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samedi, 19 février 2011

Les Scènes-cultes : Firefly, épisode 1.08 "Jaynestown".

Une note dédicacée à Nephthys 

Firefly fut une série à la durée de vie extrêmement brève : à peine 15 petits épisodes, pour une série dont on aurait souhaité qu’elle dure plus longtemps… Elle comporte son lot de moments-cultes, des personnages fortement caractérisés malgré un cast étendu (9 personnages principaux tout de même), et fut l’oeuvre de Joss Whedon, qu’on ne présente plus.

L’épisode “Jaynestown” est un véritable régal, nous abreuvant de mémorables passages. Au moins 3 scènes sont à noter :

- La surprenante découverte : Jayne Cobb est un mercenaire, uniquement intéressé par le substantiel profit qu’il peut tirer d’une action. Nul doute que Malcolm Reynolds l’a engagé pour son physique imposant et sa force, mais il n’est pas fiable, pas recommendable, et pas si futé, sauf quand il s’agit de gagner une prime. Quelle n’est pas la surprise des passagers du Serenity, lorsqu’ils découvrent sur la colonie de Canton, rien moins… qu’une imposante statue erigée à la gloire du héros local, Jayne lui-même ! Voir leur tête, alors qu’ils n’en reviennent pas, est un véritable délice.

- “ Gloire à Jayne, le héros de Canton ! “ : et les surprises ne sont pas finies : alors que le groupe boit un verre dans le saloon local, un troubadour commence à chanter une chanson… dédiée elle aussi, au sauveur de la ville, Jayne sous ses yeux effarés ! ^^


- Oh mon dieu, mais qu’est-ce que c’est que ces cheveux ? : Et puis quand même… Pendant qu’une partie de l’équipage est sur Canton, certains sont restés à bord du Serenity, comme l’inadaptée River Tam, et Sheperd Book. River, qui s’inscrit dans la lignée des personnages éprouvés, séparés du monde, et qui ont à le redécouvrir, souhaitait parler à Sheperd. Celui-ci, pensant être tranquille, faisait sa toilette… et avait pris soin de détacher ses cheveux, toujours attachés sinon. Quelle n’est pas la surprise du spectateur, et de River, de découvrir que les cheveux de Sheperd lui donnent une tête… d’Einstein. River, effrayée, pousse un cri d’effroi, et s’enfuit en courant, alors que le spectateur, lui, est mort de rire.


dimanche, 09 janvier 2011

Les héritiers d'X-Files (retour aux Frontières du Réel, partie 5)

Pour finir (peut-être provisoirement) cette série de notes sur X-Files, il restait encore quelques séries à évoquer, qui ont un lien plus ou moins diffus avec la création de Chris Carter :

FRINGE :

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Dès que la série a été annoncée, tout le monde y a vu, et les premiers épisodes ne nous ont pas détrompés, un nouvel X-Files. Initiée par Abrams et quelques-uns de ses lieutenants, Roberto Orci, Alex Kurtzman et Jeff Pinkner, la série reprend le duo explorant les mystères de la science et du réel, les deux personnages ont un caractère bien différent de celui des deux agents. De plus, un 3ème personnage transforme le duo en trio, avec en plus une belle borchette de personnages gravitant autour. Ici, exit Mulder et Scully, place à l’Agent Olivia Dunham et à Peter Bishop, tous deux ayant besoin du savant Walter Bishop, le père de Peter. Si dans X-Files, le personnage fort, porteur de la série, était tout de même Fox Mulder, ici, série Abrams oblige, c’est Olivia Dunham le personnage fort, qui occupe souvent le devant de la scène. Au casting, des acteurs loin de passer inaperçus, déjàs connus pour la plupart des amateurs de série : Joshua Jackson avait été un des acteurs réguliers de Dawson’s Creek, John Noble, l’interprète de Walter Bishop, a participé à la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux.

Autre caractéristique, les séries d’Abrams prennent souvent des tournants inattendus au point de ne plus ressembler au fil du temps à ce qu’elles étaient au début. Si la série pouvait vraiment rappeler X-Files à ses débuts, elle s’est mise à développer toute une mythologie expliquant tous les mystères de la série, et une histoire de mondes parallèles encore plus puissante que Sliders !

Dernière différence, et J.J. Abrams a été à bonne école avant de développer ses séries, FRINGE, comme LOST, comme ALIAS, est un piège à geeks. Si pour ceux qui n’apprécient guère ce producteur, et pourraient lui reprocher des séries en carton, reprenant pas mal de séries précédentes dont il a dû se nourrir (en vrai geek qu’il serait lui-même), on dira que l’on a fort envie de garder l’emballage, et mieux encore, de regarder ce qu’il y a à l’intérieur. De même que planait dans ALIAS, dès les premiers épisodes l’ombre d’une mythologie complexe mettant en scène un mystérieux Rambaldi, que l’on pouvait s’amuser à retrouver le nombre 47, caché ou évoqué au détour d’une scène ou d’un dialogue, de même que dans LOST, dès le départ, on pouvait se demandait sur quelle Île fantastique les personnages avaient bien pu atterrir, et pourquoi le destin les avait précisément choisis, dans FRINGE, on a un mystérieux Observateur chauve apparaissant au second plan, donnant à la série un côté “Où est Charlie ?”, des logos à l’étrange signification, rappelant quelque part une des images du célèbre générique d’X-Files, nouvel alphabet à décoder, et bien sûr les secrets des pères (Walter Bishop et William Bell), constante des séries d’Abrams (dans ALIAS, on avait droit à Jack Bristow et Arvin Sloane, par exemple), avec lesquels il faut se réconcilier.

