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dimanche, 18 octobre 2009

FRINGE : review des épisodes 1.01 et 1.02

Nouvelle série reviewée sur ce blog, FRINGE avait été diffusée en Juin et Juillet à un horaire "impossible", le mercredi soir sur TF1 à 23h10. Du coup, j'ai préféré me procurer le coffret UK de la série, pour pouvoir me visionner la série à mon rythme.

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1.01 : Pilot (78 min)

Sc : J.J. Abrams & Alex Kurtzman & Roberto Orci. R : Alex Graves.

FRINGE 01 1.jpgLorsque tous les passagers et l'équipage du Vol 627 Hamburg-Boston meurent dans de mystérieuses circonstances, l'agent du FBI Olivia Dunham, ainsi que d'autres personnes de différentes agences gouvernementales, enquête sur ce qui a pu se passer. Mais Olivia se retrouve personnellement impliquée lorsqu'en ayant retrouvé un suspect, et en tentant de l'arrêter, son partenaire et amant, John Scott, se retrouve entre la vie et la mort à cause d'une contamination chimique. Pour le sauver, Olivia décide de retrouver la seule personne susceptible de l'aider : le docteur Walter Bishop, scientifique de génie mais fou, incarcéré dans un intitut psychiatrique depuis 17 ans. Pour obtenir son aide, elle doit passer par son fils unique, Peter, qui s'avère en mauvais termes avec son père. Tous trois mettront tout en oeuvre pour sauver John et comprendre ce qui se passe... L'enquête conduit Olivia jusqu'à Nina Sharp, une des responsables du Consortium Massive Dynamics, entreprise développant des technologies de pointe fondée par William Bell. Olivia, Peter et le Dr Bishop commencent alors à découvrir ce qui est réellement arrivé aux pasagers du Vol 627, et à entrevoir une vérité bien plus grande...

FRINGE 01 2.jpgMon avis : Un Pilote terriblement accrocheur dans son intrigue et dans la présentation de ses personnages. Les personnages sont bien trouvés, et se démarquent assez de la série avec laquelle on pouvait comparer la série, X-Files. Anna Torv et son personnage sont radicalement différents de ceux de Scully, même si on peut reconnaître une certaine influence, bien sûr. Le personnage, même si très classique, du Dr Bishop interprété par John Noble, est très accrocheur. Bien sûr, on reconnaît ici à mille lieues la marque de fabrique Abrams : des scènes choc pour introduire la série (encore un accident avec un avion d'ailleurs, avec des scènes bien effrayantes), un trauma lié à une figure paternelle absente pour l'un des personnages, une plongée dans l' inconscient / le monde psychique pour dévoiler la vérité, la bande-son de Michael Giacchino... La série met de plus en place une mythologie solide, avec les premières mentions de William Bell et l' apparition de Massive Dynamics, et la première évocation du Pattern : le monde entier est devenu pour quelques savants leur laboratoire d'expérimentations. On a tenté de lui donner une identité visuelle propre : si Heroes voyait les crédits insérés dans les images façon comic-book, dans FRINGE, les noms des lieux visités apparaissent clairement à l' image, en majuscules.


1.02 : The Same Old Story
Sc : Jeff Pinkner & J.J. Abrams & Alex Kurtzman & Roberto Orci. R : Paul A. Edwards.

FRINGE 02 1.jpgUn homme a passé la nuit avec une jeune femme dans un motel. Mais après qu'ils aient fait l'amour, la jeune femme souffre atrocement, un corps étranger étant apparu dans son ventre. Le jeune homme abandonne la jeune femme devant les Urgences. Celle-ci est prise en charge par les médecins de l'hôpital et semble enceinte. Lors d'un accouchement particulièrement difficile au cours duquel la jeune femme meurt, les médecins sont horrifiés par ce qu' ils ont mis au monde.
Olivia, Peter et Walter Bishop vont enquêter sur ce cas étrange. La jeune femme a en effet accouché d'un... homme âgé de 80 ans. Olivia contacte alors Nina Sharp, de Massive Dynamics, afin qu'elle l'aide dans cete affaire. Walter Bishop reconnaît l'un de ses précédents travaux commandités par l'armée : créer des soldats dès leur naissance, en développant un procédé permettant de vieillir prématurément un individu. L'enquête conduit Olivia et Walter sur la piste d'un tueur en série dont la spécialité est l'ablation d'une partie du cerveau, responsable du vieillissement...
Mon avis : Difficile de ne pas penser à X-Files quand on voit ce type d'épisode. Ici, tous les mystères semblent toutefois explicables rationnellement, par la science. On se croirait revenu à l'époque des années 90, où de nombreuses séries tentant de grapiller une part du succès d'X-Files, et conquérir une partie de son public, étaient apparus.

