jeudi, 16 décembre 2010
Les "X-Files-like", partie 1 : Dark Skies et Burning Zone (Retour aux Frontières du Réel, partie 2)
Dark Skies :
Le concept de la série : " Mon nom est John Loengard. (...) Ils sont ici. Ils sont hostiles. (...) L'histoire telle que vous la connaissez est un mensonge. " Nous sommes au début des années 60, et une invasion extraterrestre secrète est en train de se dérouler sans que le peuple américain en ait connaissance. Un couple d'employés du gouvernement américain, John Loengard et sa fiancé Kimberly Sayers, vont découvrir que certains membres du gouvernement américain sont au courant de l'invasion des Hive (le nom de ces extraterrestres), et vont chercher des preuves tangibles afin de révéler leur existence aux yeux du monde.
L'histoire de la série : Les Virus sont parmi nous, et sont devenus nos pires ennemis. Heureusement, une équipe de scientifiques va enquêter et lutter contre les virus et les épidémies nous mettant en danger. Dès le pilote, on retrouve une équipe de spécialistes qui se constitue pour lutter contre de nouveaux virus qui donnent lieu à des manifestations étranges.
Chaque saison de la série, prévue pour s'étaler sur 5 saisons, devait couvrir une décennie. Mais la série fut malheureusement annulée au bout d'une saison de 19 épisodes. Les spectateurs américains ne donnèrent pas beaucoup de chances à une série beaucoup trop pompée, en apparence, sur X-Files.
Les "plus" de la série : La présence au générique de 2 acteurs montants de l'univers des séries : Eric Close, que l'on reverra plus tard dans Now and Again et Without A Trace / FBI Portés disparus, et Jeri Ryan, qui deviendra Seven of Nine dans Star Trek : Voyager, avant qu'on ne la revoie dans Shark.
Une variation intéressante sur le thème de l'invasion extraterrestre, qui sert à revisiter l'histoire des Etats-Unis.
Une variation intéressante par rapport à X-Files, avec une mythologie mieux construite et moins décevante.
Les "moins" de la série : Une série semblant trop pompée sur X-Files : un duo de jeunes personnages comme héros principaux, avec en plus une jeune femme rousse comme compagne du héros, un homme de l'ombre au coeur de la conspiration... Les "points communs" sont nombreux. Peut-être trop.
Une série sans véritable fin (je ne sais plus s'il y en a une).
Il faut accrocher au thème de l'invasion extraterrestre, vu 100 fois, mille fois même, et qui n'a plus rien d'original.
Et je pense que le duo de Dark Skies ne fut jamais aussi charismatique que celui d'X-Files.
Burning Zone :
A propos de la série : La série, créée par Coleman Luck, peut être résumée à X-Files qui rencontrerait le film Alerte ! (avec Dustin Hoffman). La série, dès la fin de la première histoire en 2 parties, introduisit une touche de conspiration : certains des virus existants actuellement auraient été créés par d'éminents scientifiques s'étant réunis en un groupuscule secret afin de lutter contre la surpopulation de la planète !
M6 y croyait fortement, à ce Burning Zone. En fait, à l'époque, la chaîne se faisait forte d'acheter et proposer toutes ces séries plus ou moins inspirées d'X-Files, espérant fort faire double jackpot, qu'une de ces séries marche aussi fort que la série de Chris Carter. Ainsi Burning Zone fut annoncée à grand renfort de publicités, et diffusée le samedi soir. La déception fut à la hauteur des espérances placées en la série : la série dut faire un sacré flop, au point de ne plus être diffusée à 20h50, d'etre reléguée au vendredi soir après minuit, et servir de bouche-trou dans les grilles.
Aux Etats-Unis, la série ne marcha pas mieux : Dès le 12 ème épisode, l'équipe des personnages principaux changea, passant de 4 à 3 personnages, deux des personnages disparaissant pour être remplacés par un nouveau. Cela ne suffit pas à sauver la série qui disparut au bout de 19 épisodes produits.
