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vendredi, 18 mars 2011

X-Files : review des épisodes 2.22 "F. Emasculata" et 2.23 "Soft Light"

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2.22 : F. Emasculata
Sc : Chris Carter & Howard Gordon. R : Rob Bowman.
XF 222 1.jpgép. Conspiration. Dans la forêt tropicale de Guanast, le Dr Robert Torrence, un entomologiste, recueille des variétés d'insectes. Il découvre rapidement le cadavre d' un animal apparemment victime d'une infection, présentant sur le corps de gros pustules. En voulant examiner le corps de l'animal, il est lui aussi victime de l'infection. Peu de temps après, il demande son évacuation, le corps recouvert des mêmes pustules que ceux de l'animal. Avant de mourir le lendemain. Plus tard, dans une prison d'état, un détenu reçoit un mystérieux paquet, qui appartenait au Dr Robert Torrence, et qui contient un bout de viande présentant les mêmes pustules. Que l'on retrouvera sur le corps du prisonnier. Deux détenus sont chargés de vider la cellule du détenu, mais en profitent pour s'évader grâce au camion de blanchisserie. Mulder et Scully sont dépéchés sur les lieux pour enquêter. Tous deux soupçonnent qu' on ne leur a pas tout dit au sujet de cette enquête. Pendant que les prisonniers évadés volent un camping-car, Scully découvre qu'un médecin du CDC, le Dr Osborne, a été dépéché sur place, et qu'une épidémie mortelle emporte les détenus. Les autorités envoyées sur place sont peu satisfaites que les deux agents interviennent. Elle finit par examiner l'un des cadavres, et découvre les fameux furoncles, juste avant d'être interrompue par le Dr Osborne, qui va être lui aussi infecté.

XF 222 2.jpgPendant ce temps, les Marshals fédéraux et Mulder finissent par retrouver le camping-car abandonné, et remontent la piste des deux fuyards. Mulder pense que l'un des deux évadés va chercher à revoir son ancienne petite amie, et assiste impuissant à l' évacuation du corps d'une victime par des hommes du CDC. Scully a trouvé l'enveloppe ayant été adressée au premier prisonnier, expédiée par une entreprise pharmaceutique, et découvre un étrange insecte à l'intérieur d'un des furoncles. Les deux évadés en fuite ont retrouvé la fiancée de l'un d'entre eux, mais un des deux fuyards est infecté, et finit par infecter à son tour la jeune femme. A la prison, le Dr Osborne, qui a été infecté, demande l'aide de Scully, et finit par tout lui révéler sur cette affaire : Pinck Pharmaceuticals cherchait de nouvelles espèces d'insectes pour développer de nouveaux moyens thérapeutiques... Au FBI, Mulder confronte Skinner au sujet de ce qu'on ne leur a pas dit, à lui et à Scully, et se retrouve face au mystérieux Homme à la Cigarette.... Après cette déplaisante rencontre, Scully apprend à Mulder que la contamination n'était en aucun cas accidentelle. Alors que le second détenu est toujours en fuite, infecté, à la prison, après que Scully ait testé si elle était elle aussi contaminée, les corps sont brûlés pour faire disparaître tout risque d'infection... mais également toutes lespreuves de l' affaire...
XF 222 3.jpgMon avis :  Un bon petit épisode d'X-Files des familles qui déroule un scénario à la précision diabolique, aidé par une réalisation et un montage alertes, pleins de ruptures, qui font progresser rapidement l'intrigue. Avec apparemment un mystère de la nature à l'ordre du jour (proche de ceux de la saison 1), mais qui va vite révéler une nouvelle expérience gouvernementale de contamination. Avec une mention spéciale pour le côté dégueu des furoncles, qui rappelle un peu les "champignons" de l'épisode  "Firewalker". D'une certaine manière, le découpage de l'épisode, où l'on suit Mulder et Scully chaucun de son côté, le sentiment d'urgence devant la menace, préfigurent quelque peu la série  24, qui jouera des mêmes ingrédients.
En outre, l'épisode contient une scène et un dialogue d'anthologie : Mulder se confronte pour la première fois à l'Homme à la Cigarette, sous le regard témoin et impuissant de Skinner...

