samedi, 12 septembre 2009
Veronica Mars : review des épisodes 2.03 et 2.04
2.03 : Cheatty Cheatty Bang Bang
Sc : Phil Klemmer, John Enbom. R : John T. Kretchmer.
Au lycée de Neptune, M. Casablancas est venu faire un exposé d'économie dans la classe de Veronica. Au sortir du cours, Beaver souhaite engager la jeune détective. Après avoir trouvé un emballage de capote, il sait que sa mère, Kendall, trompe son mère. Mais avant cela, le Sheriff-adjoint Sacks passe chercher Veronica, car le sheriff aimerait lui parler. Il l'interroge au sujet d' un motard, que Veronica a vu une seule fois, alors qu' il déposait un cierge en mémoire des victimes de l' accident du bus. La jeune fille a alors l'occasion de découvrir son nom écrit sur la main. Veronica commence son enquête sur Kendall Casablancas et la suit. Elle et un inconnu se donnent rendez-vous pour se rendre dans une chambre de motel. Mais Beaver, ayant vu les photos, n'est pas convaincu par ce qui n'est pour lui qu' un... échange de sacs.
Puis Veronica s'occupe de sa deuxième affaire, Curly, dont la piste l'amène jusqu'à un garage réparant les voitures de luxe des habitants de Neptune. On lui laisse accéder aux affaires laissées par Curly Moran, et surprise, il connaissait... Aaron Echolls. Lors d'un cours d'économie, Logan provoque Duncan, et tous deux finissent par se batre. A l'infirmerie, Duncan se voit reproché d'avoir abandonné Logan alors qu'il était accusé de meurtre, mais Duncan n'oublie pas que Aaron a tué Lilly, sa soeur. Wallace continue de sortir avec Jackie, mais Veronica ne l' apprécie guère. La jeune détective finit par comprendre que Kendall Casablancas est impliquée dans une magouille financière. Veronica découvre un peu plus tard, après avoir montré des photos à Beaver, qui est le mystérieux amant de Kendall. La belle blonde confronte Logan, et comprend que le jeune homme souhaite peut-être mourir, adoptant ainsi un comportement auto-destructeur.
Mon avis : Oh mon dieu... Je fonds complètement quand Veronica s'amuse à se moquer des forces de l'ordre locales, le sheriff ou ses adjoints. Et quand elle se moque de son père, avec les licornes... Son père est toujours aussi formidable, d'ailleurs.
Le hook de l' épisode est un modèle d'efficacité : rappel de faits passés l'air de rien, poursuite de deux arcs narratifs.
Charisma est toujours aussi... gorgeous...
L'épisode est bon, se laisse regarder tout seul, grâce à un rythme efficace pour les révélations. Celle intervenant 5 min avant la fin, avec le film d'Aaron, est... exceptionnelle.
Guide Musical : "I Turn My Camera On" by Spoon ; "Smoke It" by the Dandy Warhol ; "Love Hurts" by Nazareth.
2.04 : Green-Eyed Monster
Sc : Dayna North. R : Jason Bloom.
Veronica reçoit une femme blonde, Julie Bloch, qui souhaite engager Keith Mars pour qu' il enquête sur son fiancé, Colin, en particulier sur le temps libre de ce dernier. Mais son père refuse cette affaire. Aussi, Veronica mènera l' enquête sans rien lui dire. Alicia Fennell est inquiète : son ex-mari, Carl Morgan, a retrouvé sa trace. Elle demande alors un revolver à Keith. Mais Keith a une autre idée, lui servir de garde du corps. Keith finit par confronter l'ex-mari, qui souhaite récupérer quelque chose qu' Alicia lui aurait volé. Veronica et Duncan rendent tous deux visite à Meg, mais ne sont pas les bienvenus, et sont chassés par le père de la jeune fille. Puis Veronica découvre que Colin voit une autre femme. Mais la jeune détective a averti Julie trop tôt, car elle découvre que Colin prend des cours d'Hébreu. Weevil offre à Veronica certaines infos sur l'accident du bus scolaire. Avec l'aide de Wallace, elle piège ensuite Collin pour s'assurer de sa fidélité. Mais Collin ne tente rien, se comportant en vrai gentleman.
Veronica passe ensuite la soirée et la nuit avec Veronica, mais tous deux reçoivent le lendemain la visite de Lizzie, la soeur de Meg. Celle-ci souhaitait que Duncan vide l' ordinateur de Meg. Veronica informe Julie que Collin a enquêté sur elle, et découver qu' elle était riche, ce qu' elle ne souhaitait pas lui dire tout de suite. Mais le père de Veronica, qui a découvert que sa fille lui avait menti, acceptant cette affaire dans son dos, est déçu. Veronica confronte Logan au sujet de Curly Moran, le principal suspect pour l'accident du bus. Mais celui-ci nie savoir quoi que ce soit dans cette affaire. Pendant ce temps, Wallace rencontre pour la première fois... son père...
