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mardi, 12 mars 2013

HIGHLANDER, ép. 1.02 "Family Tree" : review de l'épisode.

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Sc : Kevin Droney. R : Jorge Montesi.

ép. centré sur Richie Ryan / ép. sur les rapports au père. Richie est orphelin et essaie de retrouver ses parents. Ses recherches le mènent vers un escroc, un certain Joe Stanton, qui a emprunté de l'argent à une criminelle prêteuse sur gages. Duncan, de par son expérience personnelle, craint que Richie ne se laisse abuser (d'autant plus qu' il sait que Richie est également Immortel, même s'il ne peut rien lui dire pour l'instant), et veille sur lui, tout en se remémorant son passé, son réveil après sa première mort et son abandon par son clan, les MacLeods, et son père, adoptif, qui le rejetèrent après sa première résurrection...

Mon avis critique :  “Family Tree” est un épisode de la Saison 1, avec très peu d’action, symptômatique des débuts de cette série, avec des personnages très caricaturaux, et une intrigue principale assez faible, cousue de fil blanc, et assez banale dans le monde des séries TV. Un épisode de Battlestar GALACTICA (la série classique de 78) exploitait déjà ce thème du con-man se faisant passer pour le père d’un personnage orphelin (en l’occurrence Starbuck). Ce que l’on pourra reprocher aussi à cet épisode, c’est un cast assez irrégulier avec des acteurs au jeu caricatural. Difficile à croire que le personnage de Mme Gustafson, interprété par Tamsin Kelsey, puisse avoir une quelconque autorité. Plus difficile à croire encore, et que le personnage de Clinch, un homme de main, fasse si peur que ça. D’ailleurs, curiosité de l’épisode, Il est interprété par le piètre Peter DeLuise, qui faisait partie de l’équipe de 21, Jumpstreet dans les années 80. Et à voir sa médiocre interprétation, on peut se dire qu’il a bien fait de changer de voie, étant devenu réalisateur notamment sur la franchise Stargate.

Mais là où l’épisode s’en sort, et possède un certain intérêt tout de même, tient à certains éléments périphériques de cette intrigue faiblarde servant de corps à l’épisode. Tout d’abord, il permet de s’attacher au personnage de Richie Ryan, au coeur de l’histoire, qui n’est finalement qu’un jeune un peu perdu, et qui a été apparemment adopté par Tessa et Duncan, qui veillent sur lui. Un jeune qui se pique soudain de retrouver ses origines, son père qui a abandonné sa mère. Du coup, Tessa et Duncan apparaissent finalement peu dans cet épisode. Ensuite, l’épisode possède certaines séquences émouvantes en flash-backs, à la manière de LOST bien des années plus tard. On nous replonge dans les souvenirs de la 1ère mort de Duncan, au sein de son clan, et son 1er retour à la vie, qui le firent passer pour un démon auprès des siens. Une séquence d’une rare cruauté, finalement, puisque le personnage de Duncan MacLeod, tout juste revenu à la vie, se trouvera rejeté par les siens, abandonné, en plus d’apprendre de la bouche de son père qu’il fut adopté. Difficile de se mettre à la place de Duncan, qui va perdre toutes ses repères en un instant, et demandera, désespéré, en vain, qui il est, d’où il vient. Voilà peut-être pourquoi il aura autant à coeur d’aider Richie, son histoire faisant écho à celle du jeune homme (et à celle de Connor, qui avait également connu à peu près la même histoire). Ce qui permet à la mythologie autour des Immortels de s’étoffer encore : ils ont en commun d’être des enfants abandonnés pour la plupart, ou adoptés. Les téléspectateurs un peu attentifs, surtout lors d’un nouveau visionnage de la série, devraient commencer à se poser la question : ne voulait-on pas déjà nous indiquer ici, une conversation entre Tessa et Ducan semblant aller dans ce sens, que Richie est un Immortel ne s’étant pas encore révélé ? Et puis 2 des répliques de l’épisode sont particulièrement marquantes. L’une est réjouissante, l’autre est émouvante, introduisant la fameuse scène de flash-back évoquée plus haut réhaussant de beaucoup l’intérêt de l’épisode. Note : 3/5

La Citation-culte de l’ épisode :  “ Mais qui vous a enseigné le kung-fu comme ça ? – Les mecs qui l’on inventé ! “  -- Duncan, à Clinch.

La Citation-culte de l’ épisode : “ (…) Comme si c’était important de savoir d’où l’on vient ! – Richie. C’EST important. “  -- Duncan, à Richie.

jeudi, 03 janvier 2013

FLASH-FORWARD, premières impressions... Le futur est-il déjà écrit ?