FRINGE 02 2.jpgMais FRINGE est encore plus gore que sa prédécesseuse, preuve en est la séquence pré-générique, très choc. Les trois personnages principaux sont tous attachants, surtout Walter Bishop, et les scénaristes ont su travailler plus en amont certains points : la relation entre Walter et son fils, qui se (re)construit peu à peu est un plus, de même que la présence du pseudo Skinner. Par contre, le personnage de l'assistante de Bishop père est transparent au possible, et ne sert presqu' à rien.
Concernant l'intrigue, je crois qu'il est difficile de ne pas penser au moins un peu à L'étrange histoire de Benjamin Button en voyant l'épisode (pour la naissance d'un homme âgé de 80 ans.

FRINGE est pour moi une très bonne série, un bon succédané d'X-Files, plus réussi que les succédanés auxquels on avait eu droit à l' époque. Je ne suis pas déçu par ces premiers épisodes, peut-être parce que le casting est bon, ou les idées servant de base à l'épisode. Encore une fois, Abrams a su m'accrocher et je vais suivre cette série avec un réel bonheur. Même si celle-ci manque un peu d' âme et que je suis conscient qu'Abrams a été à bonne école et emprunte beaucoup à différents classiques ici et là (mais de toute façon, c'était déjà le cas à l' époque pour X-Files, alors... )...

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samedi, 17 octobre 2009

Veronica Mars : review des épisodes 2.07 et 2.08

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2.07 : Nobody Puts Baby in a Corner

Sc : Diane Ruggiero. R : Nick Marck.

VM 207 1.jpgDuncan continue d' héberger Logan. Au lycée, Logan demande l'aide de Vernica, en souvenir du "bon vieux temps" au sujet du meurtre de Felix dont il est toujours suspect. Puis c'est au tour de Duncan de solliciter l' aide de sa petite amie : l' un des enfants dont Meg était la babysitter a été victime d'abus de la part de ses parents. Pendant ce temps, chez les Casablancas, l'avocat de la famille informe ses membres des volontés de Big Dick. La jeune détective va donc jouer les babysitters. Kendall n'aura droit à rien, et pour ne rien arranger, la mère des enfants Casablancas a décidé de réapparaître pour s'occuper de ses fils. Et son enquête pour Logan la conduit à rencontrer le Dr Tom Griffith, un chirurgien esthétique, une des dernières personnes appelées par Felix. Vronica se rapproche également de Gia Goodman, qui l' invite chez elle un soir. Veronica se retrouve alors piégée dans une... soirée pour filles. Mais le hasard fait bien les choses, le petit frère de Gia pourrait bien être la victime qu' elle recherche. Veronica et Duncan finissent par découvrir l' atroce vérité lors d' une mission commando...

VM 207 2.jpgMon avis : Super-scène de début où Kristen Bell / Veronica Mars refait les dialogues de The Big Lebowski, un film qu'elle regarde avec Duncan. Un épisode qui prend son temps pour "démarrer", introduire son sujet. Et l' épisode emmêle, poursuit, lance bien trop de pistes narratives, peut-être, mais c'est le charme de la série. Hé oui, Veronica, ce n'est pas facile d'être babysitter ! ^^ Trop marrante, la scène où le gosse crie de toutes ses forces pour avoir de la crème glacée, devant une Veronica pétrifiée de terreur ! Kristen Bell est décidément toujours parfaite. L'intrigue autour du père de Veronica semble vraiment, de plus en plus, artificielle. Rajoutée là pour qu' il ait droit aussi à son arc narratfif cette saison.
Sinon... C'est toujours un réel plaisir de retrouver Charisma Carpenter, toujours aussi magnifique...
Guide Musical : "Pon De Replay" by Rihanna ; "The Nth Degree" by Morningwood ; "Run" by Air.


" Veronica, You need to stop being the Dude. "
Duncan, à sa petite amie Veronica (ép. 2.07 "Nobody Puts Baby in a Corner").


2.08 : Ahoy, Mateys !
Sc : John Enbom, Cathy Belben. R : Steve Bomer.