Les guest-stars de la série : Jeffrey Dean Morgan, dont le personnage disparaît au terme des 11 premiers épisodes, est le seul du cast principal à avoir plus ou moins percé : on a pu le voir au cinéme dans Watchmen, et dans la série Grey's Anatomy, entre autres.
Concernant les apparitions le temps d'un épisode, on peu noter la participation de René Auberjonois (le Odo de Star Trek : Deep Space Nine), Paul Guilfoyle (avant son rôle plus marquant dans Les Experts / CSI), et Nicholas Lea (le Alex Krycek d'X-Files, vu également dans Highlander, Sliders et Les Repentis, entre autres).
21:38 Publié dans X-Files | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : x-files, dark skies, burning zone, eric close, jeri ryan, jeffrey dean morgan, eric close, science-fiction
lundi, 13 décembre 2010
X-Files : retour sur une série mythique (Retour aux Frontières du Réel, partie 1)
J’ai déjà eu l’occasion de parler de cette série, je reviewe d’ailleurs depuis un moment les épisodes de cette série protéiforme ayant touché à tous les genres. Une œuvre qui s’est nourrie de beaucoup d’autres, qui l’ont précédée, et qui a donné lieu à toute une vague de séries, dans les années 90, de séries voulant prendre leur part du gâteau, récupérer un peu du succès de cette série que personne n’attendait, et dont le succès inespéré dépassa toutes les attentes.
Mon but premier était d’ailleurs de consacrer une série de notes aux X-Files-like, ces séries issues du succès d’X-Files, et puis je me suis dit, quand même, c’est l’occasion de parler de l’une des séries qui ont lancé et nourri ma sériephilie.
Au commencement : Essayons de rassembler nos souvenirs… X-Files, c’est au départ en France une diffusion sur M6, dans la case-horaire du dimanche soir à 19h, pendant l’été. Je suis sûr que c’était l’été car mon petit frère voulait regarder en même temps le trésor de Pago-Pago, un jeu avec des épreuves sportives dans des décors de plages paradisiaques… Je fus très vite séduit par cette série quelque peu différente des autres, bien écrite, bien réalisé, aux héros attachants. Mulder pour son enthousiasme face aux affaires non-classées, son flegme, sa décontraction, et Scully pour sa beauté froide, ses tenues improbables (le look de Scully dans les premières saisons, c’est quelque chose !). Puis la machine s’emballe : M6, devant le succès de la série, fera comme les Américains et changera l’horaire et le jour de diffusion : la série sera la première à être diffusée, à l’occasion des épisodes inédits, le samedi soir, inaugurant les samedis fantastiques. Cas rare, il s’agit d’une des rares séries où après avoir tenté de proposer un titre français, “Aux Frontières du réel”, le titre original s’imposera. La chaine utilisera en effet X-Files comme titre pour la série, puisque les fans l’appellent de toute façon ainsi. Je me souviens également de la réaction que j’ai eu quand la série a commencé à devenir un véritable phénomène : un certain agacement, et un certain dépit : auparavant, X-Files, c’était ma petite série à moi, une série confidentielle regardée par peu de monde, quelque chose de personnel. Peu à peu, c’était devenue la nouvelle série regardée par tous, on me dépossédait de la série, tout le monde la suivait ! en presses, de plus en plus de magazines font leur couverture sur la série. L’Ecran Fantastique y consacre de larges dossiers, et un Hors-Série. L’équipe de rédaction du magazine Génération Séries se demande quoi faire, je pense : parler de la série, c’est s’assurer des ventes confortables, mais la série vole la place à d’autres, cache la richesse de l’univers sériephile qu’elle tente de défendre. Un magazine officiel, le premier du genre consacré à une série, apparaît. Les épisodes inédits (en général les histoires liées à la Conspiration, les season finale et season premiere) sont vendus avant leur diffusion en K7 vidéos, avec force pubs à l’appui. La aussi, une première pour une série. C’est l’engouement général. Un succès mérité au vu de la série. Devant le succès de la série, un film est envisagé puis sera produit et tourné après la saison 4, afin de profiter de la popularité et du succès de la série.
