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samedi, 06 août 2011

Les Schtroumpfs, le film : mon avis (les films de l'été 2011, partie 1)

L’été 2011 aura été riche en blockbusters. Du coup, le blog proposera quelques reviews critiques de la plupart de ces films ! Enjoy…

smurfs,schtroumps,katy perry,comédie,filmsneil patrick harris,jayma mays,sofia vergaraRéalisé par Raja Gosnell. Durée : 1h44. Genre : animation, comédie familiale, schtroumpf.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) : Chassés de leur village par Gargamel, le méchant sorcier, qui cherchait une nouvelle fois à les capturer, et son chat Azraël, les Schtroumpfs se retrouvent au beau milieu de Central Park à travers un portail magique. Ils sont recueillis par Patrick Winslow, un publicitaire travaillant pour une entreprise de cosmétiques, et sa femme Grace, et doivent trouver un moyen de retourner chez eux, tout en s’efforçant d’échapper à Gargamel, qui les a suivis… (source : Allociné.com)

Les raisons d’aller le voir… ou pas ! (mon avis) : Que du bonheur…  Ce sont les premiers mots que m’évoque ce film après l’avoir vu. Pour ceux qui, comme moi, ont suivi dans les années 80 le Dessin Animé adaptant la célèbre Bande Dessinée de Peyo, avec comme générique une chanson de Dorothée, ce film n’est que du bonheur, puisqu’il permet de rentrer à nouveau en plein dans l’univers des petits être bleus, de retrouver ses schtroumpfs préférés, même si on se focalisera ensuite sur les plus “charismatiques”. La deuxième partie du film, à partir du moment où les Schtroumpfs se retrouvent schtroumpfés dans le monde réel, est un peu moins schtroumpf : on se retrouve avec une comédie très classique qui en rappelle finalement bien d’autres, et qui ne sort jamais vraiment du lot, hormis les Schtroumpfs qu’elle met en scène. Avec pas mal de scènes et de gags qui jouent sur le décalage homme sauvage / intrus découvrant la civilisation, et doit se cacher pour ne pas être découvert. Comme je l’ai dit, des Visiteurs aux Rois Mages, on est habitué à ce type de comédie, la situation de départ appelant d’elle-même les gags.

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Mais c’est bien écrit, on prend plaisir à retrouver sur grand écran quelques acteurs célèbres du petit, peut-être un choix judicieux pour attirer les sériephiles au cinéma et / ou proposer des comédiens qui ne voleront pas trop la vedette aux petits être bleus. Ainsi, peut-on suivre dans le Schtroumpf Jayma Mays, plus connue pour sa participation à Glee, Neil Patrick Harris qu’on ne présente plus, puisqu’il interprète Barney dans la Sitcom How I Met Your Mother, et la sublime Sofia Vergara, vue dans quelques séries comme Knights of Prosperity et Dirty Sexy Money, avant qu’elle ne rejoigne le casting de Modern Family. Les clin s d’oeil sont particulièrement savoureux autant à l’égard du créateur Peyo, cité à quelques occasions, qu’à d’autres éléments de la pop-culture. Comme par exemple le fait que la Schtroumpfette, interprétée par Katy Perry, propose comme slogan “ I kissed a Schtroumpf, and I liked it ! “ Tout entier porté par le charme de ses adorables petites vedettes, et même si le film en tant que tel n’est ni plus réussi, ni pire que bien d’autres comédies du même genre, il se laisse suivre sans déplaisir, constituant un excellent divertissement estival pour les enfants, petits comme grands. En plus de constituer une chouette réintroduction des personnages à une nouvelle génération et une chouette madeleine de Proust pour les plus anciens ! ^^

La note proposée : 5/5 pour les plus anciens, 3,5 sur 5 pour les autres.

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lundi, 25 avril 2011

Le Choc des Titans : une critique du film.

CLASH 1.jpgL'histoire :  La dernière bataille pour le pouvoir met en scène des hommes contre des rois et des rois contre des dieux. Mais la guerre entre les dieux eux-mêmes peut détruire le monde. Né d'un dieu mais élevé comme un homme, Persée ne peut sauver sa famille des griffes de Hadès, dieu vengeur du monde des Enfers. N'ayant plus rien à perdre, Persée se porte volontaire pour conduire une mission dangereuse et porter un coup fatal à Hadès avant que celui-ci ne s'empare du pouvoir de Zeus et fasse régner l'enfer sur terre. A la tête d'une troupe de guerriers courageux, Persée entreprend un périlleux voyage dans les profondeurs des mondes interdits. Luttant contre des démons impies et des bêtes redoutables, il ne survivra que s'il accepte son pouvoir en tant que dieu, qu'il défie son destin et crée sa propre destinée. (source : Allociné.com)

