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mercredi, 02 mars 2011

FRINGE : réflexions autour de la série, en particulier sa Saison 2

Récemment, j’ai profité des vacances pour rattraper mon retard sur au moins une série, FRINGE, encouragé il faut bien le dire par le visionnage de la même série de Nephthys et Lorna, qui ont d’ailleurs chacune consacré une review enthousiaste à la série sur lerus blogs respectifs. Cette note fera part de mon analyse de la Saison 2, qu’il vaut mieux avoir vu pour éviter tout SPOILER !!

Tout d’abord, sachez que la série avec cette Saison 2 a totalement achevé de me convaincre, et je la considère comme une très grande série, pas exempte de défauts, mais qui a su trouver son identité propre, après avoir été vendue comme un “X-Files par Abrams”.

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Les personnages, et interprètes, en majesté :  Le point fort de la série réside de toute évidence dans ses interprètes et leurs personnages. Tous les personnages principaux sont bouleversants d’humanité, commençant petit à petit à constituer une petite famille. Walter Bishop est un personnage bouleversant d’humanité, par les choix qu’il a pu faire dans le passé, et par le fait d’être désormais un vieil homme affaibli, désemparé. Olivia se révèle bien plus humaine et émouvante au fur et à mesure des découvertes qu’elle fait sur son passé. Comme Sydney Bristow avant elle, on découvre que elle aussi a été victime des péchés des “Pères”, des expériences de William Bell et de Walter Bishop, et au contact de sa soeur et sa nièce, que je pensais rajoutées à la série pour constituer un cadre familial reposant par rapport aux horreurs présentées dans la série, mais également fournir des scènes permettant aux épisodes d’atteindre les 50 min demandées par la chaîne FOX, principe heureusement abandonné en saison 2. Peter Bishop, un peu falot dans la saison 1, gagne beaucoup dans sa relation avec son père Walter, et sa relation avec Olivia. Philip Broyles, le chef de la Division, le supérieur hiérarchique des agents Dunham et Francis, a la froideur aparente, apparaît bien plus humain que Walter Skinner, qu’on pouvait penser dur, sévère, intransigeant dans ses premières apparitions. Et le spectateur n’a pas tout vu : la série prend ses aises en milieu de saison, assez solide pour proposer des épisodes spéciaux à l’image des grandes séries. Tel épisode nous replonge en effet dans le passé de la série, où tout a commencé. Le générique se met au diapason, et se transforme en générique de 1985 ! Tel autre épisode propose une version “polar”, années 30, de la série, et de ses personnages, l’occasion de voir les comédiens donner d’autres interprétations de leurs rôles, un talent que la rigidité et la froideur apparente de la série et des personnages jusqu’à présent ne laissait pas soupçonner. Et le meilleur est à venir en fin de saison avec la plongée au coeur de l’autre monde, et les versions déviantes des personnages.

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Une série de geeks, faite par et pour des geeks :  Comme dans les séries de Whedon, et à degré encore plus important pour FRINGE que pour les autres séries d’Abrams, les références à la culture pop sont nombreuses dans FRINGE. Le principe même de la série au début, c’est de proposer une sorte de X-Files des années 2010. Un clin d’oeil dans le premier épisode de la saison 2 est d’ailleurs adressé à la série. Difficile de ne pas penser avec cette histoire de mondes parallèles à Sliders, mais un Sliders beaucoup plus grave et sérieux. Dans tel plan, des plaques d’immatriculation rappellent les noms des droîdes de Star Wars. Tel personnage citera abondamment Star Trek, tel autre, devant la réunion de talents que l’on réunit pour une mission, s’écriera : “ on dirait Mission : Impossible ! “ (comme le spectateur ?) On fait d’enfants des êtres à pouvoirs, deux savants fous âgés s’opposent au niveau de la science ? Tout cela fait furieusement penser aux X-Men. Les super-soldats en métal liquide, en plus de faire penser à ceux d’X-Files dans ses dernières saisons, rappellent le T-1000 de Terminator 2 : coup double ! Et les Observateurs… Observant les événements de loin, sans jamais intervenir, depuis la nuit des temps. On ne sait pas qui ils sont, si ce sont des exxtra-terrestres, ou des être plus évolués d’un autre monde parallèle. On ne sait pas non plus quel est leur but, mais ils sont normalement dénués de sentiments humains, qui les fascinent toujours plus. Ils renvoient mine de rien aux Hommes en Noir, mais aussi aux Watchers des Comics Marvel, des Watchers à visage et taille humaine, toutefois.

