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mardi, 27 octobre 2009

UNDERWORLD : Le Long Halloween envahit SeriesVers, partie IV

UW 1.jpgRéalisé par Len Wiseman. Durée : 2h06. Genre : Fantastique. Sorti en 2003.
Résumé : Les Vampires et les Loups-Garous (appelés Lycans ici) existent bel et bien, parcourant notre monde et se dissimulant parmi nous la nuit tombée. Mieux encore : depuis des millénaires, ils s'affrontent dans une guerre secrète sans merci. Selene, la chasseresse, est une Vampire intrépide spécialisée dans l' élimination des loups-garous. Elle sera amenée à faire la connaissance de Michael, un jeune homme traqué par les Lycans, qui pourrait bien être le porteur, sans le savoir, d' un mystérieux secret. Selene va devoir choisir entre la fidélité à son clan, ou la passion qui l' anime, en particulier pour le jeune et beau Michael...

Mon avis : Celui-ci, j'ai hésité à le prendre pour ma sélection d'Halloween. Car hormis un début assez musclé, la suite est un peu moins convaincante en terme d'action, explorant surtout un univers et les relations unissant les divers personnages, le film reposant plus sur eux, finalement, que sur des gunfights survitaminés qui les laisseraient de côté. Mais ce film est un bon gros guilty pleasure, avec une Kate Beckinsale magnifique en interprète de la Vampire Selene, toute gainée de cuir et se la jouant à Matrix. Superbe, dégageant tout à la fois, quand il le faut, force ou douceur, difficile d'imaginer une autre actrice dans le rôle. Le film fut pensé ou en tout cas probablement influencé par le film des frères Wachowski. Underworld étant sorti peu de temps après et étant encore dans les esprits. Ace sujet, voir la scène de fusilade dans le métro, au début du film, par exemple. Avec Underworld, on avait donc des vampires à la sauce Matrix. Des vampires à la Anne Rice, réfugiés dans une belle demeure dont ils ne sortent que pour faire la traque aux lycans, parce que " c'est la guerre ". Sembalnt d'extraction noble, ils sont pourtant loin de sombrer dans la débauche et le sexe, choses auxquelles on peut s'attendre avec ces créatures. On n'en verra rien, en tout cas. D'ailleurs, il y a un petit côté lute des classes entre les Nobles Vampires et les gueux Lycans, réfugiés dans des égouts, d'extraction basse...

UW 2.jpgEn fait, l' intérêt du film, c'est de développer des personnages forts et un univers séduisant, accrocheur, qui aurait très bien pu être développé en série TV, tellement il est présenté comme riche. L' origine de la guerre entre les Vampires et les Lycans, les histoires de famille et filiations diverses présentées dans la série, les divers personnages développant tout une mythologie (Lucian, Sonja, Selene, Viktor... ), tout cela n'est juste qu'effleuré dans ce premier film. Et l'identité visuelle forte de l'univers, bleutée, puisque l'image est saturé de filtre donant un cachet particulier à l'image.
De ce point de vue, l'intrigue principale autour de Michael, enjeu de convoitises censées guider le récit, passe un peu à côté. En plus, on connaît peu Michael, interprété par le fadasse Scott Speedman (Felicity), et on a du mal du coup à s'inquiéter de son sort.

Pour résumer, Underworld est un bon divertissement, d' honnête facture, sans être indispensable. La fin, avec les différents personnages s'opposant, une fois les enjeux clairement établis, relève le tout.

Trivia : Bizarre en tout cas, qu' Underworld ne soit jamais évoqué à chaque fois que l'on présente ou définit la Bit'lit', le dernier genre littéraire, alors que ce film colle tout à fait à la définition et devrait servir d'étendard, de fer de lance...
La Scène-culte du film : Selene, tournant sur elle-même tout en mitraillant le sol, pour faire écrouler le sol et se faire descendre d'un étage, et échapper ainsi à ses adversaires.
Les Guest-stars du film : Dans un petit rôle, on pourra noter la présence de Wentworth Miller, la star de Prison Break, que l' on ne reconnaît pas tout de suite, celui-ci portant lunettes et cheveux longs. Et on retrouve également dans ce film la belle Sophia Myles, vue dans un épisode de la Saison 2 de Doctor Who, mais aussi et surtout au casting régulier de la courte série Moonlight, autre production abordant le thème des Vampires.

Bite Me, Selene.

UW 3.jpg

lundi, 26 octobre 2009

ALIEN le 8ème passager : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie III

Réalisé par Ridley Scott. Genre : Science fiction, Epouvante-horreur, Thriller Durée : 1h56 min. Année de production : 1979.