(Le début de) La fin : Toutes les belles histoires ont une fin, qu’elle soit heureuse ou malheureuse. Au final, la série aura été victime de son propre succès. Après le film faisant suite à la saison 5, la production quitte Vancouver pour la Côte Ouest des Etats-Unis, pour permettre à David Duchovny de voir plus facilement sa famille. La série y gagne en luminosité, en soleil, en inventivité (s’il était possible), en humour. La saison 6 est l’une des plus réussies de la série, et propose le plus de passages drôles. La saison 7 est dans la même lignée, mais plus faible. X-Files ne ressemble plus du tout à ce qu’elle était à ses débuts. Côté Mythologie, il est plus que temps de répondre à certaines questions : le film éclaircissait certains points, un double épisode de la saison 6 est censé remettre de l’ordre dans le fouillis mythologique donné à voir depuis le début de la série. Avant que celle-ci ne reparte dans une nouvelle direction, très religieuse, pour sa saison 7. Puisque le buzz n’a jamais été aussi fort autour de la série, les fans tentent de se tenir au courant de la moindre information concernant la série, qui touche peut-être à sa fin. Car côté coulisses, et pour une série TV, 6 ans, c’est long. Chris Carter commence à vouloir arrêter la série, de même que David Duchovny, de même que Gillian Anderson. Des informations contradictoires sur le départ de untel ou untel (quelle que soit la série d’ailleurs) font à cette époque l’essentiel de l’actu sérielle. Finalement, c’est Duchovny qui semblera lâcher le premier la série, même s’il est présent la moitié de la saison 8. Pour cette saison 8, un nouveau duo est dans un premier temps formé : Robert Patrick, ancien T-1000 et ennemi de Schwarzy dans T2, est l’agent John Doggett, chargé de former un nouveau duo avec Scully, alors que la série en revient à des histoires plus effrayantes, comme aux débuts de la série, et qu’une nouvelle génération semble se profiler à l’horizon. Mais les spectateurs occasionnels ont fini par se lasser de la série. Une série qui souffrira, comme d’autres avant et après elles, d’avoir survécu à elle-même et duré trop longtemps… Comme ces dessinateurs de comics qui ont toujours leurs fans à qui on confie encore des titres, même si on sait pertinemment qu’ils ont vieilli et qu’ils peuvent difficilement séduire un nouveau public ou ne se renouvellent plus suffisamment.
En France, M6 se sera désintéressé progressivement de la série à l’image du désintérêt progressif du public pour elle. Pour une série qui aura fait les plus belles heures de la chaîne à l’époque. Au point que Christophe Petit, rédacteur en chef de Génération Séries, beau joueur, aura regretté lors d’un édito l’absence de diffusion à 20h50 en prime-time du double épisode final (diffusion proposée sans réelle publicité à 22h50 en semaine), clotûrant 9 belles années d’une série exceptionnelle.
A suivre, donc, des notes sur les X-Files-like, ces séries créées grâce au succès de la série…
21:03 Publié dans X-Files | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : x-files, chris carter, fantastique, science-fiction, histoire de la télévision, histoire des séries tv, david duchovny, fox mulder, gillian anderson, dana scully, robert patrick, john doggett
dimanche, 29 août 2010
SLIDERS : bilan de la Saison 4
Cet été, suite à la sortie de la saison 5 en DVD, j'ai voulu visionner la fin de la série Sliders. Du coup, j'ai commencé une sorte de mi-intégrale de la série, recommançant mon visionnage après la mort d'Arturo. C'est là que j'en étais resté personnellement la dernière fois, et tout a été dit sur les 2 premières saisons, ainsi que sur l'évolution au sein de la saison 3. Du coup, cette note traitera surtout de la Saison 4, que j'avais finalement peu vu, la dernière pour Jerry O'Connell / Quinn Mallory, et donc du coup la dernière saison de la série diffusée par M6.