VM 208 1.jpgIl y a quelque chose de pourri au royaume de Neptune. Logan souhaite toujours que Veronica l' aide à découvrir pourquoi le Dr Griffith souhaiterait lui faire porter le chapeau pour le meurtre de Felix. La belle blonde se retrouve alors dans le River Styx, un bar qui est le QG de la première famille du crime de Neptune, en suivant une des personnes ayant été opérée par le chirurgien. Veronica, en mauvaise posture, est sauvée à temps par Logan. Puis son enquête lui fait découvrir, avec l' aide de l' informaticienne de génie Mac, une radio-pirate déversant son fiel sur tous les lycéens. La tentative de triangulation de la source d' émission les conduit chez... le Vice-Principal Van Clemmons, et c'est donc son fils, Vincent, Geek de son état, à l' origine de l' émission de radio-pirate. Au lycée de Neptune, un élève souhaite que Weevil lui procure de la drogue. Celui-ci comprend que son leadership à la tête des motards de Neptune est peut-être remise en question.

VM 208 2.jpgLe père de Veronica, Keith Mars, reçoit la visite de deux parents ayant perdu leur fils dans le crash du bus scolaire, et que l' on harcèle en leur rappelant la disparition de leur fils. Logan vit une expérience des plus douloureuses : il est enlevé par des individus cagoulés décidés à le faire parler sur ce qu'il sait à propos du meurtre de Felix. Ceux-ci finissent par l' abandonner sur la plage. Logan téléphone alors à Weevil pour l' avertir : cela ne fait que commencer, Weevil sera à son tour menacé...

VM 208 3.jpgMon avis : Un début d' épisode choc, avec une Kristen Bell super-sexy, plongée dans les rêves de Duncan. La suite est à l' avenant, avec notamment la scène où Veronica est en danger. Seconde fois (si l' on compte l' affrontement contre Aaron Ecchols) que l' on craint vraiment pour la vie de notre héroïne préférée. L' épisode se laisse suivre tout seul, sans prise de tête. On évite l'arc Casablancas et l' arc Mars pour explorer une intrigue classique liée à un arc narratif lancé en début de saison. Un épisode très classique, dans l' espri de la série, et des épisodes de la Saison 1, où l' on ne cesse de rebondir de révélation en révélation.
Continuité : Première fois que l' on vvoit le Principal du lycée de Neptune, M. Moorehead. 
Guide Musical : "Jailbreak" by Thin Lizzy ; "Dakota" by Stereophonics ; "No More Guitars" by the Secondhand Ska Kings ; "God Is In The Radio" by Queens Of The Stone Age ; "Ocean City Girl" by Ivy.


" Look, I 'm happy to be the Q to your Bond, but crime pays. "
Mac, à Veronica (ép. 2.08 "Ahoy, Mateys !").

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jeudi, 15 octobre 2009

Battlestar GALACTICA 1978 : kitsch, seventies, culte

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L' histoire de la série

L' histoire de la création de Battlestar GALACTICA, tout le monde la connaît un peu, ou la devine : devant le succès incroyable de Star Wars au cinéma, il fallait bien s'attendre à ce que certains surfent sur la vague de ce succès. Ce fut le cas de la chaîne ABC, qui accepta le projet de série de Glen A. Larson. Battlestar GALACTICA suit ainsi les traces des derniers survivants des 12 Colonies, détruites par les Cylons, autrefois des êtres vivants ayant évolué jusqu'au stade de machines et guidées par le leader impérial, et ayant à cœur de détruire l'humanité (sans qu'on explique véritablement, d'ailleurs, ce qui les pousse à agir ainsi). Au casting, on compte des acteurs charismatiques : Lorne Greene, ancien patriarche de la famille Bonanza, qui reprend ici un rôle proche avec celui du Commandant Adama, veillant sur la flotte des survivants à bord du dernier vaisseau de guerre, le Galactica. Son second, le Colonel Tigh, l'assiste fidèlement dans sa tâche. Son fils, Apollo (interprété par Richard Hatch), est l'un des meilleurs guerriers de la flotte. Ses amis, Starbuck (Dirk Benedict, le « Futé » / « Face » de L'Agence tous Risques. Les deux personnages ont d'ailleurs des traits de caractère commun, étant tous deux de grands séducteurs) et Boomer, comptent également parmi les meilleurs pilotes. Série des 70's oblige, on pourra regretter le manque de développement du background des personnages, à quelques exceptions près. Les personnages, comme de coutume à l' époque, sont définis une bonne fois pour toutes, et il ne viendrait à l' esprit de personne de les faire évoluer. Tout au plus apprendra-t-on que Starbuck est orphelin. Ceux-ci combattent les Cylons à leurs trousses tout en espérant, un jour, retrouver la Terre, berceau de l' humanité. Parmi les personnages réguliers, on peut mentionner aussi le jeune Boxey, fils adoptif d' Apollo, après que sa mère ait été tuée par les Cylons, ou Cassioppée, ancienne danseuse exotique devenue infirmière de bord.
La série s'arrêtera au bout d'une saison de 24 épisodes, le public se lassant quelque peu de la série, et celle-ci s'avérant finalement coûteuse à produire.

