samedi, 22 octobre 2011
TERRA NOVA : premières impressions... (les Nouvelles Séries de la rentrée 2011-2012, partie 2)
Seconde nouveauté que j’aurais aimé aimer. Ai-je été déçu ? Hé bien oui, voir plus bas…
De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Les Shannon, une famille ordinaire vivant en 2149 alors que la Terre se meurt, est envoyée dans le passé, 85 millions d'années plus tôt à l'ére préhistorique. Ils rejoignent "Terra Nova", une organisation humaine à qui des scientifiques offrent une seconde chance pour reconstruire une civilisation. Mais la Terre promise et les habitants qui la peuplent, petits et géants, ne sont pas tous accueillants... (source : Allociné.com)
Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas (mon avis) : Il semble que quoi qu’il fasse ou tente, Spielberg en producteur de séries échoue invariablement. Rares sont les séries estampillées “Spielberg” qui parviennent en effet à dépasser le stade de la saison 1. TERRA NOVA, c’est une des séries que j’attendais le plus en cette morose rentrée 2011, et l’une des dernières séries de Science-Fiction actuellement diffusée. Mais est-ce que ça vaut le coup ? Ben… non. Pourquoi ? Parce qu’on est justement dans une production estampillée “Spielberg”, et en sachant cela, on devrait savoir à quoi s’attendre… A savoir le développement de séries bien trop familiales, mettant en scène des personnages assez lisses, quels qu’ils soient, qui manquent cruellement d’ambiguité, donc d’intérêt. Ce sont finalement tous des braves, sans véritable intention de nuire. Du coup, le danger va venir d’ailleurs. Des Sixers, éventuellement, autres humains opposés au camp fortifié de Terra Nova, ou des différentes races de dinosaures que l’on sera amené à découvrir. Les personnages sont archétypaux, donc, correspondant chacun en général à un type solidement établi.
Mais le problème est que de nombreuses scènes le sont aussi. La série abonde en scènes familiales d’une mièvrerie, d’une guimauve assez insupportables, ennuyeuses car en rien originales. Pour pimenter un peu les choses, un semblant de triangle amoureux apparaît à peine, afin de destabiliser le couple . Sinon, comme si cela ne suffisait pas, de nombreuses scènes mettant en scène des ados et les émois amoureux de deux d’entre eux, semblant tout droit sortis de n’importe quelle série pour ados, continuent de combler le temps d’antenne. Et pour tenir en haleine ou réveiller l’intérêt du spectateur quelque peu assoupi, un semblant d’intrigue science-fictionnel apparaît : des dinosaures volants se la jouent “oiseaux” (voir le film de Hitchcock) le temps de l’épisode 03, tandis qu’un virus fait perdre la mémoire ou fait souffrir d’hallucinations dans l’épisode 04. Alors que le Pilote laissait présager le développement d’un semblant de mythologie avec les mystérieux Sixers, groupe d’autres humains opposé à Terra Nova (tiens donc… Cela rappelle diablement les Autres de LOST), ou de mystérieux glyphes découvert dans certains endroits (tiens donc… Cela rappelle diablement… ). Mais de ces éléments, la suite ne fait pour l’instant plus guère mention.
En résumé : TERRA NOVA est finalement une réelle et cruelle déception. On pouvait s'attendre à une série ambitieuse, celle-ci se contente de prendre quelques éléments à droite à gauche dans de précédentes séries. On pouvait s'attendre à de l'action, de l'aventure, de l'émerveillement, et au final, on se retrouve coincé avec des personnages stéréotypés, au coeur de scènes qui le sont tout autant, et qu'on aurait pu rencontrer dans n'importe quelle série dramatique, mis en scène dans des intrigues ennueyuses... Sans compter que la série ne semble vouloir développer aucune mythologie, point d'accroche d'une fanbase solide.