" (...) Why weren't we told the truth ?
- We didn't know the truth. What we knew would have slowed you down.
- Innocent people could be infected. You could have prevented that.
- How ? In 1988, there was an outbreak of haemorrhagic fever in Sacramento, California. THe truth would have caused panic. Panic would have cost lives. We controlled it by controlling information.
- You can't protect the public by lying.
- It's done  every day.
- I won't be a party to it. (...)
-You're a party to it already. How many people are being infected while you stand here not doing your job ? Ten ? Twenty ? What's the truth, Agent Mulder ? "
L' Homme à la Cigarette, à Mulder (ép. 2.22  "F. Emasculata").


2.23 : Soft Light
Sc : Vince Gilligan. R : James A. Contner.
XF 223 1.jpgép. Conspiration. Richmond, Virginie. Dans un appartement, un homme vient de se mettre à l'aise afin de se détendre. Un autre homme apparemment perturbé, inquiet, vient tambouriner à la porte pour lui demander de l'aide. Ce dernier finit par se lever pour aller voir ce qui se passe à sa porte, et finit en cendres, désintégré par l'ombre de l'inconnu. Ne reste alors de l'homme qu'une tâche noire sur la moquette de la chambre. Une connaissance de Scully, ancienne élève à l'école de police, responsable de l'enquête, demande l'aide de Mulder et Scully dans cette enquête. Patrick Neuwirth, la victime ayant disparue, occupait une chambre d'hôtel fermée de l'intérieur. Il n'y avait aucun moyen d'entrer ou sortir de la chambre. Mulder imagine vite un cas de combustion humaine spontanée. Mulder remarque assez rapidement que sur les lieux les conduisant l'enquête, les ampoules sont curieusement dévissées. Dans un hall de gare, l'homme vu auparavant, le Dr Banton, semble prendre soin de ne pas avoir d'ombre. En sortant de la gare, il est arrêté par des patrouilles de police, mais est particulièrement effrayé. Les policiers souhaitent l'arrêter, mais Banton les met en garde qu'il est dangereux. Les policiers disparaissent grâce à son ombre, et il s'enfuit. Mulder a l'idée d'examiner les bandes d'enregistrements des caméras de surveillance de la gare, et finit par identifier l'homme en fuite.

