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mardi, 26 avril 2011

Persons Unknown : premières impressions...

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L’histoire :  Sept étrangers se réveillent dans une ville déserte sans savoir comment ils ont atterri en ce lieu. Ils réalisent très vite qu'ils sont observés en permanence via des caméras de sécurité et qu'il leur est impossible de s'échapper. Pour survivre et résoudre le mystère entourant leurs vies, ils vont devoir unir leurs forces.

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) : De toutes les séries que j’ai essayées dernièrement, c’est celle qui me tente le plus de mener à terme. Et pour cause, comme Harper’s Island, l’histoire tient sur 13 épisodes, et est bouclée à la fin. Comme le disait un de mes anciens amis à la fac, lors de la sortie du film CUBE, “ réunir un groupe de personnes dans un lieu mystérieux, cela marche toujours ! “ Et c’est exactement le principe de la série : des personnages dont on ignore tout, semblant avoir été piochés au hasard dans la population, venus de différentes villes des Etats-Unis, se retrouvent prisonniers dans un seul et même endroit. On pense immédiatement à LOST, bien sûr, mais également au Prisonnier, puisque le lieu en question ressemble à une petite ville américaine, avec ses différents commerces, et pourrait être en d’autres circonstances des plus accueillants. L’enlèvement de départ ouvrant la série rappelle un peu celui du Prisonnier, d'ailleurs. Sinon, l’ambiance de mystère, d’étrange, rappellent les meilleurs moments de The Twilight Zone / La 4ème Dimension, et les plans de la ville déserte rappellent impitoyablement le Pilote de la série, “Where is everybody ?”, dont j’ai parlé également sur ce blog. Donc, 7 personnages sont réunis dans un petit village, prisonniers, dans l’incapacité de quitter les lieux. La police de caractère utilisée pour le titre de la série à l’écran, généralement utilisée pour les titres impliquant un emprisonnement, proche de la police de caractère de Prison Break, laissait déjà entendre cela. Ici, point de Rover pour empêcher les prisonniers de s’échapper, mais des implants paralysant leur corps une certaine limité franchie. Et en lieu et place d’un mystérieux maître du village, la présence de caméras espionnant ces personnes inconnues, à la forme ronde, des plus inquiétantes puiqu’on ignore qui se cache derrière.

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Les personnes inconnues sont un père de famille, une jeune adolescente blonde, une mère de famille célibataire devant une certaine somme d’argent, un leader en puissance débrouillard qui ne veut rien confier de son passé, un vendeur de voires dans la quarantaine, un soldat noir, une femme… Pas de tête d’affiche, d’acteur plus ou moins connu du spectateur, mais un cast qui joue juste dans l’ensemble, crédible dans le rôle. A peine reconnaîtra-t-on Alan Ruck, qui fit partie de la distribution régulière de Spin City, ici dans un rôle évidemment bien différent, et au détour de quelques scènes, Lola Glaudini, vue entre autres dans Les Sopranos et les premières saisons de Criminal Minds. A la réalisation du pilote, qui propose pas mal de plans bien inspirés, on retrouve Michael Rymer, déjà responsable de la mini-série et du premier épisode de Battlestar GALACTICA (2003), entre autres. Du coup, l’intérêt vient d’en apprendre plus sur ces personnages, bien sûr, mais également sur les dessous de cette histoire. Sont-ils effectivement réellement prisonniers ? Possèdent-ils des secrets inavouables ? Sont-ils les cobayes d’une expérience scientifique ou d’une nouvelle émission de télé-réalité ? Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour sortir de cet endroit et retrouver leur vie ? Un début particulièrement excitant, donc, je ne me suis absolument pas ennuyé devant, malgré peut-être des situations , des réactions et des personnages quelques peu convenus et prévisibles...

Trivia :  A regarder HAVEN et Persons Unknown, je me dis qu’une certaine frilosité frappe les dirigeants de chaîne et / ou les scénaristes qui ne savent plus ou ne veulent plus proposer de programme réellement angoissant, dérangeant, perturbant. Autant rien n’était particulièrement effrayant dans HAVEN, et ici, dans Persons Unknown [SPOILER] Des éléments rassurent finalement le spectateur : l’extérieur, à travers un journaliste s’intéressant au cas de la mère de famille disparue, apporte une clé de sortie et élimine certaines hypothèses. Et puis apparemment, la ville peut se peupler d’autres personnages, ce qui est toujours plus réconfortant qu’une ville complètement, vraiment déserte comme celle de “Where is everybody ?”, le Pilote de The Twilight Zone… [Fin du SPOILER] 