16:32 Publié dans TERRA NOVA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : terra nova, spielberg, lost, histoire des séries américaines, science-fiction américaine
jeudi, 13 octobre 2011
Person of Interest : premières impressions... (les Nouvelles Séries de la Saison 2011 - 2012, partie 1)
Dans la “jungle” des nouvelles séries ayant débarqué cette rentrée aux Etats-Unis, pour des raisons évidentes, Person Of Interest (une série Bad Robot produite par J.J. Abrams, principal argument “marketing”) était de celles qui allaient attirer mon attention…
De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Un agent paramilitaire de la CIA, présumé mort, est recruté par un millionnaire reclu pour travailler sur un projet top-secret : prévenir le crime avant qu'il ne se produise ! Un ingénieux programme élaboré par Finch identifie chaque jour des personnes qui vont être impliquées dans un crime. Victime ou coupable ? Reese va devoir mener l'enquête pour découvrir qui est en danger et empêcher qu'un nouveau meurtre soit commis... (source : Allociné.com)
Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) : Comme dit en préambule, l’un des arguments pour me pousser à regarder cette série, c’est que J.J. Abrams produit cette série, créée par Jonathan Nolan, et rien que pour ça, ça mérite d’y jeter un oeil. Alors de quoi ça parle exactement ? Hé bien c’est une série, mine de rien, qui revient à certains fondamentaux, et qui marque une fois de plus, le retour aux bonnes vieilles recettes des années 80, de façon moins marquée que d’autres. Tout d’abord, rien n’est vraiment original, dans cette série : on se retrouve avec un personnage, John Reese, qui va revenir à la vie, recommencer à 0. Renaître. D’ailleurs, la scène du métro dans l’épisode-pilote où le personnage, avec une barbe improbable, fait furieusement penser à une scène de la saga “Born Again”, de Daredevil, magnifique récit de Frank Miller et David Mazzuchelli. Renaître à la vie en rencontrant une sorte de mentor qui va lui donner un but dans la vie : sauver des personnes avant que le pire ne leur arrive, parce que tous deux n’ont pu en faire autant à l’époque. Sans le dire, et sous des aspects extrêmement modernes, Person of Interest emprunte beaucoup à certains éléments des récits de Super-héros, tout comme Matrix. Les plans d’ensemble de foules remplies d’anonymes se balladant dans les rues, observés par les caméras de surveillance et autres dispositifs d’écoute téléphonique, y font furieusement penser. Il y a donc du Matrix et du Super-héros qui ne dirait pas son nom dans cette série, qui m’apparaît presque comme un remake non-avoué d’une autree dont j’ai parlé ici déjà, à la courte durée de vie produite dans les années 80 : Street Hawk / Tonnerre Mécanique. Dans les 2 séries, un homme met en effet à la disposition d’un autre ses ressources, une technologie dernier cri, afin de lutter contre le crime, tous deux ayant une relation courtoise et s’échangeant les informations au gré des différentes missions. Sauf que dans Street Hawk, on avait parfois un peu d’humour, alors que Person of Interest se la joue terriblement sérieux. Peut-être trop. Surtout avec un Jim Caviezel peu expressif, qui se la joue lui aussi très sérieux, renfermé. En le voyant, on a un peu l’impression d’être face à un Christian Bale bis version Bruce Wayne dans la série des Batman de… Christopher Nolan. Heureusement, face à lui, il y a le fascinant Michael Emerson, vu dans LOST, qui emporte l’adhésion dans son rôle du mystérieux Harold Finch, et fait beaucoup dans le fait que l’on suivra la série ou pas.
Mais alors, cette série, on peut y jeter un oeil, ou pas ? Ben le problème, c’est que le principe de la série aboutit à un énième procedural, à une énième série où il s’agit de protéger la veuve et l’orphelin, sauver la vie d’une personne, avec des personnages tout de même assez caricaturaux de méchants. Comme je l’ai dit plus haut, il faut accepter que cette série, qui se veut faussement moderne, en faisant référence dans son concept et sa réalisation parfois à la télésurveillance à outrance, est une série à l’ancienne, faite pour divertir, avec de bons acteurs, et c’est tout… Tiens comme élément “déjà-vu, vous vous attendriez à trouver un personnage de flic qui enquête sur le mystère John Reese, homme de l’ombre qui joue les bons samaritains ? Ben vous auriez raison, on en a un. Une série qui manque cruellement d’originalité, vous dis-je.
En résumé : Hmmm… Je dirais qu’il est un peu tôt pour se prononcer si la série vaut vraiment le coup ou si c’est du temps totalement perdu. Comme pour d’autres séries, Person of Interest repose avant tout sur son concept et ses personnages, et le jeu du chat et de la souris qu’ils entretiennent (Reese essaie par exemple de percer le mystère, savamment dévoilé, autour de Finch, qui ne s’en laisse pas compter). Il faudrait que la série pense à développer une mythologie attirante, ce qu’elle ne fait pas encore. Pour les intrigues, on repassera, c’est du classique, du traditionnel, elles ne marquent pas et sont du déjà-vu… En fait, c’est du bon travail, ça se laisse regarder, mais ce n’est jamais original. Donc à voir, comment elle évoluera…
Côté guests : Dans le Pilote, on reconnaîtra le temps d’une scène William Sadler, vu dans Roswell (le Sheriff Valenti), ou Star Trek : Deep Space Nine. Dans le second épisode, c’est Molly Price, vue dans Third Watch / New York 911 et la courte série Bionic Woman, que l’on reverra avec plaisir.