Précédemment dans Sliders : Le dernier épisode de la saison 3 clôt l'influence de la Fox grandissante sur la série, qui a beaucoup perdu du départ de John Rhys Davies, départ ayant suivi celui des créateurs de la série, Robert K. Weiss et Tracy Tormé. Il marque la fin de l'arc Rickman, le militaire renégat que traquaient les Glisseurs à travers les différents mondes. Les scénaristes à l'époque ont pensé que la quête du retour à la maison, sur la Terre d'origine, ne suffisait plus, et ont donc imaginé donner un ennemi récurrent à l'équipe, ce qui manquait à la série. Mais le dernier épisode conserve l'approche qui a gangrené la fin de la Saison 3 : confronter les Glisseurs à une série de périls échappés de films d'horreur de série Z. Dans le cas présent, nos amis découvrent un mauvais remake de L'Île du Dr Moreau, ainsi que des créatures mi-animales, mi-humaines. Il était temps que le massacre s'arrête. L'épisode se termine sur un cliffhanger : Maggie et Quinn se retrouvent dans un monde futuriste, séparés de Wade et Rembrandt.
Bon alors, qu'est-ce qui change ? :
La Saison 4 débutera sur Sci-Fi, qui a racheté la série, et poursuivra la série en tenant compte à moitié de ce cliffhanger. Maggie et Quinn glissent tous les 2 depuis 3 mois, à la recherche de leurs amis, sans avoir pu les retrouver. Au passage, Maggie a vu sa personnalité évoluer, et affiche désormais une nouvelle coupe de cheveux, étant désormais brune. Ils reviennent sur la Terre d'origine, mais celle-ci est ravagée, ayant fait l'objet d'une guerre. Car les scénaristes ont décideé de donner aux Glisseurs à nouveau un ennemi récurrent, et de construire une nouvelle mythologie à la série. Ainsi, ils finiront par retrouver Rembrandt, profondément affecté et diminué. Et pour cause, celui-ci a fait l'objet de tortures (qu'on imagine physiques et mentales) de la part des Kromaggs, les ennemis vus en fin de Saison 2, dans un épisode particulièrement sombre qui trnachait déjà avec ce que proposait Sliders à ses débuts. Quant à Wade, elle a été emmenée ailleurs, dans un autre camp, et ne sera pas retrouvée. Les Glisseurs, curieusement, en feront assez vite leur deuil, et ne partiront jamais à leur recherche ou la mentionneront à peine dans le dialogue. En coulisses, Sabrina Lloyd, qui se disputait avec Kari Wuhrer, aurait fini par poser un ultimatum à la production : c'était elle ou Kari. Les producteurs ont préféré garder la babe. A noter que la belle sera particulièrement bien servie en tenues sexy ou metant son anatomie en valeur...
Pour cette nouvelle saison, donc, les Glisseurs ne sont dans un premier temps plus que 3, mais puisqu'une mystérieuse loi à décrété que les Glisseurs devaient être 4 (ce qui permet des interactions 2 + 2), il faut un nouveau membre à l'équipe. Jerry O'Connell, devenu producteur de la série, pistonne son frère, qui a déjà fait quelques apparitions dans la série, et Quinn mallory retrouvera son propre frère Colin au 6ème épisode de la saison. Car dans le season premiere, on réinvente les origines de Quinn, façon Superman : celui-ci aurait été en réalité adopté par les parents qu'on lui a connus précédemment, envoyé sur la Terre de Rembrandt par ses parents, des scientifiques en lutte contre les Kromaggs, qui auraient choisi cette solution pour sauver leurs fils. Et Colin, malheureusement, a été envoyé dans un monde Amish. Du coup, suite aux retrouvailles, on a droit à un humour "Visiteurs" (le film de Jean-Marie Poiré, avec Christian Clavier et Jean Reno), avec le neuneu qui découvre les nouvelles technologies, comme la télévision. Heureusement, cela ne dure pas toute la saison. Mais du coup, aussi, il n'y a plus que Rembrandt qui aura de réelles raisons de retrouver sa Terre. Personnellement, ce rebondissement idiot pour imposer une nouvelle "mythologie" à la série m'avait fort déplu à l'époque, et c'est un peu encore le cas maintenant...
