UNDERWORLD : Le Long Halloween envahit SeriesVers, partie IV

Réalisé par Len Wiseman. Durée : 2h06. Genre : Fantastique. Sorti en 2003.
Résumé : Les Vampires et les Loups-Garous (appelés Lycans ici) existent bel et bien, parcourant notre monde et se dissimulant parmi nous la nuit tombée. Mieux encore : depuis des millénaires, ils s'affrontent dans une guerre secrète sans merci. Selene, la chasseresse, est une Vampire intrépide spécialisée dans l' élimination des loups-garous. Elle sera amenée à faire la connaissance de Michael, un jeune homme traqué par les Lycans, qui pourrait bien être le porteur, sans le savoir, d' un mystérieux secret. Selene va devoir choisir entre la fidélité à son clan, ou la passion qui l' anime, en particulier pour le jeune et beau Michael...

Mon avis : Celui-ci, j'ai hésité à le prendre pour ma sélection d'Halloween. Car hormis un début assez musclé, la suite est un peu moins convaincante en terme d'action, explorant surtout un univers et les relations unissant les divers personnages, le film reposant plus sur eux, finalement, que sur des gunfights survitaminés qui les laisseraient de côté. Mais ce film est un bon gros guilty pleasure, avec une Kate Beckinsale magnifique en interprète de la Vampire Selene, toute gainée de cuir et se la jouant à Matrix. Superbe, dégageant tout à la fois, quand il le faut, force ou douceur, difficile d'imaginer une autre actrice dans le rôle. Le film fut pensé ou en tout cas probablement influencé par le film des frères Wachowski. Underworld étant sorti peu de temps après et étant encore dans les esprits. Ace sujet, voir la scène de fusilade dans le métro, au début du film, par exemple. Avec Underworld, on avait donc des vampires à la sauce Matrix. Des vampires à la Anne Rice, réfugiés dans une belle demeure dont ils ne sortent que pour faire la traque aux lycans, parce que " c'est la guerre ". Sembalnt d'extraction noble, ils sont pourtant loin de sombrer dans la débauche et le sexe, choses auxquelles on peut s'attendre avec ces créatures. On n'en verra rien, en tout cas. D'ailleurs, il y a un petit côté lute des classes entre les Nobles Vampires et les gueux Lycans, réfugiés dans des égouts, d'extraction basse...

En fait, l' intérêt du film, c'est de développer des personnages forts et un univers séduisant, accrocheur, qui aurait très bien pu être développé en série TV, tellement il est présenté comme riche. L' origine de la guerre entre les Vampires et les Lycans, les histoires de famille et filiations diverses présentées dans la série, les divers personnages développant tout une mythologie (Lucian, Sonja, Selene, Viktor... ), tout cela n'est juste qu'effleuré dans ce premier film. Et l'identité visuelle forte de l'univers, bleutée, puisque l'image est saturé de filtre donant un cachet particulier à l'image.
De ce point de vue, l'intrigue principale autour de Michael, enjeu de convoitises censées guider le récit, passe un peu à côté. En plus, on connaît peu Michael, interprété par le fadasse Scott Speedman (Felicity), et on a du mal du coup à s'inquiéter de son sort.

Pour résumer, Underworld est un bon divertissement, d' honnête facture, sans être indispensable. La fin, avec les différents personnages s'opposant, une fois les enjeux clairement établis, relève le tout.

Trivia : Bizarre en tout cas, qu' Underworld ne soit jamais évoqué à chaque fois que l'on présente ou définit la Bit'lit', le dernier genre littéraire, alors que ce film colle tout à fait à la définition et devrait servir d'étendard, de fer de lance...
La Scène-culte du film : Selene, tournant sur elle-même tout en mitraillant le sol, pour faire écrouler le sol et se faire descendre d'un étage, et échapper ainsi à ses adversaires.
Les Guest-stars du film : Dans un petit rôle, on pourra noter la présence de Wentworth Miller, la star de Prison Break, que l' on ne reconnaît pas tout de suite, celui-ci portant lunettes et cheveux longs. Et on retrouve également dans ce film la belle Sophia Myles, vue dans un épisode de la Saison 2 de Doctor Who, mais aussi et surtout au casting régulier de la courte série Moonlight, autre production abordant le thème des Vampires.

Bite Me, Selene.