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Côté Guests :  certaines guests font les honneurs de participer à la série. En tout premier lieu, le célèbre Leonard Nimoy, que Abrams a convaincu de sortir de sa retraite, véritable cadeau de le revoir encore, pour les fans du genre. On notera aussi la présence dans une séquence prégénérique de la belle Diane Kruger, fiancée à l’un des comédiens de la série. Enfin, dans un rôle de scientifique ayant lacéré ses chairs pour se couvrir de fils, et de métal, Peter Weller, célèbre pour avoir été au cinéma… Robocop.

Les quelques faiblessses de la série :  Bien sûr, la série n’est pas exempte de défauts. Outre la complexité apparente de la série, qui demande mine de rien une fidélité et une attention soutenue, il y a le ton particulier de la série. X-Files reposait sur une ambiance particulière, ici, avec FRINGE, on est plutôt dans la froideur clinique. Il faut quand même un certain moment pour que les personnages laissent exploser leur coeur, comme étouffés par la noirceur de l’univers de la série. De plus, la série n’est pas avare en scènes gores, et ce , dès la séquence pré-générique. La série, de ce point de vue, n’est clairement pas faite pour les estomacs fragiles, surtout que l’on peut se demander si un challenge entre les scénaristes ne les pousserait pas à proposer des morts de plus en plus horribles. X-Files était tout de même moins démonstrative. Et compensait son éventuelle noirceur par le personnage de Mulder, porteur d’un humour et d’une humanité bienveillante salutaires pour la série. Avec FRINGE, on est peut-être plus proche de MillenniuM, pour tout dire, mine de rien. Si la série tente de temps en temps des pointes d’humour au travers du personnage de Walter Bishop, vieux savant fou, et ses excentricités, personnellement, elles tombent à plat et ne me font pas rire, les trouvant plutôt ridicules. Et puis si les cliffhangers nous laissent sur l’instant baba et sur le cul, il faut quand même reconnaître qu’ils rappellent fortement les cliffhangers d’ALIAS : en fin de saison 1, Olivia rencontre le grand manitou William Bell, tout comme Sydney rencontrait enfin… The Man. En fin de saison 2, on nous ressort le coup du double, déjà utilisé dans ALIAS. En même temps, ces cliffhangers sont des modèles du genre et fonctionnent toujours parfaitement, en plus d’être riches de promesses pour la suite. Et puis il y a le recours un peu facile de faire d’un personnage dont on ne sait plus quoi faire, un personnage diabolique que l’on éliminera ensuite.

Mais il faudrait quand même s’interroger sur cette omni-présence du thème du double dans les séries d’Abrams. Est-ce qu’ils sont là pour interroger sur la notion de choix, choix que l’on fait à certains moments, déterminants pour notre avenir, et qui auraient pu être autres ?

lundi, 28 février 2011

Les series "Boobs & Ass", partie 7 : Hercules, Xena, mais aussi et surtout, les Hercules-like

