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vendredi, 28 mai 2010

X-Files : review des épisodes 2.11 "Excelsis Dei" et 2.12 "Aubrey"

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2.11 : Excelsis Dei
Sc : Paul Brown. R : Stephen Surjik.
XF 211 1.jpgExcelsis Dei est une maison de convalescence pour personnes âgées. Un soir, une infirmière s'apprête à changer les draps de deux pensionnaires. Mais mystérieusement, elle se retrouve enfermée par une présence invisible dans une chambre. Avant d'être sexuellement agressée. L'affaire parvient au bureau des Affaires non-classées du FBI, ce qui amène Mulder et Scully à enquêter. Ils commencent par interroger Michelle Charters, l'infirmière agressée, qui soupçonne un de ses patients. Mais celui-ci, rencontré par Mulder et Scully, ne peut vraisemblablement pas être l'agresseur. Puis le duo d'agents interroge la directrice de l'établissement. Un des pensionnaires, après avoir en secret avalé un médicament, est victime d'une attaque. Un médicament non-autorisé, donné par l'un des infirmiers travaillant à Excelsis Dei. L'infirmier est mécontent, les patients ne devant pas abuser de ce médicament qu' il leur fournit. Malheureusement, certains patients semblent en être devenus dépendants. Pendant ce temps, Mulder et Scully interrogent un médecin souhaitant aider les pensionnaires victimes de la maladie d'Alzheimer. Les deux agents interrogent ensuite la fille d'un des résidents, venue rendre visite à son père. Le soir venu, un nouvel accident a lieu : un infirmier est acculé dans une chambre vide, alors qu'il était parti à la poursuite d'un patient s'étant sauvé. La poursuite le conduit sur le toit, d'où il sera poussé dans le vide, toujours par une force invisible... Mulder, sur place, sera incapable de l'aider.

XF 211 2.jpgLe lendemain, une patiente, Dorothy, semble voir des fantômes, des présences invisibles dans une chambre déserte. Pour Scully, ce ne sont que des hallucinations. Mulder finit par décider d'interroger Gung, l'infirmier asiatique. En forçant un cadenas, il découvre un serre secrète de champignons. Et un cadavre. Gung est interrogé, mais il se défend d'avoir assassiné qui que ce soit. Même s'il est responsable d'avoir cultivé les champignons, capables d'améliorer les capacités des pensionnaires. Pour Gung, les champignons permettent de communiquer avec les esprits des morts, qui se vengent actuellement des mauvais traitements subis... Mais il est bientôt trop tard, quand les esprits en colère décident d' attaquer. Mulder et Michelle Charters se retrouvent enfermés dans une salle de bain, menacés de mourir noyés...
La Guest-star de l'épisode : Tery Rothery, difficilement reconnaissable ici, est surtout connue pour son rôle du Dr Fraiser tenu dans  Stargate SG-1.
Mon avis : Un épisode peu passionnant au début, qui déroule une simple enquête policière. L'épisode aborde maladroitement le problème des personnes âgées dans les maisons de retraites prises en charge par un personnel peu attentif... Mais l'épisode ne parvient pas à convaincre et rate son but. Dans le même genre,  The KingdomL'Hôpital et ses fantômes fera beaucoup mieux et plus fort. D'autant plus que pendant une bonne partie de l' histoire, ne se déroule aucun phénomène paranormal. L'épisode est terriblement ennuyeux, en fait. Surtout que d' un seul coup, Mulder décide d'interroger Gung sans réelle motivation, hormis une géniale intuition (?)


