Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 16 décembre 2010

Les "X-Files-like", partie 1 : Dark Skies et Burning Zone (Retour aux Frontières du Réel, partie 2)

Dark Skies :

DS 1.jpg

Le concept de la série :  " Mon nom est John Loengard. (...) Ils sont ici. Ils sont hostiles. (...) L'histoire telle que vous la connaissez est un mensonge. "  Nous sommes au début des années 60, et une invasion extraterrestre secrète est en train de se dérouler sans que le peuple américain en ait connaissance. Un couple d'employés du gouvernement américain, John Loengard et sa fiancé Kimberly Sayers, vont découvrir que certains membres du gouvernement américain sont au courant de l'invasion des Hive (le nom de ces extraterrestres), et vont chercher des preuves tangibles afin de révéler leur existence aux yeux du monde.

DS 2.jpg

A propos de la série :
Dark Skies
fut diffusée en 1996 sur la chaîne NBC. Créée par Bryce Zabel, il s'agit à l'origine d'une série produite pour être diffusée lors de la trilogie américaine (ayant probablement inspiré la Trilogie du Samedi d'M6) dans laquelle étaient diffusées aussi The Pretender / Le Caméléon et Profiler. Trois séries lancées pour bénéficier volontairement du succès d'X-Files.

Chaque saison de la série, prévue pour s'étaler sur 5 saisons, devait couvrir une décennie. Mais la série fut malheureusement annulée au bout d'une saison de 19 épisodes. Les spectateurs américains ne donnèrent pas beaucoup de chances à une série beaucoup trop pompée, en apparence, sur X-Files.

Les "plus" de la série : La présence au générique de 2 acteurs montants de l'univers des séries : Eric Close, que l'on reverra plus tard dans Now and Again et Without A Trace / FBI Portés disparus, et Jeri Ryan, qui deviendra Seven of Nine dans Star Trek : Voyager, avant qu'on ne la revoie dans Shark.
Une variation intéressante sur le thème de l'invasion extraterrestre, qui sert à revisiter l'histoire des Etats-Unis.
Une variation intéressante par rapport à X-Files, avec une mythologie mieux construite et moins décevante.

Les "moins" de la série : Une série semblant trop pompée sur X-Files : un duo de jeunes personnages comme héros principaux, avec en plus une jeune femme rousse comme compagne du héros, un homme de l'ombre au coeur de la conspiration... Les "points communs" sont nombreux. Peut-être trop.
Une série sans véritable fin (je ne sais plus s'il y en a une).
Il faut accrocher au thème de l'invasion extraterrestre, vu 100 fois, mille fois même, et qui n'a plus rien d'original.
Et je pense que le duo de Dark Skies ne fut jamais aussi charismatique que celui d'X-Files.


Burning Zone :

BZ 1.jpg

L'histoire de la série :
Les Virus sont parmi nous, et sont devenus nos pires ennemis. Heureusement, une équipe de scientifiques va enquêter et lutter contre les virus et les épidémies nous mettant en danger. Dès le pilote, on retrouve une équipe de spécialistes qui se constitue pour lutter contre de nouveaux virus qui donnent lieu à des manifestations étranges.


A propos de la série : La série, créée par Coleman Luck, peut être résumée à X-Files qui rencontrerait le film Alerte ! (avec Dustin Hoffman). La série, dès la fin de la première histoire en 2 parties, introduisit une touche de conspiration : certains des virus existants actuellement auraient été créés par d'éminents scientifiques s'étant réunis en un groupuscule secret afin de lutter contre la surpopulation de la planète !
M6 y croyait fortement, à ce Burning Zone. En fait, à l'époque, la chaîne se faisait forte d'acheter et proposer toutes ces séries plus ou moins inspirées d'X-Files, espérant fort faire double jackpot, qu'une de ces séries marche aussi fort que la série de Chris Carter. Ainsi Burning Zone fut annoncée à grand renfort de publicités, et diffusée le samedi soir. La déception fut à la hauteur des espérances placées en la série : la série dut faire un sacré flop, au point de ne plus être diffusée à 20h50, d'etre reléguée au vendredi soir après minuit, et servir de bouche-trou dans les grilles.

BZ 2.jpg

Aux Etats-Unis, la série ne marcha pas mieux : Dès le 12 ème épisode, l'équipe des personnages principaux changea, passant de 4 à 3 personnages, deux des personnages disparaissant pour être remplacés par un nouveau. Cela ne suffit pas à sauver la série qui disparut au bout de 19 épisodes produits.

Les guest-stars de la série : Jeffrey Dean Morgan, dont le personnage disparaît au terme des 11 premiers épisodes, est le seul du cast principal à avoir plus ou moins percé : on a pu le voir au cinéme dans Watchmen, et dans la série Grey's Anatomy, entre autres.
Concernant les apparitions le temps d'un épisode, on peu noter la participation de René Auberjonois (le Odo de Star Trek : Deep Space Nine), Paul Guilfoyle (avant son rôle plus marquant dans Les Experts / CSI), et Nicholas Lea (le Alex Krycek d'X-Files, vu également dans Highlander, Sliders et Les Repentis, entre autres).