fox mulder, dana scully, david duchovny, gillian anderson, x-files, science-fiction, conspiration, vince gilligan, tony schaloub, steven williams, walter s. skinnerAu laboratoire où Banton travaillait, Polarity Magnetics, un de ses collègues, le Dr Chris Davey le reconnaît, et apprend à Mulder et Scully qu'il le croyait mort, ayant été victime d'une expérience ayant mal tourné, expérience utilisant un accélérateur de particules, ayant pour but de rechercher la matière noire, un des mystère de l' univers. Il leur montre alors le laboratoire où a eu lieu l' expérience. Puis Mulder et Scully se rendent à la gare. Par un hasard incroyable, ils tombent sur le Dr Banton. Celui-ci s'enfuit, mais les deux agents finissent par l'appréhender. Mulder a la présence d'esprit de tirer sur les ampoules afin d'empêcher l'ombre de Banton de les faire disparaître. Celui-ci est emprisonné à l' hôpital de Richmond, et confie à Mulder et Scully que des hommes sont après lui. Mais le supérieur de l' Inspectrice Ryan voit d'un mauvais oeil la participation à l' enquête de Mulder et Scully. Mulder s'inquiète quant à lui de laisser Banton, devenu un véritable danger, entre les mains de la police. Il finit par rencontrer M. X, l' informant de l' affaire. X s'inquiète pour sa sécurité, sa vie pouvant être en danger s'il aide Mulder, qui ne doit le contacter qu'en cas d'absolue nécessité. X tente de récupérer Banton, mais échoue, celui-ci ayant éliminé deux  de ses hommes. Il finit par le laisser partir... Banton retourne au seul endroit possible : son ancien laboratoire, afin d'éliminer la matière noire qui a pris l'apparence de son ombre. Il élimine au passage l'Inspectrice Ryan, venue sur place pour l'arrêter. Mais son ancien collègue le trahit. Il est alors éliminé par X...
La Guest-star de l' épisode :  Tony Shalhoub deviendra l'interprète du consultant policier plein de tocs Monk dans la série du même nom.
James A. Contner réalisera de nombreux épisodes de  Buffy the Vampire-Slayer.
fox mulder, dana scully, david duchovny, gillian anderson, x-files, science-fiction, conspiration, vince gilligan, tony schaloub, steven williams, walter s. skinnerContinuité :  La victime sur laquelle enquêtent Mulder et Scully était administrateur des tabacs Morley à Raleigh-Durham. Les cigarettes Morley sont celles que fument l' Homme à la Cigarette.
Continuité :  Scully examine au début de l'épisode le conduit d'aération, probablement se souvenant de l'enquête sur Adrian Tooms dans la Saison 1.
Mon avis :  Agaçant Mulder, qui, encore une fois, comprend tout un peu trop vite. Heureusement que si ses déductions sont justes, ses conclusions le sont moins. Un épisode très classique pour la série, un peu dans l'esprit de certains épisodes de la Saison 1, au rythme un peu lent, et avec une histoire qui ressemble aux origines de super-héros traditionnels. Avec un personnage proche du Dr Bruce Banner, quelque part, et on peut se demander si ce n'est pas là l'inspiration de cette histoire. On suit en tout cas avec intérêt le déroulement de cet épisode, très efficace, avec une nouvelle fois un M. X fascinant, qui joue au jeu du chat et de la souris avec Mulder, et surtout, la présence d'une guest de choix : Tony Shaloub, sur lequel repose tout de même en partie l'épisode, sera plus tard le détective Monk. Ici, il apparaît plus maigre et avec les cheveux hirsutes dans un rôle proche du savant fou. On se dit aussi que l'épisode n'aurait pas dépareillé dans la plus récente série  FRINGE. Mais à la différence de celle-ci, on ne s'appuie pas ici sur une imagerie 'gore'. Les corps disparaissent simplement, de façon peut-être un peu ridicule, mais nous sommes en 1995. En fait, l'épisode est un assemblage assez bien écrit, un patchwork de différents éléments vus précédemment dans la Saison 1, qu'on nous ressert ici : L'un des deux agents arrive sur l'enquête sollicité par une ancienne connaissance, le savant génial ayant inventé quelque chose qu'il ne contrôle pas, la trahison d'un collègue et 'ami', la paranoïa au sujet du gouvernement qui aimerait mettre la main sur la création au coeur de l'épisode, le don d'observation de Mulder, fin Sherlock Holmes, qui aboutit pourtant à une première hypothèse erronée...

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samedi, 05 mars 2011

STARGATE SG-1 : review des épisodes 1.05 à 1.08 de la Saison 1

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1.05 : The Broca Divide
Sc : Jonathan Glassner. R : Bill Gereghty.