2.12 : Aubrey
Sc : Sara Charno. R : Rob Bowman.
XF 212 1.jpgDans une petite ville des Etats-Unis, Aubrey, dans le Missouri, un crime horrible a apparemment eu lieu. Le Lt Brian Tillman est chargé de l'enquête sur cette affaire. Brian est un policier marié, mais qui entretient une liaison avec une collègue, BJ Morrow. Celle-ci lui annonce qu'elle est enceinte de lui. Il lui donne rendez-vous le soir dans un motel où ils pourront parler. Le soir venu, elle se rend à l'adresse donnée. Mais elle se retrouve dans un champ en train de déterrer des ossements humains, les restes d'une victime. Un policier. Les agents Mulder et Scully sont prévenus de cette découverte, et se rendent sur place afin d'enquêter. Mulder fait rapidement le lien avec une ancienne enquête. Où le mot "sister" était gravé au rasoir sur le torse des victimes. Apparemment, le même mot aurait été gravé sur la victime, selon une analyse du squelette retrouvé. BJ Morrow les interrompt, mais pour mieux avoir un nouveau malaise. Scully discute avec elle de ses soucis, puisqu' elle a tout deviné de sa situation. Sur le corps découvert, avait en fait été gravé le mot "brother". Puis une nouvelle victime est découverte : une femme apparue en rêve par BJ Morrow. Celle-ci confie plus en détail les visions qu'elle a parfois... De retour au commissariat, elle fouille ensuite d'anciens portraits de criminels, pour retrouver l'homme de ses visions. Brian l'interrompt : il aimerait qu'elle se fasse avorter, et est prête à l'accompagner. Mais elle ne se sent pas prête. Elle confie le nom et l'adresse à Mulder et Scully, qui découvrent un vieil homme malade, M. Cokely, reclus dans sa maison. Celui-ci est incapable d'avoir récemment commis un quelconque crime. BJ Morrowa le sommeil agité, et souffre de cauchemars. Elle finit par se réveiller couverte de sang, avec le mot "sister" gravé sur son torse. Obsédée par ses visions, elle finit par découvrir un autre cadavre, d'autres ossements humains...

XF 212 2.jpgEmmenée à l'hôpital, lorsque Mulder et Scully lui rendent visite, elle accuse Cokely. Ce qui est tout bonnement impossible, bien entendu. Celui-ci, malgré son état de santé, est tout de même emmené au poste de police et interrogé. Puis Mulder et Scully interrogent une ancienne victime de Cokely. Celle-ci, après avoir été violée, est tombée enceinte, mais a abandonné l'enfant, le donnant à adopter. Mulder commence à entrevoir l'explication génétique : peut-être le petit-fils de Cokely est-il responsable des événements récents...
Mon avis : Difficile de ne pas accrocher pour moi à un épisode mettant en scène Terry O'Quinn, l'un de mes acteurs de séries préférés. L' épisode suit de plus un rythme rapide et efficace. Toutefois, on a un peu de mal à voir où l' épisode veut en venir au début. Un épisode qui vaut surtout par son ambiance, et son twist final, inattendu et imprévisible. Qui renverse toute l'histoire, et s'avère particulièrement brillant. Je me demande si, à travers le twist final, et la confrontation entre BJ et Cokely, il n'y a pas un hommage déguisé au maître Hitchcock lui-même et surtout à son remarquable film  Psychose...
La Guest-star de l'épisode : Terry O'Quinn deviendra ultérieurement Peter Watts, le partenaire de Frank Black dans la seconde série de Chris Carter, MillenniuM. Il sera aussi le dictateur Omar Santiago dans  Harsh Realm. On reverra cet acteur dans le film  "Fight the Future". Puis cet acteur, vu également dans  JAG, fera des apparitions dans la série  ALIAS de J.J. Abrams, et deviendra le célèbre John Locke de  LOST.
La Guest-star de l'épisode : Sarah-Jane Redmond sera quant à elle la diabolique Lucy Butler dans  MillenniuM. On la retrouvera, tout comme Terry O'Quinn, dans  Harsh Realm.

Bilan : après un rythme feuilletonnant donné à ce début de saison 2, on arrive là dans le "creux de la vague" : on assiste à des loners très classiques, traditionnels dans leur approche. De simples enquêtes confiées à nos agents, avec un Mulder qui, comme à son habitude, comprend tout tout de suite. La part fantastique de ces épisodes en est réduite à sa portion congrue, avec une explication lancée en deux minutes, peu convaincante (des champignons hallucinogènes d'un côté, la mémoire génétique de l'autre), ce qui est tout de même dommage... Le point commun entre ces deux épisode est en tout cas le poids du passé, des actes et erreurs commis autrefois, fantômes du passé qui sont autant de traces encore palpables, venant menacer les vivants.

jeudi, 27 mai 2010

Les Series Finale : fins ouvertes, fins parfaites (?)

