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mercredi, 23 octobre 2013

THE TOMORROW PEOPLE : Bienvenue chez les X-Men… du pauvre ! (les Nouvelles Séries de la Saison 2013-2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Un groupe de jeunes gens appelés les "Tomorrow People" représentent la prochaine étape dans l'évolution de l'humanité : ils possèdent des pouvoirs, comme celui de communiquer entre eux par télépathie, de lire dans les pensées ou de se téléporter. Lorsque Stephen Jameson, un ado perturbé en pleine mutation, est recueilli par Cara et John, deux des siens qui maîtrisent déjà leurs capacités extraordinaires, il découvre l'histoire complexe de sa famille et son importance au sein de la guerre secrète qui oppose les "Tomorrow People" aux "ULTRA", un groupe qui veut les capturer pour le bien de l'humanité...

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les premiers épisodes) :  The Tomorow People est l’une des nouvelles séries de la CW lors de cette saison, une série produite et lancée par Phil Klemmer, ancien scénariste de VERONICA MARS, aidé de l’indispensable Julie Plec, la showrunner de The Vampire Diaries et son spin-off The Originals. Cette série, qui serait le remake d’une vieille série des années 70, met en scène un jeune adolescent, Stephen Jameson (interprêté par Robbie Amell, le cousin de Stephen Amell, qui interprète le rôle-titre d’ ARROW), qui se découvre dôté de super-pouvoirs. Des pouvois adaptables facilement dans le cadre d’une série TV, bien sûr, ce qui veut dire pas trop gourmands en effets spéciaux : télépathie, télékinésie et téléportation. Et comme on peut s’y attendre, deux groupes vont tenter de lui mettre le grappin dessus : des adolescents vivant dans une certaine clandestinité, les gentils de l’histoire, et les méchants, qui voudraient utiliser ses capacités exceptionnelles pour traquer et éliminer the tomorrow people, les mutants de l’histoire (même si le terme « mutant » n’est pas prononcé, étant propriété sauf erreur de la 20th Century Fox). Etonnamment (ironie inside), on apprendra que le père du héros, disparu, est plus ou moins impliqué dans cette affaire.

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Bref, on l’aura compris, la série fait indéniablement penser à des références du genre très connues, comme X-Men pour la mise en scène d’homo-supériors, prochaine étape de l’évolution, et Matrix, pour le côté rebelles combattant une organisation d’hommes en noir. La série n’est jamais originale pour un sou, et n’apporte strictement rien de nouveau au genre, suivant scrupuleusement les passages obligés d’un tel type de série. Ainsi les débuts de la série mettront en scène la traque d’autres mutants. Pour la suite, la série a de quoi séduire les jeunes adolescentes avec le même type d’ingrédients que pour les autres séries de la CW : un possible triangle amoureux, l’espoir de voir un couple se former entre Stephen et Cara, la présence d’un personnage qui découvre les secrets de ces mutants… Si on accepte le fait que la série ne surprendra jamais et entreprend des chemins vus et revus, la série se laisse regarder, comme une série CW de plus...

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En bref : The Tomorrow People est une énième variation sur un thème déjà connu. Si elle se laisse tout de même regarder, il s’agit de ne pas être exigeant avec elle : elle n’est jamais originale pour un sou et ne fait jamais preuve d’inventivité.

Côté Cast :  On se plaira à retrouver Sarah Chalke, la Nina Myers de 24, hélas dans un rôle de mère célibataire stéréotypé, et Mark Pellegrino, le Jacob de LOST, vu dans bon nombre de séries en tant que guest-star, et notamment dans SUPERNATURAL, autre série de la CW.

L'info en plus :  La première saga du comic Ultimate X-Men, lancé en 2000 et proposant un reboot des X-Men en phase avec l'épqoue, sans le poids de la continuité, saga qui s'étendait sur les 6 premiers numéros, s'appelait justement... "The Tomorrow People".