Bon alors, pourquoi tu glisses ?
Du côté de la série en elle-même, 2 tendances majeures : les scénarios faisant appel à la S-F sont de retour, et cela fait du bien. De nombreux épisodes mélangent différents niveaux de réalité, à la façon de Matrix ou de Inception. Mais le manque de moyens se fait parfois sentir, on voit que la série ne passe plus sur la même chaîne et a un budget moins important. Du coup, beaucoup d'épisodes se déroulent dans le même coin de rue, à proximité de l'Hôtel Chandler, voire carrément à l'intérieur. On perd en décors naturels, avec beaucoup de scènes qui se déroulent en intérieur. Donc au niveau des histoires, Sliders redevient une série S-F, et on retrouve un peu du charme des premières saisons, même si cen'est pas encore cela. A noter aussi, le retour de la critique sociale, mais qui est parfois paresseuse : certains épisodes font appel de manière caricaturale à des civilisations craignant la technologie, la voyant comme quelque chose de maléfique. Mais on nous a trop souvent fait le coup, Stargate SG-1 en tête, et cela ne fonctionne plus... On tente de faire comme lors des premières saisons, sans réellement y parvenir. Un épisode consacre l'essentiel de son histoire à la mode galopante des talk-shows. Mais il est surtout prétexte à mettre en vedette Charlie Brill, le commissaire déjanté des dernières saisons des Dessous de Palm Beach, qui avait été pour une bonne part dans le changement de ton de cette série. Le personnage qu'il interprète a d'ailleurs le même nom : Lipschitz. Est-ce pour attirer les fans de l'autre série ?
Du côté des Glisseurs, donc, on ne sait plus trop vraiment pourquoi ils glissent. Un coup, c'est pour retrouver les parents de Quinn et Colin, un autre c'est pour prévenir des mondes du danger des Kromaggs... Qui apparaissent et disparaissent au gré des épisodes. Pour imposer une métaphore nazie, grand classique de la S-F là aussi, guère originale. Le Minuteur leur permet d'ailleurs de glisser un peu dans tous les sens, puisqu'il est capable de retrouver les coordonnées d'une Terre déjà visitée. Reste la fameuse nécessité de glisser avant le décompte final.
Donc quel bilan en tirer ? :
La Saison 4 est dans l'ensemble une bonne saison, donc, avec quelques fois de très bons épisodes, mais avec également des passages où l'on s'ennuie. Mais en tout cas, ce n'est plus la consternation devant les idioties de la Saison 3. Mais en la revoyant, on se rend compte que Inception n'a finalement rien inventé, et a beaucoup emprunté. Et un chef-d'oeuvre : un épisode Western très bon, l'un des meilleurs épisodes de la série, à voir et revoir. Comme quoi... Dommage que les scénaristes aient trop souvent tombé dans une certaine paresse et une certaine facilité. Comme dans le dernier épisode de la saison, où il ne se passe pas grand chose, au point que l'action commence vraiment au bout d'un quart-d'heure au moins, et qui n'a comme seul mérite que de faire participer deux sympathiques guest-stars, la belle Kristanna Loken, et Jerry Hardin, le Gorge Profonde la première saison d'X-Files.
20:36 Publié dans SLIDERS | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sliders, quinn mallory, colin mallory, rembrandt brown, maggie beckett, jerry o'connell, cleavant derricks, kari wuhrer, science-fiction, matrix, inception