que le démon est passé dans Jenny Calendar, tandis que celle-ci, possédée par le démon, fait des avances poussées à Rupert. Avant de révéler sa présence. Giles est sauvé à temps du démon par Buffy, mais est encore choqué. Il se retrouve alors obligé de révéler à sa Tueuse son sombre passé, sa tumultueuse adolescence. Ses péchés de jeunesse. La tentative d'invocation d'un démon, avec un groupe d'amis. Démon que le groupe ne put contrôler, désormais de retour, et déterminé à éliminer tous les membres de ce groupe. Buffy rejoint Ethan afin de le protéger, mais ce dernier a d'autres projets, et a déjà trouvé une solution pour échapper à Eghyon : céder sa place à la jeune fille, en gravant sur elle la fameuse marque, afin que le démon s'en prenne à elle plutôt qu'à lui. Heureusement pour la jeune fille, les membres du gang partent aider Buffy, de même que Giles, tandis que celle-ci parvient à se libérer à temps. Mais c'est finalement l'intervention d'Angel qui permet de vaincre le démon...
BVS 208 4.jpgContinuité : Cet ép., suite indirecte du 2.06, est l'occasion de revoir une nouvelle fois l'ancien compagnon de Giles, Ethan Rayne, et continue l'exploration de la jeunesse de celui connu autrefois sous le surnom de "Ripper".
Continuité : Après Buffy, c'est Willow qui prend le commandement des opérations et donne les ordres à Cordelia et Alex.
Continuité : Première fois que l'on peut voir la maison de Giles.
La Valse des sentiments : Alex et Cordelia se disputent une fois de plus, signe de leur possible rapprochement futur (?).
Mon avis : Un épisode qu'illumine de sa présence et son charme la belle Robia LaMorte, Jenny Calendar. Et pour lequel Anthony Steward Head livre une remarquable interprétation, l'épisode étant consacré à son personnage, et au passé qu'il dissimule. L'épisode porte bien son titre : Le virage vers une certaine noirceur initié depuis le début de cette seconde saison se poursuit ici.  Giles, méconnaissable, se comporte froidement avec sa Tueuse, l'obligeant à prendre le commandement, marquant une première rupture entre les deux alliés. Giles apparaît faillible, capable d'erreurs, démoli car rongé par la culpabilité. Humain. La relation entre Buffy et son mentor passe un nouveau cap. Malheureusement, l'épisode, malgré quelques scènes d'action, manque cruellement de nerf et se révèle un peu mou. Tout du moins pour la première partie, le dernier quart d'heure étant des plus sombres et réussis.Malgré ses problèmes de rythme, et d'intensité, un très bel épisode finalement, laissant une belle part aux scènes intimistes et aux relations entre les personnages. La fin de l'épisode, tentant un retour à la normale après le dévoilement de la face d'ombre, est véritablement magnifique, très bien écrite et interprétée.

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dimanche, 09 mai 2010

J.J. Abrams : la trentaine assumée et réussie (retour sur un aspect des productions Bad Robot).

J'ai beaucoup de respect pour J.J. Abrams.

Parce que bien que controversé, à tort ou à raison, cet homme est pour moi un atout indispensable pour l'industrie de l'entertainment. Par son goût du mystère qui est la clé du succès de bon nombre des projets qu'il a initiés. Par le souci de jouer avec le buzz comme personne, de toujours attirer l'attention sur ses nouveaux projets.

Et parce que cet homme a consacré une bonne partie de son oeuvre à mettre en lumière une période différente que celles généralement explorées : explications : les séries dramatiques peuvent, si l'on généralise, se diviser en deux grands ensembles : les séries pour ados, mettant en scène des héros adolescents, mais aussi parfois adultes (dans des histoires de triangle amoureux plus ou moins liés à leur passé) : Dawson, One Tree Hill, The Vampire Diaries, Gossip Girl, en sont quelques exemples. Et les séries dramatiques, à destination des adultes, mettant en scène les adultes, avec les problématiques du monde moderne.

