dimanche, 16 janvier 2011
Les séries "Boobs & Ass", partie 2 : les lieux de rêve, exotiques et colorés...

Et donc, côté séries “Boobs & Ass”, on a :
Las Vegas :

Les raisons d’y jeter un oeil, quand même : Las Vegas est une série légère censée exploiter l’univers coloré des casinos, lieux également sur lesquels l’imaginaire colle de nombreuses images. Las Vegas est peut-être l’une des plus réussies des séries abordées dans cette série de notes, mais elle ne vole pas très haut non plus, et est construite autour d’intrigues assez faibles et très clichées. Du coup, on oublie aussi vite qu’on les a vus les épisodes de la série. Si La Croisière s’amuse invitait de nombreuses guest-stars au sein de ses épisodes, Las Vegas fait de même. On aura tout de même vu défiler pas mal de stars au cours des 5 saisons que compte la série : Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme, Lara Flynn Boyle, Dennis Hopper, les Pussycat Dolls, les Black Eyed Peas, le crooner Paul Anka, James Blunt, et bien d’autres encore, ont croisé la route des personnages principaux évoluant au Montecito. Et souvent, afin de combler les intrigues des épisodes, les invités musicaux poussaient la chansonnette.

La série, dans son registre, était assez réussie. Faisant preuve d’un certain humour, oscillant entre la comédie et le drame, avec des actrices pétillantes et des acteurs masculins bien écrits et impliqués, elle était très plaisante à suivre. Mais Las Vegas s’épuisa malheureusement d’elle-même, voyant peu à peu son casting s’appauvrir, par réduction de budget ou lassitude, jusqu’au départ de James Caan et son personnage Ed Deline à la fin de la saison 4. Pour le remplacer, on fit appel à Tom Selleck, venu cachetonner et guère impliqué à l’écran, les mains dans les poches. Il était probablement temps alors d’arrêter la série…
North Shore : Hôtel du Pacifique

Synopsis : Vincent Colville est le propriétaire de Grand Waimea Hotel and Resort, dans les îles Hawaii, et dont le fils de son ancien meilleur ami, Jason Matthews, est le directeur. La série débute quand Jason apprend que son ancienne fiancée, Nicole Booth, a été engagée par Vincent comme nouvelle directrice des relations avec les « invités ». Dans le même temps, le spectateur suit la vie quotidienne d'autres employés de l'hôtel qui sont également les meilleurs amis de Jason : le surfeur et surveillant de plage Gabriel, la serveuse MJ et le barman Frankie. Rapidement, les intrigues se mêlent. Jason décide d'embaucher Tessa Lewis, l'ancienne petite amie d'un cambrioleur d'hôtel ; la jeune femme va se révéler ambitieuse et discrètement comploter pour prendre la place de Nicole dans l'hôtel et dans le cœur de Jason. Nicole doit, de son côté, gérer l'arrivée inattendue de son père, dirigeant d'un important groupe hôtelier et ennemi intime de Vincent. (Wikipedia)
Après la vie sur un bateau de croisière, donc, et après le casino, on prit tout simplement l’Hôtel. Mais cela ne suffit pas pour faire une série, et le spectateur ne répondit pas présent.

L’outsider : LAX

Pas à proprement parler une série “Boobs & Ass”, mais également une série destinée à exploiter les péripéties autour d’un lieu charismatique. Cette fois, c’était un… aéroport qui avait la vedette, celui de Los Angeles. Apparemment, une erreur, puisque le lieu ne suscita pas plus d’intérêt que cela, pour une série qui ne dura que 13 épisodes, et des intrigues sentimales ou dramatiques assez téléphonées, comme la crainte d’una ttentat terroriste.
Côté charme, la série était un véhicule à star, car la série était construite autour également d’un atout majeur : la présence dans le rôle principal d’Heather Locklear, productrice de la série, populaire grâce à sa longue carrière dans des séries télévisées, vue dans Hooker dans les années 80, vedette de Melrose Place dans les années 90. Malheureusement, cela ne suffit pas plus à attirer les spectateurs, et LAX s’arrêta après 13 épisodes.
20:03 Publié dans Intégrales (séries d'une saison ou plus, oubliées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : las vegas, histoire des séries tv, vanessa marcil, molly sims, nikki cox, josh duhamel, james lesure, james caan, lax, heather locklear, north shore, james remar, jason momoa, brooke burns, shannen doherty, sexy
samedi, 15 janvier 2011
Les séries "Boobs and Ass", partie 1 : définition, et bikinis...

Du coup, une question se pose : où s’arrête la mince frontière entre série proprement “Boobs and Ass”, et série utilisant une petite touche sexy de bon aloi ? Du coup, pour mes critères de sélection, ce seront : – un générique explicite présentant par le menu ce que le téléspectateur peut espérer. – la difficulté pour la série de se raccrocher à un genre précis qui la ferait sortir de cette catégorie.
Bien entendu, comme tout classement, les choix de séries traitées ici pourront être discutés, mais je tenterai pour chacune d’expliquer pourquoi ces séries apparaissent ici.
Baywatch / Alerte à Malibu :

