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mercredi, 05 septembre 2012

REVOLUTION (NBC) : premières impressions / la nouvelle série à succès Bad Robot ? (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

Il faut bien le reconnaître, en fan absolu des productions Bad Robot / séries auxquelles le nom de J.J. Abrams est associé, j’avais hâte de découvrir REVOLUTION, la dernière en date.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Rappelons-le, REVOLUTION, nouvelle production Bad Robot à destination de la chaîne NBC, est née des forces conjointes d’Eric Kriepke, qui avait lancé une série à succès, SUPERNATURAL, et de J.J. Abrams, qu’on ne présente plus je crois. A lire le pitch de la série, et à voir certaines images du trailer annonçant la série, on pouvait se dire que le pari était risqué : placer des personnages en plein coeur d’un environnement primitif et nouveau, Terra Nova nous avait déjà fait le coup, et c’était loin d’être réussi, à cause de scripts mous du genou et de personnages archétypaux inintéressants. Et avant cela, bien sûr, on avait eu la série La Planète des Singes de courte durée (voir débarquer à cheval le Capitaine Neville contribue à y faire penser !). Sans oublier Earth 2 (jamais visionnée au-delà du Pilote me concernant) et LOST. Bien entendu, donc, ne soyons pas dupes, le thème principal proposé par la série n’est pas nouveau. Mais on peut espérer que cette nouvelle série tire fort bien son épingle du jeu. Les personnages, d’une part, promettent d’être des plus intéressants : la plupart parviennent à convaincre dès le Pilote. Même s’ils ne sont pas foncièrement originaux, ils sont assez bien interprétés, et on peut vite être séduits par eux, ce qui est loin d’être évident dans ce type de série au cast élargi. Aucun personnage n’est agaçant ou tête-à-claques. De deux, si la série suit les traces lancées par le Pilote, elle promet son lot d’action cool : finis les gunfight, dans le monde de REVOLUTION, on se bat à l’épée, à l’arc, à l’arbalette, dans des séquences dignes de n’importe quel film d’action. OK, la réalisation du Pilote a été confiée à Jon Favreau, réalisateur pour le cinéma. Mais celui-ci fait partie des producteurs exécutifs de la série ! Alors on peut espérer que la suite soit à la hauteur !

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A ce titre, il faut bien le dire que voir la jeune Charlie Matheson manier l’arbalette est des plus réjouissants : le personnage vaut bien celui de la Badass-Allison Argent dans la série TEEN WOLF (et m’a pour ma part beaucoup plus séduit). Tout comme voir Miles Matheson manier n’importe quel type d’arme blanche (personnellement, je trouve qu’il s’agit de l’un des meilleurs personnages de séries actuels). Et puis beaucoup du charme de la série vient du fait de découvrir sous un nouveau jour des environnements familiers : aéroport, villes recouvertes de végétation… Là encore, l’influence hollywoodienne est forte, ce type de modifications s’étant surtout vu déjà au cinéma, et s’invite ici sur le “petit écran”. Les productions Abrams ont toujours proposé des pitchs séduisants aux ambitions hollywoodiennes.

La Recette Abrams :  Concernant ce à quoi va ressembler la narration de la série, REVOLUTION n’échappe pas à la règle des productions Bad Robot et retombe dans certains “travers” diront certains, procédés narratifs pourra-t-on dire pour rester plus neutres. Ainsi, on imagine sans mal que la série va fonctionner à coup d’allers-et-retours entre des scènes pré-extinction globale de l’énergie / post-extinction globale de l’énergie, surtout que 15 ans séparent les 2 parties du récit (et on s’imagine Elizabeth Mitchell avoir été invitée uniquement pour retourner quelques scènes du Pilote). Depuis ALIAS, et LOST, on sait que les productions Bad Robot goûtent fort le procédé, aucune n’échappant totalement à la règle : Person of Interest s’en sert pour présenter le passé de Reese comme les origines de la Machine. ALCATRAZ nous faisait voyager entre passé et présent.

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Et puis on retrouve le grand Mystère, et la Mythologie liée, sans lesquelles une production Bad Robot ne serait pas ce qu’elle est. Ici, certains personnages semblent en savoir bien plus que l’on ne croit sur la Grande Extinction, il est apparemment possible de relancer l’énergie globale (ce que l’on pouvait deviner). Et certains personnages affichent des motivations des plus ambiguës. Pour faire bref, comme d’habitude, le Pilote pose là son lot de questions pour la suite. Et puis dernier élément, qu’on ne retrouve cette fois que dans certaines des séries initiées par J.J. Abrams (ALIAS ou LOST, encore), l’attachement à présenter une famille éclatée qui ne demande qu’à se reconstituer. Enfin, dernier élément, on ne retrouve pas dans les productions Bad Robot cette ambiance dépressive ou mélancolique que l’on aurait pu retrouver ici au vu du thème, et que l’on aura malheureusement bien trop éprouvé dans les productions S-F récentes (Dollhouse, CAPRICA, The Sarah Connor Chronicles, Stargate Universe… Et même aussi Dark Angel, qui partait un peu du même pitch).