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1978-2009 : Près de 30 ans plus tard, que vaut encore la série ?

Il est difficile de regarder à nouveau la série en 2009, tant elle est rattachée à l'époque qui l'a vue naître dans son esthétique : les coiffures, les vêtements des personnages, tout paraît terriblement daté. Concernant le contenu des épisodes, certaines sont également symptômatiques de l'époque télévisuelle : les scènes romantiques sont semblables à celles que l'on trouve à la pelle dans les séries de l'époque, comme La Croisière s'amuse ou l'Île Fantastique. Concernant le pitch des épisodes, certains d' entre eux tentent d'adapter au format d'un épisode de série des classiques du cinéma. Certains épisodes offrent par exemple des réécritures de western, ou de film-catastrophe lorsqu' une attaque kamikaze Cylon entraîne des incendies à bord du Galactica. La série présente en général des histoires étirées pour remplir les épisodes d'une heure, défaut de bien des séries S-F, et se concentre au début sur certains personnages, en particulier celui de Starbuck, mieux servi que d'autres au niveau des intrigues. On note toutefois un regain d'intérêt en fin de saison lorsque la série devient plus feuilletonnante, et évacue les Cylons des épisodes qui ne constituent plus la seule et unique menace à fuir. D'autant plus que la réutilisation jusqu'à pus soif des mêmes stock-shots pour incarner les batailles spatiales pouvait lasser à la longue. On introduit alors, par exemple, de nouveaux personnages, les Nomades Borreliens, qui auraient pu constituer l'équivalent pour Battlestar Galactica des Klingons pour Star Trek. La série se fait alors parfois plus dramatique, plus prenante, et commence à constituer un ensemble intéressant de personnages dans lesquels puiser.
Toutefois, pour les plus curieux, il est amusant de constater que certaines idées prises dans la Série de 2003 sont reprises de la série originelle, comme la réapparition de l'Amiral Cain et de son Battlestar, le Pegasus, pitch repris dans les grandes lignes dans la version 2003 du mythe. Ou encore l'idée d'anges déplaçant le périple des survivants des Colonies sur le chemin du spirituel.
On notera aussi la dernière apparition à l' écran de prestigieuses guest-stars : Patrick McNee, qui récite le monologue d' ouverture des épisodes, prêta sa voix au Leader Impérial Cylon, avant d'incarner, le temps de deux épisodes, le satanique Comte Iblis, inscrivant davantage encore la série dans un manichéisme religieux. Mais également Fred Astaire, qui participa à un épisode de la série pour interpréter un vieil arnaqueur.
On peut également s'apercevoir, en revoyant la série, que quelques idées présentes ça et là ont peut-être servi d'embryon à des concepts de séries développées par la suite. Ainsi, dans un épisode, Starbuck pilote un Viper avec une Intelligence Artificielle, et les échanges entre les 2 ont probablement inspiré la création de K2000. Dans un autre épisode, Starbuck voit sa conscience introduire un nouveau corps.

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En conclusion

Cette seule saison de 1978 (on ne parlera pas ici de l'indigente suite ayant été apportée à la série sortie en 1980, je ne l'ai pas vu et n'en ai nullement l'envie) a connu en général les défauts inhérents à toute première saison d'une série S-F : des débuts laborieux, une certaine difficulté à trouver le ton de la série et le moyen de renouveler celle-ci. Il est fort dommage que la série n'ait pas eu la possibilité de s'épanouir, car qui sait ce qu'elle aurait pu donner à voir par la suite, si elle s'était vue prolonger. D'autant plus qu' on s'éloignait un peu des épisodes centrés autour des personnages pour faire avancer des arcs scénaristiques, histoires courant sur plusieurs épisodes.
La série reste tout de même regardable et supportable, à condition de passer outre le fait que la série soit un pur produit de la fin des années 70, avec une esthétique très marquée.

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