samedi, 08 janvier 2011
LOST : review des épisodes 1.15 "Homecoming" et 1.16 "Outlaws"
1.15 : Homecoming
Sc : Damon Lindelof. R : Kevin Hooks.
Charlie Pace. Suite de l'épisode précédent. Charlie est réveillée par des cris : d'autres survivants, dont Jack et Locke, reviennent en portant Claire, qui s'est évanouie. Celle-ci se réveille complètement effrayée, et ne reconnaît plus personne. Plus tard, plus calme, elle avoue ne se souvenir de rien du crash de l'avion ou des jours sur l'Île. Charlie tente de reprendre contact avec la jeune femme. Le lendemain, Charlie tente de faire équipe avec Jin. Celui-ci se retrouve soudain assomé, laissant Charlie seul face à Ethan, qui souhaite récupérer Claire. Il menace de tuer des survivants, un par jour, jusqu'à ce qu'il ait récupéré la jeune femme. Puis il disparaît à nouveau. Charlie, furieux, tente de décider Jack et Locke de partir à sa recherche. Mais alors que Jack semble d'accord, Locke est peu enclin à le traquer. Surtout que Ethan pourrait très bien ne pas être seul. Kate, ayant appris ce qui s'était passé, discute avec Locke : elle lui propose d'utiliser les armes de la mallette dont il garde la clé. Mais Jack refuse. Le soir venu, les tours de garde s'organisent. Locke, Sayid et Boone veillent afin d'éviter le retour de Ethan. Mais Boone finit par s'endormir. Le lendemain matin, sur la plage, un des survivants est retrouvé assassiné. Claire finit par apprendre grâce à Shannon que Charlie lui a menti quand il lui a dit que tout se passait bien sur l'Île. Elle le lui reproche bien entendu. Locke et Jack ont une nouvelle conversation. Pour Locke, ils ne font pas le poids face à Ethan, qui est sur son terrain, et a donc l'avantage. Mais Jack a apparemment changé d'avis : il indique qu'ils peuvent reprendre l'avantage, et se décide à montrer les armes qu'il possède au vieux chasseur. Les troupes s'organisent alors pour traquer le kidnappeur : Sawyer (qui avait caché à tout le monde qu'il avait un pistolet récupéré sur le marshall), Locke, Sayid, Kater et Jack partent chasser Ethan, accompagnés de Claire qui servira d'appât, sous les yeux impuissants de Charlie. Le plan fonctionne, Ethan sortant de l'ombre. Sous une pluie battante, Jack en vient à bout. Mais alors que le groupe souhaitait capturer Ethan vivant, Charlie finit par l'abattre.
Flash-backs (Charlie) : Un an après l'arrêt du groupe Drive Shaft, Charlie se souvient de ses soirées passées dans des bars en compagnie d' un ami. Il se souvient d'une jeune femme brune, Lucy, draguée un soir, qui l'amena chez elle. Lucy, entichée de Charlie, le présente même à son père quelque temps plus tard. Charlie annonce alors à son compagnon d'infortune qu'il a accepté un nouveau job : vendre des photocopieurs. Il se revoit également en train de se préparer à ce nouveau travail en compagnie de Lucy. Mais sa première journée de travail, sa démonstration du photocopieur tournent au fiasco. De retour chez Lucy, celle-ci le repousse, ayant découvert que l'ancien rockeur n'était qu'un junkie.
Les Nombres maudits : Le photocopieur que Charlie essayait de vendre avait le même nombre que le nombre du vol de l' appareil, 815.
Infos sur les personnages : Le nom de famille de Charlie est Pace.
Continuité : Sawyer possède encore le flingue du marshal.
Les Surnoms de Sawyer : Sawyer appelle Ethan "Jungle Boy".
Mon avis : Un épisode qui peine à démarrer, qui fait pas mal pour accrocher le spectateur et qui pourtant, d'une certaine manière, échoue. Encore une fois, on sera plus intéressé par ce qui se passe sur l'Île que par les flash-backs, qui nous apprennent surtout ce qui est arrivé à Charlie après la dissolution de Drive Shaft. Sur l'Île, donc, on a droit à nouveau à des divergences d'opinion entre Jack et Locke, moments particulièrement savoureux, même si les deux hommes finissent par se mettre d'accord. Ces deux-là, ainsi que Kate, Sawyer et Sayid constituent les leaders, hommes forts du groupe. Charlie, malgré ses efforts depuis le début de l'aventure, en sera écarté. Du coup, une part sombre du jeune homme apparaît, capable d'abattre de sang froid quelqu'un. Du côté de l'intrigue générale, on règle un problème en cédant à la facilité à deux reprises : Ethan est éliminé, ce qui fait qu'on ne saura rien de ses motivations, pourquoi il voulait absolument récupérer Claire. L'amnésie de la jeune fille comme l'élimination du kidnappeur sont ici bien commodes pour ne pas répondre aux questions qu'on a posées.
