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dimanche, 14 août 2011

Thundercats : le générique de la série originelle (Thundercats are back !! partie 2)

 

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J'en ai parlé dans ma note précédente consacrée aux Thundercats, difficile de ne pas le reproposer ici : le MYTHIQUE générique de la série originelle, d'une puissance folle, enthousiasmant, qui a j'en suis persuadé grandement contribué au succès de la série originelle, et au fait qu'elle ait perduré dans les souvenirs de ceux qui ont découvert la série à l'époque... Lui et son logo, lui aussi mythique, reproduit ci-dessus...


Générique US des Thundercats (Cosmocats, en VF)

Thundercats (2011) : premières impressions et mon avis... sur un reboot réussi ! (Thundercats are back !!, partie 1)

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Le royaume de Thundera vit dans une paisible relative, après sa dernière victoire sur les créatures du mal. C’est dans ce contexte que Lion-O, le prince héritier du trône, vit une existence assez calme, son père régnant encore sur le royaume des Thundercats. Mais une série d’évènements risque de bouleverser à jamais l’existence du jeune homme, le mettant face à ses responsabilités. Car le Mal tapi dans l’ombre ne disparaît jamais longtemps et est toujours prêt à ressurgir…

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Les raisons d’y jeter absolument un oeil ! (mon avis) : A l’heure actuelle, la mode est aux reboots et aux remakes de toutes sortes, dans tous les domaines. Avec cette philosophie maîtresse que ce qui a marché une fois peut marcher une seconde fois, surtout si on se souvient encore à l’heure actuelle de certaines séries ou certains concepts. En plus, c’est la possibilité de faire coup double : séduire un nouveau public, tout en drainant le public de la première série. Depuis quelques semaines, un formidable cadeau est offert aux trentenaires nostalgiques qui étaient rivés enfants devant les émissions jeunesse. Car parmi les séries animées américaines, certaines ont plus marqué l’imagination que d’autres, et sont restés dans la culture populaire. Ainsi en est-il curieusement d’ He-man and the Masters of the universe (Les Maîtres de l’Univers, en VF), et des Thundercats (Cosmocats, en VF) ! Pourtant, ces séries n’étaient ni mieux réussies, ni plus véritablement originales, hormis leurs héros peut-être, que d’autres. Avec de plus les mêmes éléments récurrents et archétypes transférables d’une série à l’autre : le héros principal et central, les compagnons d’aventures, le mentor, le personnage comical-relief, les héros plus jeunes-enfants, les ennemis maléfiques récurrents déterminés à vaincre son ennemi. Thundercats, donc, aura été une série qui à la différence d’autres séries de la même époque, aura marqué plus que d’autres, surtout les geeks trentenaires américains. En 2002, un premier reboot acceptable et plus ou moins intéressant avait été proposé d’He-Man and the Masters of the Universe. Mais cette année 2011… Ce sont les Thundercats qui reviennent sur les écrans, d’une façon exceptionnelle.

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Une nouvelle série est diffusée actuellement sur les écrans américains, plus précisément sur la chaîne Cartoon Network. Et tous les fans de la première série, ou ceux qui s’en souviennent encore, devraient absolument y jeter un oeil. Et puis les autres aussi, d’ailleurs : réalisé en HD, l’image est somptueuse. Les designs de tous les personnages ont été retravaillés, et son superbes. La bande-son est magnifique, digne d’un long métrage d’animation japonais. Tout comme les Graphismes, d’ailleurs. Non vraiment, en terme d’animation, la série est de toute beauté. Côté histoire, il s’agit d’un reboot total : les personnages vivent, au moment où commence la série, heureux en leur royaume, avant que le drame ne survienne… Et la série propose des semi-loners, avec tout de même un arc global en point de mire : à travers les différents épisodes et épreuves traversées, Lion-O, encore au sortir de l’adolescence, va apprendre à devenir un roi à part entière, le seigneur incontesté des Thundercats, qui ont échappé de peu à l’extermination. Car oui, presque tous les personnages que l’on a connus sont présents, fidèles à eux-mêmes. Le travail sur le scénario est donc particulièrement soigné, travaillé. L’épisode 1.04 est d’ailleurs une pure merveille d’écriture, l’un des plus beaux épisodes d’une série, un condensé d’émotion rarement vu, écrit par un ancien scénariste de comics particulièrement talentueux, J.M. de Matteis Autre point, la série prend son temps pour raconter les évènements, ménageant ses effets de surprise.

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En résumé : Une réalisation de haute volée, un magnifique environnement sonore, des graphismes de toute beauté, un univers attachant,… La série ne manque pas de qualités. Mais comme seuls bémols à ce concert de louanges, je dirais quel dommage que la série fasse l’économie d’un véritable générique, alors que je suis persuadée que la force et la puissance de la première série provenaient en grande partie de son générique. Dommage également que Cheetara et Tygra ne soient pas plus impliqués dans les histoires et les scènes. La série reste avant tout centrée, comme la première, sur Lion-O, le véritable héros.

jeudi, 11 août 2011

La Planète des Singes, les Origines : ma critique (les films de l'été 2011, partie 2)

la planete des singes, pierre boulle, science-fiction, star trek, aliens, star wars, james franco, john lithgow, freida pinto, david hewlett, reboot, anticipationRéalisé parRupert Wyatt. Durée : 2h00. Genre : Science-Fiction, anticipation, évolutions simiesques.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire. (source : Allocine.com)