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Hercules The Legendary Journeys et Xena, the Warrior-Princess, quoi qu’on en pense, ont été une véritable révolution dans le monde des séries : le retour à des aventures fun, à de l’héroïc-fantasy basique ne se prenant pas au sérieux, à des séries purement et simplement distrayantes. Encore une fois, des séries témoins d’une époque entre deux eaux : d’un côté, on produit encore des séries héritières des années 80 et de leur conception des séries de l’époque, et de l’autre, des séries gagnant en complexité, en profondeur, développant leur propre langage, plus ambitieuse, commencent à apparaître. Ces deux séries, Hercules, comme Xena, ont fait les belles heures des samedi après-midis de TF1, et Hercules continue d’être diffusée sur Gulli, dont elle remplit certaines cases-horaires. Comme beaucoup d’autres, Hercules connut un certain succès, au point de développer plusieurs spin-off (la version féminine avec Xena, les aventures d’un Hercules plus jeune, un long-métrage animé… ), mais aussi des séries construites avec quelques-uns des mêmes ingrédients. Le point commun avec toutes ces productions : ne pas concevoir autrement l’Antiquité ou le monde dans lequel évoluent les héros de légende que comme des lieux où la nature fait bien les choses : les filles, les femmes, sont toutes plantureuses, et affichent de superbes décolletés plongeants et parfois des tenues aguicheuses pour les aventurières, qui valent bien les bikinis des plages américaines ou d’ailleurs. Ce qu’on avait déjà déjà vu dans Mortal Kombat Conquest, on le retrouve ici. Au programme, donc, un groupe de héros où chacun est prisonnier de son archétype, pas d’évolution possible pour les personnages figés dans leur caractère, des scénarios à la ramasse qui sollicitent peu l’intellect, et donc laissent la place à admirer le paysage où les formes généreuses croisées ça et là. Au programme, donc, un héros reprenant le nom d’un personnage plus ou moins mythique, entouré d’une bande d’amis, dont, toujours, une magnifique jeune compagne d’aventures, sur laquelle le regard ne manque pas de s’attarder.

 

The Adventures of Sinbad / Les Aventures de Sinbad :

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Présentation : Cette série met en scène les aventures du célèbre héros des Mille et une nuits, et de ses compagnons, dans des périples et des aventures pleines de magie. Sinbad est le capitaine du navire marchand le Nomade. Le premier épisode de la série le voit revenir à Bagdad après deux ans d'absence, deux ans où on l'a présumé mort après le naufrage de son bateau. Il porte depuis un bracelet arc-en-ciel, mais ne sait pas pourquoi. Il est accompagné de Maeve, une apprentie-sorcière qui a pour maître Dim-Dim, qu'a bien connu Sinbad. Elle est dotée d'une très forte personnalité, ce qui rend sa relation avec Sinbad tendue lorsqu'ils se rencontrent pour la première fois...mais ça ne durera pas. Elle a pour but dans la vie, outre de retrouver Dim-Dim, de venger son frère et de combattre Rumina. Mais la seconde saison la voit tomber du Nomade en pleine tempête, et on saura qu'en réalité, c'est par la volonté de Dim-Dim de la protéger, car elle n'aurait pas été assez forte pour vaincre Rumina. Doubar est le frère aîné de Sinbad. C'est lui qui l'a élevé quand leur mère est décédée. Firouz est le scientifique de l'équipage. Il habitait à Bagdad avant de rejoindre le navire. Rongar est un Maure muet et très bon lanceur de couteaux. Autrefois ami de Mustapha, il reste sur le navire quand celui-ci se fait tuer. Dermott est le frère de Maeve, que Rumina a transformé en faucon. Bryn est une apprentie sorcière amnésique qui porte le même bracelet que Sinbad. D'après Dim-Dim, c'est elle qui permettra à Sinbad de les retrouver lui et Maeve. (Source : Wikipedia)

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Coté charme : A voir surtout, peut-être, pour Jacqueline Collen, l’interprète de Maeve, et Mariah Shirley, l’interprète de Bryn. Jacqueline Collen est apparue sinon le temps d’un épisodes dans d’autres séries “Boobs & Ass”, comme Baywatch, Pacific Blue, Silk Stalkings ou… Conan. Mariah Shirley est quant à elle également apparue le temps d’un épisode dans Acapulco H.E.A.T., mais a surtout participé à la sitcom Titus.

J’avoue que je ne me souviens absolument pas de cette série, que j’ai à peine regardé tant elle était… mauvaise.

