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samedi, 16 juillet 2011

LOST : review des épisodes 1.17 "...In Translation" et 1.18 "Numbers"

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1.17 : ... In translation
Sc : Javier Grillo-Marxuach, Leonard Dick. R : Tucker Gates.
LOST 117 1.jpgJin-Soo Kwon. Suite de l'ép. 1.06 "House of the Rising Sun". Sur la plage de l' Île, Jin est seul, se remémorant son passé. Alors que Sun nage en maillot de bain, elle se fait réprimander par son mari. Michael intervient alors, mais mal lui en prend, puisqu'il se retrouve giflé par Sun. Plus tard, après avoir discuté avec Jin, Sun s'excuse auprès de Michael de l'avoir giflé. De son côté, Hurley tente de discuter avec Jin. Michael continue de construire son radeau, un radeau qui n'a que 4 places. Interrompu par Jack, il doit lui dire que Sawyer fera partie du voyage, et pas lui. Le soir venu, une très mauvaise surprise attend les survivants : quelqu'un a mis le feu au radeau. Michael se met dans la tête que le coupable est Jin. Lorsque Sun retrouve Jin, celui-ci est blessé. Sayid et Shannon continuent de se rapprocher. Mais après une discussion entre Sayid et Boone, Sayid décide de ne pas aller plus loin avec Shannon, au grand désespoir de la jeune fille. Sawyer se charge de la sale besogne d'attraper Sawyer et le conduire sur la plage pour demander des explications. Hurley et Jack s'interposent pour éviter à Michael de s'en mêler. Mais Jin le provoque et Michael finit par lui mettre son poing dans la figure. Au point que Sun intervient et révèle à tous qu'elle parle Anglais. Elle innocente Jin. Plus tard, Michael examine les dégats causés à son radeau, et décide avec Walt d'en construire un autre. Plus tard, Sun retrouve Jin aux grottes, mais celui-ci a rassemblé ses affaires et se prépare à rejoindre la plage. Le soir venu, Locke rejoint Walt, et lui demande pourquoi il a brûlé le radeau. Walt lui explique qu'il ne souhaite pas que le radeau fonctionne : il aime sa vie sur l'Île, n'ayant jamais été aussi proche de son père. Le lendemain, Jin décide de se réconcilier avec Michael, et de l'aider à construire un autre radeau.
LOST 117 2.jpgFlash-backs (Jin) : Jin se revoit confronté au père de Sun, lui demandant sa main. Celui-ci était d'abord réticent, avant d'accepter. Puis il se revoit prêt à épouser Sun. Peu de temps après, Jin est promu par le père de Sun, qui en fait son homme de main. Celui-ci lui demande de communiquer un message à un sénateur, qui demande alors pardon, et en guise de bonne foi, lui donne son chien. Ayant échoué à "faire passer le message", Jin doit servir de chauffeur à un autre homme de main qui se chargera de la besogne. Mais pour sauver la vie de l'homme en question, Jin se charge lui-même de le passer à tabac. Epouser Sun a eu comme conséquence de lui obliger à se salir les mains. Lorsqu'il rentre couvert de sang et que sa femme Jin demande des explications, elle le gifle, il lui dit qu'il fait ce que son père attend de lui. Jin se revoit rendre visite à son père, resté pêcheur. Il lui apprend qu'il est marié, mais sa femme ne lui parle plus. Son père reste optimiste : ils finiront par se réconcilier...
