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vendredi, 05 novembre 2010

Glee, la série-comédie musicale : Premères impressions...

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Glee est la 3ème série dont tout le monde parle dans le monde des Sériephiles, et que je n'avais pas encore découverte (les deux autres étant True Blood, avant que je ne visionne la saison 1, et Mad Men). Après avoir vu les 2 premiers épisodes, mes premières impressions donc sur la série.

Tout comme pour True Blood, avec Alan Ball, pour Glee, je n'ai jamais suivi la première série qu'il lança avec succès, Nip / Tuck. Mais Glee, rien que par son sujet, a plus de chance de (me) séduire... Car Glee est une série-comédie musicale, le genre de la comédie musicale étant particulièrement en vogue aux Etats-unis. Pas la première, mais peut-être celle qui aura eu le plus de succès, probablement. Rien de plus normal, je me souviens d'un texte de Martin Winkler expliquant que le système scolaire aux Etats-Unis laissait une part bien plus grande à l'expression artistique. Normal peut-être aussi, donc, qu'il y ait une grande tentative du musical dans les séries TV. Déjà, certaines séries sont des réservoirs à tubes, carrément, nous abreuvant de chansons pop. Les créateurs de séries à succès, génies de l'écriture, y sont naturellement poussés, les programmes de Télé-réalité où l'on chante fleurissent un peu partout (X-Factor, Nouvelle Star… ) et connaissent de remarquables succès d'audience.
Ryan Murphy propose donc ici Glee, soit l'histoire d'un professeur, Will Schuester, du lycée McKinley, remontant la chorale de son lycée, malheureusement dans un bien triste état. A la différence des épisodes musicaux d'autres séries, ou des TV-films de Disney où l'on chante à tout bout de chant, les parties chantées des épisodes auront leur place : soit répétitions, soit castings, soit représentations.  Au moins, ce n'est pas la surcharge, les acteurs et actrices ne se mettent pas à chanter à tout bout de champ. Les pitchs des épisodes se déroulent d'eux-mêmes : dans le premier épisode. recrutement des membres de la chorale, piochés dans les différents “groupes sociaux” constituant la population lycéenne. Dans le second, on pousse les intrigues sentimentales plus avant et on propose un nouveau recrutement, afin d’encore étoffer la chorale.

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Concernant la série, mes sentiments sont, je le regrette, mitigés. Autant à la découverte, j'ai été enchanté, j'ai adoré le Pilote, autant passé le charme de la découverte, au second épisode, j'ai trouvé la série... terriblement convenue et ennuyeuse, finalement. Car c'est là que le bat blesse : côté intrigues et personnages. Glee se déroule dans un lycée, et comme déjà pour Buffy, on part de stéréotypes et de clichés des séries "lycéennes". On retrouve donc les Pom-pom Girls garces et mesquines, les "nazes" souffre-douleur, les sportifs bas de plafond bêtes et méchants, etc... Côté intrigues... On tourne principalement autour de 2 triangles amoureux, celui des élèves, et celui des professeurs. Rachel (absolument craquante et touchante Lea Michele), forme un duo parfait avec Finn. Tout irait mieux dans le meilleur des mondes si Finn n'avait pas déjà une copine, la capitaine des Pom-pom Girls, jalouse, sentant que son couple pourrait être en danger. Côté adultes, Will Schuester commence à être tiraillé entre sa femme Terri (on retrouve ici Jessalyn Gilsig, qui incarnait Mlle Davis dans Boston Public), et une de ses collègues, une professeur un peu toquée, maniaque, mais touchante. Rien que de très banales intrigues, convenues, à se taper la tête contre les murs... Dans un excès de fainéantise achevé, on nous rejouera même un des moments de la scène d'ouverture de l' épisode 2.01 "When She Was Bad" de Buffy, soit la glace sur le nez... Ou est-ce involontaire ? En plus de ces intrigues, du conflit naît l'énergie, je vous le rappelle, et donc Will Schuester se retrouve opposé à la collègue prof d'EPS. Malheureusement, certains personnages occupent une fonction purement pratique, et ne sont qu'ébauchés. On ne les connaît pas ! Pour la chorale, on voit qui a la vedette, c'est le couple Rachel-Finn, autour d'eux, on a une grosse noire, un geek en fauteuil roulant, une asiatique, mais ces personnages n'auront quasiment pas de scènes pour eux.

