jeudi, 16 décembre 2010
Les "X-Files-like", partie 1 : Dark Skies et Burning Zone (Retour aux Frontières du Réel, partie 2)
Dark Skies :


Chaque saison de la série, prévue pour s'étaler sur 5 saisons, devait couvrir une décennie. Mais la série fut malheureusement annulée au bout d'une saison de 19 épisodes. Les spectateurs américains ne donnèrent pas beaucoup de chances à une série beaucoup trop pompée, en apparence, sur X-Files.
Les "plus" de la série : La présence au générique de 2 acteurs montants de l'univers des séries : Eric Close, que l'on reverra plus tard dans Now and Again et Without A Trace / FBI Portés disparus, et Jeri Ryan, qui deviendra Seven of Nine dans Star Trek : Voyager, avant qu'on ne la revoie dans Shark.
Une variation intéressante sur le thème de l'invasion extraterrestre, qui sert à revisiter l'histoire des Etats-Unis.
Une variation intéressante par rapport à X-Files, avec une mythologie mieux construite et moins décevante.
Les "moins" de la série : Une série semblant trop pompée sur X-Files : un duo de jeunes personnages comme héros principaux, avec en plus une jeune femme rousse comme compagne du héros, un homme de l'ombre au coeur de la conspiration... Les "points communs" sont nombreux. Peut-être trop.
Une série sans véritable fin (je ne sais plus s'il y en a une).
Il faut accrocher au thème de l'invasion extraterrestre, vu 100 fois, mille fois même, et qui n'a plus rien d'original.
Et je pense que le duo de Dark Skies ne fut jamais aussi charismatique que celui d'X-Files.
Burning Zone :

A propos de la série : La série, créée par Coleman Luck, peut être résumée à X-Files qui rencontrerait le film Alerte ! (avec Dustin Hoffman). La série, dès la fin de la première histoire en 2 parties, introduisit une touche de conspiration : certains des virus existants actuellement auraient été créés par d'éminents scientifiques s'étant réunis en un groupuscule secret afin de lutter contre la surpopulation de la planète !
M6 y croyait fortement, à ce Burning Zone. En fait, à l'époque, la chaîne se faisait forte d'acheter et proposer toutes ces séries plus ou moins inspirées d'X-Files, espérant fort faire double jackpot, qu'une de ces séries marche aussi fort que la série de Chris Carter. Ainsi Burning Zone fut annoncée à grand renfort de publicités, et diffusée le samedi soir. La déception fut à la hauteur des espérances placées en la série : la série dut faire un sacré flop, au point de ne plus être diffusée à 20h50, d'etre reléguée au vendredi soir après minuit, et servir de bouche-trou dans les grilles.

Les guest-stars de la série : Jeffrey Dean Morgan, dont le personnage disparaît au terme des 11 premiers épisodes, est le seul du cast principal à avoir plus ou moins percé : on a pu le voir au cinéme dans Watchmen, et dans la série Grey's Anatomy, entre autres.
Concernant les apparitions le temps d'un épisode, on peu noter la participation de René Auberjonois (le Odo de Star Trek : Deep Space Nine), Paul Guilfoyle (avant son rôle plus marquant dans Les Experts / CSI), et Nicholas Lea (le Alex Krycek d'X-Files, vu également dans Highlander, Sliders et Les Repentis, entre autres).
21:38 Publié dans X-Files | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : x-files, dark skies, burning zone, eric close, jeri ryan, jeffrey dean morgan, eric close, science-fiction
lundi, 13 décembre 2010
X-Files : retour sur une série mythique (Retour aux Frontières du Réel, partie 1)
J’ai déjà eu l’occasion de parler de cette série, je reviewe d’ailleurs depuis un moment les épisodes de cette série protéiforme ayant touché à tous les genres. Une œuvre qui s’est nourrie de beaucoup d’autres, qui l’ont précédée, et qui a donné lieu à toute une vague de séries, dans les années 90, de séries voulant prendre leur part du gâteau, récupérer un peu du succès de cette série que personne n’attendait, et dont le succès inespéré dépassa toutes les attentes.
Mon but premier était d’ailleurs de consacrer une série de notes aux X-Files-like, ces séries issues du succès d’X-Files, et puis je me suis dit, quand même, c’est l’occasion de parler de l’une des séries qui ont lancé et nourri ma sériephilie.


En France, M6 se sera désintéressé progressivement de la série à l’image du désintérêt progressif du public pour elle. Pour une série qui aura fait les plus belles heures de la chaîne à l’époque. Au point que Christophe Petit, rédacteur en chef de Génération Séries, beau joueur, aura regretté lors d’un édito l’absence de diffusion à 20h50 en prime-time du double épisode final (diffusion proposée sans réelle publicité à 22h50 en semaine), clotûrant 9 belles années d’une série exceptionnelle.
A suivre, donc, des notes sur les X-Files-like, ces séries créées grâce au succès de la série…
21:03 Publié dans X-Files | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : x-files, chris carter, fantastique, science-fiction, histoire de la télévision, histoire des séries tv, david duchovny, fox mulder, gillian anderson, dana scully, robert patrick, john doggett
dimanche, 29 août 2010
SLIDERS : bilan de la Saison 4
Cet été, suite à la sortie de la saison 5 en DVD, j'ai voulu visionner la fin de la série Sliders. Du coup, j'ai commencé une sorte de mi-intégrale de la série, recommançant mon visionnage après la mort d'Arturo. C'est là que j'en étais resté personnellement la dernière fois, et tout a été dit sur les 2 premières saisons, ainsi que sur l'évolution au sein de la saison 3. Du coup, cette note traitera surtout de la Saison 4, que j'avais finalement peu vu, la dernière pour Jerry O'Connell / Quinn Mallory, et donc du coup la dernière saison de la série diffusée par M6.