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Dans bon nombre de ses projets, donc, Abrams s'est intéressé à une nouvelle tranche d'âge, en en donnant sa vision. Tout comme Whedon avait donné sa vision de l'adolescence dans Buffy, the Vampire-Slayer. Cette tranche d'âge, c'est celle des trentenaires : des personnes entrant dans la vie adulte, plus ou moins installés professionnellement, ou en passe de l'être. Les autres séries ayant plus ou moins exploré cette période, ce sont surtout je pense les sitcoms. Normal. Car à la réussite professionnelle, s'installer dans le travail, doit s'ajouter normalement, l'installation dans la vie : rencontrer enfin, quelqu'un, mais cette fois pour le long terme, sur la durée. C'était le cas dans Friends, et sauf si je ne m'abuse, c'est ce dont traite How I Met Your Mother.

Si vous regardez en effet attentivement les productions Bad Robot (la société de production de J.J. Abrams), Felicity, ALIAS, LOST, Star Trek, Cloverfield, elles ont toutes comme point commun de placer au centre du récit, en héros, des personnages approchant la trentaine, ayant à rompre définitivement avec l'adolescence, sur le point d'être quittée. Les personnages ont en commun, du coup, d'être à un tournant de leur vie : Sydney est prête à se marier (elle a été demandée en mariage par son fiancé, et est proche de ce fait de quitter sa vie d'espionne), l'un des héros de Cloverfield s'apprête à quitter ses amis (ou en tout cas s'en éloigner) pour son travail, Jack Shepard à enterrer son père, dont il transporte le corps, afin de rompre définitivement avec l'image paternelle, James T. Kirk à quitter sa vie de débauche pour faire enfin quelque chose, s'engager dans la prestigieuse Starfleet. Des personnages entre deux mondes, donc, dont la vie est sur le point de changer radicalement. Du coup, on a des personnages sonnant "juste", et si on peut reprocher beaucoup de choses aux séries d'Abrams, comme leur manque de profondeur, il ya tout de même toujours, en plus d'un souci évident du spectacle, un soin particulier apporté aux personnages et aux émotions qui les traversent. Et, précision notable, juste un état de fait, sans nostalgie particulière pour l'enfance ou l'adolescence, pas de crainte ou de refus de l'âge adulte, juste le passage, sans regrets, sans idées préconçues. Après tout, le passage se fait en douceur, et n'est qu'une étape de plus dans la vie. Par exemple, les héros d'Abrams n'ont pas le caractère légèrement défaitiste et mélancolique d'Ally McBeal, autre personnage trentenaire, héroïne de sa propre série, proche dans le concept des héros d'Abrams, mais bien différent au niveau de la personnalité.

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Et il y a un autre point commun entre la plupart de ses héros. Si opposer un héros à son père (au passage, nous célébrons ce mois-ci les 30 ans de The Empire Strike Back (L'Empire contre-attaque, en VF) le plus réussi et marquant volet de la saga Star Wars) ou à toute figure d'autorité est un lieu commun, en plus de ce passage inéluctable dans l'âge adulte, les héros d'Abrams en arrivent à un point où ils sont près de se réconcilier avec leur père. C'est le cas plus ou moins de Jack Shepard (ramener son corps au bercail est d'une certaine façon lui pardonner ses "péchés"), de Sydney Bristow (l'approche de son mariage, le fait d'apprendre que son père Jack Bristow est agent double... ), de Peter Bishop, s'occupant de son doux dingue de père Walter, de James T. Kirk (entrer dans Starfleet, c'est d'une certaine façon pardonner à l'institution qui a ôté la vie à son père, qui était un officier dans ce corps d'armée)...

Du coup, il n'est peut-être pas étonnant que nombre des séries et productions Bad Robot trouvent une telle résonance, un tel succès chez une partie du public. Pour ma part, j'attends de pied ferme sa nouvelle série imaginée pour la rentrée prochaine, Undercovers, et il me reste à découvrir la Saison 2 de FRINGE.

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Burn Notice : premières impressions...