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Celui où des membres de SG-1 régressent à un stade animal.
Suite du double-épisode-pilote  "Children of the Gods". L'équipe SG-1 découvre au cours d'une mission une planète dont un côté est plongé dans le noir, alors que l' autre est dans la lumière. Les primitifs qui vivent dans la partie sombre ont régressé à un état très sauvage, alors que les humains vivant dans la lumière sont ce qu'il y a de plus ordinaire, descendant d'une civilisation mésopotamienne. Mais de retour au SGC, plusieurs soldats commencent à régresser à un stade plus primitif et animal, comme Carter ou O'Neill. D'autant plus que le mal semble s'étendre à d'autres. Heureusement, le Dr Frasier, Teal'c et Daniel Jackson semblent immunisés contre les méfaits de ce mal...
Continuité - Trivia :  Première apparition de Teryl Rothery et de son personnage le Dr Fraiser. Lorsqu' on proposa à Teryl Rothery de choisir le prénom de son personnage, celle-ci prit celui de "Janet", soit le même que celui de "Janet Peston", son rôle dans l'ép. de  The Outer Limits "Trial by Fire".
Continuité :  Première app. de Steve Makaj, qui interprète le Colonel Robert F. Makepeace, commandant SG-3.
Continuité :  Première mention des allergies de Daniel depuis "Children of the Gods". On ne les évoquera plus par la suite.
Continuité :  L'épisode mentionne la fin du double-épisode-pilote  "Children of the Gods", au début de l'épisode. Daniel Jackson et Jack O'Neill pensent retrouver Sha're et Skaa'ra.
Continuité :  Jack O'Neill commence à faire preuve de son humour si particulier à partir de cet épisode, notamment lors du briefing préparant la mission.
Continuité de l'Univers Stargate :  Après une civilisation égyptienne, et une civilisation mongole, SG-1 tombe sur une civilisation mésopotamienne.
Mon avis :  Un épisode qui vaut moins pour son scénario, assez basique pour de la Science-Fiction, que pour certains de ses scènes et dialogues, forts réjouissants. Il faut voir al scène où une Carter très animale se jette sur O'Neill, ou voir la scène où O'Neill demande à Teal'c de le laisser sortir, fort réjouissante. D'ailleurs, lors des briefings, Jack O'Neill commence à faire preuve de l'humour qui sera si caractéristique du personnage. Et puis on a tout de même la première apparition dans cet épisode de Teryl Rothery, dans le rôle du Dr Janet Frasier, personnage qui fonctionne si bien qu'il deviendra un personnage récurrent qui aurait pu devenir régulier. Pourtant, au départ, il n'y avait pas de docteur spécialement attribué au SGC, plusieurs docteurs se relayant en effet à la base.

1.06 : The First Commandement
Sc : Robert C. Cooper. R : Dennis Berry.

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SG-1 part à la recherche de SG-9, équipe portée disparue qui n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle fut envoyée en mission sur une planète où le soleil produit une température élevée. O'Neill et son équipe ne tardent pas à découvrir sur place que le Capitaine Jonas Hanson, qui a autrefois eu une liaison avec Carter, pris de mégalomanie, est devenu le dieu d' un peuple de primitifs, au point de les réduire en esclavage et les obliger à lui bâtir un temple à sa gloire... L'équipe SG-1, une fois avertie de la situation, va tenter de se débrouiller seule pour vaincre Hanson et libérer ce peuple...
Don S. Davis n'apparaît pas dans cet épisode, qui se déroule entièrement sur une autre planète et ne propose pas de scène se déroulant au SGC.
Continuité :  Roger R. Cross reprendra son rôle du Lt Conner, qui se verra promu Capitaine et placé à la tête de SG-11 dans l' ép. "Spirits".
Mon avis :  Un épisode très médiocre, qui enchaîne les incohérences comme des perles. Comment peut-on envoyer en mission un soldat pouvant avoir du jour au lendemain, sans explication, le complexe de dieu ? Comment deux hommes étrangers, seuls, peuvent-ils soumettre tout un peuple, au point de pousser une partie d'entre eux à en éliminer d'autres ? Sans aucune révolte de personne ? Surtout de la part d'un homme qui ne présente pas de charisme particulier ? Comment Samantha Carter a pu sortir avec un tel homme ? Pourquoi, vu que n'importe qui peut débarquer sur la planète à travers la Porte, Hanson ne la fait-il pas garder ? Pourquoi garder des prisonniers, qui ne servent à rien et peuvent causer plus de problème, surtout s'ils s'échappent ? Pourquoi ne pas éliminer directement O'Neill, ou Samantha Carter, lorsqu'on les capture ? Pourquoi ne pas retourner au SG-1, chercher des renforts, monter une opération solide, plutôt que d'improviser à 4, au petit bonheur la chance ? Quel meneur fait O'Neill lorsqu'aucun de ses hommes ne lui obéit ? En peut-être y aurait-il encore d'autres questions à poser, mais cela montre bien un épisode plein de trous, où en plus, il se passe très peu de choses durant la première partie de l'épisode, où l'on pose les enjeux et on se contente d'observer de loin.
La Scène-culte de l'épisode - l'humour (involontaire) de Teal'c :  A la rigueur, on peut voir l'épisode uniquement pour une scène, très comique, reposant sur Teal'c, à son insu : Teal'c. Celui-ci dessine une carte de façon très très simplifiée, comme un enfant de 5 ans, au point de devoir expliquer ce à quoi correspond ce qu'il a dessiné, pour un habitant de la planète. Celui-ci le complimente tout de même : " Oh, vous dessinez bien ! - Merci. ", répondra un Teal'c stoïque, comme à son habitude.