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A propos de la série : La série dura 2 saisons et 44 épisodes, fut produite de 1996 à 1998, et fut diffusée en France sur M6.

 

Conan :

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Synopsis :  Il y a 12 000 ans, à l'époque où les océans recouvrirent la cité d'Atlantis et celle où les hommes apprirent l'écriture, Conan, esclave devenu guerrier, veut rendre la liberté à la province nordique de Cimmérie dont il est originaire. Avec ses compagnons, Vulkar, Otli et Zzeben, dans leur quête initiatique, il doit combattre la seule chose qu'il craint : la magie noire pratiquée par Hissah Zul et ses sbires. En relation d'amour-haine avec Karella, la féroce et belle reine des bandits, il n'a de cesse de combattre les sorciers démoniaques et de secourir les faibles et les opprimés. Héros devenu mythique, Conan va trouver bien des embûches sur sa longue route vers la gloire mais il saura faire triompher la justice et le bon droit. (source : TopKool.com)

A propos de la série : Adaptation pour le petit écran du célèbre personnage de Robert E. Howard, la série ne dura que le temps d’une unique saison de 22 épisodes. Dans le rôle-titre, Ralf Moeller, qui interprète un sympathique Conan dans la lignée des films connus du grand public, où Arnold Schwarzenegger tenait le rôle.

En France, elle fut diffusée de façon tout à fait confidentielle, durant la nuit, par France 2, qui avait acheté les droits de la série, et dût se mordre les doigts devant la médiocrité de celle-ci, produite de 1997 à 1998.

Côté charme : La compagne de charme est interprétée par Ally Dunne. On a  pu voir également dans la série Angelica Bridges et Cindy Margolis.

 

The New Adventures of Robin Hood / Les Nouvelles Aventures de Robin des Bois :

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Synopsis : Est-il encore utile de présenter le personnage de Robin des Bois ? Ce personnage ayant pris le maquis et vivant dans la forêt, entouré d’une bande d’amis, luttant contre la tyrannie et l’oppression régnant dans son royaume ? Donc, Robin des Bois lutte pour défendre le peuple contre les puissants les opprimant, avec ses fidèles compagnons, la séduisante Marianne, Petit Jean, et Frère Tuck.

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Les raisons de regarde tout de même la série… ou pas ! : Disons-le tout net, cette série est probablement la plus “réussie” des 3 séries évoquées ici. Au programme, on revisite de façon “fantastique” les aventures du célèbre personnage, en y incluant une bonne dose de magie et de science-fiction dans des histoires rocambolesques et abracadabrantesques. L’un des principaux atouts de cette nouvelle énième version du personnage, donc, ainsi que le côté “Boobs & Ass” de la série. Car une fois encore, dans l’univers de la série, toutes les jeunes femmes sont d’accortes créatures au décolleté plongeant. Pour ajouter au cocktail, une bonne dose d’humour avec des personnages supposément comique, et un doublage et des dialogues volontairement décomplexés et détendus participant au côté léger de la série.

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Côté charme : Le principal atout charme fut sans conteste l’interprête de Marianne, héroïne de la série, à la tenue cachant peu de chose. Dans la première saison, c’est la belle Anna Galvin qui interprète le rôle, actrice que l’on a pu retrouver récemment dans Stargate Universe, avant de céder la place à une autre actrice, Barbara Griffin, dès la Saison 2. Et tant qu’on est à parler des changements de cast, l’interprète principal, Matthew Poretta, céda la place pour la dernière saison à John Potter dans le rôle de Robin des Bois. La série reçut le temps de 5 épisodes la visite d’Alison Armitage, une des actrices principales de Acapulco H.E.A.T., dont j’avias déjà précédemment parlé ici, ainsi que de Lydie Denier (vue dans une série Tarzan dans le rôle de Jane, ainsi que dans la Saison 2 de Acapulco H.E.A.T.), le temps de 2 épisodes.

