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mardi, 21 décembre 2010

TOP GUN : film-culte des 80's, chef-d'oeuvre intemporel.

TOP 1.jpgRéalisation : Tony Scott – Genre : romance, amitié virile, combats aériens.

Pour les fêtes de fin d’année, on s’attend à ce que les chaînes de Télévision proposent de grands classiques du cinéma, des films qu’on a déjà vus à de nombreuses reprises, parfaits pour passer l’après-midi au chaud au coin du feu. Cette année, F2  a eu la bonne idée de rediffuser, outre la trilogie Back to the Future, un autre film emblématique des 80’s : Top Gun. Sur le coup, je n’étais pas trop tenté de revoir encore une fois ce film : je l’ai tellement vu souvent que je le connais dans ses grandes lignes. Et puis finalement, j’ai commencé à le regarder, et je n’ai pas “décollé”. De l'écran.

Disons-le tout net, ce n’est pas vraiment au niveau de l’histoire que le film surprendra. Ou plutôt, c’est grâce à son classicisme absolu que le film pourrait séduire, c’est l’un des éléments qui font que le film continue à rester aussi fort : une histoire d’amour, une histoire d’amitié, et le parcours d’un héros. Le film raconte le parcours de pilotes surdoués de l’aéronavale, les meilleurs parmi les meilleurs formés dans une école surnommée… Top Gun.

La deuxième force du film tient à sa réalisation. Rappelons-le, le film est réalisé par Tony Scott, et produit par Dom Simpson et Jerry Bruckheimer. Et c’est à de magnifique ballets aériens que le film va nous convier. Il n’y a pas à dire, Tony Scott est un maître. Dans l’art de filmer des combats aériens, d’alterner vues aériennes et réactions des pilotes dans les cockpits. On accroche à font tout comme on accrochera à celle de Supercopter. JAG, autre production de Donald Bellisario, proposera d’ailleurs un Pilote qui semble très influencé par Top Gun. Est-ce dû à l’impact qu’aurait eu ce film ? Celui-ci échappe ainsi par endroits à sa structure de film-clip, les films des années 80 étant des réservoirs à musique ou à tube, souvent célèbre en partie et grâce à leur musique, que ce soit Back to the Future, déjà évoqué, Rocky, Le Flic de Beverly Hills, Ghostbusters, l’incontournable Flashdance, Ghost, et d’autres encore… Pour Top Gun, difficile de ne pas évoquer le célèbre titre “Take My Breath Away” de Berlin.

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La troisième force du film tient à ses thèmes et son cast : avec en vedette la belle blonde Kelly McGillis, un tout jeune Tom Cruise plein de morgue et de fougue, et des noms que l’on retrouvera tous à un moment ou à un autre, ayant donc su profiter du succès du film. A croire que mettre “ j’ai participé à Top Gun “ sur un CV en jette ou que ça compte : Anthony Edwards, qui incarne le meilleur ami de Mitchell, alias Maverick (Tom Cruise), sera le Dr Mark Green dans ER / Urgences ; est-il utile de présenter encore Val Kilmer ? ; dans un de ses premiers rôles, on reconnaît Meg Ryan ; RIck Rossovich a fait partie du cast régulier de la série Pacific Blue, et à participé à la première saison d’ER / Urgences également ; et puis en vétérans, on reconnaît Michael Ironside (la série V, entre autre), et Tom Skerrit (la série Picket Fences de David E. Kelley, entre autres).

Et dans ce film, on retrouve des séquences de nature à plaire à tout le monde : les combats aériens, funs et bien filmés, font penser à un jeu vidéo ; l’histoire d’amour séduira les femmes, bien sûr ; les mecs seront plutôt impressionnés par le caractère intrépide des héros. Et puis pour les filles et les gays, avec des images presqu’ambiguës, on assiste quand même à un sacré défilé de beaux mâles au torse imeccable…De quoi plaire à tous les publics, disais-je plus haut.

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lundi, 20 décembre 2010

TV Meme - Day 26 : OMG WTF Season finale / Oh mon dieu, mais qu'est-ce que c'est que ce season finale ?

Certains cliffhangers clôturant X-Files étaient pas mal, dans leur genre. Comme ceux de Highlander, d'ailleurs. Ou de Farscape. Ceux de Buffy, the Vampire-Slayer clôturaient l'histoire de la saison, et apportaient éventuellement une fin à la série, en cas de non-renouvellement.

Mais la palme revient je crois à ceux de ALIAS, qui avaient l'art de chambouler la tête, en donnant en plus très envie de revenir la saision suivante. Souvenez-vous, et pour ceux qui n'ont pas encore cette série, passez votre chemin, c'est SPOILERS :

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- la fin de la saison 1, on découvre que le nouvel ennemi, en plus du SD-6, de l'Alliance, du K-D, et d'autres, The Man ("Le Monsieur"), n'est autre que... Oh, et puis non. Souvenez-vous. 0h my... Fucking...  God...

- la fin de la saison 2, Sydney perd connaissance, assommée, et se réveille au milieu de... une ville où elle n'a théoriquement rien à faire, d'autant plus que le montage donne l'impression qu'elle s'y est téléportée, le moment du réveil semblant succéder quasi-immédiatement à celui de la perte de connaissance. Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Mais qu'est-ce que c'est que ça ?...

- la fin de la saison 3, Sydney découvre un odieux et affreux secret de son père, enterré dans un coffre d'une banque. Un peu moins fort que les précédents, mais tout aussi efficace. (dommage que sa résolution ait été aussi décevante, ce cliffhanger promettait tellement plus...