 

The Eleventh Hour :

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Malgré les progrès toujours plus importants de la science, celle-ci ne fait plus recette à la télévision. La chaîne britannique BBC tenta de lancer une série sur un duo d’enquêteurs amenés à explorer la science et ses mystères. Malgré la présence au générique de Sir Patrick Stewart, célèbre interprète du Capitaine Patrick Stewart dans Star Trek : The Next Generation et du Professeur Charles Xavier dans X-men. La chaîne ayant lancé la série arrêta les frais au bout de 4 épisodes, mettant cet échec sur le compte d’un problème d’adéquation entre ce que la série était et ce que les gens en attendaient.

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Le manque d’idées frappant Hollywood actuellement incite les Américains à regarder ce qui se fait ailleurs, et à en proposer une version “locale'”. Jerry Bruckheimer, producteur à succès, toujours prêt à proposer de nouvelles séries, tenta une version US de ce concept. Concept qui ne séduit pas plus les Américains et ne dura que le temps d’une saison de 18 épisodes. Un échec probablement à attribuer au manque de charisme des deux acteurs et personnages principaux, et au fait que quand deux séries au concept similaire sont lancées au même moment, il est difficile pour les deux de subsister, l’une des deux étant vue comme celle de trop, et les téléspectateurs choisissant d’en suivre une seule.

Ce fut d’ailleurs mon cas : je n’ai regardé aucune des deux versions, préférant m’intéresser à la seule FRINGE.

Voilà, ce tour d’horizon de ce qui a pu graviter au tour d’X-Files est provisoirement terminé. Comme annoncé, et avec une approche similaire, je m’intéresserai prochainement au sujet particulièrement délicat et épineux des séries “Boobs & Ass”…

mercredi, 22 décembre 2010

Les "X-Files-like", partie 3 : Strange World (Retour aux Frontières du Réel, partie 4)

En 1999, la chaîne ABC lance la production de Strange World, énième série destinée à concurrencer X-Files, ou plutôt à tenter de voler un peu de son succès. A cette fin, on retrouve aux commandes du projet un certain Howard Gordon, habitué des séries fantastiques puisqu’il travailla sur X-Files aux tout débuts de la série. Et un certain… Tim Kring, soit des gens de métier. L’angle choisi est cette fois d’aborder les progrès scientifiques à la limite du réel. Car cette série explore le monde des scientifiques qui œuvrent à des fins criminelles : armes chimiques et biologiques, manipulations génétiques…

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L’ histoire : Paul Turner, spécialiste en bactériologie pour le compte de l'armée américaine, a été exposé à un virus inconnu pendant la guerre du Golfe. Luttant contre la mort pendant six ans, il est sauvé par une mystérieuse jeune femme asiatique qui lui procure un remède miracle dont les effets sont temporaires. Il réintègre l'USAMRIID (US Army's Medical Research Institute of Infectious Diseases) et pourchasse les apprentis sorciers de ce monde, le tout sur fond de complot gouvernemental.

A propos de la série :  Tout est en apparence réuni pour faire ressembler cette série à X-Files : un héros oeuvrant pour la vérité, une mystérieuse informatrice, pendant féminin du Gorge Profonde d’X-Files, une touche de complot gouvernemental, des mystères de la sciences… Et mine de rien, la série conduit à une conclusion qui lie tout ce qu’a montré la série, les mystères ayant tous la même source. En fait, FRINGE est non seulement un enfant d’X-Files, mais aussi d’une certaine manière de Strange World. Une série oubliée puisqu’elle n’a duré que le temps de 13 épisodes, soit même pas une saison complète.

Les points forts et points faibles de la série : Malgré son nombre relativement faible d’épisodes, la série propose une sorte de conclusion, ce qui est déjà appréciable. Le générique, ensuite, est beau, et original.

Mais ce qui aura peut-être plombé la série, outre son ambiance froide, c’est malheureusement un manque de charisme et de personnalité de la part de l’acteur principal, Tim Guinee. On reverra ce dernier dans les dernières saisons de Stargate SG-1. A ses côtés, on retrouve une actrice d’origine asiatique, Vivian Wu, pour le rôle de la mystérieuse informatrice. Et pour interpréter la femme du héros, dans un rôle sans grand relief, on retrouve Kristin Lehman, vue dans la série Poltergeist – The Legacy. Et pour celles et ceux que ça intéresse, Peter Wingfield vient interpréter le méchant de l’histoire pour le dernier épisode.


STRANGE WORLD : le Générique