A propos de la série : Celle-ci dura donc le temps de 4 saisons probablement en raison de son caractère sympathique et du fait qu’elle était tout de même regardable, s’adressant à un public familial. La série fut produite de 1997 à 1998, et est le fruit d’une collaboration internationale à laquelle participa M6, qui diffusa la série en France. Par contre, j’avoue que je ne sais plus si toute la série fut diffusée. Probablement que oui.

La série eut l’honneur d’accueillir l’immense Christopher Lee, afin qu’il incarne le rôle d’un puissant sorcier, et dont l’image apparaissait dans le générique de début.

A peu près à la même période, je crois, un autre personnage fut revu à la sauce “aventures fantastiques” : Tarzan. Sans le côté “Boobs & Ass”.

 

Krod Mandoon and the Flaming Sword of Fire :

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Synopsis : Dans un lointain passé, après la mort de son mentor Arcadius, Krod Mandoon apparaît comme le dernier espoir dans le redoutable combat contre le diabolique Dongalor. Si seulement il n'était pas si préoccupé par son apparence... (source : Allocine.com)

Les raisons d'y jeter quand même un oeil... ou pas ! : Cette série au titre ridicule et à rallonge fut produite en 2009 et est le fruit d'une collaboration entre Américains et Britannique, entre autres pour la chaîne Comedy Central. Il s'agit d'une série comique singeant et parodiant les séries Sword and Sorcery / Boobs & Ass précédemment évoquées, en en reprenant certaines caractéristiques, dont la bande d'aventuriers autour d'un héros, avec surtout la belle et sexy partenaire. Mais on peut s'étonner qu'une telle série ait été produite et diffusée si tard, alors que les séries de ce type étaient déjà quand même pas mal passées de mode, ayant connu leur heure de gloire il y a une dizaine d'années. Est-ce parce qu'en dépit de leur faible intérêt et de leur qualité médiocre, celles-ci continuent tout de même d'apparaître sur les écrans, du fait de leur aspect "Boobs & Ass" ?

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Côté charme : L'atout sexy de la série, c'est ici India de Beaufort, qui incarne la compagne du héros.

A propos de la série : on peut noter parmi les acteurs ayant participé à la série la présence de John Rhys-Davies, interprète du Pr Maximilian Arturo dans Sliders, et du nain Gimli dans la trilogie cinématographique du Seigneur des anneaux.

vendredi, 25 février 2011

STARGATE SG-1 : review des épisodes 1.01 & 1.02 "Children of the Gods", 1.03 "The Enemy Within" et 1.04 "Emancipation"