1.07 : Cold Lazarus
Sc : Jeff F. King. R : Kenneth J. Girotti.

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Alors que SG-1 visite un planète au sol jaune sur lequel se trouvent des cristaux bleus, Jack O'Neill est frappé par l'un d'entre eux, qui lel laisse inconscient. Un double prend alors sa place, et rentre avec l'équipe sur Terre, sans que personne ne s'aperçoive qu'il ne s'agit pas du vrai O'Neill. Celui-ci, profitant d'une permission, rend visite à l'ex-femme de Jack, lui demandant où est Charlie. Mais le jeune garçon est mort lors d' un stupide accident domestique, qui a entraîné d'ailleurs la séparation du couple...
Mon avis :  Un épisode assez lent, sensible, et émouvant, avec de belles scènes, qui humanisent Jack O'Neill dont on explore ici le passé. On comprend peut-être mieux l' attachement du Colonel au jeune Skaa'ra, vu qu'il a perdu son propre fils assez jeune. Un des bons épisodes de ce début de saison, surtout que le début de l' épisode propose mine de rien une nouvelle planète très belle, qui change pour une fois des décors boisés convenus dont souffre le début de la série. Et surtout, le scénario est habile, dévoilant ses véritables enjeux petit à petit : on pouvait penser que le double était maléfique comme dans bien des cas, il n'en est rien. On a finalement une science-fiction proche de l'"esprit Star Trek", ici.
La Scène-culte de l'épisode - l'humour (involontaire) de Teal'c :  Teal'c souhaitait découvrir le monde, O'Neill lui avait promis de le lui montrer. Mais O'Neill, puisqu'il n'est pas le vrai, n'est pas d' humeur. Teal'c va alors en apprendre plus sur le monde de la pire des façons, en regardant... la télévision ! La scène est convenue, mais n'en est pas moins drôle. Peu après, quand SG-1 doit partir à la recherche du vrai O'Neill, Teal'c souhaite emmener sa lance Jaffa avec lui : " Votre monde est particulièrement violent. Je crois que je vais en avoir besoin ! " Bien entendu, le programme Porte des Etoiles n'existant pas pour le grand public, le Général Hammond s'y oppose, et affuble Teal'c d' une casquette de base-ball, pour dissimuler la marque d' Apophis qu'il a sur le front.

1.08 : The Nox
Sc : Hart Hanson. R : Charlie Correll.

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ép. introduisant les Nox (l' une des Quatres Races). Pressée par le commandement militaire, qui souhaite que les recherches du SGC débouchent sur quelque chose de tangible, SG-1 se rend sur une planète dont l'une des créatures possèderait le don d' invisibilité. Mais la créature en question intéresse également Apophis, sur place dans le même but. O'Neill et son équipe souhaitent profiter de l'occasion pour se débarasser du Goa'uld, mais échouent dans leur tentative. C'est alors qu' ils rencontrent les mystérieux Nox, qui semblent posséder de grands pouvoirs, et qui sont intervenus pour leur sauver la vie ...
La Guest-star de l'épisode :  Armin Shimerman est le premier des nombreux acteurs réguliers de l’ univers Star Trek à apparaître dans  Stargate SG-1. Il était Quark dans Star Trek : Deep Space Nine, et fut aussi le Principal Snyder dans  Buffy the Vampire-Slayer.
Continuité :  La séquence pré-générique annonce les événements de l'avant-dernier épisode, soit la menace de la fin prochaine du Projet Porte des étoiles. Le même type de menace pesait sur la première saison d'X-Files, où l'on menaçait de la fermeture prochaine des Affaires non-classées.
Mon avis :  Encore un épisode qui traduit malheureusement le manque de moyens de la série, et doit se contenter de peu pour raconter une histoire en 42 min. Ce qu'elle parvient tout de même à faire. "The Nox", s'attarde un peu trop en bavardages, opposant deux visions opposées, irréconciliables, avec d'un côté un pacifisme forcené face à une réponse militaire et violente face à un terrible ennemi de l'autre. Le scénario propose tout de même certains rebondissements qui le rendent plaisant à suivre, d'autant plus qu'Apophis est de retour (le pauvre fait une ballade accompagné seulement de 3 malheureux Jaffas, ce qui fait tout de même "pauvre" pour un dieu), et est accompagné d'une guest-star qu'on est bien content de revoir à l'écran : Armin Shimerman, même si son rôle est loin d'être des plus marquants. Cet épisode est en tout cas indispensable, ayant gagné par la suite, rétroactivement, une importance considérable : les Nox sont en effet l'une des 4 Races d'une alliance galactique. Malheureusement, des Nox, on ne verra jamais comme représentant qu'une seule famille, au look... original, qui ne fait pas redite avec quelque chose que l'on aurait déjà vu ailleurs. Les dernières images sont une belle invitation au rêve et à l'imaginaire. Dommage que cela soit si cours, mais comme dans Star Trek, cela éclaire de bien belle façon l'épisode, donnant une autre lecture à ce qui précède...

