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vendredi, 29 octobre 2010

FRINGE : review des épisodes 1.15 "Inner Child" et 1.16 "Unleashed" (Halloween returns (H. 2010), part. 4)

A l’occasion d’Halloween, retour de FRINGE, que j’avais malheureusement laisse tomber.

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1.15 : Inner Child
Sc : Julia Cho et Brad Caleb Kane. R : Frederick E.O. Toye.
FR 115 1.jpgDes ouvriers s'apprêtent à dynamiter un immeuble désaffecté. Mais alors que les ouvriers évacuent l'immeuble, un des ouvriers se fige, comme s'il avait oublié quelque chose. Et rentre à nouveau dans l'immeuble, afin d'effectuer une vérification, suivi d'un de ses amis. Tous deux découvrent un tunnel débouchant sur les égouts, et à l'intérieur, ce qui ressemble à un lieu de vie. Ils découvrent également un jeune enfant chauve. Chez elle, Olivia Dunham reçoit un coup de fil de l'Agent Francis, qui a reçu un fax étrange. Puis c'est au tour de Phillip Broyles de la joindre : le garçon découvert dans le sous-sol de l'immeuble a été conduit aux urgences de l'hôpital de Boston. Le garçon n'a pas dû voir le soleil depuis longtemps, et personne ne s'explique encore sa présence. Mais on soupçonne que le jeune garçon a dû se nourrir uniquement de rats et d'insectes.

FR 115 2.jpgPendant ce temps, une jeune femme se fait enlever par un homme l'ayant abordé à la laverie automatique, en réalité un tueur en série, surnommé l'Artiste. Curieusement, le nom de la jeune femme est donné par le jeune garçon. Olivia, touchée par le jeune garçon, tente de communiquer avec lui. Le garçon lui donne un autre indice pour trouver l'Artiste, en vain. Olivia l'emmène alors voir Walter Bishop, dans l'espoir qu'il puisse les aider tous deux à mieux communiquer. Au grand dam de son supérieur Broyd, un représentant de la CIA souhaitant emmener l'enfant pour apprendre entre autres comment il a pu survivre aussi longtemps...
Mon avis :  La séquence pré-générique est une nouvelle fois des plus surprenantes, rappelant d'autres séries fantastiques. Pour le reste de l'épisode, on a droit à une revisitation très originale du mythe de l'enfant sauvage, thème classique de plusieurs séries des années 80. Et à une enquête policière sur un énième tueur en série. La relation entre Olivia, sur lequel est centré cet épisode, est particulièrement touchante. John Noble est toujours aussi génial et impérial dans son rôle de savant fou. Un épisode qui repose entièrement sur les relations entre Olivia et l' enfant, ainsi que sur les scénes de certains personnages, mais plus faible au niveau de son intrigue, pas vraiment digne de la série, malheureusement. Quoi qu'il en soit, la série est toujours aussi plaisante, on voit qu'il s'agit d'un show d'une extrême qualité.