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1.01 & 1.02 : Children of the Gods
Sc : Jonathan Glassner & Brad Wright. R : Mario Azzopardi.
Series premiere / ép. Goa'uld. La Porte des Etoiles, gardée par les militaires américains, est de nombreux mois inactive. Au point que les gardes chargés de la surveiller s'ennuient. Mais elle est bientôt réactivée, alors que le System Lord Apophis lance une attaque sur Terre. Une des gardes est d'ailleurs enlevée par les hommes d'Apophis. Devant la gravité de la situation, on convoque le Colonel O'Neill, à la retraite, afin d'avoir son avis sur la question, tandis que le Général Hammond s'apprête à envoyer une bombe nucléaire à travers la Porte, persuadé que les intrus venaient d'Abydos. Mais O'Neill s'y oppose, révélant du coup qu'il a menti. Il envoie un message à travers la Porte à Daniel Jackson, afin de savoir si les Abydosiens vont bien. Au SGC, on accueille également le Major Samantha Carter, une scientifique, ce qui ne plaît guère, dans un premier temps, à O'Neill. Puis une équipe est envoyée sur Abydos, ce qui permet à O'Neill de revoir Daniel Jackson, mais également Skaara, le jeune garçon avec qui il s'était lié d'amitié. Alors que l'heure est à la liesse et aux retrouvailles, Apophis et ses hommes, ses Jaffas, finissent par débarquer à travers la Porte, et enlèvent quelques Abydosiens, dont Sha're, la femme de Daniel, et Skaara. Le but d'Apophis est de trouver de nouveaux hôtes humains pour son épouse, mais également son fils. Sous le regard désapprobateur de l'un de ses Jaffas à la peau noire. Au SGC, on s'apprête à envoyer une expédition sur la planète dont est apparemment originaire Apophis, grâce à un des soldats ayant noté les coordonnées de cette planète. Le programme Porte des Etoiles est réactivé : il ne s'agit plus de garder seulement la Porte, il s'agit de s'en servir pour explorer de nouveaux mondes grâce à plusieurs équipes SG formées pour la circonstance. Car sur Abydos, toute une liste d'adresses de coordonnées à composer à été découverte, les Portes des Etoiles constituant un réseau permettant de voyager d'une planète à une autre. Sur Abydos, O'Neill, Daniel Jackson et les autres, arrivés à travers la Porte, sont accueillis par la population locale, avant de se retrouver confrontés à Apophis, et d'être faits prisonniers. Mais de l'aide inattendue pourrait permettre à O'Neill et Samntha Carter de libérer les personnes retenues captives.
Continuité de l'Univers Stargate :  Le Général West (Leon Rippy) du film a été remplacé par le Général Hammond (Don S. Davis) à la tête du SGC.
Continuité de l'Univers Stargate :  Alexis Cruz (Skaara) est l' un des deux seuls acteurs à apparaître à la fois dans le film et la série. L'autre est Erick Avari (Kasuf).
Continuité de l'Univers Stargate :  On apprend dans cet épisode que Ra n'était pas le seul System Lord, même s'il était le plus puissant d'entre eux. Ici l'on apprend l'existence de deux autres System Lords : Apophis et Amonet.
Continuité de l'Univers Stargate :  Selon O'Neill, 5 000 personnes vivent sur Abydos.
Mon avis :  Malgré ses scories, et ses quelques "incohérences", j'ai du mal à rester objectif devant un TV-film pilote que je trouve très bon dans le déroulement et dans la présentation des nouveaux personnages, en plus de ne pas négliger le film qui aura attiré l'attention du public vers la série. C'est un des Pilotes de séries que j'ai le plus de plaisir à revoir. Surtout avec la version remasterisée sortie il y a quelque temps. Ce qui cloche le plus, finalement, dans cette histoire, c'est le revirement soudain de Teal'c, trahissant ses hommes, son chef. Ce revirement est quelque peu atténué dans la nouvelle version du Pilote, mais quand même, c'est rebondissement maladroit, parce qu'il fallait absolument que Teal'c rejoigne et O'Neill, et la Terre, et SG-1. Dommage également, la fin de la nouvelle version évacue complètement les scènes où Kawalsky est parasité par un Goa'uld, scènes annonçant le prochain épisode. C'est un peu dommage, même si l'on comprend bien le but, faire de la nouvelle version un TV-film à part entière, qui a sa propre unité.