Flash-Forward est une des séries que je souhaitais rattraper depuis un moment, ce qui fut fait à l’occasion du Challenge Séries 2013. L’opportunité de publier une note sur cette série.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Un blackout total de 2 minutes et 17 secondes provoque le chaos à travers le monde, provoquant des catastrophes à l’échelle de la planète, et 20 millions de morts. Pendant cette courte durée, chaque personne est confrontée à une vision du futur (leur situation dans 6 mois) qui va changer sa vie à jamais... Très vite, une division du FBI est chargée d’enquêter sur ce phénimène, et trouver ses éventuels responsables.

Les raisons de se projeter dans la série… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Flash-Forward est à l’origine un roman de Science-Fiction de Robert J. Sawyer, librement adapté par David S. Goyer et Brannon Braga (scénariste attaché à la franchise Star Trek, en plus d’avoir travaillé sur Threshold et Terra Nova), et fut produite et diffusée de 2009 à 2010 sur ABC. Si on retrouve le même pitch de départ dans les 2 oeuvres, alors que le roman se focalise sur un groupe de scientifiques à l’origine du phénomène, la série va mettre en scène un groupe d’enquêteurs du FBI qui va se charger de découvrir les causes du Black-out global, arrêter ses responsables, mais également tenter d’empêcher un nouveau Black-out possible. Mais sur quoi repose précisément la série ? Hé bien imaginons que l’on mette LOST, Heroes et 24 dans une boîte, que l’on secoue bien fort, et ce qui en ressort risque fort de ressembler à Flash-forward, série lancée en 2009 sur la chaîne ABC afin de remplacer la série à succès LOST. Il s’agit de l’une des dernières grandes séries “à suivre”, plus ou moins abondonnées désormais. Du coup, on retrouve pas mal des mêmes ingrédients : mystères, intrigues feuilletonnantes, jeux avec la chonologie, le spectateur étant invité à visiter les futurs entrevus par les personnages lors du Black-out global (les fameux Flash-forwards donnant leur nom à la série), intérêt porté à un ensemble étendu de personnages, aux motivations parfois troubles.

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Il s'agit d'une véritable série dramatique, qui va pouvoir mêler tous les genres en une seule série (romance, drame, Science-Fiction, espionnage, action-aventures… ), manger à tous les rateliers, comme on dit. Mais la série parvient à le faire brillamment, comme LOST, sans perdre le spectateur et sans véritablement l’ennuyer. Bien sûr, on ne s’intéressera pas, selon sa sensibilité, au sort de tous les personnages de la même manière, et certaines intrigues secondaires peuvent être vues comme du remplissage parfois. Mais la série abonde en rebondissements de toutes sortes qui parviennent à relancer l’intérêt. S’il y a beaucoup de poudre aux yeux (la série use et abuse du principe de la toile heuristique, qui se manifeste plusieurs fois sous différentes formes), à coup de grands mystères, cela fait partie aussi de ce type de séries, après tout. Les séries américaines aiment le procédé, particulièrement impressionnant visuellement, qui donne l’illusion du fameux “tout est lié”, et fait croire que tous les événements nous mènent quelque part. Côté casting, probablement pour attirer l’ancien spectateur nostalgique de LOST, on retrouve Dominic Monaghan (Charlie Pace dans la série-culte) et Sonya Walger (éternelle Penelope ‘Penny’ Wildmore, la constante et le seul véritable amour de Desmond). A mi-parcours, la série, après avoir pas mal regardé du côté de ces séries, prend un virage très 24 : les intrigues confrontent les personnages parfois à une course contre la montre (voir l’ép. 18) et les personnages mentent régulièrement, jouant à une jeu du chat et de la souris. Une conspiration de haute volée, des luttes entre agences rivales semblent se dessiner, donnant parfois le vertige. Si la mythologie a été improvisée, on ne s’en rend pas trop compte, les principaux rebondissements semblant avoir été pensés depuis le départ, surviennent à une fréquence régulière, qui rend la série addictive. Bouleversement / pitch jouant avec un bouleversement de la chronologie, la série est finalement une histoire particulière de voyage dans le temps qui manipule certains concepts attachés : le futur peut-il être modifié tout de même (malgré les flashs du futur) ? Ou est-il écrit de façon définitive ? Les effets précèdent-ils, dans le cas d’histoire de “voyage” dans le temps, les causes ? Et peut-être parce que série américaine oblige, la dimension religieuse (en plus de cette réflexion philosophique) est abordée : Dieu est-il mêlé de quelconque manière à ce bouleversement de l’humanité ? S’agit-il d’une bénédiction ou d’une punition divine ?…