Donc, pour résumer et au final, j'ai été déçu du manque de présentation de certains personnages et de la navrante banalité des intrigues, soit le fond. Mais la forme, la façon d'accompagner de nombreuses scènes de "choristes" est fort originale, et emballante, de même que le côté coloré de la série. Et dès qu'arrivent les moments chantés-dansés, mon dieu, il y a de quoi être littéralement conquis... Sans compter que les personnages principaux sont emballants au possible, je pense qu'on ne peut pas ne pas craquer pour eux.
Dernière chose, j'ai trouvé épouvantablement pénibles les scènes entre Will et sa femme, mais j'ai compris leur utilité ce matin. En fait, Will est prisonnier du "rêve américain", de cet idéal social qu'on nous demande d'atteindre : avoir une femme, des enfants, une maison. Dès qu'il est chez lui en face de sa femme, Will est terriblement mal à l'aise, et le spectateur avec lui. Car il ne sait plus comment dire à sa femme qu'il ne l'aime plus. Alors que ces scènes chez lui doivent incarner un certain bonheur, on reste de marbre. Donc, mine de rien, il y a derrière Glee et la comédie musicale, emballage détonnant, un certain propos, sérieux, si l'on y réfléchit : nous vivons dans un monde d'apparences qui ne font cacher que la misère du cœur humain. Et la musique et la danse permettent d'accéder à une certaine vérité, et sont peut-être même, finalement, le plus important. Après tout, que serait notre univers, et l'univers des séries, sans musique et sans chansons ?

Je continuerai bien sûr à suivre la série, bien sûr, elle est tout de même formidable, et c’est un “coup de cœur”, malgré ses défauts : on tient là un beau successeur, dans un genre à la fois proche et différent, à certaines séries de Whedon (Buffy pour le côté teen drama) et David E. Kelley (ah, la fantaisie débridée d' Ally McBeal). Mais quel dommage que l'on tombe dans de telles facilités, même si ce n'est pas le plus important, au niveau des intrigues...

Une note dédiée à Cybellah et Emilie D. Elles se reconnaitront…

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dimanche, 31 octobre 2010

Le parcours d’un Sériephile : les moments les plus émouvants.

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Quatrième note dans la lignée des précédentes, pour cette fois évoquer les moments les plus émouvants de mon histoire avec les Séries TV.

- Curieusement, la fin de Buffy ne rentre pas dans cette sélection. Je pense que le fait que les news concernant la fin de la série nous étant arrivées assez tôt, j’avais eu le temps de me préparer à l’événement. Et puis il faut dire qu’il était temps. Parfois, on regrette de voir des séries s’arrêter prématurément, d’autres fois, on regrette qu’une série ait duré trop longtemps, au point de ne plus y trouver le même plaisir, de se rendre compte qu’il reste peu de chose de ce qu’elle était à ses débuts. Pour Buffy, les personnages entrant dans l’âge adulte, prêts à changer de vie, il était temps d’arrêter. Pareil pour Urgences, qui aura bénéficié d’un certain archarnement thérapeutique, que j’ai complètement lâché. Il n’empêche que pour le dernier épisode, j’étais là. Revenu. Pour revoir tous les anciens, eux ausi de retour, pour voir, tout de même, la fin de cette série, de cette “aventure”. En ce moment, c’est, et ça m’en coûte de le dire, One Tree Hill, que je n’arrive plus du tout à suivre, n’ayant plus le goût pour cette série. Là encore, les personnages sont devenus adultes, mais ont pour la plupart quitté la série, remplacés par d’autres.

- Point d’évocation de Doctor Who, je pense qu’une seule note pourrait faire le récapitulatif de tous les moments émouvants de la série, moments que j’ai signalé au cours de mes reviews.

- Donc, commençons : la fin de Code Quantum. Pour ceux qui ont eu la chance de voir la fin de la série, ils comprendront probablement, mais même si la série date, je ne voudrais pas la spoiler pour ceux qui ne l’ont pas vue. Un véritable crève-coeur d’apprendre le sort final de Sam Beckett. Ange-gardien à part entière… Il faut dire que cette série est l’une de mes séries préférées du début des années 90…

- Un épisode de Cowboy Bebop (s’il ne fallait voir qu’une série d’animation, ce serait celle-ci), le 19, “Speak Like a Child”, consacré au personnage de Faye Valentine, voleuse et femme fatale. Celle-ci ignorait tout de son passé, étant amnésique. Elle va alors entrer en possession d’une cassette video, où elle découvrira un message d’elle-même, alors gamine, qui s’adresse à elle-même plus âgée. Et l’encourageant à ne jamais abandonner, quelles que soient les difficultés...

- Les adieux de Michael J. Fox, contraint, à cause de sa maladie, à quitter la géniale série Spin City. Un adieu plein d’émotions, salué par tout le cast et le public devant lequel était enregistré cette sitcom. Et toujours une pointe d’émotion quand Michael J. Fox réapparaît au détour d’une série pour jouer les guest-stars, que ce soit dans Scrubs ou Boston Legal. Il faut dire que la trilogie Back to the Future garde une place à part, pour moi, comme je l’ai dit dans la note précédente lui étant consacrée...

- Et d’autres encore, mais ce sont eux qui m’ont le plus marqué.