1.03 : The Enemy Within
Sc : Brad Wright. R : Dennis Berry.
Suite de l'ép. précédent. Le gouvernement américain décide du sort de Teal'c, pour l'instant considéré comme prisonnier. Jack O'Neill aimerait qu'il intègre l'équipe SG-1, mais la hiérarchie militaire souhaite d'abord l'interroger, dépéchant sur place le Colonel Kennedy, particulièrement obtus. Alors que Daniel Jackson et Samantha Carter préparent les membres des équipes SG à leurs prochaines missions d'exploration, le SGC est confronté à d'autres problèmes : les attaques répétées sur la Porte des Etoiles, et le fait que le Major Kawalsky ait été infecté sans le savoir par un Goa'uld...
Mon avis :  Un épisode donc qui se déroule entièrement à l'intérieur du SGC, et qui poursuit les événements du Pilote, avec lequel il y a une continuité totale. Il est donc difficile d'en faire abstraction. Ainsi, Samantha Carter et Daniel Jackson forment les membres des futures équipes SGC, de façon très détachée pour Daniel : on comprend qu'il souhaiterait plutôt partir retrouver Sha're. Mais au centre de l'épisode, on retrouve O'Neill, Kawalsky, Teal'c, et Hammond. Comme s'il en était besoin, on nous ressort ainsi les bons vieux clichés des militaires obtus, qui souhaitent interroger Teal'c, avant de le disséquer. L'épisode est destiné surtout à le faire accepter du Général Hammond, et du staff militaire. Et également à éliminer le Major Kawalsky, interprété par un acteur que j'aime peu et que je ne suis pas mécontent de voir quitter la série, Jay Acovone. Pourtant, la complicité entre lui et O'neill marchait assez bien. Finalement, c'est un épisode pas mauvais en soi, qui poursuit le travail de présentation de l'Univers de la série, rappelant au spectateurs certains éléments découverts dans le Pilote, mais qui présente quelques maladresses et facilités d'écriture : les Goa'ulds, d'un seul coup, ne pensent plus à envoyer de sonde analytique (comme au début du Pilote) avant d'envoyer des hommes à travers les Portes ?. Et il leur faut combien d'essai pour se rendre compte que cela ne sert à rien ? et surtout, vers la fin de l'épisode, comment Teal'c a-t-il pu arriver avant Kawalsky à la salle d' embarquement du Stargate pour lui barrer la route ?

1.04 : Emancipation
Sc : Katharyn Powers. R : Jeff Woolnough.
SG-1 est en visite sur une nouvelle planète peuplée d' anciens Mongols. Assez rapidement, ils sauvent le fils d'un chef de tribu. Ce qui permet à Samantha Carter d'avoir la vie sauve, car normalement, les femmes dévoilant leur visage sont condamnées à mort dans cette société très patriarcale, où les femmes sont complètement soumises. Mais alors que les membres de l'équipe SG-1 se lient d'amitié avec ce chef de tribu, le fils enlève Samantha Carter, et s'apprête à aller la vendre. ou plutôt l'échanger auprès d'un chef de tribu rival, afin de lui demander la main de sa fille... Les membres de SG-1 parviennent à libérer Samantha Carter, mais Turghan, le chef de la tribu rivale, envisage pour se venger de condamner à mort sa fille...
Don S. Davis n'apparaît pas dans cet épisode, bien que crédité au générique de début, puisqu'aucune scène ne se déroule au SGC.
La Guest-star de l'épisode :  Cary-Hiroyuki Tagawa est un habitué des productions télévisées et des films. il joue habituellement les rôles de méchants. il fut notamment, par exemple, Shang Tsung dans  Mortal Kombat.
Mon avis :  L'un des épisodes les plus faibles de toute la série, alors que celle-ci se cherchait encore. Cette fois, nous sommes dans l'exploration d'une planète, et l'on ne verra pas une seule fois le SGC de l'épisode. Face à un scénario d'un autre âge, d'une autre époque, et qui sonne creux pour la série, l'épisode étant rendu involontairement comique par de nombreuses scènes. Donc l'équipe SG-1, et en particulier Samantha Carter se retrouver sur une planète patriarcale, occupée par des descendants de Mongoles. Dommage, pour une fois où l'on peut admirer Samantha Carter / Amanda Tapping autrement qu'en militaire, O'Neill et Jackson s'extasiant même benoitement sur son physique, c'est pour un épisode de piètre qualité, au scénario sans surprise. Qui se terminera par un combat mettant en scène le personnage féminin de la série, tout comme dans Star Trek : The Next Generation, on avait également eu droit à un épisode assez faible et caricatural, se terminant par un combat féminin (“Code of Honor”). Machos s'abstenir, donc, pour un épisode féministe en diable, caricatural, qui veut nous prouver que la place des femmes n'est pas à la maison ou aux fourneaux, mais peut-être également sur le champ de bataille. Côté bad guy d'un jour, on nous ressort Cary-Hiroyuki Tagawa, venu encore une fois faire la grimace, puisqu'il aura été malheureusement cantonné une bonne partie de sa carrière à incarner des méchants de type asiatique.