1.16 : Outlaws
Sc : Drew Goddard. R : Jack Bender.
Sawyer. Suite de l'épisode 1.11 "All the Best Cowboys Have Daddy issues" ; suite de l’ép. précédent. Sawyer se réveille en sursaut au milieu de la nuit, pour s'apercevoir qu'un sanglier a envahi sa tente. Il le poursuit dans la forêt, et, seul, il entend des murmures dans la forêt. Tout comme Sayid. Kate et Jack, lors d'une marche, discutent de Sawyer. Kate a l'intention de réessayer de ramener Sawyer du bon côté. Pendant ce temps, Sawyer a retrouvé sa tente. Il réentend les voix, et comprend ce qu'elles disent, juste avant que le sanglier ne l'attaque. Mais Sawyer n'a pas l'intention de s'en laisser compter et veut se venger de l' animal. Hurley aide Charlie à enterrer le corps d' Ethan, mais Hurley semble remarquer que tout cela a profondément affecté l' ancien rockeur. Sawyer part sur les traces du sanglier, mais Kate choisit de l' accompagner, après s'être quelque peu moquée de lui. Kate parvient à passer un marché avec Sawyer : tous deux vont partager un feu de camp, et leurs secrets les plus inavouables... Le lendemain matin, une vilaine surprise attend Sawyer : le sanglier a dévoré ses provisions pendant son sommeil. Ils sont alors rejoints par Locke, venu partager son café avec eux, et leur confier des souvenirs de sa soeur et sa mère. Informé par Hurley, Sayid décide de discuter avec Charlie afin de savoir s'il est vraiment affecté par ce qu'il a fait. En vain. Sawyer, après avoir exploré une bonne partie de la forêt avec Kate, finit par exaspérer la jeune femme, et par abandonner.
Flash-backs (Sawyer) : Sawyer se revoit enfant, réveillé au milieu de la nuit par des coups frappés à la porte. Sa mère lui demande de se cacher sous le lit, et de ne se montrer à aucun prétexte. Puis, à l'extérieur de sa porte, il entend sa mère crier. Il se revoit plus tard avec une nouvelle conquête, interrompu par un ancien associé, Hibbs. Celui-ci lui donne des infos sur le véritable Sawyer. Plus tard, il se revoit en train d'acheter une arme. Et retrouver un homme dans le désert. Un homme qu'il pensait être Sawyer... Dans un bar, il fait la conaissance d'un homme avec qui il lie connaissance : Christian Shepard, le père de Jack. Et Sawyer retourne assassiner l'homme qu'il pensait être le vrai Sawyer. Mais il s'agissait en fait d'un débiteur de Hibbs, qui a donc manipulé Sawyer.
Maggie Grace (Shannon) n'apparaît pas dans cet épisode. Daniel Dae Kim (Jin) et Yunjin Kim (Sun) apparaissent, mais n'ont aucune ligne de dialogue. Ian Somerhalder (Boone) est mentionné par Kate, mais n'apparaît pas dans cet épisode.
Infos sur les personnages : Kate admet à Sawyer avoir été brièvement mariée, mais ne dit pas ce qui a mis un terme à ce mariage, si c'est à la suite d'une mort ou d'un divorce - et elle a aussi admis avoir tué un homme !
Sawyer n'a pas rencontré le véritable Sawyer. Après qu'il ait tiré sur l'homme qu'il pensait être le vrai Sawyer, on apprend qu'il s'agissait en réalité de quelqu'un envoyé par Hibbs pour prendre soin d'un débiteur qui lui devait de l'argent. Au final, Sawyer a fini par tuer un homme pour rien.
La Guest-star de l'épisode : On aura le plaisir ici de revoir Robert Patrick, le T-1000 de Terminator 2, que l'on a pu voir dans les Saisons 8 et 9 dans le rôle de l'Agent John Doggett dans X-Files, ainsi que dans le Pilote de Stargate Atlantis.
Infos sur les personnages : Locke (Terry O'Quinn) révèle qu'il avait une soeur et une mère adoptive.
Continuité : Sawyer entend les 'voix' que Sayid avait entendu plus tôt, et elles disent " It will come back around. " Ce furent les dernières paroles de l'homme que Sawyer tua à Sydney.
Les Connexions entre les personnages : Sawyer est le premier à réaliser qu'il a eu une connexion avant le crash avec un autre survivant, en l'occurence Jack. Sawyer a rencontré le père de Jack dans un bar, et a compris qui était Jack après que celui-ci ait dit quelque chose à propos de son père.