TV Meme - Day 22 : Le meilleur series finale / épisode final de série.

Ex-aequo :

BUFFY 722 10.jpg

Le series finale de Buffy, the Vampire-Slayer. Je me souviens ne pas avoir été spolié concernant ce double-épisode final, ce qui était miraculeux, les spoilers devenant très envahissants pour les sériephiles. Et surtout, je me souviens d'une diffusion tardive de cette conclusion à Buffy, au parcours de la Tueuse et de ses amis. Soirée très longue sur M6 qui avait fait coucher bien tard les fans de la série. Et j'avais tenu pour voir la fin de ma série préférée. A l'époque, la série était diffusée la dernière dans la Trilogie du Samedi. Je regardais la série sur une petite télé en noir et blanc, dans la cuisine, et enregistrais les épisodes pour me les repasser parfois le lendemain en couleurs.

Je me souviens d'un épisode formidable, où l'on tente de cacher quand même la misère (budget de série TV oblige), de séquences épiques, d'un au revoir, de personnages arrivant au terme de leur parcours, de leur évolution. D'une fin ouverte qui laissait l'imagination prolonger le destin des personnages. D'une Buffy et de Tueuses déchaînées. De Willow et son fameux " Oh my Godess... ". De la destruction de Sunnydale, qui n'a pas survécu à son héroïne.

Et surtout d'un final inspirant, puisque de magnifiques Music Videos, clips reprenant des images de l'épisode, furent par la suité créés par des fans.

L'un de mes meilleurs season finale, donc, et un de ceux dont je me souviens le mieux.

 

HL 1.jpg

Et puis je voudrais mentionner le series finale de Highlander. Parce que j'ai profondément aimé suivre la série Highlander, justement, ça a été un de mes premiers coups de coeurs sériephiliques. Une des séries suivies à une époque où l'on avait pas encore accès à toutes les informations au niveau de la production d'une série, ses coulisses, les guest-stars participant, etc... Pour remettre les choses en contexte, la Saison 6, dernière de la série, avait été très particulière : la saison 5 avait vu la mort de Richie, dûe à une entité démoniaque, un esprit maléfique de retour sur Terre. Un ennemi que McLeod parvenait à vaincre dans le season première de la Saison 6, mais ces événements allaient déboucher sur la perte de l'envie de se battre chez McLeod...

Saison très particulière, donc, car dans les épisodes suivants, Duncan cède la place à des Immortelles ayant la vedette le temps d'un épisode. En fait, en coulisses, Adrian Paul souhaite abandonner la série. Et les producteurs souhaitent lancer un spin-off dont la vedette serait une Immortelle. Les épisodes de la saison 6 devaient servir à trouver l'heureuse élue (qui sera finalement Amanda, héroïne de The Raven). On a aussi, dans ces épisodes, des histoires qui donnent la part belle aux autres personnages charismatiques et aimés du public, Joe Dawson et Methos.

Et puis après une dizaine d'épisodes en demi-teinte, McLeod réapparaît pour le double-épisode final. Une histoire aux allures de Conte de Dickens, où Hugh Fitzcairn (personnellement, l'un de mes personnages préférés de la série, interprété avec talent et légèreté par Roger Daltrey) réapparaît sous la forme d'un fantôme. Grâce à lui, McLeod va comprendre son importance, le rôle crucial qu'il a joué dans la vie de bon nombres d'individus. Pour ce faire, McLeod est confronté à un monde où il n'a jamais rencontré les personnages-clés de la série. C'est l'occasion de revoir Tessa Noël / Alexandra Vandernoot qui reprend son rôle une dernière fois dans la série. Et c'est l'occasion, pour certains acteurs, d'incarner une version différente des personnages de la série. Et le tout se conclut par des images magnifiques : Duncan McLeod est réconcilié avec la vie, et accorde à chacun, Joe Dawson, Methos, Amanda, un mot. Un final magnifique qui m'a marqué.

En fait, si j'ai autant apprécié Highlander, c'est que c'est une des séries qui ont introduit des concepts "modernes" pour l'écriture de séries TV : un series premiere qui passe le relais entre le film de 1986 et la série ; la notion de mythologie avec un monde qui se construit (les Immortels, leurs règles, les Guetteurs / Watchers... ), des personnages récurrents ; un shmilblick temporel pour reconstituer dans ses grandes lignes la vie de Duncan ; les season finale et season premiere ; et l'un des tout premiers series finale. Je n'ai pas le souvenir précédemment que l'on prenait soin d'écrire un final conclusif à une série, à part peut-être MacGyver.

Et donc :


mercredi, 15 décembre 2010

TV Meme - Day 21 : Best couple ever. Votre couple de série préféré.

Je l'ai toujours dit, c'est un des plus beaux couples qu'il nous ait été donné de voir dans l'univers des séries, et ça fait partie des raisons pour lesquelles j'aime cette série :

FARSCAPE 1.jpg

(Hé oui, Nephthys, pour celui-ci on est raccord, même choix pour tous les deux. ;) )