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mardi, 22 décembre 2009

1941, de Steven Spielberg (Merry Christmas 2009, SV of K., part. III)

1941 1.jpgRéalisé par Steven Spielberg. Sorti en 1980. Durée : 1h58.

Synopsis : En 1941, alors que les Américains décident d'entrer en guerre, un sous-marin japonais fait surface au large de Los Angeles. Face à cette menace, les habitants de Hollywood tentent vainement d'organiser la résistance... (Source : Allociné.com)

Ce film est un bijou. Tout simplement.
Un de mes films cultes et préférés, à une certaine époque, mais à condition de laisser son esprit grognon et critique au placard, pour le voir avec un regard d' enfant. Ce à quoi le film nous invite, car il n'est au bout du compte qu' une vaste blague potache, un délire qu'a voulu s'offrir Spielberg. Tout y est poussé jusqu' à l' absurde, délirant, généreux en terme de folie.
La quasi-totalité des scénes font penser à un cartton live, un dessin animé à l' américaine qui aurait été tourné en "live", avec de vrais acteurs. Le film est un tourbillon, un maelstrom parodique de scènes prises à droite et à gauche, de personnages, pour former un tohu-bohu incroyable, un chaos indescriptible.
Les Américains, beaufs, peureux, patriotes, y sont dépeints... de façon peu flatteuse. De même que les militaires, les premiers à vouloir tout casser, coureurs de jupons, bagarreurs. D'ailleurs, en le revoyant, j'ai pensé impitoyablement à Independance Day, qui passait en revue lui aussi certains clichés américains, pour pour une histoire terriblement sérieuse.
Le casting réunit une brochette impressionnante de stars : Robert Stack, le célèbre Eliott Ness, Incorruptible, en général ému devant Jumbo ; Dan Ackroyd, avant qu' il ne casse du fantôme, John Belushi, impérial, en pilote d' avion bien frappadingue ; Ernest Borgnine...

La tagline avait en tout cas raison, avec ce film, " la folie gagne Hollywood ", et c'est jubilatoire.

" Hollywood ! "

1941 2.jpg

lundi, 02 novembre 2009

Et vous avez échappé à ça... : Le Long Halloween envahit SériesVerse, HS 2 ; les films à éviter.

Alors dans les films vus pendant cette période de vacances, mais qui ne m'avaient pas convaincus... :

 

The Mist

MIST.jpg

Réalisé par Frank Darabont. Sorti en 2008. D'après une histoire de Stephen King. Genre : épouvante-horreur, Fantastique, drames humains.

Résumé : Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...
Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ? (source : allociné.com).
Mon avis : Avec ce film, on est dans le " j' ai essayé de faire comme, pour rendre hommage ". D' après une histoire de Stephen King, proche dans le sujet de départ du film de John Carpenter The Fog, on tombe avec ce film dans tous les travers et les clichés du genre. Le film ne ménage aucune surprise, tout y est prévisible, mais... On s'y ennuie ferme, à la différence d' autres films.
Donc on a dans ce film : le héros, père de famille veillant sur son fils qu' il essayera de protéger à tout prix, interprété par un Thomas Jane convaincan ; une belle blonde qui aurait pu constituer un enjeu sentimental pour le héros s'il n'était pas déjà marié, un lieu clos (c'est mieux pour ce genre de film), des représentants de toutes les classes d' âge, une ado, des vieux, des noirs, bref, un éventail de population qui se retrouvent tous enfermés dans une superette. La tension monte,parce que l' enfer c'est les autres, et ce n'est pas toujours facile de se supporter. Au niveau des bestioles affreuses, on a là encore un éventail classique sans surprises, et presque daté : des tentacules, des insectes volants mais de taille conséquente, des araignées géantes... Le tout en CGI, images réalisées à l' ordinateur, et ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Alors au niveau d' effrayer le pectateur, on repassera.
Et pour le propos auteurisant, on aura droit à l' illuminée de service, la fanatique religieuse qui déverse ses boniments, et l' on est pas peu soulagé de son sort final. Quant au fait de démontrer par l' exemple, à travers des scènes censées glacer le sang (plus que les scènes impliquant les vilaines bestioles), on repassera, j' ai pas attendu ce film pour savoir que l' enfermement et la peur peut faire sortir le pire de ce qui est en nous (je crois d'ailleurs que c'est le caractère trop appuyé de la "démonstration", et le fait de vouloir expliquer / prouver quelque chose qui faisait que le film était perdu pour moi)...