En bref :  REVOLUTION ne révolutionnera certainement pas le genre, reprenant des éléments déjà éprouvés dans des productions précédentes. Mais elle propose un fort séduisant cocktail d’action et de mystère, et pourrait bien être une belle série à suivre…

Côté Cast :  Les fans de Breaking Bad retrouveront avec plaisir Giancarlo Esposito, qui fut l’imperturbable Gustavo Fring, et que l’on a également pu voir dans Once Upon a Time. Quant à Elizabeth Mitchell, on peut dire qu'elle est plus ou moins familière des séries de genre, puisqu'on a pu la voir dans les séries LOST et V (2009).

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dimanche, 15 juillet 2012

Les épisodes-cultes : FLASH, ép. 09 "Ghost in the Machine"

Comme je l’ai indiqué dans mon Blog-It, je revisionne depuis un moment une série que j’avais beaucoup apprécié plus jeune, la série FLASH. Une des rares séries de Super-héros plutôt réussies dans le fait d’adapter un héros de papier en série TV, sans trop de concessions par rapport au support original.

Malheureusement, si les personnages principaux sont plutôt bien écrits (quoi que quelque peu archétypaux), les intrigues au cours des premiers épisodes sont quelques peu pauvres et décevantes, ayant du mal à susciter l’intérêt. Des intrigues convenues comme celle mettant en scène un savant éliminant des sans-abris pour expérimenter sur eux et créer une sorte de Hulk (on se satisfera de l’effort, au moins pour rester dans l’esprit comic-book), ou des criminels menaçant Central City. Bref, on s’ennuie quand même un peu, malheureusement devant la série.

Et puis arrive l’ép. 09, et le miracle opère : on a vrai bon petit épisode, l’un des meilleurs épisodes de la série, même, et pour plusieurs raisons.

 

09 : Ghost in the Machine

Sc : John Francis Moore & Howard Chaykin. R : Bruce Bilson. Avec : Jason Bernard (Dr Desmond Powell / Nightshade), Anthony Starke (Russell / The Ghost), Mike Genovese (Lt Warren Garfield), Richard Belzer (Joe Kline), Vito D'Ambrosio (Officier Tony Bellows), Biff Manard (Murphy), Gloria Reuben (Sabrina), Ian Abercrombie (Skip), Lois Nettleton (Belle Crocker), Floyd Raglin (Tex), Sherri Rose (Belle Crocker, jeune).

Pourquoi cet épisode est culte, à mon sens :  L’épisode commence d’emblée par une introduction originale : Nous nous retrouvons en 1955, et afin de coller à l’époque, les images sont en Noir et Blanc. On fait ensuite la connaissance d’un Super-Vilain (l’un des premiers de la série), the Ghost, et d’un ancien super-héros, Nightshade. Celui-ci intervient à temps pour mettre un terme à son dernier plan maléfique. Mais the Ghost, qui n’a peur de rien, avait un plan de secours : dire adieu aux années 50 pour se réfugier dans le Futur !! Il se place alors en cryogénie, et vous l’aurez compris, se réveille à notre époque !! The Ghost est particulièrement intéressant car il s’agit d’un vrai vilain de comic-book, avec toute la folie et la mégalomanie qui l’accompagnent. Une sorte de ‘diabolic mastermind’ digne de ceux qui étaient mis en scène dans The Avengers (aka Chapeau Melon & Bottes de Cuir, en VF), avec un plan diabolique, prendre le contrôle grâce aux écrans de télévision, et le génie criminel à même de mettre en œuvre son plan. Le personnage est interprété par un Anthony Starke tout en cabotinage (un acteur vu un peu partout quand on regarde sa filmographie, et qui passe relativement inaperçu, hormis son homonymie avec le célèbre personnage Marvel), sorte de clone du tout aussi remarquable Jeffrey Combs. Face à lui, on retrouve un acteur noir que l’on aura lui aussi retrouvé un peu partout, Jason Bernard, qui en impose (même s’il n’aura pas eu de rôle relativement marquant) et a assez de charisme pour tenir tête aux autres acteurs. Par son thème du “voyage dans le temps” de départ auquel il tourne, l’épisode pose les jalons d’une réflexion sur le passage du temps, surtout lorsque the Ghost retrouve ses anciens partenaires en crime qui eux, ont hélas bien vieilli. L’intrigue de l’épisode est elle aussi classique, mais savoureuse et tellement comic : un Super-héros actuel fait équipe avec un ancien Super-Héros quelque peu âgé, contraint de reprendre du service, qui a droit à un dernier baroud d’honneur. Un respect mutuel et une sorte de relais passe entre Barry Allen et Desmond Powell, véritable nom de Nightshade, qui synthétise plusieurs des Vigilantes mis en scène dans les années 30, voire 50 (masque, long manteau, pas de pouvoirs mais un éventail de gadgets destinés à lutter contre le crime). Un dialogue final entre les deux personnages définit la notion même de héros, et justifie l’existence de tels personnages.