mercredi, 02 mars 2011

FRINGE : réflexions autour de la série, en particulier sa Saison 2

Récemment, j’ai profité des vacances pour rattraper mon retard sur au moins une série, FRINGE, encouragé il faut bien le dire par le visionnage de la même série de Nephthys et Lorna, qui ont d’ailleurs chacune consacré une review enthousiaste à la série sur lerus blogs respectifs. Cette note fera part de mon analyse de la Saison 2, qu’il vaut mieux avoir vu pour éviter tout SPOILER !!

Tout d’abord, sachez que la série avec cette Saison 2 a totalement achevé de me convaincre, et je la considère comme une très grande série, pas exempte de défauts, mais qui a su trouver son identité propre, après avoir été vendue comme un “X-Files par Abrams”.

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Les personnages, et interprètes, en majesté :  Le point fort de la série réside de toute évidence dans ses interprètes et leurs personnages. Tous les personnages principaux sont bouleversants d’humanité, commençant petit à petit à constituer une petite famille. Walter Bishop est un personnage bouleversant d’humanité, par les choix qu’il a pu faire dans le passé, et par le fait d’être désormais un vieil homme affaibli, désemparé. Olivia se révèle bien plus humaine et émouvante au fur et à mesure des découvertes qu’elle fait sur son passé. Comme Sydney Bristow avant elle, on découvre que elle aussi a été victime des péchés des “Pères”, des expériences de William Bell et de Walter Bishop, et au contact de sa soeur et sa nièce, que je pensais rajoutées à la série pour constituer un cadre familial reposant par rapport aux horreurs présentées dans la série, mais également fournir des scènes permettant aux épisodes d’atteindre les 50 min demandées par la chaîne FOX, principe heureusement abandonné en saison 2. Peter Bishop, un peu falot dans la saison 1, gagne beaucoup dans sa relation avec son père Walter, et sa relation avec Olivia. Philip Broyles, le chef de la Division, le supérieur hiérarchique des agents Dunham et Francis, a la froideur aparente, apparaît bien plus humain que Walter Skinner, qu’on pouvait penser dur, sévère, intransigeant dans ses premières apparitions. Et le spectateur n’a pas tout vu : la série prend ses aises en milieu de saison, assez solide pour proposer des épisodes spéciaux à l’image des grandes séries. Tel épisode nous replonge en effet dans le passé de la série, où tout a commencé. Le générique se met au diapason, et se transforme en générique de 1985 ! Tel autre épisode propose une version “polar”, années 30, de la série, et de ses personnages, l’occasion de voir les comédiens donner d’autres interprétations de leurs rôles, un talent que la rigidité et la froideur apparente de la série et des personnages jusqu’à présent ne laissait pas soupçonner. Et le meilleur est à venir en fin de saison avec la plongée au coeur de l’autre monde, et les versions déviantes des personnages.