En Quarantaine (Titre original : Quarantine)

QU 1.jpgRéalisé par John Erick, Drew Dowdle. Sorti en 2008. Durée : 1h28. Genre : épouvante-horreur.
Résumé : Une reporter et son caméraman tournent un reportage sur le quotidien d' une caserne de pompiers. Un soir, un appel et tous deux partent sur le terrain avec une équipe de pompiers. Un immeuble a appelé les secours, mais très vite, les forces de l' ordre vont mettre l' immeuble en quarantaine, et toutes les personnes piégées vont être confrontées à l' horreur...
Mon avis : Les films à la 'Projet Blair Witch', filmés avec une caméra à la première personne, c'est la mode, c'est la mode... En plus, ce film est un remake américain d' un film espagnol, [REC], parce que les Américains, il faut qu' ils remettent tout à leur sauce.
The problem is... Encore faut-il, bientôt, pour que ce soit vraiment efficace, que l'on ignore qu'il s'agisse d' un film. Et puis les modes... Ca lasse, au bout du compte.
Le film a certaines qualités, c'est indéniable. Il est bien écrit, avec un crescendo hallucinant dans les situations, dans l'horreur qui s'empare des, personnages et à laquelle font face les personnages, son lot de révélations bien amenées,de façon détournée.
L'interprétation est convaincante, tous les acteurs jouent parfaitement leur rôle, et la peur (en même temps, on en attendait pas moins). Mention spéciale à Jennifer Carpenter, excellente Scram Queen, qui joue la peur de façon brillante.
Et pourtant... Le film s'est révélé sans surprises, me faisant même marrer plutôt que trembler ou frémir. Peut-être aurait-il plus fonctionné si je l' avais vu en premier, et CLOVERFIELD en second, je ne sais pas.
Et puis... SPOILER : personne ne s'en sort à la fin, et j' aurais aimé que au moins l' héroïne (au moins elle) s'en tire...



Skin Walkers

SW 1.jpg

Réalisé par Jim Isaacs, sorti en 2005.
Résumé : Deux gangs de loups-garous sont informés par la lune qu'une ancienne prophétie va bientôt se réaliser. Un jeune garçon nommé Timothy, qui va bientôt fêter ses 13 ans, n'est pas au courant que cet anniversaire marquera sa transformation. Timothy a été élevé par sa mère, Rachel, sa grand-mère, son oncle Jonas, sa cousin Katherine et le petit ami de celle-ci, Adam. Rachel et son fils ne savent pas que le reste des membres de la famille sont de bons loups-garous qui veillent sur Timothy depuis sa naissance. Timothy, né d'une union entre des membres des deux gangs de loups-garous, déterminera le destin de la famille : Varek, Zo et Sonya, leaders du gang opposé qui célèbrent leur condition et leur soif de sang, sont prêts à tuer pour préserver leur vie, et déterminés à trouver Timothy, qu'ils considèrent comme un des leurs. (source : allociné.com).

Mon avis : Alors là, laissez tomber. Une histoire super-classique, deux bandes de loup-garous rivales, des personnages stéréotypés, comme l' intrigue (il faut sauver un enfant élu qui possède la clé de la survie), des nanas sexys, des flingues et donc des gunfights... Rien n'est pasionnant, on s'ennuie ferme, les rebondissements son idiots (d' un seul coup, des personnages changent de camp... ).
Je n'ai absolument pas aimé et me suis ennuyé ferme. A la rigueur comme Pilote d'une Série TV, ça aurait encore pu passer (ça y fait d'ailleurs penser un peu), mais comme film...
Le film promettait, et finalement, ne surprend jamais, et endort le téléspeectateurs avec trop de scènes convenues.