LOST 117 3.jpgCet épisode commence avec l'œil de Jin.
Les Connexions entre les personnages :  Quand Jin fait passer un "message" au secrétaire du ministre, sa fille regarde la télévision et voit Hurley, gagnant du loto, rentrer dans sa voiture.
Renaissance :  Locke dit à Shannon que " l' Île offre une nouvelle vie à chacun ".
Continuité : La fameuse scène de "House of the Rising Sun" dans laquelle Jin lave le sang sur ses mains et sa chemise est ici répétée, avec une fin plus longue dans laquelle Jin pleure.
Continuité :  On apprend que le chien que donne Jin offre à Sun était un chien qui lui a été donné par un homme dont il avait épargné la vie.
Continuité :  Cet épisode complète l'ép.  "House of the Rising Sun". Les flashbacks dans cet épisode racontent l' histoire du point de vue de Jin.
LOST 117 4.jpgLes relations sentimentales entre les personnages :  Shannon révèle qu' elle aime Sayid. Elle l' embrasse pour la première fois dans cet épisode.
Infos sur les personnages :  Le nom complet coréen de Jin est Jin-Soo Kwon.
Guide Musical :  "Delicate" par Damien Rice.
Mon avis :  Autre épisode de transition, il complète habilement l'épisode 1.06 "House of the Rising Sun", en nous montrant les évènements du point de Jin cette fois. Il vaut surtout pour les relations entre les personnages qui explosent avant de se reconstruire. Jin et Sun vont pouvoir repartir du bon pied, de même que Michael et Jin. Les couples se construisent encore, on peut considérer que Sayid et Shannon en forment un, au grand dam de Boone. Un épisode qui passe vite, finalement, et qui vaut surtout comme point d'arrivée et nouveau départ. John Locke y sert encore une fois de sage et de révélateur, apparaissant dans deux courtes scènes pourtant essentielles. Digne d'une tragédie est le parcours de Jin, quand on voit ce qu'il a dû endurer pour avoir Sun. Du coup, la mythologie, qui aurait peut-être parasité la portée émotionnelle, dramatique de l'épisode, est complètement laissée de côté. Un épisode extrêmement bien écrit si l'on se place au niveau du thème de la communication, annoncé par le titre : Jin ne comprend pas immédiatement ce que le père de Sun attend de lui. Il a des difficultés à communiquer avec sa femme, lui raconter ce que son père a exigé de lui, et bien entendu, sur l'Île, il se sentira trahi lorsqu'il découvrira que sa femme parle Anglais. Manque de communication peut-être aussi entre Michael et son fils Walt, qui n'ose pas lui avouer qu'il est heureux sur cette Île...