KNIGHT

samedi, 30 octobre 2010

30 Jours de nuit : Dark Days, review (Halloween returns (H. 2010), part. 5)

L’annee derniere, je chroniquais ici meme, pour Halloween, le film 30 Jours de nuit. Cette annee, a l’occasion de la mEme fete, est sorti rEcemment sa suite, Dark Days

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Film d'horreur américain réalisé en 2010 par Ben Ketai. Durée : 1h28. Scénario : Steve Niles & Ben Ketai.

L'histoire du film :  Stella, la survivante du premier massacre, a donc survécu. Et en souvenir de la tragédie, fait le tour des Etats-Unis pour raconter son histoire, la vérité couverte par des mensonges gouvernementaux destinés à cacher l'existence des vampires. Au risque de mettre sa vie en danger. Car les Vampires se sont infiltrés dans la société américaine, devenue leur nouveau terrain de chasse. C'est ce qu'elle apprend d'un mystérieux Dane, qui al contacte depuis peu par lettres. Au sortir d'une de ses conférences, elle rencontre de façon impromptue des chasseurs de Vampires qui n'ont de cesse de vouloir exterminer l'espèce, et souhaiteraient la voir rejoindre leurs rangs. Dans l'ombre, la Reine Vampire attend quant à elle de pouvoir se venger de l’espèce humaine...

Mon avis :  Dark Days est à prendre, pour être regardé sans déception, pour ce qu'il est : un Direct-to-DVD comme il en existe bien d'autres, une suite donnée à un film ayant relativement bien fonctionné, mais pour le marché de la video, où l'on sera moins exigeant sur le produit final, destiné à être vu le temps d'une soirée. Même si le film 30 Jours de nuit n'imposait pas forcément de suite, c'est tout de même ce qu'on a ici, une suite plus ou moins directe au film, dont on reprendra certains plans. Ce qui conditionne bien entendu de nombreux éléments : la réalisation, signée Ben Ketai, est fade, les décors pauvres, sans originalité, et cache la plupart du temps la "misère", le manque de budget. Côté casting, on trouve surtout pour les acteurs de seconds couteaux, pas mauvais en soi, mais qui servent juste leurs personnages, souvent issus de séries TV. On reconnaîtra donc Harold Perrineau, le Michael de LOST, et Mia Kirshner, de 24. Ainsi que Ben Cotton, vu dans Harper's island, Battlestar GALACTICA : Razor, ou encore Stargate Atlantis. D'ailleurs, c'est ce qu'on a l'impression d'avoir : une suite TV au film. Heureusement, l'interprête de l'héroïne principale Stella, Kiele Sanchez est belle et assure dans son rôle, et dispose d'une belle présence à l'écran, n'ayant rien à envier à d'autres "action women" comme Kate Beckinsale, Millla Jovovich ou Kristanna Loken, pour citer de belles actrices qui restent crédibles des flingues à la main, dans des rôles proches de celui de Stella dans le film. Mais exit Melissa George, donc, probablement trop chère ou pas intéressée, le personnage a été recasté, apoint que l'on a pris soin de retourner avec cette nouvelle actrice les scènes reprenant les dernières images du premier film.
30 D 2.jpgCôté histoire, signée en partie par Steve Niles, auteur du comic original, on a du bon et du moins bon : si l'on se satisfera d'avoir le développement d'une mythologie autour du film, qui pourrait donner même lieu à une série TV, on a malheureusement un scénario aux rebondissements prévisibles, qui présente quelques incohérences. Avec des Vampires parfois un peu stupides, malheureusement, dans leurs agissements. Mais toujours aussi violents et monstrueux, et qui justifient bien une des accroches du film :
" Dark Days makes Twilight look like nursery School. "
Sinon, curieusement, et je ne pense pas que c'était forcément intentionnel, la série m'a faît penser d'un côté à X-Files, avec cet aspect " on cache la vérité au grand public ", et l'héroïne en croisade pour la vérité, et à Buffy : Stella est une sorte de Buffy adulte, elle est aidée par un personnage qui cumule les fonctions de Giles et Angel (le Angel du tout début de la série), Lilith, en reine des Vampires, rappelle le Maître... Comme si le film était une version plus gore et sérieuse de ma série fétiche. Ce qu'aurait pu être Buffy si on n'avait pas sacrifié à l'humour et la dérision, le second degré, et si on avait choisi d'avoir dans la série le même ton noir que dans "The Wish".

Donc au final, Dark Days s'apparente plutôt à un Blade-like avec moins de moyens, Direct-to-video oblige. Une production proche de celles proposées à la télé, extrêmement gore toutefois (autant que le premier film, mine de rien), qui plaira surtout aux fans de l'univers 30 Jours de nuit, idéal pour une petite soirée, mais loin d'être indispensable. 

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