Mon avis : Après l' avancée dans les différents arcs narratifs de l' épisode précédent, on laisse un peu tomber pour une intrigue classique. Avant que certains éléments reviennent au moment le plus inattendu. J' aime beaucoup cette narration à laquelle on finit forcément par s'habituer. Encore un très bon épisode pour cette Saison 2 qui ne démérite pas par rapport à la première. Seul bémol, la série est vraiment un Kristen Bell show, et les personnages périphériques ont vraiment peu de place. Mais on s'en console facilement devant la qualité d' écriture de la série.
Guide Musical : "Jealousy" by Stereophonics ; "Jealous Love" by Robert Cray ; "So Jealous" by Tegan and Sara.

22:40 Publié dans Veronica Mars | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : veronica mars, kristen bell, rob thomas, charisma carpenter
mercredi, 09 septembre 2009
Quantum Leap : Souvenirs, review du Pilote
Aujourd'hui, le 09 / 09 / 2009, j' ai reçu deux coffrets achetés sur Internet sur un coup de tête, pour un prix dérisoire, sur un site de vente en ligne anglais. Une série coup de coeur, que je souhaitais revoir. Car comme Nephthys, ma sériephilie a véritablement débuté avec des séries des années 90, et surtout celles diffusées sur M6. Une série que j' ai suivie à chacune de ses rediffusions, qui m'a accroché dès le début : Quantum Leap.
Soit les tribulations d' un véritable génie, Sam Beckett, ayant inventé un accélérateur de particules pouvant projeter un être humain à travers le temps. Celui-ci remplacera un être humain dans le temps, prenant sa place. Sam Beckett essaie sa propre invention, par peur de coupes budgétaires qui mettraient alors fin au Projet Code Quantum. Mais l' essai, réussi, Sam se réveille amnésique. Toutefois, il est aidé par Al Calavicci, membre de l' amirauté, ayant fait le Viet-nam. Celui-ci, grâce à une salle holographique, suit dans le temps Sam Beckett, lui servant d' observateur, de confident. Sam est le seul à pouvoir voir Al, celui-ci étant branché sur ses propres ondes mentales. Sam aimerait rentrer chez lui, mais cela sera long et difficile, une mystérieuse entité ayant apparemment d' autres visées pour Sam, l' instrument du Bien, qui est toujours envoyé dans le temps pour une raison précise...
Voilà le concept de la série, diablement excitant, aux possibilités infinies. Quantum Leap fait partie de ces grandes séries qui ont permis à ses téléspectateurs de revisiter des périodes disparues des Etats-Unis sur ses 50 dernières années, un véritable voygae dans le temps, et la nostalgie.
1.01 : Quantum Leap / Genesis
Sc : Donald P. Bellisario. R : David Hemmings.
13 Septembre 1956 / Le futur, date indéterminée. Alors qu' Al Calavicci drague une jeune femme tombée en rade sur la route, et l' emmène avec lui, des lueurs apparaissent derrière des montagnes, signe qu' une expérience secrète a été lancée. Al fonce à tombeau ouvert, mais arrivera trop tard. Car bien que le Projet Quantum Leap ne soit pas encore prêt, Sam Beckett a refusé d' écouter le super-ordinateur qu' il a lui-même créé, Ziggy, et s'est installé dans l' Accelerateur, avec comme conséquence de sauter dans le temps. Il se réveille alors auprès de Peggy, une jeune femme enceinte, dans une maison qu' il ne reconnaît pas. Il a pris la place de Tom Stratton, un pilote d' essai de l' Air Force. Sam est malheureusement en partie amnésique, avec toutefois suffisamment de souvenirs pour savoir qu' il n'appartient pas à cet endroit, ni même à cette époque, 1956. Tentant de s'acclimater au mieux, il remarque la présence d' Al, que nul autre que lui ne voit. Al lui explique alors ce qu' il a le droit de lui révéler. Une première tentative pour ramener Sam échoue, et Ziggy a émis l' hypothèse que Sam était à cet endroit pour une raison précise. Avec l' aide de Al, Sam parvient à faire voler un X-2 à la vitesse de Mach 3, alors que la tentative avait tué Tom Stratton. Puis Sam sauve la vie de "sa femme" Peg et de "son fils" à naître prématurément, grâce à ses connaissances médicales. Un nouveau saut dans le temps le place dans la peau de Ken Fox, un joueur de baseball d' une ligue mineure du Texas, à la fin de la saison de 1968, où il doit gagner le match afin de pouvoir glisser ailleurs. Mais avant cela, Al lui apprend son nom de famille, ce qui lui permet de téléphoner à son père, encore vivant à l' époque. Après avoir gagné le match, Sam glisse dans la peau du Dr Gerald Bryant, un professeur d' université, en plein milieu d' un de ses cours !...