1.18 : Numbers
Sc : Brent Fletcher, David Fury. R : Dan Attias.
LOST 118 1.jpgHugo Reyes, dit Hurley ; ép. consacré aux Nombres maudits. La construction d'un nouveau radeau s'organise, Sayid, Hurley, Jon et Michael sont à la tâche. Michael aimerait emmener avec lui un appareil de communications, afin de prévenir d'éventuels secours. Hurley pense à trouver la Française Danielle Rousseau pour obtenir auprès d'elle ce dont ils ont besoin. Mais Sayid ne sait pas comment la trouver, et se révèle peu coopératif. Parmi les papiers dérobés à Danielle Rousseau, une série de nombres interpelle Hurley. La nuit venue, Hurley, qui ne trouve pas le sommeil, questionnant Sayid au sujet des Nombres. Sur la plage, John Locke engage Claire pour un mystérieux projet. Sayid se révèle le matin quelque peu agacé : on lui a dérobé sa carte. Il confronte Jack, mais tous deux comprennent qu'il ne peut s'agir que de Hurley. Sur l'île, Sawyer se dispute avec Michael : la construction du radeau gène Sawyer dans sa lecture, mais celui-ci pourrait donner un coup de main, lui reproche Michael. Puis c'est avec Jin que Michael se dispute, à cause de rondins mal attachés. Sayid, Charlie et Jack rattrapent Hurley à temps pour le sauver d'une mine surlequel il a posé le pied. Mais Hurley parvient à se tirer de ce piège seul. Les 3 survivants se joignent alors à lui. Puis le groupe se sépare, Jack et Sayid prenant de l'avance. Mais Jack déclenche un nouveau piège. Sayid comprend que Danielle Rousseau s'attendait à son éventuel retour, a piégé l'endroit où elle l'avait séquestré. Pendant ce temps, Charlie et Hurley se font tirer dessus par Rousseau, qui leur demande pourquoi ils tentent de la retrouver. Hurley souhaite savoir d'où viennent les Nombres, où Rousseau les a entendus. Ils proviennent d'une transmission radio qui les a conduits sur l'ïle. Mais Danielle Rousseau ne soupçonnait pas qu'une malédiction puisse entourer les nombres. Hurley est alors soulagé de découvrir quelqu'un qui adopte son point de vue, alors qu'il n'a rencontré précédemment qu'incompréhension. Il ne peut s'empêcher de prendre Rousseau dans ses bras... Puis il rejoint le groupe, avec en sa possession une batterie que Danielle Roussea a bien voulu lui céder. Le soir venu, Claire découvre le cadeau que lui a préparé John Locke, son fameux "projet secret" : la réalisation d'un berceau, pour son anniversaire...
LOST 118 2.jpgFlash-backs (Hugo Reyes, dit Hurley) : Hurley se remémore il y a quelques temps regarder la télé, en se gavant de morceaux de poulets. En zappant sur le loto, il découvre qu'il s a gagné la cagnotte grâce aux fameux Nombres. Il se revoit ensuite interviewé par les journalistes, leur présentant sa famille, après avoir emporté la cagnotte. Mais durant l'interview, son grand-père est victime d'un malaise. Hurley se revoit discutant avec sa mère, se demandant si toute cette fortune ne lui porterait pas en réalité la poisse. Alors qu'ils s'arrêtent devant une maison, Hurley se fait arrêter sans réelle raison, Plus tard, Hurley se revoit discuter de ses placements financiers en bourse avec son courtier. Il se demande alors si la malédiction ne viendrait pas non pas de sa soudaine fortune, mais des fameux Nombres joués qui lui ont permis de gagner. Hurley rend par la suite visite à un vieil ami dans un institut psychiatrique, Leonard Simms, un individu qui semble coupé du monde, ne cessant de répéter les Nombres encore et encore...L'homme reproche à Hurley d'avoir utilisé les Nombres, ce qui'il n'aurait jamais dû faire. Les Nombres viendraient d'une ville en Australie, Kalgoorlie, où Hurley se rend afin d'en savoir plus sur eux. Il commence par interroger la femme d'un ami de Leonard. Hurley découvre alors qu'une malédiction autour des Nombres a gaché la vie de cet homme et sa femme, au point que celui-ci se suicide. Mais cette femme refuse de croire en une quelconque malédiction. Et elle conseille à Hurley de ne pas y croire non plus.
Ian Somerhalder n' apparaît pas dans cet épisode.
LOST 118 3.jpgMon avis :  Comme on pouvait s'y attendre au vu du titre de l'épisode, on a ici un récit s'intéressant aux Nombres Maudits. Il ne manquait plus qu'Hugo dont on avait pas encore vu de flash-backs, on y a droit ici. Malheureusement, c'est loin d'être le plus intéressant des personnages concernant ce choix de présenter à chaque épisode le passé d'un personnage. Comme Hurley est le personnage le plus lisse de l'Île, rien d'extraordinaire ne peut vraiment nous passionner dans son passé. Du coup, les scénaristes ont bien joué d'intégrer les Nombres à son passé de "gagnant de la loterie". Du coup, pour une fois, on s'intéresse plus aux flash-backs, liés à un des éléments de la mythologie de la série. Avec l'idée de redonner ici à la série une tonalité fantastique : les Nombres seraient maudits, apportant avec eux une malédiction, provenant même de l'Île ! Malheureusement, l'épisode manque de temps pour que le développement de cette idée de malédiction soit entièrement réussi ou satisfaisant. L'épisode avance grossièrement à ce niveau. En tout cas, l'épisode se ménage une révélation finale de choc, à l'image du pilote de la série... . Enfin, un épisode qui nous révèle, mine de rien, un des principaux défauts de Hurley : la tendance à foncer tête baissée une fois qu'il a une idée en tête, en ne tenant absolument pas compte des risques encourus !