Les raisons d’y jeter un œil, quand même : Incontournable. C’est la série-modèle par excellence de cette catégorie de séries. Série-phare des années 90, emblématique de cette période au même titre que bien d’autres (Beverly Hills 90210 ou X-Files, pour taper dans des registres bien différents), le monde entier la connaît, connaît certaines des actrices et des acteurs qui ont joué dedans. Que ce soit Pamela Anderson, Carmen Electra ou aussi le célèbre David Hasselhoff, déjà acteur emblématique d’une des séries les plus populaires des années 80. Et tout le monde a tendance à affirmer connaître la série, et à se moquer d’elle. Et moi, j’ai envie de la défendre. Oui, c’est vrai, en terme d’exposition de naïades en maillots de bain, la série se posait là. Surtout que les intrigues étaient parfois trop minces pour durer véritablement les 40 min de l’ épisode, et donc il arrivait souvent qu’on meuble avec des clips sexys ou des courses au ralentis filmant les actrices à leur avantage. Oui, c’est vrai, David Hasselhoff, un des producteurs de la série, interrogé sur le côté très sexy de la série, avait dit : “ pour vendre du jus d’orange, on n’hésite pas à montrer de belles oranges ? Ben moi je fais pareil. “


Les atouts charme de la série : Erika Eleniak, Pamela Anderson, Yasmine Bleeth, Nicole Eggert, Gena Lee Nolin, Donna D’Errico, Traci Bingham, Carmen Electra et d’autres encore côté filles, et David Charvet, Kelly Slater, David Chokachi et d’autres encore côté mecs.
Acapulco H.E.A.T. / Agence Acapulco :

Les raisons d’y jeter un œil, quand même – la Saison 1 : Agence Acapulco (Acapulco H.E.A.T.) est une série télévisée américaine en 48 épisodes de 42 minutes, créée par Max A. Keller et Micheline H. Keller. Coproduction internationale, la série fut produite en partie par et pour M6 qui la multi-rediffusa. Le concept : une série exploitant un des éléments de Baywatch, multiplier les plans sur la plage et les images de filles en bikini. Mais puisque cela ne suffit pas, il fallait un autre élément. Aux histoires dramatiques, ont succédé des histoires assez basiques d’espionnage. Car dans la série, Acapulco est la base d’opération de nombre terroristes, trafiquants, espions que l’équipe se doit de mettre hors-d’état de nuire. Du coup, on avait une série d’espionnage du pauvre (“pauvre” faisant référence au soin apporté aux intrigues) avec un peu d’action, quelques gunfights, et un côté sexy particulièrement marqué. La série ne dura que le temps d’une saison (dans un premier temps), mais proposait un casting sympathique et des personnages attachants. L’équipe avait deux chefs à sa tête, Ashley Hunter-Coddington, interprétée par Catherine Oxenberg, et Mike Savage, interprété par Brendan Kelly. Dans l’équipe, des gros bras, avec entre autres Nicolas Worth et Randy Vasquez, et côté filles sexy, Holly Floria et surtout Alison Armitage dans le rôle d’une ex-voleuse, Catherine “Cat” Pascal. La saison 1 confronta l’équipe à un Big Bad que l’on découvrait en début de saison pour le retrouver à la fin, Neil Strake.

11:23 Publié dans Intégrales (séries d'une saison ou plus, oubliées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cul, seins, histoire de la télévision, histoire des séries télévisées, baywatch, alerte à malibu, david hasselhoff, pamela anderson, carmen electra, agence acapulco, alison armitage, sexy
dimanche, 09 janvier 2011
Les héritiers d'X-Files (retour aux Frontières du Réel, partie 5)
Pour finir (peut-être provisoirement) cette série de notes sur X-Files, il restait encore quelques séries à évoquer, qui ont un lien plus ou moins diffus avec la création de Chris Carter :
FRINGE :

Autre caractéristique, les séries d’Abrams prennent souvent des tournants inattendus au point de ne plus ressembler au fil du temps à ce qu’elles étaient au début. Si la série pouvait vraiment rappeler X-Files à ses débuts, elle s’est mise à développer toute une mythologie expliquant tous les mystères de la série, et une histoire de mondes parallèles encore plus puissante que Sliders !
Dernière différence, et J.J. Abrams a été à bonne école avant de développer ses séries, FRINGE, comme LOST, comme ALIAS, est un piège à geeks. Si pour ceux qui n’apprécient guère ce producteur, et pourraient lui reprocher des séries en carton, reprenant pas mal de séries précédentes dont il a dû se nourrir (en vrai geek qu’il serait lui-même), on dira que l’on a fort envie de garder l’emballage, et mieux encore, de regarder ce qu’il y a à l’intérieur. De même que planait dans ALIAS, dès les premiers épisodes l’ombre d’une mythologie complexe mettant en scène un mystérieux Rambaldi, que l’on pouvait s’amuser à retrouver le nombre 47, caché ou évoqué au détour d’une scène ou d’un dialogue, de même que dans LOST, dès le départ, on pouvait se demandait sur quelle Île fantastique les personnages avaient bien pu atterrir, et pourquoi le destin les avait précisément choisis, dans FRINGE, on a un mystérieux Observateur chauve apparaissant au second plan, donnant à la série un côté “Où est Charlie ?”, des logos à l’étrange signification, rappelant quelque part une des images du célèbre générique d’X-Files, nouvel alphabet à décoder, et bien sûr les secrets des pères (Walter Bishop et William Bell), constante des séries d’Abrams (dans ALIAS, on avait droit à Jack Bristow et Arvin Sloane, par exemple), avec lesquels il faut se réconcilier.
The Eleventh Hour :


Ce fut d’ailleurs mon cas : je n’ai regardé aucune des deux versions, préférant m’intéresser à la seule FRINGE.
Voilà, ce tour d’horizon de ce qui a pu graviter au tour d’X-Files est provisoirement terminé. Comme annoncé, et avec une approche similaire, je m’intéresserai prochainement au sujet particulièrement délicat et épineux des séries “Boobs & Ass”…
13:29 Publié dans FRINGE, X-Files | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fringe, eleventh hour, x-files, science, science-fiction, j.j. abrams, alias, lost