17:33 Publié dans Person of Interest | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : person of interest, jim caviezel, michael emerson, lost, street hawk, tonnerre mécanique, histoire des séries américaines, matrix, molly price, william sadler
mercredi, 07 septembre 2011
LOST : review des épisodes 1.19 "Deus Ex Machina" et 1.20 "Do Not Harm"
1.19 : Deus Ex Machina
Sc : Damon Lindelof & Carlton Cuse. R : Robert Mandel.
John Locke, Boone / Kate, Sawyer, Jack. John Locke tente toujours, avec l'aide de Boone, d'ouvrir la trappe. En construisant une "machine" destinée à briser le verre de la trappe, il espérait pouvoir réussir, mais sa "machine" échoue. Et Looke se blesse à la jambe sans avoir rien ressenti. Sawyer demande des plantes pour ses maux de tête à Sun. Kate s'en aperçoit, et demande conseil à Jack. Boone annonce à Locke qu'il abandonne, renonce à continuer plus longtemps à tenter d'ouvrir la fameuse trappe. Mais Locke pense que l'Île teste leur foi, et leur enverra un signe, Tous deux voient alors un avion s'écraser sur l'Île. Puis Locke aperçoit la femme qui prétendait être sa mère lui faire signe, pointant l'avion du doigt, et Boone ensanglanter, répétant en boucle " Théresa tombe en haut des marches. Theresa tombe en bas des marches. " Puis John Locke se revoit en fauteuil roulant. Avant de se réveiller, suite à cette affreux cauchemar.
John Locke, le lendemain, fait alors part de son rêve à Boone. Il lui demande qui est Theresa, et Boone se demande comment il peut bien savoir ça. Il accepte alors de l'accompagner. Sur la plage, Jack finit par aider Sawyer avec ses maux de tête. Celui-ci pense à une tumeur, mais Jack écarte cette hypothèse. Boone et Locke finissent par tomber sur des cadavres. Apparemment, un des cadavre est celui d'un prêtre nigérien, qui avait avec lui... une arme à feu. Devant ses maux de tête persistants, Kate force Sawyer à consulter Jack. Mais Sawyer a tout simplement besoin de lunettes. Locke souffre de plus en plus de problèmes à la jambe, qui lui posent problème pour marcher. Il finit par révéler à Boone qu'il était en fauteuil avant son arrivée sur l'ïle. En retour, Boone finit par expliquer qui était Theresa : sa nounou, alors qu'il n'avait que 6 ans, et qui est tombée dans les escaliers. Boone et Locke finissent par découvrir l'avion que Locke a vu dans son rêve. Mais l'avion s'étant écrasé en hauteur, en haut d'une falaise, Locke, qui ne peut plus avancer seul, demande à Boone d'escalader pour monter dans l'appareil. A bord, le jeune homme découvre une carte du Niger, confirmant la provenance de l'avion. La cargaison de l'avion est des plus inattendues pour les deux hommes : des statues de la Vierge Marie creuses, contenant à l'intérieur de l'héroïne. Locke n'y comprend plus rien. Boone songe à utiliser la radio de l'appareil, alors que l'avion commence à pencher vers le vide de façon inquiétante. Alors qu'il tente d'envoyer un message, l'avion s'écrase. Locke se précipite pour porter secours à Boone, et découvre le jeune homme ensanglanté. Il parvient à le sortir de l'appareil et à le porter. Il le ramène aux grottes, pour que Jack s'occupe de lui, avant de disparaître. Locke est en fait retourné à la trappe. Il s'n prend à l'Île, ne comprenant pas ce qu'on veut de lui, ne comprenant pas, une nouvelle fois, pourquoi on lui fait ça. Mais comme pour montrer sa générosité, l'Île lui envoie un signe. La lumière s'allume à l'intérieur de la trape (!).