Et pour un autre avis sur la série : http://ms-kitty-fantastico.blogspot.fr/2013/11/the-...

jeudi, 25 juillet 2013

DEFIANCE : le renouveau de la S-F... vraiment ? (les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013 ; Westerns en Séries)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Ravagée par plusieurs décennies de guerre intergalactique, suite à l'arrivée de plusieurs espèces extraterrestres, la Terre a énormément souffert. Après 30 ans de combats, la civilisation commence tout juste à se reconstruire. Joshua Nolan, un ancien Marine qui a perdu sa femme et sa fille lors des conflits, se retrouve malgré lui sheriff de Defiance, l'un des rares endroits où les humains et les extraterrestres parviennent à cohabiter. Située dans une vallée cernée de montagnes, la ville va devoir faire face à de nombreux dangers. Des menaces venant aussi bien de l'extérieur qu'à l'intérieur... (source : Allociné.com)

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Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Cela fait maintenant plusieurs semaines que la série “événement” de Syfy a débuté. Une série qui devait apparemment marquer le retour d’une Science-Fiction ambitieuse, un énième projet cross-media, associant un jeu vidéo multi-joueurs en ligne et une série, le retour de Rockne S. O’Bannon, créateur de la superbe réussite que fut FARSCAPE. Alors que penser de DEFIANCE, finalement ? Hé bien pas grand-chose : les scénarios sont assez classiques, peut-être trop, et réexploitent des idées déjà vues à de nombreuses reprises, en plus de n’être guère palpitants. Comme l’indiquait Romain Nigita dans sa critique de la série dans le magazine Mad Movies (numéro de juillet / août 2013), on a par exemple le coup de la bonne vieille épidémie, ou du retour du vieux compagnons d’armes, des intrigues très clichés, finalement, qu’on n’en plus de voir utilisées. Pour garder l’intérêt en éveil du spectateur tout de même, elle s’avère feuilletonnante : les dernières minutes d’un épisode introduisent le thème d’un ou plusieurs épisodes futurs. Et une intrigue sous-jacente se dessine : un mystère plane sur plusieurs objets apparemment importants, et un groupe d’anciens, dont l’ancienne maire Nicky Riordon, complote dans l’ombre. La fille adoptive de Nolan, Irisa, se révèle être finalement une sorte d'Elue. La série n’apporte rien de neuf à l’univers de la Science-Fiction en général, et à l’univers des Séries TV. Car sous couvert de série S-F, elle est aussi et surtout une série western sur le “vivre ensemble”. En effet, au cours des épisodes, on découvre un peu plus les différentes races extra-terrestres présentes dans la série, leurs traditions, les haines qui peuvent exister parfois, et comment ces races vont être amenées à se cotoyer. De ce point de vue, plusieurs personnages sont plus ou moins sympathiques, attachants. La série n’a pas de véritable méchant, mais n’en a pas besoin (et difficile de qualifier le groupe de comploteurs de l’ombre de “méchants”, puisqu’on ne sait rien encore de leur véritable but, de leurs intentions). Et finalement, on peut se dire que DEFIANCE n’est clairement pas la série-événement que l’on essayait de nous vendre au début. Si l’on a fait appel à Rockne S. O’Bannon, c’est probablement pour qu’il aide à développer l’aspect physique des différentes races extra-terrestres ou leurs cultures. Mais sur les 7-8 races présentes à Defiance, on ne s’attardera finalement que sur 3 ou 4 d’entre elles. Pour vendre la série en DVD et Blu-Ray, la bande-annonce ne prendra que des images de l’épisode-pilote, dont la grande bataille qui vient le clôturer. On aurait aimé que le reste de la série soit du même tonneau.