Continuité : Le corps d'Ethan est enterré par Charlie et Hurley.
Infos sur les personnages : Le véritable nom de Sawyer est James, révélé à l'homme que Sawyer tue..
Mon avis : Un épisode plus passionnant que le précédent, qui enrichit un peu la mythologie de la série : et d'une, il y a les voix que l'on entend dans la forêt. De deux, le sujet des connexions entre les personnages dans le passé est habilement amené, et inattendu. De plus, le passé de Charlie, un peu plus intéressant que celui de Charlie, est plus plaisant à suivre, surtout qu'il tourne autour d'un mystère : Qui était vraiment Sawyer avant son arrivée sur l'Île ? Qui était le véritable Sawyer ? Un épisode pour les fans de ce personnage, et surtout pour les shippers Kate - Sawyer : tous deux partagent de belles scènes, et Kate y est... radieuse.
Vraiment, j'ai bien aimé cet épisode : Christian Shepard y apparaît faible et émouvant, on éprouve de la compassion pour Sawyer, certaines scènes sont savoureuses (Sawyer et son sanglier, l'échange de confidences entre Sawyer et Kate, puis avec Locke... ).
15:21 Publié dans LOST | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lost, charlie pace, kate ryan, jack shepard, sawyer, john locke, sayid
jeudi, 06 janvier 2011
The WALKING DEAD : secondes pensées.
La série The WALKING DEAD méritait que j’y revienne aussi. Car j’ai finalement poursuivi l’aventure du visionnage d’une série qui, en général, a déçu. C’est tout du moins ce qui ressort des diverses critiques que l’on peut lire à droite et à gauche sur le Net de celles et ceux qui ont vu les 6 épisodes.
Bien entendu, il est peut-être conseillé d'avoir vu les 6 épisodes avant de poursuivre la lecture de cette note…
Les personnages : Le premier élément qui saute aux yeux quand on regarde la série, est que celle-ci est américaine en diable, de ce point de vue. Pas étonnant que le récit ait séduit Frank Darabont, auteur de The Myst (que je n’avais pas beaucoup aimé, souvenez-vous), un film présentant de nombreux points communs avec WALKING DEAD. L’un des points communs, donc, entre les 2 oeuvres, et d’autres de Stephen King, est qu’elle donne à voir des portraits d’Américains ordinaires confrontés à des situations extraordinaires. On est donc face à un récit classique américain de fin du monde, apocalyptique, tel que les Américains aiment à en pondre. Et donc, on retrouve : le héros, leader malgré lui, qui prend les décisions parfois pour les autres, mène les troupes, dans l’âge moyen ; sa femme et son fils ; un vieillard, patriarche, apportant sa sagesse et sa compassion au groupe ; un chien fou, antipathique, voyou, mais qui finit par se mêler au groupe ; des représentants des minorités… Un casting sans réelles surprises, quand on a vu, au hasard… LOST. Il est assez amusant de regarder un épisode de l’une puis de l’autre série, on se rend compte de la proximité des 2 castings. Avec une tendance à considérer qu’aucun personnage n’est irrécupérable… Ainsi, celui qu’on prenait pour un chef de gang détestable, ayant enlevé un des survivants, voulait récupérer des armes pour… protéger des vieux d’une maison de retraite. Le sheriff, une fois vu cela, lui remettra sans broncher des armes. Si on commencé par ça…
Le rythme de l’histoire, la construction des épisodes : C’est véritablement là où le bat blesse pour cette série : et d’une, le rythme est terriblement lent, lymphatique. Vu qu’on a plusieurs épisodes pour raconter l’histoire, on prend bien son temps et on s’attarde sur des situations que l’on a comprises et qui intéressent peu. Dans le premier épisode, c’était un dîner familial qui s’éternisait pour qu’on s’attache à 3 personnages, et au drame vécu par deux d’entre eux. Dans un épisode suivant, c’est sur le calvaire vécu par un redneck, homme attaché, menotté, laissé seul, à la merci des Walkers. Dans un autre épisode encore, c’est un long moment passé aux côtés d’une mère de famille qui reste inconsolable de la mort de sa fille. La série compte beaucoup trop de ces scènes dont on comprend le but, mais que l’on fait durer plus que de raison. Alors j’ai peut-être tendance à m’impatienter facilement, mais ce n’est pas passer de longs moments avec une personne qui va faire naître l’empathie pour elle de notre part. Et je veux bien qu’une mère ne se remette pas de la mort de sa fille, chose horrible et abominable, mais que cela ne dure pas trop longtemps. Et puisqu’il faut quand même donner envie de revenir pour l’épisode suivant, en général, vers la seconde partie de l’épisode, le rythme s’accélère, et le récit avance enfin… Les attaques de zombies se produisent d’ailleurs à doses homéopathiques. Et surtout vers la seconde partie des épisodes.
