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lundi, 21 décembre 2009

(mon) Bilan de l'année 2009 (Merry Christmas, SV of K., part. II)

Bilans, bilans, bilans...

Personnellement, je déteste les bilans personnels, je trouve ça ennuyeux, et déprimant, parce qu'ils marquent une "petite mort". Tout comme je déteste les dimanches soirs, fin du week-end et de la semaine.
Mais comme tous les blogs sériephiles se fendent du leur, je vais y passer aussi, et poster un petit texte à ce sujet ! ;)
Je regarde peu de séries en direct des USA, en fait, par rapport aux autres sériephiles. La faute à la flemme de les chercher, au temps de toute façon les regarder, et de toute façon à une connexion extrêmement lente qui m'agace au plus haut point.

Mais j'ai tout de même regardé quelques séries récentes dernièrement, donc...

Mes 3 coups de coeur :

SV BILAN 2009.jpg

Stargate Universe, The Vampire Diaries, TRUE BLOOD. 3 séries ayant en commun que j'ai mis un moment avant de m'y faire. Je n'ai pas accroché immédiatement à ces séries, mais à force de découvrir les personnages et l' univers dépeint... Des personnages qui ne sont souvent pas immédiatement attachants, mais qu' on finit par aimer suivre, mine de rien.
Des séries qui partagent un manque cruel d' originalité, parce que partant de sujets archi-rebattus. 2 séries sur un thème extrêmement à la mode, mais traité dans l' une sur un mode ado, dans l'autre sur un mode soapesque et politique. Il y a un petit côté Twin Peaks dans TRUE BLOOD, avec cette découverte de la ville de Bon Temps et ses habitants ayant tous leurs démons personnels, mais j'ai également pensé aux X-Men, avec ces Vampires craints de la population et qui demandent le droit à la différence. Une excellente découverte que je ne regrette pas d'avoir poursuivi, malgré le fait de ne pas avoir accroché tout de suite, la trouvant même "facile" au début.
Car la série est je pense une récréation pour son auteur Alan Ball, dont on retrouve les obsessions (des scènes hallucinogènantes, par exemple, ou le goût pour l' exposition du sexe... ), avec au départ des histoires très ados. Une série légère, qui pourtant affiche à l'arrière-plan un propos adulte pour le droit à la différence et la tolérance.
Et puis Stargate Universe, une série construite autour de personnages repoussoir, une plongée dans l' âge adulte pour la franchise Stargate, dernière des séries S-F à l' antenne (enfin l' une des dernières, bien sûr), le genre étant particulièrement mal en point désormais. Une série que je devrais continuer à reviewer ici, dont je comprends les défauts, mais qui m'a plu. Pour le personnage antipathique et narcissique de Rush, interprété à la perfection par Robert Carlyle.

Bref, des séries difficiles à défendre, dont je comprends tout à fait qu' elle ne séduisent pas, tout du moins au début (ce fut mon cas), mais auxquelles il faut laisser du temps car elles en valent la peine.

Côté redécouvertes, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir grâce aux DVDs Star Trek et Mission : Impossible pour les séries classiques des 60's, même si l' ennuyeux cotoie le sublime dans les 2 cas, et que l' on ne sait jamais à quoi vraiment s'attendre. De même que pour des séries plus récentes, quoique des années 90, comme Hercules et Xena. Difficile de trouver des pépites chez Hercules, où quand la série se lâche, on tombe vite dans l' absurde, malgré des comédiens qui se donnent à 200%, alors que dans Xena... Que du bonheur, une série vraiment exceptionnelle à voir et à revoir, aussi sublime qu' un Farscape ou un Buffy.

HERCULES XENA.jpg

Et une énorme déception, The Prisoner 2009, de la chaîne AMC, d' un ennui et un manque de risques ou d' ambitions en terme d' écriture (pas en terme de spectacle visuel). Un remake terriblement dans l' air du temps, "prisonnier" de notre époque, et qu' on oubliera sans plus guère y penser, j' en prends les paris.
Revoyez encore et encore la série originelle, là encore, aucun remake ne pourra le remplacer.

SV PRISONER.jpg

Pour V, pas vu la suite encore, de même que Flash-Forward. Tant pis pour elles !...

Restez connectés.

KNIGHT

samedi, 19 décembre 2009

STAR WARS : Episode I - La Menace Fantôme (1999) ; Merry Christmas 2009, part. I

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Star Wars : Episode I - La Menace Fantôme (1999)
Sc : George Lucas. R : George Lucas.

SW 1 1.jpgSynopsis : Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La République connaît de nombreux tourments : la corruption fait vaciller ses bases, le Sénat s'embourbe dans des discussions politiques sans fin et de nombreux pouvoirs dissidents commencent à émerger, annonçant la chute d'un système autrefois paisible. Puissante et intouchable, la Fédération du Commerce impose par la force la taxation des routes commerciales. Refusant de céder, la pacifique planète Naboo, dirigée par la jeune Reine Amidala, subit un blocus militaire de la Fédération. Dépêchés par le Sénat pour régler cette affaire, les chevaliers Jedi Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi découvrent qu'une véritable offensive de la Fédération est imminente. Libérant la Reine et ses proches, ils quittent la planète mais doivent se poser sur Tatooine pour réparer leur vaisseau... (source : Allocine.com).