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Toutefois, si DEFIANCE fait donc à peine mieux que Terra Nova, comme en faisait part également Romain Nigita, elle est à mon sens d’une relative importance dans l’histoire de la S-F, car elle marque une nouvelle évolution du genre. Il s’agit d’une série apaisante, qui prône le respect de l’autre et la tolérance. Pourquoi importante, car il me semble que l’on avait perdu cet aspect positif et optimiste de la S-F, noircie par le sombre Battlestar GALACTICA et ses héritiers, V(2009) et Stargate Universe. Ces séries nous plongeaient dans des univers froids, désenchantés, inquiétants, avec des ennemis irréconciliables. Ici, avec DEFIANCE, l’univers est plus “chaud”, réconfortant. L’un des principaux personnages, Jeb Nolan (Grant Bowler), le sheriff local, est un brave type, un bon bougre, comme on dirait. Le genre de gars sympa avec qui on irait bien boire des verres. La belle Julie Benz incarne quant à elle la Maire Amanda Rosewater, tout en sympathie et bienveillance. Et puis on pourra noter la présence dans la distribution régulière de Jaime Murray et Mia Kirshner. 

En Bref :  DEFIANCE n’est en aucun cas la série-évènement annoncée à grands renforts d’une campagne marketing agressive, mais une sympathique série S-F / Western, qui marque le retour à une Science-Fiction un peu plus positive aux bonnes intentions, mais qui ne renouvelle clairement pas le genre par ses intrigues datées. Personnellement, j'ai visionné toute la Saison 1 pour me faire une idée moi-même et juger en connaissance de cause, mais je pense que je ne visionnerai pas la Saison 2.

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mardi, 26 février 2013

IRON SKY : Ils sont de retour, prêts à nous conquérir !

IRON SKY 01.jpgFilm de 2012, réalisé par Timo Vuorensola. Durée : 1h30. Genre : Science-Fiction, Comédie.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) :  Depuis 70 ans, ils nous observent en secret. Dans l’ombre de la face cachée de la lune, les Nazis n’ont pas disparus complètement suite au second conflit mondial, mais se sont réfugiés loin de nous, et se préparent à l’attaque finale, prêts à prendre leur revanche, à revenir nous conquérir. En 2018, le mal absolu renaît... cette fois-ci, la guerre contre l’envahisseur sera totale !

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur le film) :  Ce film est une belle petite surprise. Réalisé avec un petit budget, il est l’oeuvre de Timo Vuorensola, et sort en DVD et Blu-Ray avec une belle promo (les publicités autour du film ont fleuro dans les magazines de genre). Avec un axe quelque peu trompeur par rapport au film lui-même. IRON SKY est une excellente comédie de Science-Fiction qui joue avec les codes du genre, afin de proposer un spectacle divertissant et référentiel d’une S-F rétro, semblant tout droit sortie des années 50. Ce film est un peu l’équivalent de Captain Sky et le Monde de Demain, avec la même orientation, le même traitement apporté aux images. Sauf que le ton est résolument celui de la comédie (dans Captain Sky, on restait malheureusement résolument sérieux et premier degré), avec quelques clins d’oeil à un certain cinéma, à une certaine époque du cinéma. Le Dictateur, avec Charlie Chaplin est par exemple explicitement mentionné !

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Et la référence n’est pas anodine, non seulement IRON SKY joue à reprendre une imagerie très rétro, mais tente de proposer une Science-Fiction critique d’un certain cynisme des dirigeants politiques. Le scénario, assez classique, réserve quelques surprises, avec toutefois quelques moments de creux, et une inégalité dans le rythme, mais rien de grave. Car les publicités ne mentaient qu’à moitié, les amateurs de space-opéra seront tout de même servis, la Guerre des étoiles aura bien lieu ! Et ce, malgré le budget plutôt limité du long-métrage. Les acteurs font le job, les actrices sont charmantes, le sosie de Sarah Palin est délirant…. oui parce que nous sommes en 2018, vous a-t-on dit. Et elle est la nouvelle présidente des Etats-Unis dans cet univers parallèle que dévoile le film. Concernant le film en lui-même, il ne s’agit pas d’un grand film qui restera dans les mémoires, mais il constitue un très bon divertissement. Note :  3,5 / 5

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