Côté Cast :  L’un des gros points forts de la série, le cast a été particulièrement travaillé. Ainsi, Joseph Fiennes (le Merlin de Camelot et le “Monsignor” de la Saison 2 d’American Horror Story), le héros de la série, fait le job. On retrouve à ses côtés John Cho, qui sera le Sulu de Star Trek), mais aussi Courtney B. Vance, vu dans la distribution régulière de Law & Order : Criminal Intent, qui a à sa charge quelques scènes comiques du “meilleur cru” au début de la série. En guest-star, on notera la présence d’Alex Kingston, dans un rôle hélas très secondaire, Alan Ruck, le temps d’un épisode, de même que Gona Torres, James Callis, qui interprète encore un rôle cinglé pas si éloigné de celui de Gaius Baltar, de Battlestar GALACTICA ; Michael Massee, vu dans la Saison 1 de 24. Côté charme, les belles Rachel Roberts, Gabrielle Union et Genevieve Cortese joueront des rôles semi-réccurrents. On peut noter encore la présence de Michael Ealy, qui participa à la série Sleeper Cell, de James Remar (vu dans la série Total Security, incarnation du père de Dexter), de Gil Bellows (le Billy d’Ally McBeal), d’Annabeth Gish (vue dans X-Files ou The West Wing)… Bref, beaucoup de beau monde aperçu dans la série à un moment ou à un autre !

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En Bref :  Une série mêlant tous les genres, certes qui en rappelle malheureusement d’autres sans trouver son véritable style, mais servie par un cast de qualité, des personnages attachants, une intrigue de fond et des rebondissements addictifs, des scènes ou des dialogues amenant à la réflexion… Flash-forward mérite mieux que la volée de bois vert qu’elle s’est hélas parfois prise. Par contre, heureusement qu’elle n’a duré qu’une seule saison, il n’yaurait peut-être pas eu matière à plus et elle aurait fini par tourner en rond.

vendredi, 26 octobre 2012

666 PARK AVENUE, premières impressions : Bienvenue en enfer... au coeur de New York. (Les Nouvelles Séries de la saison 2012-2013)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice... (source : Allociné.com)

Les raisons de déménager au 666 Park Avenue… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  666 Park Avenue est l’une des nouvelles séries de la rentrée de la chaîne ABC, programmée le dimanche soir avec 2 puissantes “locomotives” ayant fait leurs preuves l’année dernière, Once Upon A Time et Revenge, nouveautés lancées l’année dernière, et de retour sur les écrans américains cette année. Développée par David Wilcox (qui a à son actif d’avoir travaillé sur les séries First Wave, Law & Order et FRINGE), d’après un roman de Gabriella Pierce, elle nous propose d’emménager au 999 Park Avenue, un luxueux immeuble d’appartements en plein coeur de l’Upper East Side de Manhattan. Un immeuble où vont se dérouler des événements inquiétants, pas très catholiques, et pour cause : le propriétaire de l’immeuble, l’affable Gavin Doran, assez accueillant de prime abord, pourrait bien dissimuler de sombres secrets, et avoir vendu son âme au diable, voire être le Diable lui-même (?)…

Abordons tout de suite le principal atout de cette série, son casting, très soigné : la série a convoqué pour interpréter le mystérieux Gavin Duran le fascinant Terry O’Quinn, à l’impressionnante carrière télévisuelle. Après une participation à un épisode de Star Trek : The Next Generation, et au Pilote de JAG, habitué des productions Ten Thirteen, on a pu le voir à trois reprises, dans 3 rôles différents, dans X-Files, dans un rôle récurrent dans la sombre série MillenniuM, avant de le retrouver dans les productions Bad Robot : il fut le Directeur-adjoint Kendall puis John Locke dans LOST. Et après l’arrêt de cette dernière série, quelques épisodes de Hawaii Five-0 l’ont accueilli. On le retrouve ici dans un rôle presque sur mesure, proche du John Locke connu sur l’Île, un personnage ambigu, plein de petites intentions, mais au regard impénétrable, avec souvent des idées derrière la tête difficiles à deviner. A ses côtés, on sera ravi de retrouver la toujours élégante Vanessa Williams (précédemment vue, entre autres, dans Ugly Betty et Desperate Housewives). Et dans le rôle de Jane Van Been, la très belle Rachael Taylor, qui a connu un beau fiasco avec Charlie’s Angels l’année précédente, série annulée au bout de 4 épisodes seulement. Pour compléter le cast quelque peu sexy de la série, on notera les présences de Helena Mattson et Mercedes Masöhn.