VENDREDI 13 (2009) : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie X.

Dernière note consacrée au Long Halloween, il est temps de passer à autre chose, et de revenir à la passion qui nous occupe, les Séries TV.

(même si elles n'avaient pas réellement quitté ce blog, bien entendu !)

FRIDAY 1.jpgRéalisé par Marcus Nispel. Sorti en 2009. Durée : 1h33. Genre : Horreur.

Résumé : Le petit Jason Voorhees s’est noyé dans le camp Crystal Lake lors d’une colonie de vacances. Sa mère, ivre de douleur, a massacré les moniteurs du camp en guise de représailles avant de se faire à son tour décapiter par la dernière survivante. Quelques années plus tard, un groupe de jeunes qui campe aux alentours du camp se fait assassiner par Jason, qui a en fait survécu et est devenu un grand garçon très costaud et très dangereux. Quelques mois plus tard, le frère d’une des victimes se rend au camp pour tenter de savoir ce qu’elle est devenue. Au même moment, un nouveau groupe de jeunes vient passer le week-end au bord du lac. Et c’est le début d’un nouveau massacre… (source : Paperblog).

Mon avis : Honnêtement, je ne sais pas trop quoi en penser, de ce film. Il ne m'a effrayé ou fait peur à AUCUN moment, et je n'ai éprouvé de la compassion pour aucun des personnages, donc qu' ils y passent, ou qu' ils y restent, je m'en fichais. Et surtout, le film se déroule sans qu' il n'y ait aucune surprise. Avec en plus de gros clichés : les jeunes (enfin la chair à canon destinée à se faire trucider, plutôt, présentés dans ce film ne pensent qu' à faire la fêter, boire, baiser, fumer de l' herbe, etc... " Ben... Ce sont des ados américains typiques, quoi ! Rien de plus normal !! - Merci pour moi, sympa. J' ai pas ces préoccupations habituellement. - Oui mais toi ça compte pas, t'es un Geek ! - Ah oui c'est vrai. "

FRIDAY 2.jpg

Mais du coup, hé hé hé, ben bien content qu' ils crèvent, vu que je ne me reconnais pas en eux, et qu'ils seraient censés incarner une certaine... normalité. (ben si c'est ça la "normalité"... ). Mais alors que cela, je le reprocherais volontiers à un autre film, ici, ce ne sera pas le cas. Car le but était de proposer un remake / reboot du premier Vendredi 13, et donc que le film réponde à tous les clichés du genre, et contienne tous les passages obligés, c'en est normal. En fait, pour moi, Vendredi 13, c'est l' équivalent pour le genre horrifique d' IRON MAN pour le film de Super-héros : un bon divertissement sans prise de tête, sympathique, qui contient tout ce qu' on demande d' un film d' un tel genre, sans vouloir y apporter quoi que ce soit de neuf, sans aucune volonté auteurisante, juste un film avec la volonté de divertir et de faire passer un bon moment au téléspectateur qui en aura pour son argent. Et c'est déjà pas si mal, je trouve. Avec en plus, peut-être, la volonté de l' équipe de rendre hommage sans trop en faire au premier Vendredi 13.

( A noter que à part ce remake, je n'avais jamais vu un seul film de la saga, même si elle est très connue et bien sûr, j' en connaissais l' histoire... )

Les Guest-stars du film : Nana Visitor, méconnaissable en mère de Jason (il a fallu que je lise son nom au générique pour savoir que c'était elle, je ne l' avais absolument pas reconnu) et Jared Padalecki, l' un des deux frangins Winchester.

FRIDAY 3.jpg