Les dialogues, parlons-en constituent l’un des éléments-clés de l’épisode, qui apparaît comme particulièrement lucide et pertinent, surtout en le revoyant maintenant, plusieurs années après qu’il a été écrit et diffusé. Ainsi, si notre futur n’est pas constitué de pilules remplaçant les repas et de voitures volantes, les écrans, de télévision ou autre, sont désormais partout, peut-être encore plus avec les tablettes et smartphones que tout un chacun possède bien entendu (LOL). Au cœur de l’épisode, les références abondent : outre le titre de l’épisode, célèbre citation du philosophe britannique Gilbert Ryle, qui apparut pour la première fois dans son livre de 1949 The Concept of Mind., on notera un clin d’œil à la célèbre série des années 50 et son mythique générique The Outer Limits (aka Au-delà du réel, en VF) : " Je contrôle les horizontales, je contrôles les verticales. “

A peu près à la même époque, dans la Série Animée BATMAN de 1992, superbe et des plus réussies, un autre épisode reprendra exactement le même principe de faire rencontrer Batman avec un de ses ancêtres issus du Silver Age, une époque en apparence plus simple et plus manichéenne, présentée comme telle en tout cas. Cas rare, alors que Desmond Powell semblait prendre définitivement sa “retraite” de Super-Héros à la fin de l’épisode, et laisser la protection de Central City au seul Flash, l’épisode se verra dôté d’une suite avec l’ép. 16, “The Deadly Nightshade”…

Pour rappel, une première note consacrée à la série FLASH avait été publiée ici : ttp://seriesverseofknight.hautetfort.com/archive/2009/05/...

lundi, 02 janvier 2012

Le Monde Perdu de Sir Arthur Conan Doyle : Secondes pensées. (De nouveaux mondes à explorer, partie 1)

TLW 1.jpgCette série avait déjà été présenté sur SérieVerse of KNIGHT, dans le cadre des notes thématiques sur les séries “Boobs and Ass”. Mais pendant les vacances de Noël, j’ai décidé de jeter à nouveau un œil sur cette série. Donc, je ne propose pas à nouveau de résumé de la série.

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique) :  Hé bien… Après avoir vu le fiasco Terra Nova, il faut dire que cette série est moins ratée et moins déplaisante que l’on n’aurait pu le croire. Donc, à partir du moment où l’on a accepté le principe de la série, à savoir que dans ce “monde perdu”, tout est possible et imaginable, tout peut être rencontré, on passe un bon moment devant. Donc, comme je l’ai déjà signalé, la série est par moment digne de Sliders, mais dans ses dernières saisons, quand elle reposait plutôt sur l’action, l’aventure, la Science-Fiction. Les principes au cœur des épisodes sont les mêmes : un membre ou plusieurs sont en danger et doivent être sauvés, le groupe est séparé et doit se retrouver, face à des dangers inconnus et menaçants. Mine de rien, comme dans d’autres séries de l’époque, les relations entre certains personnages sont travaillées. On pourra ainsi s’attacher au shipperisme à l’œuvre entre Marguerite et John Roxton, ou à celui entre Ned Malone et Veronica. Un arc narratif se dessine petit à petit : dans Sliders les personnages cherchaient à retrouvaient leur monde d’origine ? Dans Le Monde Perdu, les parents de Veronica sont peut-être encore en vie (la jeune fille les a perdus alors qu’elle était enfant), et elle va chercher à les retrouver. Les costumes et les maquillages et les décors sont de qualité, finalement, valant bien ceux de bon nombre d’autres séries de Science-Fiction, et les personnages sont bien campés. Seuls les FX concernant les dinosaures et autres bestioles font kitsch. Non, vraiment, la série, quand on la prend bien sûr pour ce qu’elle, une série d’action-aventures distrayante, et que l’on laisse la logique de côté, reste fort regardable, il y a eu bien pire dans le genre.

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Côté cast : parmi les membres du cast, peu ont eu par la suite des rôles d’importance, à part peut-être Peter McCauley, ici le Pr Challenger, qui a incarné quelques rôles, dont celui de Zeus, dans Hercules the Legendary Journeys. La véritable star de la série, probablement, Jennifer O’Dell, a fait une apparition dans Las Vegas. Les Fans de Farscape seront heureux de retrouver au détour de quelques épisodes Lani Tupu, le célèbre Bialar Crais de cette série.