ALIEN le 8ème passager : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie III

Réalisé par Ridley Scott. Genre : Science fiction, Epouvante-horreur, Thriller Durée : 1h56 min. Année de production : 1979.

Synopsis : Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage.
Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...
(Résumé du site Allocine.fr)

Sorti en 1979, ce film se voulait d'une certaine manière une réponse à Star Wars : A New Hope et ses débordements d'imagination en tous genres (et pour cause, puisque Star Wars ne s'est jamais véritablement comme une oeuvre de S-F pure). Avec Alien, l'espace se révèle des plus inquiétants, angoissants, rempli d'inconnu, comme par exemple le cadavre d'extraterrestre gigantesque retrouvé par les membres d'équipage du Nostromo.

Le film est depuis devenu un classique instantané, définitivement, que l'on peut voir et revoir encore, parce que reposant sur des procédés assez simples. Et parce que le film, appartenant à la S-F, pioche dans plein d' autres genres voisins pour tenir le spectateur en haleine. Ainsi, la séquence durant laquelle le bébé Alien sort du ventre de la pauvre victime fait toujours son petit effet. Emporté par l'interprétation impeccable du casting, et surtout de Sigourney Weaver, ce film culte a marqué,et continue encore de marquer bien des esprits, maintes fois copié, jamais égalé. Si quelques aspects ont vieilli, comme l'aspect des écrans de l'ordinateur de bord, le film reste toujours aussi efficace.

Et puisque tout le monde en a entendu plus ou moins parler, voire l'a vu, je ne m'apesantira pas davantage, mais je pense qu'il convient tout à fait à une soirée d' Halloween.

Dans l' espace, personne ne vous entendra crier...

 

Alien, le 8ème Passager - Trailer

 

 

Gossip Girl : review des épisodes 1.01 et 1.02

Ah, Gossip Girl. Voilà une série pour laquelle je n'avais pas vraiment accroché au début, et que j'ai appris à aimer. Dailleurs, il y a toujours, avec moi, le même souci concernant certains Teen dramas de la CW : je commence par cordialement les détester, pour des raisons évidentes : personnages stéréotypés, publicité envahissante inondant les presses, intrigue convenue ou insuffisante au début. (quand je relis mes premières impressions sur la série... LOL) Et puis... Il y a le savoir-faire US, le charme et le talent des actrices, la qualité d' écriture, parfois de réalisation, qui finissent par emporter l' adhésion. Avec Gossip Girl, il y a Blake, et il y a Leighton. Actrices incroyablement sexys, qui sont probablement les vraies raisons, même s'il y en a d' autres, que j'ai plus ou moins tenter de rationnaliser...
Gossip Girl, c'est devenu, il faut bien le reconnaître, mon petit Guilty Pleasure, comme le gateau un peu trop crémeux, qui fera grossir, mais que l'on ne peut s'empêcher de dévorer...

1.01 : Pilot
Sc : Cecily von Ziegesar, Josh Schwartz, Stephanie Savage. R : Mark Piznarski.

Tournée entièrement à New York et basée sur la populaire série de romans pour jeunes adultes écrit par Cecily von Ziegesar, Gossip Girl suit le quotidien de la jeunesse dorée des adolescents fortunés du Manhattan de l' Upper East side, le quartier huppé de l'île, narré de façon savoureuse et piquante par la blogueuse anonyme Gossip Girl, narratrice omnisciente qui dévoile les ragots et rumeurs les plus croustillants sur les plus célèbres d' entre eux. Pour la nouvelle rentrée scolaire, Serena Van der Woodsen, qui avait mystérieusement quitté la ville du jour au lendemain, est de retour à Manhattan, alors que débarquent au même moment Dan Humphrey et sa jeune soeur Jenny. Si Blair Waldorf, son ancienne meilleure amie, ignore ce qui avait fait partir Serena, ce n'est pas le cas de tout le monde. Blair tente de séduire Nate Archibald encore une fois, le garçon dont elle est amoureuse, mais celui-ci semble avoir l' esprit ailleurs, depuis le retour de Serena. Une Serena à qui Blair a du mal à pardonner d' être partie ainsi sans plus donner de ses nouvelles. Chuck se réjouit du retour de Serena, et sera amené à lui confier qu' il sait pourquoi elle a quitté si précipitamment la ville. Dan, secrètement amoureux de Serena, a l' occasion de la croiser plusieurs fois, et de lier plus ample connaissance avec elle. Et le père de Dan et Jenny, un musicien d' un groupe de rock, a l' occasion de revoir une vieille amie, la mère de Serena. Lors d' une soirée privée, alors que Jenny a été invitée, et prête à rejoindre le cercle privé encadrant la Queen Bee Blair, est draguée par Chuck. Mais se refusant à lui au dernier moment, il faut l' intervention in extremis de Serena et Dan, son frère, pour calmer les ardeurs du libertin. Blair apprend enfin, et de la bouche de Nate, ce qui a conduit Serena à quitter la ville. Une vérité qui pourrait bien marquer la fin définitive de son ancienne amitié...