Mon avis : 10 ans déjà... Hé oui, ce film a déjà une dizaine d' années, puisqu' étant sorti sur les écrans en 1999. A l' époque, cela donna lieu à une véritable folie, rendez-vous compte : le retour de Star Wars au cinéma, pour de nouvelles aventures inédites !
Difficile, selon que l' on soit passionné par Star Wars ou pas, d' être véritablement objectif face à un tel film, ce que je vais tout de même essayer de faire. La Menace Fantôme est d'abord et avant tout un film très plaisant et divertissant sans réels temps morts, où les péripéties s'enchaînent à un rythme régulier. Avec de nombreuses étapes obligées, et un tour d' horizon de la galaxie Star Wars, puisque nous sommes invités à (re)découvrir certains lieux familiers ou distants, toujours une invitation au voyage, à l' évasion, à laisser floter son imaginaire... Le tour de la galaxie que nous offre ce film n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler les différents voyages que des héros de Jeux vidéos devraient accomplir.
Le film comporte son lot d' imperfections, et de facilités scénaristiques, comme les 2 Jedis tombant comme par hasard sur Jar Jar Binks, personnage des plus horripilants et idiots, sorte de Dingo (le personnage de Disney) version Star Wars. Le même type de facilités scénaristiques grossières que dans le tout récent Star Trek d'Abrams, d'ailleurs. La direction d' acteurs fut délaissée et ça se voit parfois, George Lucas privilégiant la technologie et les FX à l' humain.
SW 1 2.jpgMais ce n'est pas là l'important. Car ce film fut tout d'abord pensé à destination des enfants, plaçant d'ailleurs comme héros au coeur du récit un enfant, le jeune Anakin Skywalker, charmante tête blonde et pilote émérite. Et il faut dire que si l' on accepte de le regarder avec un tel regard, pas trop exigeant, prêt à s'émerveiller, on passe un bon moment.
Et pour compenser certains acpects très ciblés, Georges Lucas émaillera tout de même son film de clins d'oeil à destination des fans de la première heure. Et curieusement, le film construit son scénario autour d' une intrigue politique un peu complexe, probablement difficilement compréhensible par les enfants. Car le récit peut être vu comme une vulgarisation de Grandeur et décadence de l' Empire Romain, montrant comment une république peut soudain passer à un Empire par subtilité, et tout un jeu de manipulations savamment orchestrées.
Concernant les personnages, outre ceux évoqués, on a une Reine Amidala tout en charme, avec un sourire à tomber, incarné à merveille par Nathalie Portman, un Obiwan Kenobi effacé, réduit au rang de side-kick, qui doit encore se révéler, prêt à prendre le flambeau de son maître : Gui-Gon Jin, sûr de lui, enfermé dans ses convictions, à la limite de l' arrogance, incapable pourtant de comprendre ce qui se trame dans l' ombre. Tout comme les Maîtres Jedi du Conseil, occupant leurs séances à... Quoi ? Oisifs, ils ne semblent plus à l' écoute des événements agitant la galaxie, annonciateurs de grands bouleversements. 

Les moments de bravoure du film : la course de pods / chars, enthousiasmante au possible, et le Duel of the Fates, l' ffrontement final opposant Gui-Gon Jin et Obiwan Kenobi au redoutable Darth Maul.

SW 1 3.jpg

 