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jeudi, 21 avril 2011

HEROES : review critique de la saison 1

Hé oui, HEROES est abordée sur SeriesVerse of KNIGHT. Pour ceux qui me connaissent depus un petit moment, on pourra s’étonner de cela, n’ayant jamais été tendre avec la série. Elle avait fait à l’époque l’objet d’un buzz monstrueux, étant soi-disant “LA série à voir” pour les Sériephiles, provoquant mêle quelque peu l’emballement de la presse spécialisée, désormais disparue. Seulement, à l’occasion des vacances, j’ai décidé de revoir la saison 1, achetée vraiment pas cher sur CDiscount une fois.

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L’histoire :  HEROES, c’est le sujet des X-Men adapté en série TV : l’évolution est en train de franchir une nouvelle étape, et des êtres ordinaires aux quatre coins du monde se voient soudain dôtés de super-pouvoirs. Ils ne se connaissent pas, mais vont devoir très vite se rencontrer et s’allier, car deux dangers les menacent. L’un d’entre eux, un dénommé Sylar, a apparemment décidé de les éliminer les uns après les autres, et une explosion nucléaire doit détruire dans un futur proche la ville de New York.

Le principe de la série : HEROES est une série-témoin de son époque, révélatrice du paysage sériel qui l’a vu naître, puisque l’on y retrouve deux influences majeures : le succès des séries 24 et ALIAS a engendré à l’époque la mode des séries-feuilletons, à suivre d’épisode en épisode, séries ne constituant qu’une unique histoire globale courant sur la saison : le cauchemar des diffuseurs et annonceurs (peu de rediffusions d’épisodes isolés possibles, et le public a intérêt à être là dès le début, et à suivre), le rêve des sériephiles. La possibilité de disposer d’une longue histoire, d’un “blockbuster” s’étendant sur plusieurs heures. Le souci, c’est de se retrouver, network oblige, avec des rebondissements survenant à intervalles réguliers (avant la coupure pub de rigueur, en fin d’épisode), peut-être au souci de la vraisemblance. On a ainsi vu apparaître Prison Break, probablement la plus réussie dans sa saison 1, ainsi que Vanished et Kidnapped, qui n’ont laissé aucun souvenir. Et la deuxième influence maheure fut celle, croisée, de LOST et Desperate Housewives : des séries ABC au cast étendu, censés prendre comme personnages principaux parmi les plus ordinaires des citoyens permettant au public de se retrouver, se projeter dans ces séries. Quoi de plus banal et ordinaire que des femmes au foyer élevant leurs enfants pour l’une, quant à l’autre, on propose des personnages représentant toutes les tranches d’âge (enfant, trentenaires, personnes plus âgées… ), et venus parfois d’horizons divers (noirs, Irakiens, coréens… ). Tout cela, on le retrouve dans HEROES : des personnages des plus ordinaires se voient soudain acquérir des capacités extraordinaires, personnages venus d’horizons divers, comme le Japon. Le succès de LOST ne faisait pas de doutes quant à la production de séries du même acabit. Du coup, on voit apparaître à l’époque quelques LOST-like, comme Jericho, et aussi HEROES. LOST avait ses nombres mystérieux à la signification inconnue, que l’on retrouvait droite et à gauche ? HEROES aura également son Symbole, gimmick visuel sans réelle utilisé.Et pour faire bonne figure, on adjoint le digne héritier de grands comploteurs de séries, sorte de lointain cousin de l’Homme à la Cigarette que les X-philes aimaient détester…