Nouvel article transversal, en ce moment, c'est plutôt ce type d'article qui a mes faveurs, même si je reprendrai des reviews d'épisodes.

Un article que j'ai choisi de consacrer aux fins de séries, façon détournée de parler d'un événement d'actualité (au moment où j'écris) parce que l'événement dont tout le monde parle a eu lieu, soit la fin d'une excellente série, LOST, qui aura fait couler pas mal d'encre, et que même si je repousse le fait de visionner la Saison 6 (je préfère me refaire les 5 saisons précédentes avant), je me demande ce que l'on nous a concocté.

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L'un des plus grands plaisirs d'un cinéphile, c'est en tout cas mon cas, c'est de terminer un voyage. Terminer une série, pouvoir revendiquer avec fierté en avoir vu tous les épisodes, lorsque celle-ci est réussie, bien sûr. Où que sa qualité ne s'est pas dégradée au fil du temps, au fil des saisons. Posséder une série complète en DVD, la suivre jusqu'au bout, avoir fait le voyage jusqu'au bout, la revoir / recommencer le voyage, la voir progresser, construire au fil des saisons sa mythologie, sa continuité, remarquer des choses seulement notables lors d'une seconde vision, lorsque l'essentiel est connu.
C'est une des raisons pour lesquelles je suis sériephile.

Et quand le voyage s'achève... En général, je ne sais pas ce qu'est une fin parfaite, une "vraie" fin. Je n'attends rien de particulier, quand je commence une série, des series finale, soit les derniers épisodes de séries. Je veux dire par là que je ne sais pas ce que doit être pour moi la fin de telle ou telle série, qu'est-ce qu'il devrait y avoir. Je préfère me laisser guider par les choix des scénaristes, leur décision. Ca évite d'être forcément déçu, puisque ce choix est toujours le leur. Enfin précisons, le leur s'ils veulent que leur série reste par le choix audacieux qu'ils auront proposé, ou pas.

Au fil du temps, j'ai appris à aimer les fins des plus grandes séries dans leur nature complètement ouverte. Comment en effet terminer définitivement le parcours d'un personnage ? Impossible. Parce qu'un personnage, ou plusieurs, suivis au-delà de 3 saisons, acquièrent une existence propre, échappent à leurs auteurs, appartiennent un peu à tout le monde (c'est tout au moins l'illusion que l'on peut en avoir). A moins de tuer le personnage principal. Parce que les séries sont importantes en tant qu'Art, mais ne doivent pas céder à la vie. La vie continue en dehos d'une série, des séries, et les fins ouvertes ont le mérite de laisser chacun, le personnage comme le spectateur, poursuivre sa vie, son chemin, de son côté. Ainsi, une jeune fille blonde, qui n'a plus désormais de destinée guidant ses pas, est enfin libérée, et va être confrontée à l'inattendu, à l'inconnu, son passé ayant disparu pour ne laisser qu'un grand cratère. Une famille dont le père est chef mafieux se réunit pour passer un moment ensemble. Un prisonnier se libère de son inquiétant reflet, grimaçant, ricanant, affichant un sinistre rictus. Il aura fait tomber toutes les barrières pouvant l'emprisonner (?). Un flic de Baltimore, étant profondément attaché à sa ville, des rescapés d'une ancienne civilisation, en fuite, constatent que l'histoire n'est qu'un éternel recommencement, et que la boucle est bouclée. Une caméra s'éloignant à pas mesurés d'un hôpital où se seront concentrées, réalisées, de nombreuses tragdies humaines, mais d'où seront ressortis de grands moments de joie, de peine, de colère, de tristesse. Un lieu réunissant toute la société, dans le bonheur comme dans la tristesse. (pour savoir de quelles séries je parle ici, au cas où vous ne les auriez pas devinées, voir les tags... )
Briser le cercle, donc, montrer un changement durable, ou au contraire créer une boucle, montrer que tout recommence, encore une fois. Ou les 2 à la fois, puisque tout ne recommence jamais à l'identique.