Cette semaine, j’ai tenté une petite découverte : Burn Notice. Une série vendue par FOX, mais diffusée sur une petite chaîne du câble aux Etast-Unis.
Vraiment achetée sur un coup de tête, ayant vaguement entendu parler de la série…

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De quoi ça parle ?
Michael Westen est un ex-agent secret. Ex, car il a fait l’objet d’une « burn notice ». Soit une « mise au placard », abrupte et peu cavalière, l’intéressé ne découvrant cet état que le fait accompli. Alors qu’il aurait été plus simple de l’éliminer, curieusement, alors qu’il pourrait vendre des secrets à tout un chacun, ou passer éventuellement à l’ennemi, on le laisse vivre, mais en lui coupant son accès à ses comptes bancaires. En le faisant simplement surveiller par des agents. Bizarre de dépenser autant d’argent inutilement, d’autant plus que rien ne justifie cette situation, à part le concept de la série. Et plutôt que de l’envoyer dans un « Village », d’où il n’aurait de cesse de vouloir s’échapper, on l‘envoie… à Miami. Pas de quoi être malheureux, devant l’avalanche de clichés que présentent les séries sur cette ville (plages, nanas sexys en maillot de bain, la mer,… ) , on peut facilement imaginer pire endroit au monde, comme lieu de villégiature. Sur place, il y retrouve une ancienne amie / amante, Fi, et fait connaissance avec un ancien agent un peu plus âgé, ayant fait lui aussi l’objet d’une burn notice. Pour le reste, Michael va se louer, mettre ses divers talents au service de clients l’embauchant pour certaines missions. Pas de véritable fil conducteur, dans les premiers épisodes, même si un mystère plane au niveau du responsable de sa mise à la retraite forcée ou d’une mystérieuse présence le surveillant…


Qu’es-ce que ça vaut ?
Bien sûr, ce ne sont là que des premières impressions sur cette série que je commence, mais je ne sais pas si je vais vraiment aimer. C’est une série fort sympathique, qui se laisse regarder, mais sans plus. L’acteur Jeffrey Donovan est assez sympathique dans le rôle-titre, mais manque légèrement de charisme, Gabrielle Anwar reste une bombe, la série joue sur le côté sexy de l'actrice, mais incarne un personnage déjà vu une centaine de fois : celui de la bonne copine prête à aider le héros, avec une relation pas très claire / ambiguë entre les 2. Et il y a Bruce Campbell, dans le rôle du vieux briscard, acteur qui consacre autour de lui un véritable culte, capable de vendre un film sur son seul nom, qui semble avoir du mal à s’amuser et semble uniquement ici cachetonner. Les histoires n’ont pour l’instant rien d’exceptionnel, restent assez classiques pour ce type de séries. Il s'agit d'une série à regarder lorsqu'on cherche un divertissement sans prise de tête, mais dans le même genre, il y a Chuck, plus convainquant, et ALIAS, bien meilleurs. A moins que Burn Notice n'ait pas encore dévoilé toutes ses cartouches, comme l'ébauche d'une mythologie, ce qu'elle ne semble pas vouloir avoir...

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Back to the 80’s !
L’histoire est racontée en voix-off par Michael Westen, à la manière d’un MacGyver ou d’un Magnum. Le héros élabore certaines inventions en utilisant ce qui lui tombe sous la main, à la manière de MacGyver ou Jarod, dans Le Caméléon. En fait, Burn notice, c’est un nouveau MacGyver, d’une certaine façon, mais chez les espions, avec un héros à la personnalité légèrement différente, cousin éloigné du personnage culte de Richard Dean Anderson. La série met en scène un trio improbable faisant équipe. Les images lopesques rythmant chaque épisode offrent au spectateur une Miami de carte postale : nanas sexy, buildings, plages… Rien ne manque à l’imagerie que véhicule le simple nom de Miami. La série est assez manichéenne, et pleine de bons sentiments.
Vous l’aurez compris, rien de neuf sous le soleil, avec cette série qui revient aux fondamentaux et propose un divertissement sympathique qui s’inscrit dans une certaine tradition. Un retour à l’ancienne, et une série qui se veut fraîche (en utilisant d‘anciennes recettes défraîchies), dépaysant (dans une ville déjà plusieurs fois exploitée dans le monde des séries, rien qu‘avec Dexter et CSI : Miami, justement), fun (ça, ça peut se discuter), sans réel « fond », mais qui loupe un peu son coup de pure distraction.

A suivre…