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Est-ce que c’est bien ? (mon avis) : C’est sûr, on passe quand même un bon moment devant HEROES, grâce à une réalisation soignée, une interprétation impeccable, le savoir-faire américain. Mais la faiblesse des séries-feulletons se révèle assez vite : une chute annoncée, prévue, qui ne pourra survenir qu’en fin de saison, couplée à une saison de 22 ou 23 épisodes ? On se retrouve invariablement avec du délayage. On retarde avec des péripéties bien secondaires la fin de saison. Mine de rien, l’une des forces de FRINGE, qui aurait tout aussi bien pu être une série-feuilleton, et c’est d’ailleurs ce qu’elle devient en fin de saison 2, c’est d’avoir proposé au départ une formule alternative, constituée de semi-loners (le côté feuilletonnant existe bien dès le départ), avec un premier sujet permettant de satisfaire les diffuseurs et annonceurs. Le problème de HEROES, c’est qu’on y a pas vraiment pensé, ou pas voulu le faire, la logique étant de faire du feuilletonnant à la “24'”. Et donc le problème de HEROES, en plus de mettre en scène des personnages ordinaires, c’est de s’être amusé à mettre en scène des intrigues des plus ordinaires également. Cette série, c’est finalement un soap déguisé en série de Super-héros. Un aspect que l’on retrouve également dans les comics, mais qui n’en fait pas l’ingrédient principal ou le principal attrait. Donc, dans HEROES, on a un flic qui a des problèmes de couple et doit reconquérir sa femme, une ado pom-pom girl du lycée qui est prise entre plusieurs garçons, une mère de famille célibataire qui doit s’occuper de son fils, deux frères brouillés dont l’un est politicien et mène campagne… Heureusement, d’autres personnages directement liés au sujet principal (les pouvoirs !), censés faire avancer la mythologie de la série. Les intrigues auxquelles sont confrontés les personnages sont également d’une banalité à pleurer : la mère célibataire doit affronter le retour de son ex-mari et les hommes de main d’un homme à qui on a emprunté de l’argent ; le policier, pas loin d’être un raté, doit enquêter sur un tueur en série ; deux amis sont en voyage à Vegas pour jouer au casino ou au poker ; une adolescente est sur la trace de ses parents adoptifs. Rien d’héroïque ou de super-héroïque, les Héros présentés sont en devenir. On attend les révélations de la mythologie de la série, on attend que le grand vilain Sylar se révèle, on attend le cataclysme final devant frapper New York, façon 11 septembre-bis, on attend l’apparition de nouveau “êtres à pouvoirs”, éventuellement. On attend que les Heroes entrent en contact les uns avec les autres, fassent connaissance. Le problème est qu’on passe beaucoup de temps à attendre, finalement, dans HEROES. Côté pouvoirs, on se contente du minimum syndical pour justifier le titre de la série, et on en verra jamais que 4 ou 5, ce qu’un budget de série TV peut se permettre, malheureusement. Donc on tombe sur le télépathe, pouvoir qui demande surtout de jouer sur la mise en scène pour être incarné à l’écran. On a le manipulateur de temps et d’espace, et là, voir les objets et personnes se figer, c’est légèrement bluffant. On a la jeune adolescente capable de se “régénérer”, guérir ses blessures. On a un “homme qui vole”, que l’on ne verra malheureusement voler qu’une fois, et atterrir une autre fois, dans les 6 premiers épisodes. Et on a un peintre qui peint l’avenir. C’est quand même peu… On nous avait annoncé (certains magazines spécialisés s’en faisant le relais) une “esthétique” comics ? La série se contente de certains plans inspirés dans son pilote, a l’appui des toiles de Tim Sale, engagé comme conseiller artistique pour la série à laquelle il prête son talent pour les toiles d’Isaac Mendez. et insère une police de caractère faisant “comics” pour son générique de fin ou les crédits. C’est peu…

Pour résumer, donc, HEROES n’est pas vraiment une mauvaise série en soi, mais a été bien trop survendue à l’époque de sa diffusion, ne se résumant finalement qu’à un patchwork astucieux d’éléments pris ailleurs. Une série dans l’air de son temps, née de la tentation de se payer une part du succès de plusieurs autres séries, comme bien d’autres précédemment. Une série avec des intrigues soapesques des plus banales, ainsi que des personnages archétypaux, vus plusieurs fois ailleurs. Heureusement, le cast est des plus… séduisants, réunissant quand même des acteurs et actrices plaisants à suivre, qui font du bon travail. Mais je le répète, si on ne s’ennuie pas devant, donc, elle témoigne tout de même d’une certaine paresse, d’un manque de fond au niveau de sa construction ou de son écriture. Et la série est au moins plaisante pour les Geeks, riche en clins d’oeil divers (les dialogues citent certains lieux communs des comics de Super-héros, ou Star Trek, notamment grâce aux personnages d'Hiro Nakamura et son ami Ando), par la présence de citations, de présence de guests, des procédés certes classiques, mais toujours agréables…

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dimanche, 09 janvier 2011

Les héritiers d'X-Files (retour aux Frontières du Réel, partie 5)

Pour finir (peut-être provisoirement) cette série de notes sur X-Files, il restait encore quelques séries à évoquer, qui ont un lien plus ou moins diffus avec la création de Chris Carter :

FRINGE :