Mon avis : Gossip Girl... Gossip Girl, c'est tout d'abord une série qui a su exploiter deux cévolutions majeures de la communication des ados des années 2000 : l' explosion des Blogs sur Internet, et la folie des téléphones portables et donc SMS. Bercé par la narration chaude de la parfaite Kristen Bell, car c'est elle Gossip Girl, la reine des ragots sur la jeunesse dorée de Manhattan. Et autre tendance exploitée, la mode. Pour les jeunes filles fortunées, la mode, être une "fashion victim", va de soi, sans qu' on se pose de questions. 
Le casting de la série, à part quelques exceptions notables, est de haute volée. Si Chace Crawford, alias Nate Archibald, le "prince charmant", est d'une fadeur absolue mais c'est le rôle, qui veut), Ed Westwick, Chuck Bass, incarne un Valmont moderne transpirant la pourriture vénéneuse du prédateur acharné de conquêtes. Leighton et Blake sont impeccables, on appréciera la nonchalance du sympathique Dan Humphrey (Penn Badgley), et l'attachante Jenny Humphrey, interprétée par la jeune Taylor Momsen, au débit mitraillette incroyable. Tous les personnages sortent plus ou moins du lot, et sont interprétés avec brio. Il faut voir les échanges de regar entre Blake et Leighton, duel larvé de deux anciennes amies devenues rivales. Gossip Girl est un Teen Drama de haute volée, bien meilleur que ce qu' on a pu en dire, à condition d' aimer le genre, et d' en avoir accepté les règles. 
Pour ce premier épisode, les couples commencent déjà à se former, et les intrigues sont lancées. Nous avons déjà le "méchant" de l' histoire, qui tentera d' abuser de la naïve Jenny. Déception, il s'en tirera avec un simple "bourre-pif", mais c'est une façon élégante de le punir, point trop n'en faut, classe et élégance, dans l' esprit de la série... You know You love Me. XOXO... 
Moment le plus sexy : Sans conteste la scène de sexe entre Nate et Serena, étendart de la série. Serena, sous ses airs de jeune fille sage de "bonne famille", was a slut.
Guide Musical : "Young Folks" by Pete Bjorn and John ; "If It's Lovin' That You Want" by Rihanna ; "What Goes Around...Comes Around" by Justin Timberlake ; "Diamond Hipster Boy" by Washington Social Club ; "Concerto in G" by Antonio Vivaldi & Brian Reitzell ; "99%" by The Mooney Suzuki ; "Bounce With Me" by Kreesha Turner ; "Back to Black" by Amy Winehouse ; "Space For Rent" by WhoMadeWho ; "Send You Back" by Matthew Dear ; "Photograph" by Air ; "Joyful Waltz" by Zdenek Bartak ; "Hang Me Up to Dry" by Cold War Kids ; "Time Won't Let Me Go" by The Bravery ; "Hard to Live in the City" by Albert Hammond Jr ; "The Way I Are" by Timbaland Feat. Keri Hilson and D.O.E. ; "Go" by Hanson ; "Don't Matter" by Akon ; "Knock Knock" by Lyrics Born ; "The Gift" by Angels & Airwaves.


1.02 : The Wild Brunch
Sc : Stephanie Savage, Josh Schwartz. R : Mark Piznarski.