1.16 : Unleashed
Sc : J.R. Orci & Zack Whedon. R : Brad Anderson.
FR 116 2.jpgPeter appelle Olivia chez elle alors qu'elle raconte une histoire à sa nièce. Car Peter souhaitait parler à sa soeur. Pendant ce temps, des braqueurs attaquent un centre de recherches pratiquant des expériences sur les animaux, déclenchant au passage l'alarme. l'un des scientifiques arrive sur place, mais arrive malheureusement trop tard. Un bête monstrueuse semble avoir été malencontreusement libérée. Le lendemain, à l'Université, Peter et Walter ont une nouvelle dispute, mais sont interrompus par un appel d'Olivia, mise sur l'affaire. Le FBI enquête sur l'attaque de la voiture des braqueurs par le monstree libéré, et Olivia remarque que l'un des corps manque. Son enquête lui apprend que les victimes étaient des activistes. Sur l'un des corps, Walter découvre une chose étrange, qu'il semble reconnaître. Pendant ce temps, l'agent Charlie Francis pourrait bien devoir affronter le monstre libéré, qui a fait de nouvelles victimes. Walter pose des questions très précises à Charlie Francis, et semble extrêmement préoccupé. Il se pourrait que la créature soit génétiquement modifiée. De retour à l'Université, Walter apprend à Olivia et Peter que la créature pourrait avoir été créée d'après ses travaux, tentatives de croiser plusieurs animaux pour en produire un nouveau. Ils apprennent de plus que le monstre cherche à se reproduire... Et l'Agent Francis pourrait bien être porteur de larves du monstre. Pour sauver l'Agent Francis, le FBI doit retrouver la créature.  Olivia Dunham découvre quel savant a créé la créature, le père de l'un des activistes, justement... Peter et Walter apprennent grâce à Olivia la "composition" de la créature. Mais il faut encore avoir un échantillon du sang du monstre : Olivia, Walter et Peter se mettent donc en chasse...
FR 116 1.jpgMon avis :  Les scènes entre Olivia et sa nièce sont particulièrement touchantes, montrant encore le potentiel de jeu d'Anna Torv. Un épisode classique dans certaines de ses scènes d'Horreur, mais pourtant diablement efficaces. Ici, on se croirait devant un bon vieux épisode d'X-Files, mais l'épisode m'a fait également pensé à un épisode de The New Avengers où Steed et ses collègues devaient affronter un monstre géant également. Un épisode passionnant, où Astrid, la simple asistante, commence à avoir sa place à part entière dans l'équipe. Et plus effrayant, donc (faut voir la bestiole, digne d'Alien), que le précédent, qui jouait davantage sur l'émotion.
Les références de l'épisode :  Coincidence ? L'un des personnages de l'épisode s'appelle Jonathan Swift, comme l'auteur des Voyages de Gulliver.

Bilan :  Je dois dire que je suis conquis par la série, d'une extrême qualité et de plus en plus maîtrisée. Elle est finalement un digne successeur pour moi de grands classiques comme X-Files ou The Avengers, utilisant des recettes classiques, mais aux personnages attachants. Mention spéciale à Anna Torv, très attachante, qui apporte énormément à la série.

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dimanche, 09 mai 2010

J.J. Abrams : la trentaine assumée et réussie (retour sur un aspect des productions Bad Robot).

J'ai beaucoup de respect pour J.J. Abrams.

Parce que bien que controversé, à tort ou à raison, cet homme est pour moi un atout indispensable pour l'industrie de l'entertainment. Par son goût du mystère qui est la clé du succès de bon nombre des projets qu'il a initiés. Par le souci de jouer avec le buzz comme personne, de toujours attirer l'attention sur ses nouveaux projets.

Et parce que cet homme a consacré une bonne partie de son oeuvre à mettre en lumière une période différente que celles généralement explorées : explications : les séries dramatiques peuvent, si l'on généralise, se diviser en deux grands ensembles : les séries pour ados, mettant en scène des héros adolescents, mais aussi parfois adultes (dans des histoires de triangle amoureux plus ou moins liés à leur passé) : Dawson, One Tree Hill, The Vampire Diaries, Gossip Girl, en sont quelques exemples. Et les séries dramatiques, à destination des adultes, mettant en scène les adultes, avec les problématiques du monde moderne.

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Dans bon nombre de ses projets, donc, Abrams s'est intéressé à une nouvelle tranche d'âge, en en donnant sa vision. Tout comme Whedon avait donné sa vision de l'adolescence dans Buffy, the Vampire-Slayer. Cette tranche d'âge, c'est celle des trentenaires : des personnes entrant dans la vie adulte, plus ou moins installés professionnellement, ou en passe de l'être. Les autres séries ayant plus ou moins exploré cette période, ce sont surtout je pense les sitcoms. Normal. Car à la réussite professionnelle, s'installer dans le travail, doit s'ajouter normalement, l'installation dans la vie : rencontrer enfin, quelqu'un, mais cette fois pour le long terme, sur la durée. C'était le cas dans Friends, et sauf si je ne m'abuse, c'est ce dont traite How I Met Your Mother.

