samedi, 11 décembre 2010
TV Meme - Day 18 : Votre générique de série préféré.
Pour cette question, j'en avais trois en tête. Trois génériques ayant en commun d'illustrer et transcrire à merveille l'esprit de la série qu'ils "habillent". Pour mon choix, ce sera :
Les outsiders : De peu, j'aurais très bien pu les choisir également, ce sont les génériques de Buffy, the Vampire-Slayer (version Saisons 1 et 2, avec ses imperfections, avec son nettoyage et son aspect plus lisse), qui commence par une évocation gothique qu'un rythme endiablé et rock vient interrompre et s'imposer, pour laisser la place à la jeunesse et l'énergie. Et celui de Battlestar GALACTICA (version 2003, même si celui de la version originale était pas mal), plongée dans la désespérance dans une lente agonie. Avant que ne renaisse l'espoir.
13:11 Publié dans Battlestar GALACTICA (2003), Buffy, the Vampire-Slayer, Doctor Who | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : doctor who, battlestar galactica, buffy the vampire-slayer
jeudi, 27 mai 2010
Les Series Finale : fins ouvertes, fins parfaites (?)
Nouvel article transversal, en ce moment, c'est plutôt ce type d'article qui a mes faveurs, même si je reprendrai des reviews d'épisodes.
Un article que j'ai choisi de consacrer aux fins de séries, façon détournée de parler d'un événement d'actualité (au moment où j'écris) parce que l'événement dont tout le monde parle a eu lieu, soit la fin d'une excellente série, LOST, qui aura fait couler pas mal d'encre, et que même si je repousse le fait de visionner la Saison 6 (je préfère me refaire les 5 saisons précédentes avant), je me demande ce que l'on nous a concocté.
L'un des plus grands plaisirs d'un cinéphile, c'est en tout cas mon cas, c'est de terminer un voyage. Terminer une série, pouvoir revendiquer avec fierté en avoir vu tous les épisodes, lorsque celle-ci est réussie, bien sûr. Où que sa qualité ne s'est pas dégradée au fil du temps, au fil des saisons. Posséder une série complète en DVD, la suivre jusqu'au bout, avoir fait le voyage jusqu'au bout, la revoir / recommencer le voyage, la voir progresser, construire au fil des saisons sa mythologie, sa continuité, remarquer des choses seulement notables lors d'une seconde vision, lorsque l'essentiel est connu.
C'est une des raisons pour lesquelles je suis sériephile.
Et quand le voyage s'achève... En général, je ne sais pas ce qu'est une fin parfaite, une "vraie" fin. Je n'attends rien de particulier, quand je commence une série, des series finale, soit les derniers épisodes de séries. Je veux dire par là que je ne sais pas ce que doit être pour moi la fin de telle ou telle série, qu'est-ce qu'il devrait y avoir. Je préfère me laisser guider par les choix des scénaristes, leur décision. Ca évite d'être forcément déçu, puisque ce choix est toujours le leur. Enfin précisons, le leur s'ils veulent que leur série reste par le choix audacieux qu'ils auront proposé, ou pas.
Au fil du temps, j'ai appris à aimer les fins des plus grandes séries dans leur nature complètement ouverte. Comment en effet terminer définitivement le parcours d'un personnage ? Impossible. Parce qu'un personnage, ou plusieurs, suivis au-delà de 3 saisons, acquièrent une existence propre, échappent à leurs auteurs, appartiennent un peu à tout le monde (c'est tout au moins l'illusion que l'on peut en avoir). A moins de tuer le personnage principal. Parce que les séries sont importantes en tant qu'Art, mais ne doivent pas céder à la vie. La vie continue en dehos d'une série, des séries, et les fins ouvertes ont le mérite de laisser chacun, le personnage comme le spectateur, poursuivre sa vie, son chemin, de son côté. Ainsi, une jeune fille blonde, qui n'a plus désormais de destinée guidant ses pas, est enfin libérée, et va être confrontée à l'inattendu, à l'inconnu, son passé ayant disparu pour ne laisser qu'un grand cratère. Une famille dont le père est chef mafieux se réunit pour passer un moment ensemble. Un prisonnier se libère de son inquiétant reflet, grimaçant, ricanant, affichant un sinistre rictus. Il aura fait tomber toutes les barrières pouvant l'emprisonner (?). Un flic de Baltimore, étant profondément attaché à sa ville, des rescapés d'une ancienne civilisation, en fuite, constatent que l'histoire n'est qu'un éternel recommencement, et que la boucle est bouclée. Une caméra s'éloignant à pas mesurés d'un hôpital où se seront concentrées, réalisées, de nombreuses tragdies humaines, mais d'où seront ressortis de grands moments de joie, de peine, de colère, de tristesse. Un lieu réunissant toute la société, dans le bonheur comme dans la tristesse. (pour savoir de quelles séries je parle ici, au cas où vous ne les auriez pas devinées, voir les tags... )
Briser le cercle, donc, montrer un changement durable, ou au contraire créer une boucle, montrer que tout recommence, encore une fois. Ou les 2 à la fois, puisque tout ne recommence jamais à l'identique.
Marquer la fin, donc, et montrer également que ce n'est pas la fin. Indiquer que les personnages ou un lieu ont été au bout de leur histoire, de leur évolution, amis que tout pourrait recommencer, être rejoué. Libre au téléspectateur de poursuivre l'aventure. Ou pas.