Les raisons d’aller le voir… ou pas ! (mon avis) : La Planète des Singes, idée initiée par un roman de Pierre Boule, est, ce que l’on oublie parfois, à son époque, une franchise à succès. L’une des toutes premières, d’ailleurs, bien avant Star Trek, Star Wars, Aliens et autres franchises de Sciences-Fiction populaires. N’oublions pas que cet univers aura donné lieu à pas moins de 5 films et une série TV, ainsi qu’un merchandising relativement conséquent, dans une durée relativement courte, à la fin des années 60 (le 1er film datant de 68) jusqu’au début des années 70, ce qui n’est pas rien. Et puis cet univers aura fini par reposer, victime probablement de sa principale qualité, être un pur produit de son époque, et utiliser la Science-Fiction pour parler des angoisses d’une époque précise. L’histoire aurait pu en rester là, mais l’époque actuelle est au manque cruel d’idées et à la volonté de rebooter, ou à la perpétuation de tous les univers précédents ayant fontionné, et ayant leurs fans. On a eu ainsi droit au reboot de Star Trek, et une préquelle à l’univers d’Aliens est en préparation. Une époque qui se prête assez bien au retour de La Planète des Singes, dix ans après l’”échec” du remake de Tim Burton, dont le principal défaut aura été de manquer, contrairement au film initial, cruellement de fond (le film n’aura en général pas vraiment été apprécié, et n’aura pas marqué un redémarrage de la franchise, faisant d’ailleurs parler de lui pour des points de détail, finalement).

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Mais abordons un peu le film reboot que la firme FOX nous offre en cet été 2011. La Planète des Singes, les Origines  est un film “batard”, à l’image des créatures mi-hommes mi-singes de la franchise, qui comporte autant de bonnes idées, de qualités, que de défauts. Mais pour constituer finalement un spectacle plaisant, sympathique, un bon blockbuster d’été. Ainsi, le film commence par une entrée en matière indéterminée : une jungle comme il en existe beaucoup, avec des singes évoluant au sol les uns derrières les autres. Une entrée en matière destinée à dérouter le spectateur, qui ne sait pas où il se trouve, ni quand. Bien entendu, avec une saga qui joue avec l’importance de sa temporalité, dont l’un des intérêts est de produire au final une chronologie, la question du quand est d’intérêt. Puis on nous “rassure” : le film se déroule à notre époque. Nous allons alors suivre le travail de la société Gen Sys, une société utilisant la recherche scientifique à des fins financières, afin de vendre de futurs traitements médicaux. Le connaisseur du premier film appréciera alors énormément les nombreux clins d’oeil par rapport au premier film (le même surnom donné à une singe et à CHarlton Heston, “Bright Eyes”), jusqu’à une réécriture quasiment complète d’une partie du film, avec les hommes ayant pris la place des Singes dans le 1er film, et inversement. Des clins d’oeil, le film n’en manquera pas. Avec un déroulement qui propose finalement toute une suite de séquences comme autant de petits épisodes se faisant suite. Du coup, on pense à beaucoup d’autres oeuvres, en regardant ce film : la préparation d’une évasion digne de la série Prison Break, avec un César aussi malin que Michael Scofield dans la façon de réfléchir à s’évader, et la façon de se gagner la confiance d’autres détenus. La révolté des Singes, point d’orgue du film, fera penser à la révolte des Robots dans I, Robot. Sans compter une fin qui rappellera peut-être celle de L’Armée des 12 Singes. Finalement, on se dit que ce film est à l’image de bien d’autres : si la construction dramatique, avec pas mal d’endroits-clés, moments où l’intensité dramatique, l’émotion sont à leur comble (moments d’ailleurs qui peuvent en rappeler d’autres dans X-Men : First Class), se rencontrent jusqu’à la fin, on en passe par certains passages un peu longs et ennuyeux, où l’on s’attarde à filmer en évolution les Singes, véritable prouesse technique, au point que l’on a parfois l’impression d’être devant un documentaire animalier. Pour une telle oeuvre, dont les Singes, et en particulier Cesar (particulièrement émouvant, touchant, pour un singe), sont les principales vedettes du film, on souffrira de personnages stéréotypés, presqu’attendus : le “héros”, confronté à une “nouvelle” espèce, sa fiancée, le collègue quelque peu enveloppé, le petit con idiot, méchant et tête-à-claques, le grand patron aveuglé par l’appât du gain, etc… A tel point que peu importe les acteurs engagés pour les incarner, n’importe qui d’autre aurait convenu, finalement.

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En résumé : parmi les qualités du film, un travail exceptionnel sur le personnage de César, fort réussi, et un scénario malin qui gagne en intérêt quand on connaît la saga, la crédibilisant même, et qui ménage son lot de scènes émouvantes, avec quelques idées inspirées. Parmi les défauts du film, quelques longueurs, et des personnages attendus et stéréotypés. Mais surtout, une écriture très “sérielle”  un film écrit comme autant de petits épisodes, lui-même devant servir à la fois de film autonome et de premier épisode s’inscrivant dans une plus grande franchise, tout succès devant entraîner son lot de suites.Mais de façon générale, on peut considérer La Planète des Singes, les Origines comme un 2nd reboot réussi, après X-Men : First Class.

Côté casting – l’intérêt pour les sériephiles :  C’est la tendance, on y échappera pas avec ce film : Hollywood recrute désormais dans les acteurs et actrices issus du petit écran. On notera donc ici la présence dans un rôle secondaire de David Hewlett, le Dr Rodney McKay de Stargate Atlantis, mais également celle de John Lithgow, vu dans 3ème Planète après le Soleil mais également, plus récemment, dans Dexter.

Note : 4/5.

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