DOCTOR WHO : review des épisodes 3.06 et 3.07

DW Reviews S3.jpg

3.06 : The Lazarus Experiment
Sc : Stephen Greenhorn. R : Richard Clark.
DW 306 1.jpgLondres, 2008. Retour sur Terre... Le Docteur ramène Martha chez elle. Mais un reportage télévisé consacré au Professeur Richard Lazarus attire son attention, ainsi que celle du Docteur. Tous deux vont s'inviter à la soirée organisée afin de présenter l' invention de ce savant, occasion pour Martha d' y retrouver sa soeur, Tish, qui travaille pour le Pr Lazarus, ainsi que sa mère, qui fait partie des invités. Lazarus annonce alors que son invention bouleversera le futur de l' humanité. La testant lui-même, et après que le Docteur soit intervenu afin d' empêcher la machine d' exploser, il en ressort... rajeuni. Le Docteur confronte Lazarus, en vain. il décide d' enquêter sur les expériences de Lazarus en compagnie de Martha. Pendant ce temps, la femme de Lazarus se réjouit déjà de la fortune que son mari va gagner, mais a la mauvaise surprise de se voir repoussée par son mari, désormais plus jeune. Mais soudain, Lazarus est pris de malaise, avant de se transformer en monstre et de dévorer sa femme. Le Docteur et Martha découvrent le cadavre de la vieille femme, vidé de sa vie. Lazarus, qui a repris son apparence humaine, a décidé que sa prochaine victime serait la soeur de Martha. Le Docteur et Martha retrouvent alors Lazarus à temps. Ce dernier révèle alors sa véritable nouvelle apparence, une créature monstrueuse. Le Docteur, Martha et Tish doivent fuir ! Mais le monstre les poursuit jusque parmi les invités. Le Docteur se sépare alors de Martha et sa famille, pour combattre seul le monstre et éviter de les mettre en danger. La mère de Matha tente de mettre en garde sa fille contre le Docteur, dont elle n'apprécie guère la présence aux côtés de sa fille. Martha refuse d' écouter sa mère, et rejoint le Docteur. Tous deux se réfugient à l' intérieur de la machine, le Docteur étant convaincu que Lazarus ne touchera jamais à sa précieuse invention. Le Docteur bricole la machine, et pense avoir vaincu Lazarus, mais celui-ci s'est enfui et réfugié dans une cathédrale. Le Docteur tente de le raisonner une dernière fois, avant une dernière transformation. Martha et Tish attirent Lazarus pour permettre au Docteur de mettre son plan pour le vaincre à exécution...
DW 306 2.jpgMon avis : Du Doctor Who très classique, mais très efficace, qui se laisse suivre sans déplaisir, et qui se présente sans réel temps morts. L' épisode creuse un peu plus la relation entre le Docteur et Martha, et permet de revoir les membres de la famille de cette dernière. par contre, je n'ai pas trouvé particulièrement réussi le monstre de l' épisode, en images de synthèse trop voyantes, et qui en perd du coup son caractère effrayant.
Encore une fois, on retrouve un humain qui essaie d' échapper à son propre sort, le vieillissement, comme l' était déjà Cassandra.
Un épisode dont certaines scènes sont destinées à introduire des éléments de la fin de saison.


" Lovely to meet you, Mrs. Jones. I’ve heard a lot about you.
- Have you ? What have you heard then ?
- (growing more awkward) Well, you know… that you’re Martha’s mother and… um… no, actually, that’s… that’s about it. We haven’t had much time to chat, you know. We’ve been… busy.
- Busy ? Doing what exactly ?
- Oh… you know… stuff. "

Le Docteur, à Francine Jones (ép. 3.06 "The Lazarus Experiment").

" Some people live more in 20 years than others do in 80. It's not the time that matters, it's the person. "
Le Docteur, à Francine Jones (ép. 3.06 "The Lazarus Experiment").


3.07 : 42
Sc : Chris Chibnall. R : Graeme Harper.
DW 307 1.jpgLe SS Pentallian, 42ème siècle. Le Docteur continue de faire découvrir les merveilles de l'univers à Martha. Mais le TARDIS atterrit dans un vaisseau spatial. Les deux voyageurs temporels découvrent les membres de l' équipage qui tentent de fuir, alors que le vaisseau spatial se dirige vers le soleil qu' il devrait atteindre dans... 42 minutes. Bien entendu, le Docteur prend très rapidement les choses en main afin de sauver tout le monde. Un memebre d'équipage dans le coma, accusé de sabotage, se réveille alors pour menacer l' équipage. Le Docteur pense qu' il a été infecté. Celui-ci se met à tuer un à un les membres d' équipage avec à chaque fois la même phrase : " Viens avec moi. " Le Docteur finit alors par le confronter. La situation devient dramatique lorsque Martha, réfugiée dans une capsule de survie, est lancée vers le soleil... Le Docteur n'a plus qu' une chose à faire : risquer sa vie pour sauver Martha, qu' il se refuse de perdre, afin d' enclencher un système detractation magnétique. Puis le Docteur est contaminé par une créature semblable à celle qui menaçait les membres d' équipage. Cette fois, c'est Martha qui doit sauver le Docteur...
DW 307 2.jpgMon avis : Les premières minutes annoncent la couleur : l' épisode promet d' être mené tambour battant, alors qu' un compte à rebours vient de s'enclencher pour le Docteur. Rien de tel qu' un tel procédé pour accrocher le téléspectateur, surtout avec des personnages qui courent dans tous les sens pour échapper à la mort. La musique (au passage, l' une des meilleures de la série), au diapason, aide à transmettre la tension permanente à laquelle sont soumis les personages. Du coup, David Tennant est parfait pour incarner un Docteur sous pression, en situation d' urgence, mettant toute son énergie au service du personnage. Il livre encore une fois ici une performance EXTRAORDINAIRE.
Paradoxalement, il se passe peu de choses dans cet épisode. Tout son intérêt et son caractère prenant proviennent de son pitch, et bien sûr de la performance des acteurs.


Bilan : Avec ces deux épisodes, on se retrouve avec du Doctor Who très basique et très classique, mais de bonne tenue. Les épisodes particulièrement bien écrits, et le talent de Tennant, font qu'ils passent comme une lettre à la poste, malgré leur manque d' originalité. The problem is... le personnage de Martha Jones, et les péripéties qui lui arrivent ici, on se retrouve avec une sorte de double de Rose à tel point que les épisodes auraient pu être tournés avec elle, cela n'aurait fait aucune différence...