Des situations et personnages idiots, en dépit du bon sens : Certains personnages agissent parfois de façon stupide, dans WAlKING DEAD. Si vous saviez le nombre de fois où je me suis frappé le front devant tant de stupidité… En fait, j’ai eu le même problème devant la série que j’en ai parfois devant certains récits de King : au caractère de nécessité : faire les choses afin de survivre, on sacrifie l’humanité des personnages, et la défense de certaines valeurs. Au nom de la sacro-sainte tolérance, on s’apprête à libérer un raciste grossier, mal élevé, qui n’en ferait jamais autant de son côté. Au nom de la sacro-sainte honnêteté, on avoue à son frère que l’homme en question a été abandonné. Imaginez la réaction du personnage. Et donc, on retourne en ville pour partir à sa recherche, le libérer, au mépris du danger. Pour récupérer des armes aussi, en passant, ça peut être utile… Concernant les survivants, on s’installe à proximité de la ville, sans installer de défenses particulières, de tours de garde, au vu et au su de tous. On s’étonnera alors d’une attaque de zombies… Une famille, sachant le danger encouru à rester seule, préfère quitter un groupe de survivants somme toutes sympathiques, qui pourrait les aider à se défendre, pour aller vivre de leur côté…
Le problème des histoires de zombies (en réponse à Livia) : si le sous-sous-genre des histoires de zombies a été si rare à la Télévision, c’est qu’il y a une bonne raison : il est difficile de faire tenir sur le long terme de telles histoires, et les zombies, on ne peut pas faire grand chose d’eux : un zombie, ça avance, et ça mord. Une balle dans la tête, où une décapitation, et c’est réglé. On s’en débarasse finalement assez vite, et c’est quand ils attaquent en groupe, en meute, qu’ils sont véritablement dangereux. Du coup, on retombe assez facilement devant des lieux communs, des clichés : éliminer ou laisser derrière soi, par compassion un proche devenu zombie, ou en passe de l’être, Du coup, ce qui va être alors plus intéressant, ce sera ce qu’il y a autour : les personnages. Ici, c’est un peu loupé, ceux-ci étant un poil trop caricaturaux. La mythologie, le pourquoi du comment. Ici, cet aspect est laissé complètement de côté. Forger une nouvelle civilisation, organiser le quotidien, à nouveau : ici, cet aspect est survolé pour tomber dans des situations elles aussi clichées. De plus, le récit avance à cause de facilités et coïncidences… Les personnages décident rarement de leur prochain mouvement, seuls, ils bougent toujours par rapport à un évènement survenu…
En résumé : Alors que faut-il surtout retenir de cette série ? Hé bien… Les amateurs de scènes intimistes, angle choisi pour cette histoire, devraient y trouver leur compte. De même que les amateurs de récits apocalyptiques où des personnages, laissés seuls au monde, sont peu inquiets de leur propre survie.
Et pour ceux qui veulent lire des critiques positives de la série, le Comix Box n°68 de Décembre / Janvier consacre 2 pages à WALKING DEAD, et L’Ecran Fantastique de Janvier 2011 consacre 6 pages à la série.
21:16 Publié dans WALKING DEAD, The | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : walking dead, frank darabont, the myst, lost, zombies, fantastique
mardi, 21 décembre 2010
TV Meme - Day 27 : le meilleur Series premiere / épisode-pilote.
Difficile de choisir. Parce que les Pilotes servent à mettre en place avant tout les personnages et l'histoires, donc, ils ne sont pas toujours des plus originaux ou convaincants. Et puis tout n'est pas parfait, dans un Pilote, puisque la série se cherche encore, parfois... Néanmoins :
Les raisons du choix : Le Pilote de Star Trek : Deep Space Nine. L'un de mes épisode-pilote préférés, celui que j'ai le plus plaisir à revoir. Parce qu'en plus de présenter donc l'histoire et les personnages, il s'inscrit pleinement dans la continuité trekienne de The Next Generation, et propose en plus un propos philosophique sur la vie qui donne à réfléchir. Magistral !
L'outsider : De très peu, celui de LOST, pour d'autres raisons : parce qu'il est friqué. Ils ont eu un budget conséquent pour ce Pilote, et ça se voit. Et pour son côté Twilight Zone / Quatrième Dimension, par rapport à son cliffhanger de folie : " Hé les gars, mais sur quelle île on est bien tombés ? " Ce que doit se se demander le téléspectateur au même moment. Brillant !
14:33 Publié dans LOST, Star Trek : Deep Space Nine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : star trek deep space nine, lost, season premiere, épisode-pilote