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- la fin de la saison 4, véritable double-choc : Michael Vaughn n'est pas ce qu'il prétend être, il est en réalité quelqu'un d'autre. Suivi d'un terrible accident de voiture, que personne, et certainement pas le spectateur, ne voit arriver. Et en ressort estomaqué !... Sans compter ce qui a précédé, la série partant dans un trip "fin du monde" / zombiesque totalement décalé par rapport à ce qu'était la série au départ...

Les "X-Files-like", partie 2 : The Outer Limits et Poltergeist - The Legacy (Retour aux Frontières du Réel, partie 3)

The Outer Limits / Au-delà du Réel, l’aventure continue

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Le Concept :  The Outer Limits / Au-delà du réel, l'aventure continue est une anthologie de Science-Fiction. Chaque épisode propose une histoire bouclée, sans suite, mettant en scène des histoires se déroulant à notre époque ou dans un futur plus ou moins proche, avec des thèmes classiques de la S-F : progrès scientifiques, extraterrestres, robots... Même si des clip-shows, épisodes reprenant des images de précédents épisodes pour économiser le budget, tenteront de donner du liant entre les épisodes... Des histoires qui sont proches de fables, avec une voix-off introduisant et concluant le récit, et en dégageant une morale. Il s'agit d'une version moderne de la précédente série The Outer Limits, en noir & blanc, produite dans les années 50, véritable classique, concept relancé grâce au succès d'X-Files.

Mon avis – à propos de la série :  Personnellement, je garde un très bon souvenir de cette série, diffusée entre autres le vendredi soir à 22h30, avec de très bonnes histoires, à la conclusion parfois surprenante, inattendue. La série fut rapidement achetée et diffusée sur M6, peut-être pas dans son intégralité (elle court en effet sur 7 saisons, et je ne me souviens pas en avoir vu autant sur M6).

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Les points forts de la série :  Comme déjà dit plus haut, cette série est une anthologie. Ce qui veut dire que pendant une heure, on a plus qu'à se laisser porter par l'histoire de l'épisode.
Les génériques, avec les paroles mythiques " Ce n'est pas une défaillance de votre téléviseur... N'essayez pas de régler l'image... ", très beaux et très imaginatifs, avec des images qu'on croirait tout droit sortis de certains tableaux de Salvator Dali.
Qui dit "anthologie", dit guest-stars à foison, afin d'attirer le chaland, dans des rôles différents de ceux pour lesquels on les connaît : Doug Savant, Alyssa Milano, Beau Bridges, entre autres, ont ainsi participé le temps d’un épisode à la série.

Les points faibles de la série :  Comme déjà dit plus haut, cette série est une anthologie. Ce qui veut dire qu'on ne sais jamais si l'épisode que l'on va suivre sera réussi ou pas.
La série a de plus proposé au début des remakes d'épisodes de la première série des années 50. Ce qui veut dire que l'histoire d'un de ces épisodes remake est déjà connue si l'on a vu cette première série.


Poltergeist - The Legacy

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Le concept : La série part du célèbre film Poltergeist en en développant un de ses éléments : Une équipe de spécialistes du paranormal travaille pour une Fondation secrète ayant des "loges" aux quatre coins du monde. Leur but est de protéger le monde des forces des ténèbres, démons et autres spectres. Ces aventuriers du Surnaturel disposent d'un équipement scientifique dernier cri, et agissent en général sans que le grand public connaisse leur existence...

Mon avis - à propos de la série :  Une autre série que j'ai beaucoup aimé à l'époque... Elle était diffusée sur M6. Le casting changera régulièrement, certains membres de l'équipe changeant au cours des saisons. Dans le rôle du leader, un acteur que j'apprécie beaucoup, Derek De Lint, que l'on reverra dans ALIAS. On trouve aussi au casting Martin Cummins, qui deviendra le grand méchant de la Saison 2 de Dark Angel, et Helen Shaver, devenue réalisatrice.
Personnellement, je trouve qu'au niveau des thèmes, et de certains personnages (le père de Derek Rayne, le personnage de Derek De Lint, a été tué alors qu'il pourchassait des démons), Supernatural, est en plus d'être héritier d'X-Files, également un héritier de Poltergeist - The Legacy.

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Les points forts de la série :  Réalisée par la même équipe de production, le même studio que The Outer Limits, celle-ci propose cette fois une série avec un cast régulier, et une Continuité. Une équipe de spécialistes faisant très X-Men ou Mission : Impossible, chacun pouvant être défini par une caractéristique : le leader charismatique, l'homme de main ancien marine, le prêtre, la psychologue...
Les effets spéciaux sont de qualité, et l'équipe habite un lieu charismatique, un vieux château plein de secrets, des hologrammes dissimulant les installations secrètes de l'équipe...
Et comme pour la série The Outer Limits et d'autres séries de l'époque, Poltergeist - The Legacy accueille de nombreuses guest-stars, comme Nicole DeBoer, Roy Thinnes... Chose facilitée par le fait que toutes les séries de genre de l'époque étant tournées à Vancouver.

Les points faibles de la série :  Un clip-show était systématiquement proposé en fin de saison, soit le même défaut que pour la série Stargate SG-1.
Des histoires trainant en longueur, qui auraient pu être racontée en deux fois moins de temps.
Des histoires abordant des thèmes très classiques, vus et revus, traités sans surprises : possession démoniaque, démon, fanatiques religieux...