Flash-backs (John Locke) : Locke se revoit à l'époque où il travaillait dans un grand magasin de jouets, expliquant d'ailleurs le principe du célbre jeu Attrap'Souris, un jeu de société consistant à élaborer un piège à souris. Une mystérieuse femme l'observe, l'espionne même. Locke s'en aperçoit, et cherche à comprendre pourquoi. Il finit par la rattrapper sur le parking du magasin. Alors qu'ils prennent un thé ensemble, elle lui apprend alors qu'elle est sa mère, et que Locke est spécial, et fait partie d'un plan. John lui demande alors si son père est encore en vie. Sa mère lui dit alors qu'il n'a pas de père, et est le fruit de l'Immaculée conception (!!). John Locke avait alors engagé un détective privé afin d'en savoir plus. Il finit par avoir l'adresse de son présumé père, un homme âgé appelé Anthony Cooper. Après qu'il ait accepté de le recevoir, Anthony questionne John sur Emily. John Locke a accepté l'invitation de son père, et s'apprête à aller à la chasse avec lui. Mais arrivé une heure trop tôt, il découvre que son père souffre de problèmes de santé et effectue une dialyse. John Locke a accepté de subir une opération pour céder un de ses organes à son père. A son réveil, son père a disparu, est rentré chez lui. Sa mère lui rend alors visite, lui expliquant que c'était son idée, qu'elle a accepté car elle avait besoin d'argent. John Locke comprend alors que son père avait tout manigancé depuis le début et l'a manipulé de bout en bout... Se rendant chez son père à nouveau, son père refuse de le recevoir.
Infos sur les personnages : On apprend que Sawyer a couché avec une prostituée et a contracté une MST (probablement avant son arrivée sur l'Île).
Le titre de l'épisode est similaire au titre du Chapitre 48 de Watership Down "Deus ex Machina". ( Watership Down est le livre que Sawyer lisait et qu'il avait pris de la valise de Boone).
Continuité : Première apparition d'Anthony Cooper, le salopard de père de John Locke.
Mon avis : Un épisode où le téléspectateur est quelque peu mené en bateau, cela n'en est que mieux pour le surprendre. Curieusement, je trouve le personnage de Locke meilleur quand il apparaît occasionnellement, plutôt que quand on se focalise sur lui. Parce qu'il apparaît sûr de lui, fort, telle l'image qu'il veut se donner aux autres. Tandis que quand on se focalise sur lui, on découvre un personnage humain, avec ses faiblesses. Loin de l'image, peut-être que les autres peuvent avoir de lui. Personnellement, j'ai beaucoup aimé les scènes "des lunettes" : la fabrication de la nouvelle paire par Sayid, que j'ai trouvé touchante, la tête moqueuse de Kate, attendrie, et le fait qu'Hugo passe simplement balancer une petite vanne, ce qui n'est que justice... Plein de scènes intéressantes, donc pour un épisode qui se regarde sans déplaisir, surtout parce qu'on est sans cesse surpris... La fin de l'épisode est véritablement bouleversante, offrant à Terry O'Quinn une occasion de montrer tout son talent.
1.20 : Do No Harm
Sc : Janet Tamaro. R : Stephen Williams.
Jack Shepard : Suite directe de l'épisode précédent. Aux grottes, Jack tente de faire son possible pour sauver Boone, avec l'aide d'autres survivants, notamment Sun. Mais Boone est gravement blessé et a déjà perdu beaucoup de sang. Sur la plage, alors que Sawyer, Michael et Walt se reposent et déjeunent, Jin met les bouchées doubles pour construire le radeau. Aux grottes, l'opération de secours se poursuit, malgré l'épuisement de Jack. Celui-ci doit notamment remettre la jambe de Boone en place. Dans la jungle, Kate, qui a couru jusqu'à la plage afin de récupérer l'alcool de Sawyer, découvre Claire dont le travail a commencé, et qui pourrait bien accoucher. Elle appelle à l'aide, et est entendue par Jin. Celui-ci parvient à les retrouver, et Kate lui demande d'aller chercher Jack. Boone, parvient à tout de même communiquer son groupe sanguin, et Jack envoie Sun chercher sa soeur Shannon. Mais Sayid a invité Shannon à partager un dîner romantique. Jin n'a pas trouvé Shannon, mais est parvenue à trouver de quoi constituer une aiguille. Jin, arrivé aux grottes, découvre stupéfait ce qui est en train de se passer : Sun en train d'aider un Jack épuisé qui vient de faire une transfusion de son propre sang à Boone. Grâce à Sun, Jin parvient à se faire comprendre.