Mon avis : On a droit ici à un pilote diablement efficace, où l' on comprend les enjeux de la série et les personnages au fur et à mesure. Comme dans Magnum, Donald Bellisario, dont on retrouve les obsessions et les principales thématiques, choisit de nous faire entrer dans la peau de son héros. Les monologues intérieures abondent. Impitoyablement, on ne peut qu' être épris de nostalgie devant ces scènes dans des époques passées, magnifiées, embellies, comme si le passé était plus simple et beau que maintenant. La série, notamment par son ambiance musicale, est tout de même réminiscente des années 80. Le côté S-F est vraiment réduit à son minimum dans la série, qui n'est pas une série S-F proprement parler, même si le point de départ S-F était nécessaire au concept de la série. Ainsi, la présentation du futur est réduite à son minimum, avec juste des gadgets fluorescents un peu partout. De même, la théorie justifiant les sauts dans le temps de Sam est fumeuse, et on peut se demander si elle s'appuie sur de quelconques théories scientifiques. De ce point de vue, je trouve Sliders plus "creusée"...
Mais voir et revoir la série reste un réel plaisir, grâce au jeu impeccable de la paire Scott Bakula - Dean Stockwell, terriblement attachante. En VO, Al apparaît tout de même plus froid, distant, et désabusée.
La Guest-star de l' épisode : Bruce McGill fut Jack Dalton, le vieux copain de MacGyver, toujours entraîné dans des mauvais coups.

17:58 Publié dans Quantum Leap (Code Quantum) | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : code quantum, donald p. bellisario, scott bakula, sam beckett, dean stockwell, al calavicci
lundi, 07 septembre 2009
DEATH RACE : impressions sur le film de Paul W.S. Anderson
Résumé : En 2012, une dure crise financière a frappé les Etats-Unis. De nombreux travailleurs se retrouvent sans emploi et la délinquance augmente de façon exponentielle. Incapable de gérer l'explosion du nombre de détenus, l'état décide de confier la gestion des prisons à des entreprises privées. Pour rentabiliser leur investissement, celles-ci ne tardent pas à organiser et diffuser à la télé des combats de gladiateurs entre détenus. Une fois le filon épuisé, la Death Race est créée : une course de voitures mortelle, dans laquelle la récompense ultime est la liberté. Injustement condamné pour le meurtre de sa femme, l'ex-champion de course automobile Jensen Ames est incarcéré dans un pénitencier situé sur une île isolée. Il est bientôt soumis à un terrible chantage: s'il veut recouvrer sa liberté et revoir sa fillette vivante, il devra participer à une course à mort d'une durée de trois jours, à bord d'un bolide blindé et doté de fusils mitrailleurs. Une compétition qui sera diffusée à la télévision et sur Internet, à la manière d'une émission de téléréalité.
(Sources : Paperblog.fr, mediafilm.ca)
Mon avis : Jouissif. Bourrin. Sexy. Violent. Gore. Prévisible. Fun. Voilà quelques uns des adjectifs qui me viennent à l' esprit après avoir vu Death Race de Paul Anderson, dont j' aime décidément beaucoup les films, véritables plaisirs-coupables. Pas de prétention, de réel fond, mais tout simplement du pur divertissement, une sorte de J.J. Abrams pour le cinéma.
Au niveau du film, pas de surprises, on a ce pour quoi on a payé, à savoir de la course automobile effréné, avec des scènes très classiques de film de prison entre chacune des étapes, histoire qu' il y ait un minimum d' histoire derrière. Pour le reste, on a encore un exemple de film / jeu vidéo live. La présentation des pilotes, leurs spécificités, font très "jeu vidéo".

Death Race, c'est l' autre face de la médaille du film de course automobile déviante, dont la première aurait été Speed Racer, le film des Frères Wachowski (voir la critique ici : http://manganco.hautetfort.com/archive/2009/08/11/speed-r...). Dans un cas, un film habité par une esthétique rose bonbon de Dessin Animé, dans l' autre un spectacle violent et viscéral. Dans les deux cas, on assiste à des courses automobiles improbables, mettant en scène des véhicules aux caractéristiques inédites, fantasmées.
Les acteurs ne surjouent pas, et se contentent d' occuper les fonctions des personages pour lesquelles ils ont été engagés, ni plus, ni moins. Jason Statham joue les gros durs au coeur tendre, Ian McShane le coach, chef mécanicien, Natalie Martinez la biatch sexy... Rien d' original, des clichés à foison se succédant, mais on s'en tape, finalement, car le plaisir est là...
12:30 Publié dans Coups de coeurs (Emissions TV, Comics... ) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : death race, paul w.s. anderson, jason statham, ian mc shane, natalie martinez