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Dès que la série a été annoncée, tout le monde y a vu, et les premiers épisodes ne nous ont pas détrompés, un nouvel X-Files. Initiée par Abrams et quelques-uns de ses lieutenants, Roberto Orci, Alex Kurtzman et Jeff Pinkner, la série reprend le duo explorant les mystères de la science et du réel, les deux personnages ont un caractère bien différent de celui des deux agents. De plus, un 3ème personnage transforme le duo en trio, avec en plus une belle borchette de personnages gravitant autour. Ici, exit Mulder et Scully, place à l’Agent Olivia Dunham et à Peter Bishop, tous deux ayant besoin du savant Walter Bishop, le père de Peter. Si dans X-Files, le personnage fort, porteur de la série, était tout de même Fox Mulder, ici, série Abrams oblige, c’est Olivia Dunham le personnage fort, qui occupe souvent le devant de la scène. Au casting, des acteurs loin de passer inaperçus, déjàs connus pour la plupart des amateurs de série : Joshua Jackson avait été un des acteurs réguliers de Dawson’s Creek, John Noble, l’interprète de Walter Bishop, a participé à la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux.

Autre caractéristique, les séries d’Abrams prennent souvent des tournants inattendus au point de ne plus ressembler au fil du temps à ce qu’elles étaient au début. Si la série pouvait vraiment rappeler X-Files à ses débuts, elle s’est mise à développer toute une mythologie expliquant tous les mystères de la série, et une histoire de mondes parallèles encore plus puissante que Sliders !

Dernière différence, et J.J. Abrams a été à bonne école avant de développer ses séries, FRINGE, comme LOST, comme ALIAS, est un piège à geeks. Si pour ceux qui n’apprécient guère ce producteur, et pourraient lui reprocher des séries en carton, reprenant pas mal de séries précédentes dont il a dû se nourrir (en vrai geek qu’il serait lui-même), on dira que l’on a fort envie de garder l’emballage, et mieux encore, de regarder ce qu’il y a à l’intérieur. De même que planait dans ALIAS, dès les premiers épisodes l’ombre d’une mythologie complexe mettant en scène un mystérieux Rambaldi, que l’on pouvait s’amuser à retrouver le nombre 47, caché ou évoqué au détour d’une scène ou d’un dialogue, de même que dans LOST, dès le départ, on pouvait se demandait sur quelle Île fantastique les personnages avaient bien pu atterrir, et pourquoi le destin les avait précisément choisis, dans FRINGE, on a un mystérieux Observateur chauve apparaissant au second plan, donnant à la série un côté “Où est Charlie ?”, des logos à l’étrange signification, rappelant quelque part une des images du célèbre générique d’X-Files, nouvel alphabet à décoder, et bien sûr les secrets des pères (Walter Bishop et William Bell), constante des séries d’Abrams (dans ALIAS, on avait droit à Jack Bristow et Arvin Sloane, par exemple), avec lesquels il faut se réconcilier.

 

The Eleventh Hour :

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Malgré les progrès toujours plus importants de la science, celle-ci ne fait plus recette à la télévision. La chaîne britannique BBC tenta de lancer une série sur un duo d’enquêteurs amenés à explorer la science et ses mystères. Malgré la présence au générique de Sir Patrick Stewart, célèbre interprète du Capitaine Patrick Stewart dans Star Trek : The Next Generation et du Professeur Charles Xavier dans X-men. La chaîne ayant lancé la série arrêta les frais au bout de 4 épisodes, mettant cet échec sur le compte d’un problème d’adéquation entre ce que la série était et ce que les gens en attendaient.

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Le manque d’idées frappant Hollywood actuellement incite les Américains à regarder ce qui se fait ailleurs, et à en proposer une version “locale'”. Jerry Bruckheimer, producteur à succès, toujours prêt à proposer de nouvelles séries, tenta une version US de ce concept. Concept qui ne séduit pas plus les Américains et ne dura que le temps d’une saison de 18 épisodes. Un échec probablement à attribuer au manque de charisme des deux acteurs et personnages principaux, et au fait que quand deux séries au concept similaire sont lancées au même moment, il est difficile pour les deux de subsister, l’une des deux étant vue comme celle de trop, et les téléspectateurs choisissant d’en suivre une seule.

Ce fut d’ailleurs mon cas : je n’ai regardé aucune des deux versions, préférant m’intéresser à la seule FRINGE.

Voilà, ce tour d’horizon de ce qui a pu graviter au tour d’X-Files est provisoirement terminé. Comme annoncé, et avec une approche similaire, je m’intéresserai prochainement au sujet particulièrement délicat et épineux des séries “Boobs & Ass”…