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Marquer la fin, donc, et montrer également que ce n'est pas la fin. Indiquer que les personnages ou un lieu ont été au bout de leur histoire, de leur évolution, amis que tout pourrait recommencer, être rejoué. Libre au téléspectateur de poursuivre l'aventure. Ou pas.

Et donc en revenir aux fondamentaux. Soit les personnages.
Bien sûr, on s'attend toujours à ce que la Mythologie, les grands mystères, les questions que mettait en scène une série pour accrocher notre attention à une série, soit résolus. Mais une fois que tout est dit... Une série ayant tout révélé ou épuisé (c'est-à-dire dont la fin a répondu à tout) peut-elle être une grande série ? Une série restant dans l'Histoire des Séries, ayant une place de choix dans les anthologies ? Et puis en général, personne, pas même les auteurs, multiples sur une production américaine, possèdent-ils eux-mêmes toutes les clés de leur histoire ? Donc, paradoxalement, j'aurais tendance à considérer une fin imparfaite dans le fait de ne pas répondre à toutes les questions, de ne pas conclure tous les mystères, comme une fin réussie, à partir du moment où, et c'est souvent voire toujours le cas, lorsque l'on se focalise sur les personnages.

Pour LOST, donc, je m'attends à un dernier bal des adieux, une dernière apparition, tout comme pour Urgences, des personnages les plus marquants de la série. Tout comme il était de bon ton de ramener une dernière fois Angel à Sunnydale. Tout comme la complète évacuation de Shannen Doherty / Prue Halliwell a la fin de Charmed est inexcusable.

Et je m'attends à ce qu' on ait une fin "problématique", ouverte, qui finit sans tout conclure, qui prenne le risque de froisser ses plus grands fans, à l'image de la "fin" du Prisonnier.
Qui ose même finir sur le premier plan de la série, un oeil. S'ouvrant sur le rêve, l'imaginaire, comme l'est en réalité la télévision.

KNIGHT

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PS : au passage, et ce serait à vérifier, mais j'ai l'impression que le concept même de "Series Finale" (le fait de nommer et ritualiser la fin d'une série, de lui consacrer une attention particulière) est relativement récent (par rapport à l'histoire des séries), étant surtout apparu pour les séries des années 90. Auparavant, la plupart des séries constituaient un simple divertissement, et donc il n'y avait pas ce souci de formaliser la fin d'une série, même si certaines d'entre elles proposaient une fin ou une conclusion.

samedi, 22 mai 2010

HERCULES : retour sur la série

Récemment, j'ai terminé une autre série, Hercules the Legendary Journeys, dont je n'avais encore jamais vu l' intégralité.

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Hercules, c'est l' une des deux séries suivies dans les années 90 sur TF1 le samedi en fin d'après-midi, avec le même intérêt que Xena, son spin-off, qui s'échangeaient chacune la place. Une série qui donna lieu à 2 spin-off, d'ailleurs, le second étant plutôt destiné à la jeunesse (?), puisqu'il mettait en scène les aventures du Jeune Hercules, de jeunes acteurs reprenant les rôles-titres. Ainsi qu'un film d'animation mettant également en scène Xena.

Et donc, avant que je ne reprenne la série en VO, puisque je l'ai faite et suivie péniblement en VF jusque là (je suis persuadé que la série est bien plus forte et réussie en VO), il s'agit de dresser un petit bilan de la série.

Les points positifs de la série :

- une galerie de personnages attachants, réapparaissant à l'occasion, que l'on se plaît à retrouver au détour des épisodes. Entre Salmoneus, le marchand, débonnaire, toujours avec une nouvelle idée pour tenter de faire fortune, Autolycus, le roi (auto-proclamé (?) ) des voleurs, interprété par le délicieux Bruce Campbell, Ares, le démoniaque dieu de la guerre, grand ennemi d' Ares, Aphrodite, la soeur fofolle d'Hercules se balladant dans la Grèce antique à moitié nue, ou encore la diabolique Discorde, la série aura créé toute une série de personnages formant le Herc/Xenaverse.

- Le thème des doubles, avec l'apparition d'un univers-miroir. C'est toujours une bonne idée, les acteurs et actrices étant mis en situation de jouer une version décalée de leur personnage.