ALIEN 1.jpgSynopsis : Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage.
Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...
(Résumé du site Allocine.fr)

Sorti en 1979, ce film se voulait d'une certaine manière une réponse à Star Wars : A New Hope et ses débordements d'imagination en tous genres (et pour cause, puisque Star Wars ne s'est jamais véritablement comme une oeuvre de S-F pure). Avec Alien, l'espace se révèle des plus inquiétants, angoissants, rempli d'inconnu, comme par exemple le cadavre d'extraterrestre gigantesque retrouvé par les membres d'équipage du Nostromo.

ALIEN 2.jpgLe film est depuis devenu un classique instantané, définitivement, que l'on peut voir et revoir encore, parce que reposant sur des procédés assez simples. Et parce que le film, appartenant à la S-F, pioche dans plein d' autres genres voisins pour tenir le spectateur en haleine. Ainsi, la séquence durant laquelle le bébé Alien sort du ventre de la pauvre victime fait toujours son petit effet. Emporté par l'interprétation impeccable du casting, et surtout de Sigourney Weaver, ce film culte a marqué,et continue encore de marquer bien des esprits, maintes fois copié, jamais égalé. Si quelques aspects ont vieilli, comme l'aspect des écrans de l'ordinateur de bord, le film reste toujours aussi efficace.

Et puisque tout le monde en a entendu plus ou moins parler, voire l'a vu, je ne m'apesantira pas davantage, mais je pense qu'il convient tout à fait à une soirée d' Halloween.

Dans l' espace, personne ne vous entendra crier...

 

 

 

samedi, 24 octobre 2009

CLOVERFIELD : Le Long Halloween envahit SériesVerse, part. I

Première note d' une série de 10, célébrant Halloween sur ce Blog. Des oeuvres pour certaines incontournables, pour d'autres des coups de coeur, pour d' autres encore des découvertes... Pour frémir, pour trembler, pour s'effrayer...


CLOV 1.jpgProduit par J.J. Abrams, réalisé par Matt Reeves, scénarisé par Drew Goddard. Durée : 1h30 min
L' histoire : Un groupe d' amis à New York, tous trentenaires, se réunit pour fêter la promotion de l' un des leurs, promotion qui l' enverra au Japon. Pour l' occasion, l' un d' entre eux filme la fête, et enregistre des messages d' au revoir. Mais la fête sera brutalement interrompue par un bruit sourd. Alors que l' on pense dans un premier temps à un tremblement de terre, et que tout le monde monte sur le toit pour voir de quoi il s'agit, une boule de feu traverse le ciel. Car un monstre attaque New York...
Mon avis : Que dire d'un tel film ? Après 1/4 d' heure d' exposition présentant quelques uns des personnages, 1/4 d'heure nécessaire pour s'attacher à eux et à leur destin, le film démarre enfin. Avec une scène suffisamment choc pour marquer l'imagination, la décapitation (!!) de la statue de la liberté, symbole immortel des Etats-Unis, et en particulier bien entendu de New York, faisant peut-être écho à sa découverte à la fin de La Planète des Singes de 1968. Et c'est à des montagnes russes de trouille et d' émotion qu' on nous invite. Le casting, rempli d'inconnus au bataillon, est excellent (Abrams découvreur de talents), les Effets Spéciaux parfaits, et le film a terriblement fonctionné pour moi, me faisant sursauter et crier à de nombreuses reprises. Cela étant dû au principe astucieux du film, croisement improbable (il fallait y penser, en tout cas) mais réussi entre Le Projet Blair Whitch, Godzilla et Aliens, et donc réaliste. Avec toujours les mêmes obsessions Abramsiennes : proposer une galerie de personnages généreux, pleins de coeur, auxquels le public pourra s'attacher, et regretter la disparition, éventuellement. Des trentenaires ayant déjà vécu, mais ayant encore la vie devant eux. Personnages ordinaires, équivalents des Will Tippin , Sydney Bristow (si l' on excepte le côté super-espionne de cette dernière) ou Jack Shepard. A la fois des êtres accomplis, mais ne vivant que pour aimer l' élu(e) de leur coeur... Vraiment, j'aime beaucoup les productions du bonhomme, adhérant en général à fond aux univers qu'il propose. Un amoureux du Genre, un Geek, commme nous. 
Seul point négatif que je reprocherais toutefois au film : sa durée, celui-ci se révélant un peu trop court. Mais on lui pardonnera cela à cause de son efficacité certaine. Good Job, J.J. !!

Méfiez-vous du noir....

CLOV 2.jpg