Bon alors, qu'est-ce qui change ? :
La Saison 4 débutera sur Sci-Fi, qui a racheté la série, et poursuivra la série en tenant compte à moitié de ce cliffhanger. Maggie et Quinn glissent tous les 2 depuis 3 mois, à la recherche de leurs amis, sans avoir pu les retrouver. Au passage, Maggie a vu sa personnalité évoluer, et affiche désormais une nouvelle coupe de cheveux, étant désormais brune. Ils reviennent sur la Terre d'origine, mais celle-ci est ravagée, ayant fait l'objet d'une guerre. Car les scénaristes ont décideé de donner aux Glisseurs à nouveau un ennemi récurrent, et de construire une nouvelle mythologie à la série. Ainsi, ils finiront par retrouver Rembrandt, profondément affecté et diminué. Et pour cause, celui-ci a fait l'objet de tortures (qu'on imagine physiques et mentales) de la part des Kromaggs, les ennemis vus en fin de Saison 2, dans un épisode particulièrement sombre qui trnachait déjà avec ce que proposait Sliders à ses débuts. Quant à Wade, elle a été emmenée ailleurs, dans un autre camp, et ne sera pas retrouvée. Les Glisseurs, curieusement, en feront assez vite leur deuil, et ne partiront jamais à leur recherche ou la mentionneront à peine dans le dialogue. En coulisses, Sabrina Lloyd, qui se disputait avec Kari Wuhrer, aurait fini par poser un ultimatum à la production : c'était elle ou Kari. Les producteurs ont préféré garder la babe. A noter que la belle sera particulièrement bien servie en tenues sexy ou metant son anatomie en valeur...

Bon alors, pourquoi tu glisses ?
Du côté de la série en elle-même, 2 tendances majeures : les scénarios faisant appel à la S-F sont de retour, et cela fait du bien. De nombreux épisodes mélangent différents niveaux de réalité, à la façon de Matrix ou de Inception. Mais le manque de moyens se fait parfois sentir, on voit que la série ne passe plus sur la même chaîne et a un budget moins important. Du coup, beaucoup d'épisodes se déroulent dans le même coin de rue, à proximité de l'Hôtel Chandler, voire carrément à l'intérieur. On perd en décors naturels, avec beaucoup de scènes qui se déroulent en intérieur. Donc au niveau des histoires, Sliders redevient une série S-F, et on retrouve un peu du charme des premières saisons, même si cen'est pas encore cela. A noter aussi, le retour de la critique sociale, mais qui est parfois paresseuse : certains épisodes font appel de manière caricaturale à des civilisations craignant la technologie, la voyant comme quelque chose de maléfique. Mais on nous a trop souvent fait le coup, Stargate SG-1 en tête, et cela ne fonctionne plus... On tente de faire comme lors des premières saisons, sans réellement y parvenir. Un épisode consacre l'essentiel de son histoire à la mode galopante des talk-shows. Mais il est surtout prétexte à mettre en vedette Charlie Brill, le commissaire déjanté des dernières saisons des Dessous de Palm Beach, qui avait été pour une bonne part dans le changement de ton de cette série. Le personnage qu'il interprète a d'ailleurs le même nom : Lipschitz. Est-ce pour attirer les fans de l'autre série ?
Du côté des Glisseurs, donc, on ne sait plus trop vraiment pourquoi ils glissent. Un coup, c'est pour retrouver les parents de Quinn et Colin, un autre c'est pour prévenir des mondes du danger des Kromaggs... Qui apparaissent et disparaissent au gré des épisodes. Pour imposer une métaphore nazie, grand classique de la S-F là aussi, guère originale. Le Minuteur leur permet d'ailleurs de glisser un peu dans tous les sens, puisqu'il est capable de retrouver les coordonnées d'une Terre déjà visitée. Reste la fameuse nécessité de glisser avant le décompte final.

La Saison 4 est dans l'ensemble une bonne saison, donc, avec quelques fois de très bons épisodes, mais avec également des passages où l'on s'ennuie. Mais en tout cas, ce n'est plus la consternation devant les idioties de la Saison 3. Mais en la revoyant, on se rend compte que Inception n'a finalement rien inventé, et a beaucoup emprunté. Et un chef-d'oeuvre : un épisode Western très bon, l'un des meilleurs épisodes de la série, à voir et revoir. Comme quoi... Dommage que les scénaristes aient trop souvent tombé dans une certaine paresse et une certaine facilité. Comme dans le dernier épisode de la saison, où il ne se passe pas grand chose, au point que l'action commence vraiment au bout d'un quart-d'heure au moins, et qui n'a comme seul mérite que de faire participer deux sympathiques guest-stars, la belle Kristanna Loken, et Jerry Hardin, le Gorge Profonde la première saison d'X-Files.
20:36 Publié dans SLIDERS | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sliders, quinn mallory, colin mallory, rembrandt brown, maggie beckett, jerry o'connell, cleavant derricks, kari wuhrer, science-fiction, matrix, inception