Mon avis :  Pour ce week-end de Paques, je me suis décidé à revoir ce film que j'avais déjà vu une première fois. Et mes impressions sont restées les mêmes à ce 2ème visionnage : on a affaire à un blockbuster "pop corn", tel que peut en produire Hollywood et surtout Disney, et le chemin emprunté par les productions Marvel pour le grand écran : des films au scénario assez mince, contenant leur lot de passages obligés, qui font qu'on passez un bon moment devant, mais dont on ne garde pas grand chose. Ainsi, déjà, la durée du film est d'une portion congrue : à peine 1h40. Le scénario tient sur un ticket de métro, et se réduit à peu de choses : les dieux sont fâchés avec les mortels, et tiennent à le leur faire savoir. Enfin c'est surtout l'oeuvre d'Hades, qui mène d'ailleurs l'attaque. Du coup, les hommes s'organisent, et envoient une troupes de courageux soldats, dont fait partie Persée. Le héros de l'histoire, puisqu'il est un demi-dieu, étant le fils de Zeus. Fâché avec lui, l'aventure devrait être l'occasion de se réconcilier avec lui, d'autant que Zeus ne peut se résoudre à l'abandonner et l'aide un peu en secret. Leur but : éliminer le Kraken, bête monstrueuse servant Hades, le tuer revient à affaiblir considérablement le dieu des Enfers. Tout le film est d'ailleurs construit maladroitement, de façon voyante, en vue de cette confrontation, point d'orgue du film. Un film qui enfile les péripéties comme des perles, à l'écriture paresseuse et en rien surprenante, pensée peut-être pour satisfaire, séduire les joueurs des mythiques God of War, franchise vidéoludique ayant pas mal revitalisé la mythologie greco-latine. Les effets spéciauxx parviennent à rendre crédibles à l'écran pas mal des monstres présentés. Certains passages sont impressionnants, comme l'affrontement contre les scorpions géants, ou celui contre le Kraken.
Les personnages, troupe d'aventuriers façons "Argonautes" ou encore "Communauté de l'Anneau" sont très peu croisés, réduits finalement à des stéréotypes. Côté interprétation, le rôle-titre a été donné au dernier acteur à la mode, Sam Worthington, qui livre un travail satisfaisant. Et on se satisfera de retrouver ici le monstrueux Madds Mikkelsen, qui illumine chaque scène de son incroyable talent. Hormis ces deux acteurs, les autres livrent une interprétation des plus classiques.
A l'image du sympathique HULK, efficace sans être un grand film, Louis Leterrier livre un film de commande agréable à suivre mais sans plus, malheureusement.

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mardi, 21 décembre 2010

TOP GUN : film-culte des 80's, chef-d'oeuvre intemporel.

TOP 1.jpgRéalisation : Tony Scott – Genre : romance, amitié virile, combats aériens.

Pour les fêtes de fin d’année, on s’attend à ce que les chaînes de Télévision proposent de grands classiques du cinéma, des films qu’on a déjà vus à de nombreuses reprises, parfaits pour passer l’après-midi au chaud au coin du feu. Cette année, F2  a eu la bonne idée de rediffuser, outre la trilogie Back to the Future, un autre film emblématique des 80’s : Top Gun. Sur le coup, je n’étais pas trop tenté de revoir encore une fois ce film : je l’ai tellement vu souvent que je le connais dans ses grandes lignes. Et puis finalement, j’ai commencé à le regarder, et je n’ai pas “décollé”. De l'écran.

Disons-le tout net, ce n’est pas vraiment au niveau de l’histoire que le film surprendra. Ou plutôt, c’est grâce à son classicisme absolu que le film pourrait séduire, c’est l’un des éléments qui font que le film continue à rester aussi fort : une histoire d’amour, une histoire d’amitié, et le parcours d’un héros. Le film raconte le parcours de pilotes surdoués de l’aéronavale, les meilleurs parmi les meilleurs formés dans une école surnommée… Top Gun.

La deuxième force du film tient à sa réalisation. Rappelons-le, le film est réalisé par Tony Scott, et produit par Dom Simpson et Jerry Bruckheimer. Et c’est à de magnifique ballets aériens que le film va nous convier. Il n’y a pas à dire, Tony Scott est un maître. Dans l’art de filmer des combats aériens, d’alterner vues aériennes et réactions des pilotes dans les cockpits. On accroche à font tout comme on accrochera à celle de Supercopter. JAG, autre production de Donald Bellisario, proposera d’ailleurs un Pilote qui semble très influencé par Top Gun. Est-ce dû à l’impact qu’aurait eu ce film ? Celui-ci échappe ainsi par endroits à sa structure de film-clip, les films des années 80 étant des réservoirs à musique ou à tube, souvent célèbre en partie et grâce à leur musique, que ce soit Back to the Future, déjà évoqué, Rocky, Le Flic de Beverly Hills, Ghostbusters, l’incontournable Flashdance, Ghost, et d’autres encore… Pour Top Gun, difficile de ne pas évoquer le célèbre titre “Take My Breath Away” de Berlin.

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La troisième force du film tient à ses thèmes et son cast : avec en vedette la belle blonde Kelly McGillis, un tout jeune Tom Cruise plein de morgue et de fougue, et des noms que l’on retrouvera tous à un moment ou à un autre, ayant donc su profiter du succès du film. A croire que mettre “ j’ai participé à Top Gun “ sur un CV en jette ou que ça compte : Anthony Edwards, qui incarne le meilleur ami de Mitchell, alias Maverick (Tom Cruise), sera le Dr Mark Green dans ER / Urgences ; est-il utile de présenter encore Val Kilmer ? ; dans un de ses premiers rôles, on reconnaît Meg Ryan ; RIck Rossovich a fait partie du cast régulier de la série Pacific Blue, et à participé à la première saison d’ER / Urgences également ; et puis en vétérans, on reconnaît Michael Ironside (la série V, entre autre), et Tom Skerrit (la série Picket Fences de David E. Kelley, entre autres).

Et dans ce film, on retrouve des séquences de nature à plaire à tout le monde : les combats aériens, funs et bien filmés, font penser à un jeu vidéo ; l’histoire d’amour séduira les femmes, bien sûr ; les mecs seront plutôt impressionnés par le caractère intrépide des héros. Et puis pour les filles et les gays, avec des images presqu’ambiguës, on assiste quand même à un sacré défilé de beaux mâles au torse imeccable…De quoi plaire à tous les publics, disais-je plus haut.

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