Et donc en revenir aux fondamentaux. Soit les personnages.
Bien sûr, on s'attend toujours à ce que la Mythologie, les grands mystères, les questions que mettait en scène une série pour accrocher notre attention à une série, soit résolus. Mais une fois que tout est dit... Une série ayant tout révélé ou épuisé (c'est-à-dire dont la fin a répondu à tout) peut-elle être une grande série ? Une série restant dans l'Histoire des Séries, ayant une place de choix dans les anthologies ? Et puis en général, personne, pas même les auteurs, multiples sur une production américaine, possèdent-ils eux-mêmes toutes les clés de leur histoire ? Donc, paradoxalement, j'aurais tendance à considérer une fin imparfaite dans le fait de ne pas répondre à toutes les questions, de ne pas conclure tous les mystères, comme une fin réussie, à partir du moment où, et c'est souvent voire toujours le cas, lorsque l'on se focalise sur les personnages.
Pour LOST, donc, je m'attends à un dernier bal des adieux, une dernière apparition, tout comme pour Urgences, des personnages les plus marquants de la série. Tout comme il était de bon ton de ramener une dernière fois Angel à Sunnydale. Tout comme la complète évacuation de Shannen Doherty / Prue Halliwell a la fin de Charmed est inexcusable.
Et je m'attends à ce qu' on ait une fin "problématique", ouverte, qui finit sans tout conclure, qui prenne le risque de froisser ses plus grands fans, à l'image de la "fin" du Prisonnier.
Qui ose même finir sur le premier plan de la série, un oeil. S'ouvrant sur le rêve, l'imaginaire, comme l'est en réalité la télévision.
KNIGHT
PS : au passage, et ce serait à vérifier, mais j'ai l'impression que le concept même de "Series Finale" (le fait de nommer et ritualiser la fin d'une série, de lui consacrer une attention particulière) est relativement récent (par rapport à l'histoire des séries), étant surtout apparu pour les séries des années 90. Auparavant, la plupart des séries constituaient un simple divertissement, et donc il n'y avait pas ce souci de formaliser la fin d'une série, même si certaines d'entre elles proposaient une fin ou une conclusion.
12:30 Publié dans Parcours croisés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire des séries, sériphile, series finale, buffy, charmed, lost, le prisonnier, urgences, the wire, the sopranos, battlestar galactica
samedi, 20 février 2010
CAPRICA : review de l' épisode 1.02 "Rebirth"
1.02 : Rebirth
Sc : Mark Verheiden. R : Jonas Pate.
Le Cylon contenant désormais les souvenirs de Zoe Graystone (complètement en vrac) est retrouvé et ramené au laboratoire. Zoé entre en contact avec une amie de lycée, qui pense qu' une des Soeurs de cette institution privée pourrait les aider. Dans l' ombre, les fanatiques religieux monothéistes continuent d' inquiéter les autorités. Un inspecteur vient demander à Amanda Graystone, la mère de Zoé, en plein deuil, si elle connaissait un certain Ben Stark, le petit-ami supposé de Zoé. Mais elle ne connaissait pas el jeune homme. Zoé est quelque peu chahutée par les deux savants responsable du projet Cylon, qui ne voient en elle qu' un simple robot. Bill Adama fait l' apprentissage de la vie auprès de Sam, adepte des mauvais coups. Zoé s'échappe, et rend visite à son ancienne amie, chez qui elle vient chercher aide et réconfort... Aux funérailles officielles organisées pour la mort des jeunes adolescents, Daniel Graystone et Joseph Adama se rencontrent à nouveau, et peuvent s'expliquer. Amanda rencontre la mère de Ben Stark, et prend la parole publiquement en mémoire de sa fille. Mais elle crée la surprise et la consternation en annonçant que sa fille faisait partie des Soldiers of the One, les terroristes fanatiques religieux...
Mon avis : Après un rappel des scènes principales du Pilote, un montage épileptique au coeur de la Matrice / des souvenirs de Zoé nous apparaît. Le téléspectateur se retrouve aussi désorienté que la jeune fille. L' universe de la série est particulièrement travaillé, proposant vraiment une réalité autre. L'épisode traite du deuil d' Amanda, et s'attache à montrer comment Zoé est désormais Cylon... Comme on se focalise sur les Cylons, et l' on est plus dans la mise en place de l'univers et des personnages, la série est tout de suite plus plaisante à suivre. Et l' univers de la série est moins froid et aseptisé que dans le TV-film pilote. J'ai plus apprécié cet épisode, qui m'a donné envie de poursuivre, mais par curiosité. Je ne suis attaché en effet à aucun personnage.
Le côté une jeune fille avec des flashs de sa vie passée, prise en main par deux jeunes savants, ça m'a rappelé Dollhouse. Normal, ces deux séries sont dans l' air du temps actuel en S-F.
Le générique de cette nouvelle série... Que je n'avais pas encore découvert, et que ce second épisode fut l' occasion de voir, est magnifique. A la fois rappelant un peu Battlestar Galactica, et proposant quelque chose de tout à fait différent. Un générique faisant le tour des différents personnages, dans une sorte de relais. Un générique rappelant un peu celui de Desperate Housewives ou Ghost Whisperer.
18:21 Publié dans CAPRICA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : caprica, battlestar galactica, science-fiction