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Lorsque la série fut présentée l’année dernière, il fut difficile de ne pas y voir une tentative de proposer une version soft et plus “familiale” (comprenez “moins dérangeante ou angoissante”) que l’une des séries fortes de la saison précédente, American Horror Story. Si 666 Park Avenue surfe sur la même vague de proposer une série sur un lieu apparemment hanté, où les fantômes reviennent tourmenter les vivants, elle ne parvient jamais véritablement à faire peur, ce à quoi on pouvait s’attendre au vu de la soirée dans laquelle elle prend place et le network la diffusant. Si les effets spéciaux sont de qualité, les effets sur lesquels voudrait jouer la série (envoyer une personne seule explorer des parties abandonnées de l’immeuble, par exemple, faire apparaître le fantome d’un enfant… ) sont bien trop usés jusqu’à la moelle pour véritablement fonctionner. Entre cela et des “hommages” ou influences un peu trop poussés à de grandes oeuvres du cinéma d’épouvante, que la série proposerait sans véritable finesse (on pensera en vrac à Rosemary’s Baby, qui mettait déjà en scène un jeune couple s’installant dans un nouvel appartement, ayant pour voisin un couple plus âgé bien trop poli pour être honnête, ainsi qu’à certains films d’Hitchcock comme Les Oiseaux ou Fenêtre sur cour), on s’ennuie quelque peu devant les 1ers épisodes. Comme exemple du manque de finesse, après un épisode montrant des oiseaux attaquant certaines personnes, on prendra la peine de déguiser Jane Van Been en héroïne des Oiseaux. On ne pouvait faire plus lourd et moins subtil. Histoire de démontrer que le choix de Rachael Taylor ne fut pas "innocent", le physique de l'actrice rappelant celui des actrices hitchcockiennes ? Mais on pensera également à Chambre 1408, dans lequel John Cusack incarne un écrivain démystificateur, qui passe la nuit dans des lieux prétendument hantés afin de lever les supercheries. La fameuse chambre 1408, véritablement hantée, lui fera connaître de belles frayeurs. Et puis pour finir, difficile de ne pas évoquer L’associé du diable où Al Pacino incarnait un diable en costume trois pièces souhaitant corrompre un jeune avocat en lui offrant le pouvoir.

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Le but n’est pas de choquer non plus, la série se révélant moins effrayante et audacieuse que l’osée American Horror Story de Ryan Murphy. Gavin Doran, le personnage de Terry O’Quinn censé être le diable en personne, ne fait rien là aussi de véritablement diabolique ou effrayant, se contentant de commanditer un assassinat, en manipulant un tiers pour ne pas avoir à se salir les mains. Concernant les personnages, si ceux-ci nous sont rapidement présentés ou esquissés, ils semblent pour la plupart un peu trop lisses ou mystérieux pour l’instant. On a notamment fait l’économie de nous livrer les véritables intentions de chacun. Les différentes intrigues, certaines scènes se répétant d’épisodes en épisodes, comme par exemple le résident coincé entre sa petite-amie brune et une voisine blonde très pulpeuse et quelque peu exhib’, sur laquelle il a des vues, et qui s’amuse à l’allumer. Et puis petit à petit, la série s’affirme dans ses directions : outre le fait de jouer sur le côté fantastique et angoissant, il semble que la série s’oriente vers un bon vieux soap. Les différentes manigances et le côté manipulateur de Gavin Duran semblent alimenter sa soif de pouvoir. Ce que la série devrait être (ce qu’elle souhaite être, en tout cas) prend forme, et on reprend espoir après des premiers épisodes quelque peu décevants. Si la série pêche par ces différents points (pas assez effrayante, des personnages pas encore très creusés), elle peut séduire sur d’autres : situer une bonne part de son intrigue sur un autre lieu de fantasmes, une de ces grandes résidences new-yorkaises peu éloignées de Central Park, laisser planer un léger parfum de souffre sur ses personnages, le couple Jane Van Been & Henry Martin. La question sera de savoir jusqu’où peuvent-ils se laisser contaminer par le mal, succomber à la noirceur, et s’ils parviendront à s’évader de cette résidence dont on finit prisonnier. Et si la série ne peut rivaliser sur le plan de l’horreur pure avec d’autres productions, tout comme dans American Horror Story, nous sommes bien partis pour explorer les origines du lieu, en jouant sur une construction en flash-backs (depuis le succès de LOST, cette narration est fort en vogue sur ABC), on devrait en apprendre plus sur le passé des précédents occupants de cette résidence de grand standing.

En bref :  Malgré des débuts poussifs remakant un peu trop facilement certains grands classique du cinéma, la série commence à trouver ses marques. Portée par un casting de qualité, elle pourrait bien finalement être une des bonnes surprises de cette saison, et un 2nd soap fort, après le savoureux Revenge.

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