- Les cross-overs avec Xena, même s'ils furent rares / pas assez nombreux à mon goût.

- Un excellent acteur, bourré de talent : Michael Hurst. La révélation de la série, ayant dépassé le simple statut de side-kick, au point de voler parfois la vedette à Hercules, capable de faire reposer un épisode sur ses seules épaules plutôt que sur celles de Kevin Sorbo, finalement assez fade. Michael Hurst incarna non seulement Iolaus, le meilleur ami d' Hercules, mais également la Veuve Twanky, tenancière d' une école de danse, livrant de savoureuses interprétations, ou encore legardien des Enfers Charon.

- Un héros inspirant. La série fut bourrée de bons sentiments, mais quoi de plus normal pour une série proposant les aventures d'un super-héros de l' Antiquité, Hercules ayant tout d'un Superman de cette époque ? Les qualités d' Hercules, de la même manière qu' un Doctor Who, sont de tirer le meilleur parti de l'Humain, de garder toujours une foi inébranlable en lui, et de pousser chacun à donner le meilleur de lui-même. Une série positive, donc, à l'image de son héros.

- Une imagination débridée, Hercules n'ayant pas peur du ridicule. Ni des anachronismes, ni de réécrire l'histoire. Ainsi, un Hercules déchaîné inventera le rock'n roll (!), aura à affronter un poulet géant (!!), ou sera transformé en cochon (!!!), le temps d'un épisode, entre autres délires !

- Des clip-shows (épisodes reprenant des images d'anciens épisodes, afin d' économiser le budget ou de réaliser un péisode malgré un épuisement de celui-ci) réussis, farfelus, inspirés. L'idée étant de créer des histoires prenant place au XXème siècle, les membres du casting reprenant le rôle de personnes réelles du studio afin d'en proposer une parodie, de se moquer gentillement d'eux.

- Iolaus apparaissant ou disparaissant au bon soin des scénaristes sans aucune explication. Un coup, il accompagne Hercules, un coup pas. Soit, les deux compagnons n'ont pas besoin de partager systématiquement chaque aventure, mais je n'ai pas apprécié.

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Et les points négatifs :

- pas d'histoire ou d'arc d'importance ou marqué par l'épique, à la différence de Xena. La série n'aura pas sû raconter d'histoire de grande ampleur, digne d'un personnage légendaire. L'un des derniers arcs mis en scène, opposant Hercules à un dieu désincarné du Mal (il semble d'ailleurs que ce soit une constante de proposer ce type de méchant dans les séries de Fantasy : Buffy avait été confronté àThe First, tout comme Highlander a eu un équivalent de démon désincarné entre sa 5ème et sa 6ème saison), Dahak, honteusement piqué à Xena, énième supériorité du spin-off sur la série-mère.

- Beaucoup d'épisodes furent plombés par des romances sirupeuses soit destinées à Hercules, soit à Iolaus. Avec le genre de scènes qu'on imagine, ayant tendance à s'éterniser.

- Des méchants ridicules. A de nombreuses occasions, la série m'a fait penser à un sentai japonais par ses ennemis, leur look.

-Un series finale / dernier épisode absolument honteux, sans aucune ampleur ou importance, à l'image de la Saison 6 (en réalité 8 épisodes seulement proposant un rab d'aventures pour le héros) simple épisode semi-loner. Zeus se rend compte qu'il a besoin d'Hera, ou souhaite recommencer son histoire avec elle, et la ressuscite. Ares ressuscite les Titans pour assouvir sa vengeance. Le problème est que ces géants incarnanat chacun un élément (air, eau feu) n'impressionnent personne. Pas de défi à la hauteur d'Hercules, une simple dernière aventure. Dommage.

- Xena, le spin-off sera mieux en tous points, toujours gagnant, quel que soit le domaine, beaucoup plus admiré d'ailleurs que Hercules, à gagnant. Je prends beaucoup plus de plaisir, personnellement, à visionner celle-ci.

Sur SériesVerse, je proposerai peut-être un avis épisode par épisode, s'il m'est possible... Ainsi que sur Xena, bien sûr.

KNIGHT