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dimanche, 01 novembre 2009

La Famille Adams, de Barry Sonnenfeld (1992) : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie IX

FA 1.jpgRéalisé par Barry Sonnenfeld. Durée : 1h39. Genre : Comédie fantastique.

Résumé : Dans un vieux et lugubre manoir vit la famille Addams, dont les membres, tous plus fous et délirants les uns que les autres, ressemblent d'avantage à des morts qu'à des vivants. Rien n'est ordinaire. chez les Adams : Gomez et Morticia, les parents, s'aiment «horriblement», la grand-mère, devant ses fourneaux, s'évertue à mijoter de très répugnantes mixtures, et le jeu favori des enfants consiste à essayer de s'entre-tuer. Mais le membre le plus insensé de cette famille, aussi macabre qu'excentrique, est «la Chose», une main privée de corps. Cette étrange créature erre librement dans les sombres couloirs du château. Le bonheur serein de cette atypique famille est pourtant entaché par l'absence de Fétide, le frère de Gomez, qui a quitté la demeure à la suite d'une dispute il y a 25 ans. Alors que tous le regrettent, voici qu'il réapparaît soudain. Est-ce lui ou un imposteur ? (source : ecranlarge.com)

Mon avis : Sans originalité aucune, mais vu que certains films vus à l' occasion de l' approche d' Halloween m'ont quelque peu déçu, on en revient à l'un des classiques de la comédie fantastique, réalisée par un maître en la matière : Barry Sonnenfeld.

Tous les acteurs s'en donnent à coeur joie pour interpréter leurs personnages, mention spéciale à Christopher qui livre toujours des prestations savoureuses. Ici, il incarne l'Oncle Fétide. On peut aussi évoquer l'interprétation délicieusement perverse de Christina Ricci, incarnant l' une des enfants de la famille, qui n'a de cesse de vouloi éliminer son frère...

FA 3.jpgCe qui est fou, avec La Famille Adams, c'est que les personnages et leur univers sont d' aspect extérieur des plus morbides : les 2 enfants de la famille ne cessent de vouloir s' éliminer l' un l' autre, et Morticia, la mère, est ténbreuse à souhait, toujours drapée de noir, et ressemble à une sorcière... Mais de la Famille s'échappe une vitalité incroyable, une célébration constante de la vie...
Passons sur l'histoire, loin d' être essentiel en général chez Sonnenfeld, qui n'est qu' un simple prétexte ici, à réintroduire les personnages, fidèlement retranscrits ici. Les redécouvrir à travers ce film est toujours un réel bonheur. Et un prétexte également pour se faire succéder les scènes et les gags émaillant le film.

HS explicatif : En fait, j' en ai regardé quelques uns en plus, de films spécialement pour Halloween, mais... Je pense que je vais proposer un HS "films à éviter", pour en dire un petit mot quand même de ces films qui ne m'on pas convaincu.

Bonne fin de week-end à tous et à toutes. Et n'abusez pas des sucreries...

KNIGHT

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jeudi, 29 octobre 2009

GHOSTS OF MARS, de John Carpenter ; Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie VI

GM 1.jpgRéalisé par John Carpenter. Durée : 1h40. Genre : Science-Fiction, Action, Epouvante-Horreur. Sorti en 2001.

Bienvenue en enfer !

Résumé : En 2176, grâce à la terraformation, la Terre a fait de Mars sa plus sombre colonie minière où 640 000 colons tentent de survivre dans un environnement hostile. Le Commandant Helena Braddock, le Lieutenant Mélanie Ballard et son équipe ont reçu l'ordre de transférer James "Desolation" Willians, un criminel de la pire espèce. A leur arrivée à Shining Canyon, ils découvrent une ville abandonnée où seuls Desolation et une poignée de détenus semblent être rescapés d'une terrible catastrophe... Pénétrant plus avant dans les locaux de la prison, ils découvrent une poignée de prisonniers et Desolation Williams enfermés dans les cellules. L'un d'entre eux se comporte étrangement, se mutilant et se lacérant la peau. Les couloirs des autres habitations sont jonchés de morceaux de cadavres et décorés de sculptures métalliques à l'aspect barbare et inquiétant. Au même moment, au fond du cratère de la mine à ciel ouvert, un étrange rituel se déroule. Des milliers de guerriers en transe s'adonnent à des rites barbares et sanglants. Le Bien va s'allier au Mal pour combattre le Pire. 