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jeudi, 19 mai 2011

UNDERCOVERS : Premières impressions... (Les descendants d'ALIAS, partie 3)

Undercovers fut une série initiée par J.J. Abrams, commandée par la chaîne NBC pour la saison 2010-2011. Au programme, espionnage, et petites disputes de couple. Donc une note de présentation de la série, quelque peu orientée, car je suis un inconditionnel des projets initiés par l’homme (peut-être à part Felicity), et donc difficilement objectif quand il s’agit d’en parler…

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De quoi ça parle ? (pitch de la série) : Le couple Bloom travaille à Los Angeles et possède une entreprise de traiteur. Ce que l'on sait moins c'est que cinq ans auparavant, ils étaient le couple fétiche de la CIA. Lorsque l'un de leurs meilleurs amis, espion de son état, disparaît, leur ancien supérieur les rappelle à la vie active d'espions. (source : Wikipedia)

Les raisons d’y jeter tout de même un oeil… ou pas ! (mon avis) : Abrams n’en finit plus de proposer de nouveaux projets de séries aux chaînes. Et ses dernières séries en date, ALIAS, LOST, et FRINGE proposaient toutes les 3 une mythologie solide et consistante. Ce qui n’est plus le cas avec Undercovers, série voulue avant toout comme légère et divertissante, série pour la chaîne NBC oblige. Ainsi, la série suit toujours un peu la même formule, le même rituel pour ses épisodes : des scènes en rapport avec la mission qui incombera au couple Bloom, avant d’assister à une scène “domestique”, mettant en général en scène la soeur de Samantha. qui ignore que sa soeur et son mari sont espions. Ces scènes de comédie tentent de faire preuve d’un certain humour, mais je trouve qu’elles tombent à plat. Ensuite, place à l’action, le couple recevant ses ordres de mission. Sur place, les 2 agents reçoivent l’aide bienvenue de Leo Nash, un agent secret terriblement frimeur qui a un passé avec Samantha, mais aussi avec Steven, apparemment. Tous les 3 sont en plus parfois aidés par un expert informatique : n’en jetez plus, Undercovers, tout comme ALIAS, prend alors des apparences de remake très moderne de… Mission : Impossible !

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Pas de briefing particulièrement long ici, ni de gadgets farfelus, une grande partie de la partie “espionnage” est laissée à l’infiltration et à l’action. Boris Kodjoe et Gugu Mbatha-Raw incarnent un couple des plus classes et sexy, tous deux dégageant une alchimie formidable pour une série au casting des plus soignés. Si la série est essentiellement constituée d’épisodes loners, Abrams s’est laissé une porte de sortie pour le développement d’une possible mythologie par la suite : Le couple Bloom, qui avait cessé de faire partie du monde de l’espionnage, n’a pas été réactivé sans raison, selon certaines scènes… Et le dialogue nous laisse entrevoir pas mal de possibilités, faisant pas mal référence à des missions passées, soit tout un monde à explorer.

Série Abrams oblige, on a droit, dans Undercovers, à certains gimmicks visuels : ainsi, si dans ALIAS, le nom de la ville où se déroulait l’action apparaissait avec la police de caractère de la série, ici, on a droit au nom de la ville et une image de celle-ci, style carte postale, avec en plus une musique censée être emblématique de la ville en question. Pour Berlin, on aura droit à un morceau de metal, style Rammstein.

En résumé : Un casting attachant, classe et sexy, le retour d’une série d’espionnage pleine d’action, légère et divertissante, Undercovers proposait une belle alternative à ALIAS, plus simple, moins complexe, et sans prise de tête. En plus de proposer sans le dire, et alors qu’on associait plutôt la série à un Pour l’amour du risque moderne, plutôt une série sous légère influence Mission : Impossible. Dommage que la série se soit arrêtée trop tôt, donc.

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A propos de la série : malheureusement, la série ne parvint pas à convaincre les téléspectateurs américains, et en raison d’audiences décevantes, fut annulée au bout de 11 épisodes seulement (alors que 13 épisodes furent produits, les 2 derniers n’ayant jamais été diffusés jusqu’à présent).

jeudi, 28 avril 2011

Persons Unknown : secondes réflexions...

Nouveau retour sur la série qui m’a vraiment bien accroché ces jours-ci, pour des réflexions supplémentaires. Donc, malgré que j’ai beaucoup aimé suivre la série, celle-ci est quand même loin d’être exempts de certains défauts fort dommageables. Attention, SPOILERS !!

