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dimanche, 31 octobre 2010

Survival of the Dead, de George Romero (Halloween returns (H. 2010), part. 6)

Dernière note consacree a Halloween avec cette fois, la review d’un film de Zombies recemment sorti en DVD, Survival of the Dead.

SURV 1.jpgUn film américano-canadien, réalisé par George A. Romero (2009). Durée : 1h29. Genre : Epouvante-horreur.

Resume du film : Alors que le nombre de morts-vivants augmente chaque jour, l'île de Plum devient le théâtre d'une guerre entre deux familles, les Muldoon et les O'Flynn. Le long des côtes nord-américaines, les habitants d'une petite île isolée, l'île de Plum, voient en effet leurs proches et amis décédés revenir à la vie puis s'en prendre à eux, essayant de les dévorer. Pourtant, les survivants ne peuvent se résoudre à tuer ceux qui furent un jour des leurs, et cela en dépit du danger qu'ils représentent. L'un des habitants de l'île, O'Flynn, va tout de même aller à l'encontre de ce consensus et tue alors tous les zombies qu'il peut trouver, à un point tel qu'il est finalement banni de l'île. Sur le continent, il fait la rencontre d'un petit groupe de survivants, des militaires, à la recherche d'une oasis où pouvoir reprendre une vie paisible mais, suite à une attaque massive de zombies, ils s'embarquent dans un ferry et n'ont alors plus d'autre choix que de se rendre sur l'île toute proche. Pour découvrir avec horreur que ses résidents, sous le contrôle du patriarche Muldoon, ont désormais mis en place une société où humains et zombies co-habitent, prétendant vivre une vie normale... aux conséquences sanglantes. Commence à ce moment un combat pour la survie... (Source : Excessif.com)


Mon avis :  Je n'avais jamais vu auparavant de films de George Romero, le maître en matière de films de Zombies, parce que rien moins que l'inventeur du genre. La sortie de son dernier film en date en DVD, Survival of the Dead, était une bonne occasion, me suis-je dit. Alors que dire de ce film ? Au début, on est un peu perdu au niveau de la narration, parce qu'il faut mettre en place les nombreux protagonistes de l'histoires, nous les rendre attachants, et mettre en place l'univers du film. Puisque l'on est depuis un moment familier du genre, rien ne nous est dit quant à l'origine des Zombies, on sait juste qu'ils sont là. Et là, deux fils narratifs vont se croiser : d'un côté, une rivalité entre deux clans familiaux, ou plus précisément deux chefs de famille, régnant sur une île, dont l'un des deux finit par gagner temporairement, en chassant l'autre de l'île. L'opposition entre les deux se joue sur un plan idéologique par rapport aux Zombies : faut-il les éliminer, ou les garder prisonniers en espérant pouvoir les sauver ? De l'autre, la fuite en avant d'un groupe de militaires, sorte de version déviante et romérienne de l'Agence Tous risques. Un groupe ne servant que ses propres intérêts, et souhaitant avant tout survivre. Et c'est tout, il n'y a pas vraiment d'histoire, le film étant avant tout porté par ses protagonistes à la personnalité bien trompée, auxquels on finit par s'attacher. Le film tient finalement beaucoup du Western, avec des représentants d'une Amérique profonde, payasanne, attachée à la terre.

SURV 2.jpgCôté effroi, on repassera, les Zombies n'étant pas réellement effrayant, ou dangereux, sauf quand ils attaquent en masse, contrairement à d'autres mythes de l'épouvante comme les loup-garous ou les Vampires. D'autant plus que le film fait preuve d'un certain humour, y compris dans l'élimination des Zombies, flirtant même parfois avec le cartoon. Même si on reste tout de même dans le film de Zombies, et donc que certaines scènes restent tout de même bien gores : les Zombies mordent à tout va, et l'on flingue également à tour de bras, même si certaines éliminations sont plus... originales.

Le film fait preuve en tout cas d'un certain style, oeuvre d'un cinéaste de genre, tout comme les films de Tarantino, ou de Carpenter. Et il est donc à prendre pour ce qu'il est : le film d'un cinéaste qui se fait avant tout plaisir dans un type de ilm où il est passé maître, et qui permet de passer un sympathique moment.

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Back to the Future : 25 ans déjà... Happy Anniversary, Marty & "Doc" !

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Depuis hier, Back to the Future célèbre son 25ème anniversaire... Une de mes trilogies cinématographiques préférées, des films que j’ai vus et revus à chaque rediffusion. De petits bijoux de comédies, des acteurs géniaux, et surtout un duo magique, Christopher Lloyd et Michael J. Fox, Marty McFly et "Doc" Emmett Brown, Steven Spielberg comme producteur, Robert Zemeckis comme réalisateur, une des meilleures bandes-son des années 80, avec en plus du fond : la série invite à réfléchir sur la vie, les choix, ce qui est vraiment important… Happy Anniversary, Folks !!