GM 2.jpgMon avis : Disons-le tout net, il s'agit là de l'un de mes fims préférés de John Carpenter, le "maître de l'épouvante". L'heure n'est plus à instaurer avant tout une atmosphère, mais il s'agit de proposer un spectacle fun, très série B d'action, avec des acteurs et actrices, et des personnages plus "badass" les uns que les autres. Même si on retrouve certains traits des précédents films de "Big John", qui recycle quelques-unes de ses idées, comme les criminels et policiers obligés de s'allier, assiégés par une menace commune (Assaut), ou le brouillard menaçant (The Fog), l'histoire ne perd pas de temps et démarre assez rapidement, pour offrir un déluge ininterrompu d'action et de scènes gore bien senties, sur lesquels on ne s'apesantit pas. 

L'un des points forts du film réside en son casting, fait de stars ayant connu leur heure de gloire, ou en devenir, et de seconds couteaux qui ne déméritent pas, pour installer des personnages bien campés. Au choix, on aura donc : Pam Grier, la reine de la Blaxploitation, la belle Natasha Hentsridge (ex-mutante), la future star de films d'action survitaminés Jason Statham (le Transporteur, Death Race, Hypertension... ), Clea Duvall (un épisode de la Saison 1 de Buffy, the Vampire-Slayer, The Faculty, Carnivàle... ), Joanna Cassidy, Ice Cube... Pas des acteurs excellents, mais parfaits pour ce film, qui de toute façon n'en demande pas plus. Inutile de dire que Jason Statham est comme un poisson dans l' eau dans une telle histoire, et Natasha assure un max dans son rôle de superflic. 

Bref, du bon spectacle, très classique, qui ne révolutionne pas le cinéma, mais qui permet de passer un très bon moment.

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mercredi, 28 octobre 2009

BATMAN (1989) : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie V

Réalisateur : Tim Burton. Durée : 2h05. Sorti en 1989.

BATMAN 1.jpgL'histoire : Un justicier masqué consacre sa vie à faire régner l'ordre sur Gotham City, une ville aux mains de dangereux criminels comme l'homme d'affaires Carl Grissom qui n'hésite pas à attaquer des passants pour les dépouiller. Jack Napier, l'homme de main de Grissom, est également l'amant de la petite amie de ce dernier. Furieusement jaloux, Grissom décide de se venger et lui tend un piège : Napier va tomber dans une cuve d'acide qui le défigure à vie. Quelques temps après, un nouveau criminel surnommé Le Joker fait son apparition dans la ville. Parallèlement, deux journalistes, Alexander Knox et la photographe Vicky Vale mènent leur enquête pour découvrir l'identité réelle de Batman... (résumé du site SF Story).

Mon avis : 1989. 3 ans le succès critique de The Dark Knight Returns, réinvention futuriste de Batman réalisée par Frank Miller plongeant un peu plus le comic et les super-héros dans une ère sombre et terriblement mature (une oeuvre rééditée récemment d'ailleurs par l'éditeur Panini), Batman débarque sur les écrans après une campagne promotionnelle d'importance. Aux commandes, Tim Burton, qui choisit pour incarner le justicier de la nuit un acteur à contre-emploi, Michael Keaton, qui assure pourtant dans le rôle. Comme adversaire, rien moins que le Joker, choix incontournable, confié aux bons soins de Jack Nicholson, habitué des rôles tourmentés, et des personnages au bord de la folie. Comme l'était le Joker. Sa prestation éclipsera d'ailleurs quelque peu celle plus sobre de Michael Keaton. Et comme "Batman Girl", la belle Kim Bassinger, pour incarner la journaliste Vicky Vale. Le Batman de Burton possède une identité visuelle forte. Sous l'oeil de sa caméra, Gotham devient une cité gothique, perdue dans le temps (difficile de situer précisément l'époque de la ville, une nef des fous ou les criminels sabotent les musées en dansant sur du Prince, l'immense star à qui on a confié le bon soin d'écrire quelques titres pour l' occasion.

BATMAN 2.jpgLe film est un festival d'idées autant qu'une réinvention de certains éléments-clés associés à la chauve-souris justicière : les Bat-gadgets, la Batmobile, le Batplane, les éléments classique du mythe apparaissent, tout en ayant leur propre cachet. Hormis le petit Robin, car pour Tim, No Way !!
Il n'en voulait pas. 

Au final, c'est une belle relecture du mythe qui nous est donnée à voir, avec un Batman plus animal que jamais dans un final fleurant bon les années 80, aux personnages excentriques. 

A noter que le film était destiné à revenir au Batman sombre et torturé, pour le grand public, qu'il était désormais dans le comic. L'image que le grand public conservait de Batman était en effet celle kitsch, désuette, volontairement humoristique prise au 2nd degré, de la série TV diffusée dans les sixties. Le tour de force du film fut de rompre cette image en proposant un héros et univers sombre et noir, plus fidèles aux premières années du personnages parues dans les années 40. Une incontestable réussite artistique, donc.

The Problem is... Sentant les années 80, le film a désormais quelque peu vieilli. Il reste toutefois à découvrir, de par son importance historique, et son Batman plus sombre que de coutume.

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