Donc, la série se présente bien dans un premier temps comme une version moderne d’un Prisonnier, mais un Prisonnier américain, et dans l’air du temps. Les nombreuses caméras de surveillance surveillant les lieux font penser à une version déviante de télé-réalité, où le spectateur voyeur prend un plaisir quelque peu pervers à voir souffrir d’autres être humains. Dès le 2ème épisode, on a d’ailleurs droit à un sacré clin d’oeil des plus agréables. Mais la série ne parvient malheureusement pas à se hisser au rang de son prestigieux ancêtres, pour de nombreuses raisons, et en particulier le choix de sa narration. On se retrouve en effet avec une série non pas basée sur des épisodes cloisonnés comme c’était le cas dans la série-culte de Patrick McGoohan, mais dans une série feuilletonnante. Du coup, on a droit à des rebondissements à rythme réguliers, dont certains sont fort prévisibles. Et la série se révèle très américaine dans son besoin d’apporter rapidement, trop peut-être, des révélations, comme s’il fallait absolument rassurer le spectateur devant ce qu’il regarde. Alors que The Prisoner refusait jusqu’au tout dernier moment de livrer des réponses claires, faisant durer le jeu du chat et de la souris par d’ingénieux procédés, Persons Unknown à force d’avancer et livrer quelques éléments de réponses (comme s’il le fallait absolument), perd en même temps de sa force, progressivement. Déception de la part d’un téléspectateur exigeant, donc, devant une série qui change progressivement de forme. Outre le besoin apparemment nécessaire de jouer al carte du shipperisme et de faire jouer l’imagination du spectateur sur des couples pouvant naître, la série se rapproche finalement d’un Prison Break : les épisodes se coupent progressivement en deux intrigues parallèles, ce qui se passe à l’intérieur de la “prison”, et ce qui se passe à l’extérieur. Ce qui se passe à l’intérieur devient progressivement de moins en moins exaltant : on s’explique, mais pas trop, on se torture ou fait des coups bas, mais pas trop, on donne des réponses, mais pas trop… La série se piège elle-même en ne voulant pas jouer la carte du personnage tout pourri ou tout gentil, tous les personnages devant garder des bons côtés pour qu’on reste attaché à chacun d’entre eux. impossible de détester totalement tout le monde, comme d’aimer totalement tout le monde. Du coup, on éliminera au compte-goutte les personnages, les pièges sont réduits à pas grand-chose…

Et on ne va pas jusqu’au bout de ses idées, à peine en surface, coincés que l’on est de ne pouvoir aller trop loin. De même, et je veux bien qu’il puisse y avoir des écarts temporels entre les épisodes, mais on pardonne quand même bien facilement aux autres. Comme si la série se perdait et ne savait plus trop quoi raconter ou vers quoi aller… Concernant ce qui se passe à l’extérieur, on a comme dans ALIAS ou Prison Break, donc, un personnage de journaliste commençant à comprendre ce qui se passe, lever le voile sur la Conspiration de l’ombre, et qui va voir sa vie menacée, en danger. Du coup, on fuit, on emmène avec soi sa patronne (qui est en même temps son ex), et on fait un petit tour du monde. Un passage par l’italie permet d’entendre Lola Glaudini parler Italien, puis on part vers une autre région du monde. Alors que l’on prétend donner des explications au spectateur, pimenter la série en apportant davantage d’action, mine de rien, on l’affadit.

Et l’on se dit que décidément, l’un des problèmes des séries américaines à l’heure actuelle est ne pas ou plus savoir se construire ou se penser sur la durée, au point qu’un pitch de départ tient lieu de scénario global, et coincés, on fait durer inutilement les choses… Du coup, on se dit malheureusement que pour perdre ainsi peu à peu la série, probablement que 13 épisodes étaient encore trop long, et qu’il aurait encore fallu raccourcir…

Mais attention, malgré tous ces défauts, les personnages sont suffisamment attachants, l’intrigue suffisamment prenante, malgré ses coups de mous, pour qu’on s’accroche quand même. Et finalement, j’ai beaucoup aimé cette série et passé un très bon moment devant, au point de tout lâcher pour la terminer rapidement. ^^