Si vous regardez en effet attentivement les productions Bad Robot (la société de production de J.J. Abrams), Felicity, ALIAS, LOST, Star Trek, Cloverfield, elles ont toutes comme point commun de placer au centre du récit, en héros, des personnages approchant la trentaine, ayant à rompre définitivement avec l'adolescence, sur le point d'être quittée. Les personnages ont en commun, du coup, d'être à un tournant de leur vie : Sydney est prête à se marier (elle a été demandée en mariage par son fiancé, et est proche de ce fait de quitter sa vie d'espionne), l'un des héros de Cloverfield s'apprête à quitter ses amis (ou en tout cas s'en éloigner) pour son travail, Jack Shepard à enterrer son père, dont il transporte le corps, afin de rompre définitivement avec l'image paternelle, James T. Kirk à quitter sa vie de débauche pour faire enfin quelque chose, s'engager dans la prestigieuse Starfleet. Des personnages entre deux mondes, donc, dont la vie est sur le point de changer radicalement. Du coup, on a des personnages sonnant "juste", et si on peut reprocher beaucoup de choses aux séries d'Abrams, comme leur manque de profondeur, il ya tout de même toujours, en plus d'un souci évident du spectacle, un soin particulier apporté aux personnages et aux émotions qui les traversent. Et, précision notable, juste un état de fait, sans nostalgie particulière pour l'enfance ou l'adolescence, pas de crainte ou de refus de l'âge adulte, juste le passage, sans regrets, sans idées préconçues. Après tout, le passage se fait en douceur, et n'est qu'une étape de plus dans la vie. Par exemple, les héros d'Abrams n'ont pas le caractère légèrement défaitiste et mélancolique d'Ally McBeal, autre personnage trentenaire, héroïne de sa propre série, proche dans le concept des héros d'Abrams, mais bien différent au niveau de la personnalité.

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Et il y a un autre point commun entre la plupart de ses héros. Si opposer un héros à son père (au passage, nous célébrons ce mois-ci les 30 ans de The Empire Strike Back (L'Empire contre-attaque, en VF) le plus réussi et marquant volet de la saga Star Wars) ou à toute figure d'autorité est un lieu commun, en plus de ce passage inéluctable dans l'âge adulte, les héros d'Abrams en arrivent à un point où ils sont près de se réconcilier avec leur père. C'est le cas plus ou moins de Jack Shepard (ramener son corps au bercail est d'une certaine façon lui pardonner ses "péchés"), de Sydney Bristow (l'approche de son mariage, le fait d'apprendre que son père Jack Bristow est agent double... ), de Peter Bishop, s'occupant de son doux dingue de père Walter, de James T. Kirk (entrer dans Starfleet, c'est d'une certaine façon pardonner à l'institution qui a ôté la vie à son père, qui était un officier dans ce corps d'armée)...

Du coup, il n'est peut-être pas étonnant que nombre des séries et productions Bad Robot trouvent une telle résonance, un tel succès chez une partie du public. Pour ma part, j'attends de pied ferme sa nouvelle série imaginée pour la rentrée prochaine, Undercovers, et il me reste à découvrir la Saison 2 de FRINGE.

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samedi, 06 février 2010

FRINGE : review des épisodes 1.13 "The Transformation" et 1.14 "Ability"

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1.13 : The Transformation
Sc : J.R. Orci & Zack Whedon. R : Brad Anderson.
FRINGE 13 1.jpgA bord d' un Boeing, un passager, Marshall Bowman, probablement un scientifique, se rend dans les toilettes et procède à un test. Il se rend compte qu' il transporte un virus mettant en danger les passagers. Il devrait bientôt se transformer, et décide de s'enfermer, non sans avoir prévenu une hôtesse et un stewart. L' avion s'écrase dans la banlieue de New York après que le passager se soit transformé en une créature monstrueuse. L'équipe, dépéchée sur place, découvre le cadavre de la créature animale morte à la suite du crash. Olivia comprend grâce aux souvenirs de John Scott qu' il s'agit de Marshall Bowman. Ce qui la met sur une piste, l'homme que devait rencontrer Bowman. Pendant ce temps, Walter Bishop, qui a autopsié la créature, a découvert que l' ADN de Bowman avait complètement été réécrit. Le contact de Marshall Bowman, un certain Hicks, est longuement interrogé. Mais pendant l' interrogatoire, celui-ci est sur le point de se transformer, Walter parvient à l'en empêcher temporairement, non sans qu' il ait donné certains renseignements à Olivia. De plus, Walter semble être parvenu à développer un antidote. Après autopsie, Walter avait découvre un mystérieux disque dans le corps de Bowman... et le corps de Hicks en possède un également. Pendant ce temps, Olivia apprend que John travaillait sous couverture pour la NSA, et que son cadavre a été gardé par Massive Dynamic pour extraire des informations. Et lui aussi possédait un disque.