Jack confie alors la lourde responsabilité à Charlie d'aller aider Kate, qui va devoir se débrouiller seule, à mettre l'enfant de Claire au monde. Le soir venu, Shannon confie à Sayid que Boone est amoureux d'elle. Charlie, qui a rejoint Claire et Kate, en compagnie de Jin, explique la situation à Kate, pourquoi Jack ne peut pas les rejoindre pour l'instant. Malgré les efforts de Jack, à son grand désespoir, Boone va mourir. Jack envoie Hurley chercher Michael. Et comme il a compris que la jambe de Boone était de toute façon morte, il s'apprête à faire ce qu'il rechignait à faire jusqu' à présent : l'amputer. Claire, en compagnie de Kate, doit, elle accepter d'avoir son bébé. Jack, au chevet de Boone, s'est écroulé de fatigue. A son réveil, Boone l'enjoint à abandonner, le laisser partir. Jack est désolé, mais le jeune homme lui dit de ne pas l'être. Pendant ce temps, Kate accouche Claire. Sur la plage, tous les survivants se réunissent autour du bébé de Claire. Shannon, revenue de son escapade amoureuse avec Sayid, apprend la terrible nouvelle et se recueille auprès de son frère. Plus tard, Jack s'apprête à partir retrouver Locke, pour lui le véritable responsable de la mort de Boone.
Flash-backs (Jack Shepard) : Jack se revoit en train d'aider son ami Marc à s'habiller, avant de s'apprêter à essayer son costume : il est sur le point de se marier, et Jack est son garçon d'honneur. Puis Jack se revoit assister au discours de sa future femme : la belle Sarah, qu'il a apparemment rencontré en la sauvant. Celle-ci avait été effectivement victime d'un accident de voiture qui lui avait brisé le dos. Plus tard, lui et Jack vont se confier, autour d'un piano. Plus tard encore, Jack reçoit la visite de son père autour de la piscine de l'hôtel. Son père lui rappelle alors qu'il n'est pas doué pour abandonner... Le jour du mariage, Jack avoue qu'il n'a pas écrit de voeux. Il rappelle à Sarah la leçon de son père, et qu'il a peur d'échouer.
La Guest-star de l' épisode : Dans le rôle de Sarah, la belle Julie Bowen, qui était la fille dont était amoureux Ed dans la série éponyme.
Lindelof a expliqué que la mort de Boone était cruciale pour the plot because it intensifies what the show is about -- le conflit entre l' héroïque docteur Jack et l' énigmatique et potentiellement menaçant Locke.
Continuité : Le jeu de miroirs continue : Lorsque Sun dit à Jack qu' il ne peut pas sauver Boone, Jack répond avec colère " Don't tell me what I can't do ! ", soit les mêmes mots que disait Locke dans l' épisode "Walkabout".
Continuité : Jin et Sun parlent ensemble pour la première fois depuis que Jin a appris que Sun parle Anglais.
Continuité : Boone est la 7ème personne à mourir sur l' Île.
Les Surnoms de Sawyer : On entend Sawyer donner 2 nouveaux surnoms, "Mamacita" ("Petite Mère", en Espagnol) pour Claire, et "Kato" (le sidekick interprêté par Bruce Lee dans The Green Hornet) pour Jin.
Continuité : Shannon révèle à Sayid sa relation passée avec son beau-frère.
Mon avis : Encore une fois, les flashbacks sont dans un premier temps ennuyeux... On se fiche un peu de ces scènes précédant le mariage de Jack, d'autant plus qu'on voit difficilement le lien avec ce qui se déroule sur l'Île. On suit les atermoiements de Jack, dans des scènes ennuyeuses, qui reçoit autant de visites-conseils au détour d'un des tournants de son existence... Le message grossièrement communiqué est qu'un engagement entraîne des responsabilités, auxquelles Jack hésite à faire face. Un thème déjà-vu dans de précédents épisodes centrés sur le personnage. Concernant justement ce qui se passe sur l'Île, on se doute peut-être un peu que Boone, malheureusement, ne survivra pas, malgré les efforts désespérés des uns et des autres. La loi karmique selon laquelle une naissance compense une mort est présente de façon grossière et un peu trop explicite. Mais l'épisode réserve de beaux moments de tension qui rappellent celles d'Urgences dans ses plus belles heures... Un épisode qui veut donc s'inscrire dans les thématiques de la série, montrer que la série, comme tout grand drama, parle de la vie, du mariage, de la mort, mais qui le fait de façon si grossière et molle qu'il peine à convaincre ou susciter un grand intérêt. La fin de l'épisode, très belle rachète quelque peu l'épisode... Avec une réalisation très émouvante.
17:52 Publié dans LOST | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lost, terry o'quinn, john locke, boone, ian somerhalder, kate ryan, claire, jack shepard, matthew fox