Voir aussi l'hommage de Céline à cette saga mythique sur son blog : http://uncylonvoyage.blogspot.com/

samedi, 30 octobre 2010

30 Jours de nuit : Dark Days, review (Halloween returns (H. 2010), part. 5)

L’annee derniere, je chroniquais ici meme, pour Halloween, le film 30 Jours de nuit. Cette annee, a l’occasion de la mEme fete, est sorti rEcemment sa suite, Dark Days

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Film d'horreur américain réalisé en 2010 par Ben Ketai. Durée : 1h28. Scénario : Steve Niles & Ben Ketai.

L'histoire du film :  Stella, la survivante du premier massacre, a donc survécu. Et en souvenir de la tragédie, fait le tour des Etats-Unis pour raconter son histoire, la vérité couverte par des mensonges gouvernementaux destinés à cacher l'existence des vampires. Au risque de mettre sa vie en danger. Car les Vampires se sont infiltrés dans la société américaine, devenue leur nouveau terrain de chasse. C'est ce qu'elle apprend d'un mystérieux Dane, qui al contacte depuis peu par lettres. Au sortir d'une de ses conférences, elle rencontre de façon impromptue des chasseurs de Vampires qui n'ont de cesse de vouloir exterminer l'espèce, et souhaiteraient la voir rejoindre leurs rangs. Dans l'ombre, la Reine Vampire attend quant à elle de pouvoir se venger de l’espèce humaine...

Mon avis :  Dark Days est à prendre, pour être regardé sans déception, pour ce qu'il est : un Direct-to-DVD comme il en existe bien d'autres, une suite donnée à un film ayant relativement bien fonctionné, mais pour le marché de la video, où l'on sera moins exigeant sur le produit final, destiné à être vu le temps d'une soirée. Même si le film 30 Jours de nuit n'imposait pas forcément de suite, c'est tout de même ce qu'on a ici, une suite plus ou moins directe au film, dont on reprendra certains plans. Ce qui conditionne bien entendu de nombreux éléments : la réalisation, signée Ben Ketai, est fade, les décors pauvres, sans originalité, et cache la plupart du temps la "misère", le manque de budget. Côté casting, on trouve surtout pour les acteurs de seconds couteaux, pas mauvais en soi, mais qui servent juste leurs personnages, souvent issus de séries TV. On reconnaîtra donc Harold Perrineau, le Michael de LOST, et Mia Kirshner, de 24. Ainsi que Ben Cotton, vu dans Harper's island, Battlestar GALACTICA : Razor, ou encore Stargate Atlantis. D'ailleurs, c'est ce qu'on a l'impression d'avoir : une suite TV au film. Heureusement, l'interprête de l'héroïne principale Stella, Kiele Sanchez est belle et assure dans son rôle, et dispose d'une belle présence à l'écran, n'ayant rien à envier à d'autres "action women" comme Kate Beckinsale, Millla Jovovich ou Kristanna Loken, pour citer de belles actrices qui restent crédibles des flingues à la main, dans des rôles proches de celui de Stella dans le film. Mais exit Melissa George, donc, probablement trop chère ou pas intéressée, le personnage a été recasté, apoint que l'on a pris soin de retourner avec cette nouvelle actrice les scènes reprenant les dernières images du premier film.
30 D 2.jpgCôté histoire, signée en partie par Steve Niles, auteur du comic original, on a du bon et du moins bon : si l'on se satisfera d'avoir le développement d'une mythologie autour du film, qui pourrait donner même lieu à une série TV, on a malheureusement un scénario aux rebondissements prévisibles, qui présente quelques incohérences. Avec des Vampires parfois un peu stupides, malheureusement, dans leurs agissements. Mais toujours aussi violents et monstrueux, et qui justifient bien une des accroches du film :
" Dark Days makes Twilight look like nursery School. "
Sinon, curieusement, et je ne pense pas que c'était forcément intentionnel, la série m'a faît penser d'un côté à X-Files, avec cet aspect " on cache la vérité au grand public ", et l'héroïne en croisade pour la vérité, et à Buffy : Stella est une sorte de Buffy adulte, elle est aidée par un personnage qui cumule les fonctions de Giles et Angel (le Angel du tout début de la série), Lilith, en reine des Vampires, rappelle le Maître... Comme si le film était une version plus gore et sérieuse de ma série fétiche. Ce qu'aurait pu être Buffy si on n'avait pas sacrifié à l'humour et la dérision, le second degré, et si on avait choisi d'avoir dans la série le même ton noir que dans "The Wish".

Donc au final, Dark Days s'apparente plutôt à un Blade-like avec moins de moyens, Direct-to-video oblige. Une production proche de celles proposées à la télé, extrêmement gore toutefois (autant que le premier film, mine de rien), qui plaira surtout aux fans de l'univers 30 Jours de nuit, idéal pour une petite soirée, mais loin d'être indispensable. 

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