FRINGE 13 2.jpgOlivia découvre que tous ces événements seraient liés à une cellule bio-terroriste, dirigée par un certain Conrad. La jeune femme va alors, avec l' aide de Walter, replonger dans les souvenirs de John Scott, et revivre leur première rencontre. Mais la séance tourne mal quand John Scott communique avec Olivia. Celui-ci apprend à Olivia que lui, Bowman et Hicks appartenaient à une cellule secrète de la NSA, et lui recommande de faire confiance à Hicks pour l' aider. Un rendez-vous est organisé afin d' arrêter Conrad...
Le Nombre 47 : L' avion transportait 147 passagers.
Continuité : L' ombre de John Scott continue de planer sur la série et de hanter Olivia, pour un épisode destiné à développer encore leur relation.
Mon avis : Un excellent épisode, très bien construit, qui démarre par une séquence pré-générique particulièrement efficace, mais manquant d' originalité : encore une histoire de crash d' avion, comme le proposait un dyptique d'X-Files. La série continue de s'inspirer de celle-ci, et  ALIAS. Les séquences "espionnage" (ce qui concerne la rencontre avec le vendeur d' armes biologiques Conrad) sont toutefois plus convenues, et rappellent beaucoup la précédente série d' Abrams. 
Anna Torv a la classe dans cet épisode, et un faux-air de Nikita (la série américaine, et non le film). Les autres acteurs et personnages, plus ou moins au second plan, livrent une interprétation efficace.


1.14 : Ability
Sc : David H. Goodman. H : Glen Whitman & Robert Chiapetta. R : Norbeto Barba.
FRINGE 14 1.jpgDavid Robert Jones quitte sa cellule en Allemagne en se téléportant, et atterrit à Boston, Massachussetts. Plus tard, un vendeur de journaux est victime d'un incident... Fringesque : ses yeux et sa bouche disparaissent, rebouchés. Il finit par en mourir. Olivia enquête sur l'évasion de Jones en interrogeant un prisonnier qui l' a bien connu, et qui pourrait aider le FBI à le retrouver. Elle sollicite l' aide de Peter Bishop, dont elle pense qu' un des contacts pourrait l'aider dans son enquête. Ce qui est le cas, Peter la conduisant chez un libraire quelque peu farfelu. Une surprise de taille attend le FBI : Jones se constitue prisonnier, ne désirant toutefois parler qu'à l'agent Dunham. Celle-ci découvre une ancienne planque de Jones, qui s'est rendu car il commence à ressentir les effets secondaires de la téléportation lui ayant permis de s'évader de prison. Il affirme avoir caché une bombe contenant un produit ayant pour effet de reboucher les orifices du corps, tuant ainsi par asphyxie. Il fait savoir qu'il ne dévoilera pas où elle est cachée, tant qu'Olivia n'aura pas réussi une série de tests qu'il a mis au point, mais qui semblent totalement impossibles à passer. Elle est amenée à enquêter sur une drogue, le Cortexiphan, inventé par William Bell, qui conduisit une série d' expériences au début des années 80...
FRINGE 14 2.jpgLe Nombre 47 : La bombe de Jones aurait été dissimulée au 47 étage.
Mon avis : Les incidents Fringesques sont de plus en plus farfelus. Dans la lignée d'X-Files, mais apportant leur cachet propre. Joshua Jackson et Anna Torv partagent quelques belles scènes ensemble ; l' alchimie entre les deux acteurs et les deux personnages fonctionne bien. Avare en références pop, on saluera le clin d'oeil à  Star Trek d' Olivia Dunham, encore une fois véritable héroïne du récit. L' épisode est surtout à voir comme un épisode de transition censé jouer avec la mythologie de la série, et préparer certains éléments pour le grand final de la saison. Et qui repose essentiellement sur le savoureux personnage de David Robert Jones, nemesis d' Olivia Dunham.

Bilan : La série commence à jouer avec sa mythologie et les personnages et événements mis en place précédemment (hors l' importance de Massive Dynamics et l' histoire de John Scott), et bien sûr, cela fait terriblement plaisir. On a ici une série fort sympathique avec des épisodes assez riches, devant lesquels on ne s'ennuie pas. Le point négatif est que la série ne cache pas ses influences, bien trop évidentes. Mais quand le travail est bien fait...

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