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Une série de geeks, faite par et pour des geeks :  Comme dans les séries de Whedon, et à degré encore plus important pour FRINGE que pour les autres séries d’Abrams, les références à la culture pop sont nombreuses dans FRINGE. Le principe même de la série au début, c’est de proposer une sorte de X-Files des années 2010. Un clin d’oeil dans le premier épisode de la saison 2 est d’ailleurs adressé à la série. Difficile de ne pas penser avec cette histoire de mondes parallèles à Sliders, mais un Sliders beaucoup plus grave et sérieux. Dans tel plan, des plaques d’immatriculation rappellent les noms des droîdes de Star Wars. Tel personnage citera abondamment Star Trek, tel autre, devant la réunion de talents que l’on réunit pour une mission, s’écriera : “ on dirait Mission : Impossible ! “ (comme le spectateur ?) On fait d’enfants des êtres à pouvoirs, deux savants fous âgés s’opposent au niveau de la science ? Tout cela fait furieusement penser aux X-Men. Les super-soldats en métal liquide, en plus de faire penser à ceux d’X-Files dans ses dernières saisons, rappellent le T-1000 de Terminator 2 : coup double ! Et les Observateurs… Observant les événements de loin, sans jamais intervenir, depuis la nuit des temps. On ne sait pas qui ils sont, si ce sont des exxtra-terrestres, ou des être plus évolués d’un autre monde parallèle. On ne sait pas non plus quel est leur but, mais ils sont normalement dénués de sentiments humains, qui les fascinent toujours plus. Ils renvoient mine de rien aux Hommes en Noir, mais aussi aux Watchers des Comics Marvel, des Watchers à visage et taille humaine, toutefois.

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Côté Guests :  certaines guests font les honneurs de participer à la série. En tout premier lieu, le célèbre Leonard Nimoy, que Abrams a convaincu de sortir de sa retraite, véritable cadeau de le revoir encore, pour les fans du genre. On notera aussi la présence dans une séquence prégénérique de la belle Diane Kruger, fiancée à l’un des comédiens de la série. Enfin, dans un rôle de scientifique ayant lacéré ses chairs pour se couvrir de fils, et de métal, Peter Weller, célèbre pour avoir été au cinéma… Robocop.

Les quelques faiblessses de la série :  Bien sûr, la série n’est pas exempte de défauts. Outre la complexité apparente de la série, qui demande mine de rien une fidélité et une attention soutenue, il y a le ton particulier de la série. X-Files reposait sur une ambiance particulière, ici, avec FRINGE, on est plutôt dans la froideur clinique. Il faut quand même un certain moment pour que les personnages laissent exploser leur coeur, comme étouffés par la noirceur de l’univers de la série. De plus, la série n’est pas avare en scènes gores, et ce , dès la séquence pré-générique. La série, de ce point de vue, n’est clairement pas faite pour les estomacs fragiles, surtout que l’on peut se demander si un challenge entre les scénaristes ne les pousserait pas à proposer des morts de plus en plus horribles. X-Files était tout de même moins démonstrative. Et compensait son éventuelle noirceur par le personnage de Mulder, porteur d’un humour et d’une humanité bienveillante salutaires pour la série. Avec FRINGE, on est peut-être plus proche de MillenniuM, pour tout dire, mine de rien. Si la série tente de temps en temps des pointes d’humour au travers du personnage de Walter Bishop, vieux savant fou, et ses excentricités, personnellement, elles tombent à plat et ne me font pas rire, les trouvant plutôt ridicules. Et puis si les cliffhangers nous laissent sur l’instant baba et sur le cul, il faut quand même reconnaître qu’ils rappellent fortement les cliffhangers d’ALIAS : en fin de saison 1, Olivia rencontre le grand manitou William Bell, tout comme Sydney rencontrait enfin… The Man. En fin de saison 2, on nous ressort le coup du double, déjà utilisé dans ALIAS. En même temps, ces cliffhangers sont des modèles du genre et fonctionnent toujours parfaitement, en plus d’être riches de promesses pour la suite. Et puis il y a le recours un peu facile de faire d’un personnage dont on ne sait plus quoi faire, un personnage diabolique que l’on éliminera ensuite.

Mais il faudrait quand même s’interroger sur cette omni-présence du thème du double dans les séries d’Abrams. Est-ce qu’ils sont là pour interroger sur la notion de choix, choix que l’on fait à certains moments, déterminants pour notre avenir, et qui auraient pu être autres ?