There's nothing Gossip Girl likes more than a good cat fight !! Suite de l' épisode précédent. Un nouveau jour se lève sur Manhattan, le lendemain de la fête Kiss on the Lips. Jenny s'en veut d' avoir été si naïve avec Chuck Bass, et Dan d' avoir été si maladroit avec Serena. Alors que tous les jeunes branchés se remettent d' une nuit agitée, chez les Bass, on s'apprête à recevoir tout le gratin de l' Upper East Side pour un brunch. Par un curieux hasard, Dan et Nate se retrouvent tous deux à attendre le retour de Serena dans l' hôtel particulier où elle réside. Pendant ce temps, Serena tente de réparer les pots cassés avec Blair, en vain. Car Blair a appris que Serena avait fait l' amour avec Nate. Puis c'est au tour de Jenny de rendre visite à Blair, la Queen Bee en profitant pour se gagner la loyauté de la jeune fille, envisageant de lui faire intégrer son Cercle Intérieur. Pendant ce temps, Lily accepte de prendre un café avec Rufus. Puis tout le monde finit par se retrouver pour le brunch, avec en particulier un Dan et une Serena particulièrement mals-à-l' aise. Le brunch est, entre autres, l' occasion pour Nate et Serena de s'expliquer. Nate propose à Serena de le rejoindre dans une chambre pour discuter à tête reposée. Mais Chuck propose à Blair de se retrouver seule avec Nate, et.... d' en profiter. Du coup, Nate, Blair et Serena se retrouvent dans la même chambre. Dan surprend une conversation entre Lily et le père de Chuck. De retour au brunch, la situation devient explosive entre Chuck, Dan, Nate, Serena, et Blair. Dan est déçu par Serena.

Mon avis : Quels sont les points communs entre Buffy, the Vampire-Slayer et Gossip Girl ? Hormis le prénom commun de leurs créateurs ? Des dialogues enlevés, une langue ciselée et mélodieuse. Entendre la VO de la série, plus que dans tout autre série, est un réel plaisir tant elle sonne. Et d'abord et avant tout pour les interventions de Gossip Girl, portées par la voix tendre de Kristen Bell. La série propose encore son lot de situations légères comme une bulle de champagne, abusant de situations comiques, ou dramatiques. Jeux de regards, duels d' attitudes, de regards... Gossip Girl, c'est l' art (de placer les personnages dans) des situations inconfortables, et les séparer les uns des autres. La série traduit les conflits latents en propos et situations élégantes. L' épisode explore les conséquences des situations présentées lors du Pilote, génératrices de conflits entre les différents personnages. 
Moment le plus sexy : La scène de corruption de Jenny par Blair ; en échange d' une robe (de grand couturier, cela va sans dire), rejoins mon armée, rejoins mes troupes. Je suis ta reine. Délicieusement sexy, avec une Blair en sous-vêtements.
Moment faussement sexy (et sulfureux) : Chuck bass se réveillant au sortir d' une nuit de sexe avec des jumelles. Ouais. On y croit moyen, surtout avec la tête de Ed Westwick. Non mais sérieux, vous le trouvez beau gosse, avec sa tête de fouine ? THE erreur de casting de la série, surtout pour interpréter un don juan. L' interprète de Nate, le fade Nate, dit je suis beau gosse, et mon rôle se limite à ça de toute façon, aurait mieux convenu pour le rôle... Voilà toute la contradiction des Valmont, pas forcément les plus attirants,mais capable de séduire n'importe quelle femme...
Guide Musical : "Hit Me Up" by Gia Farell ; "Shut Up And Drive" by Rihanna ; "When Did Your Heart Go Missing" by Rooney ; "Ballad of Gus and Sam" by Ferraby Lionheart ; "Tell Me About It" by Joss Stone ; "The Queen And I" by Gym Class Heroes ; "Believe" by The Bravery.

" Serena's visit was short, and apparently not very sweet, but you know what it is ? Revenge. We hear its best served cold, who's hungry ? "

Gossip Girl (ép. 1.02 "The Wild Brunch").


" Well, Serena's mystery man is a mystery no longer. His name is... oh, who cares. Now that he and S are over, so are his fifteen minutes. But his sister Jenny was spotted with a new dress... gifted from Blair herself. Everyone knows an Eleanor original is the uniform of B's private army. But will J be a loyal soldier? Or will she side with S's rebel forces? And as for S herself: We hear she left today's brunch with no friends, no boy and nowhere left to run. It looks like the ultimate insider has become a total outsider. It's your move, Serena. And you know who'll be watching : Gossip Girl. "
Gossip Girl (ép. 1.02 "The Wild Brunch").

Gossip Girl Opening