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samedi, 30 octobre 2010

Une vie de Sériephile… Par quoi ça passe ?

Troisième note consacrée à mes souvenirs de Sériephile, en espérant ne pas passer pour un dingue en vous dévoilant tout ça, même s’il y a toujours une dose de douce folie pathétique et mélancolique dans la Passion… Après avoir abordé les bons et les mauvais souvenirs de sériephile, une note pour aborder de quoi s’est composé ma vie de Sériephile, justement.

Car pour moi, être Sériephile, c’est :

- enregistrer pieusement mes séries préférées sur VHS pour me constituer des intégrales de mes séries-cultes pour me les repasser. Enregistrer les séries diffusées trop tardivement à la télé. Ca, c’était du temps où le support DVD n’existait pas encore, bien sûr…

- découper des photos de ces séries, ou les photocopier, afin de réaliser moi-même les jaquettes des K7 vidéos, jaquettes complètement artisanales. Ca, c’était avant que je n’aie Internet, bien sûr…

- remplir des cahiers de guides des épisodes de mes séries fétiches : Highlander, Loïs & Clark, Code Quantum… Guides complétant ceux du magazine Génération Séries, le premier à en proposer. Maintenant, c’est sur mon ordi portable, que je reproduis des guides des épisodes.

- me faire des K7 audio de génériques de séries-cultes. Ca, c’était quand je n’avais pas encore accès à internet, bien sûr…

- acheter des magazines de séries pour connaitre les dernières news, lire des articles critiques, des interviews, connaitre de nouvelles séries… Ou pour simplement admirer le travail de graphistes maniant à merveille Photoshop.

- acheter également des livres sur mes séries préférées. Pour apprendre des anecdotes sur les épisodes, sur les conditions de production (l’envers du décor… ), lire les avis critiques de l’auteur sur les épisodes…

- participer aux forums de discussions sur les séries.

- acheter les séries coffrets DVDs. Même pour les séries que l’on pense bien connaitre, dont on a suivi les nombreuses rediffusions. Rien que pour les avoir, les collectionner, les regarder en VOST, les revoir encore et encore, revoir son jugement sur elles, ou pas, découvrir de nouvelles choses parce qu’on les redécouvre d’un autre œil. Découvrir des séries que l’on ne peut voir autrement, faute de diffusion, ou parce qu’elles sont “oldies”, trop anciennes. Si vous vous le demandez, je ne suis pas encore passé aux Blu-Ray, je ne sais pas si j’y passerai ou pas.

- consulter chaque semaine son Programme TV, pour se réjouir de la diffusion de certaines séries, se désespérer des énièmes rediffusions. Enfin je ne le fais plus, maintenant. Je ne regarde quasiment plus de séries sur les chaines hertziennes, en VF. Et les séries diffusées en général ne m’intéressent pas. Ou pas dans les conditions dans lesquelles elles le sont. Paradoxalement, le considère que les diffusions TV ne sont plus faites pour les Sériephiles, pour créer ce public particulier, que l’on a décidé de toute façon de ne plus écouter ou séduire…

- consulter les sites de vente en ligne pour se réjouir des prochaines sorties DVDs. Je ne découvre malheureusement certaines séries qu’à cette occasion.

- essayer d’aborder les séries comme sujet de discussion, en faisant mine de ne pas trop y toucher, pour mieux en parler. Pour faire des adeptes, il faut s’y prendre prudemment, patiemment… Ah les malheureux qui pensent qu’il n’y a que ce qui est diffusé qui existe. Alors qu’il y a tant de richesses, de trésors insoupçonnées…

- Tirer satisfaction de se dire qu’on a vu, suivi une série en entier. Qu’on la possède, en entier. Qu’on a tout vu d’une saga, d’un créateur, d’une série. Qu’on l’a partagé dans ses bons, comme dans ses mauvais moments. Non, je n’ai pas encore vu tout ce qu’a produit Joss Whedon. oui, j’ai maintenant (je viens de finir récemment) vu tout Star Trek (c’est-à-dire les 5 séries et les 11 films), j’ai laissé tombé plein de séries en cours de route faute de temps, de motivation, de baisse de qualité (Urgences, NYPD Blues, OTH, Ally McBeal, les 3 séries CSI, Weeds, Stargate Atlantis…  ), j’en reprendrai surement pour les mener à terme, j’en regarde d’autres que j’ai pourtant déjà vues. Sans remords, c’est la vie.

- consacrer du temps à réaliser des bannières, des wallpapers, des GIFs de ses séries préférées.

- Et bien sûr… Oh oui bien sûr… Tenir un Blog sur les Séries !! ^^

KNIGHT

PS : Cette note fut écrite en écoutant “Addictions” de Superbus. Je pense que c’était adéquat…

PPS : cette note est dédiée à Nephthys, Lorna, Livia, Céline, et Aeryn.

30 Jours de nuit : Dark Days, review (Halloween returns (H. 2010), part. 5)

L’annee derniere, je chroniquais ici meme, pour Halloween, le film 30 Jours de nuit. Cette annee, a l’occasion de la mEme fete, est sorti rEcemment sa suite, Dark Days

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Film d'horreur américain réalisé en 2010 par Ben Ketai. Durée : 1h28. Scénario : Steve Niles & Ben Ketai.

L'histoire du film :  Stella, la survivante du premier massacre, a donc survécu. Et en souvenir de la tragédie, fait le tour des Etats-Unis pour raconter son histoire, la vérité couverte par des mensonges gouvernementaux destinés à cacher l'existence des vampires. Au risque de mettre sa vie en danger. Car les Vampires se sont infiltrés dans la société américaine, devenue leur nouveau terrain de chasse. C'est ce qu'elle apprend d'un mystérieux Dane, qui al contacte depuis peu par lettres. Au sortir d'une de ses conférences, elle rencontre de façon impromptue des chasseurs de Vampires qui n'ont de cesse de vouloir exterminer l'espèce, et souhaiteraient la voir rejoindre leurs rangs. Dans l'ombre, la Reine Vampire attend quant à elle de pouvoir se venger de l’espèce humaine...

Mon avis :  Dark Days est à prendre, pour être regardé sans déception, pour ce qu'il est : un Direct-to-DVD comme il en existe bien d'autres, une suite donnée à un film ayant relativement bien fonctionné, mais pour le marché de la video, où l'on sera moins exigeant sur le produit final, destiné à être vu le temps d'une soirée. Même si le film 30 Jours de nuit n'imposait pas forcément de suite, c'est tout de même ce qu'on a ici, une suite plus ou moins directe au film, dont on reprendra certains plans. Ce qui conditionne bien entendu de nombreux éléments : la réalisation, signée Ben Ketai, est fade, les décors pauvres, sans originalité, et cache la plupart du temps la "misère", le manque de budget. Côté casting, on trouve surtout pour les acteurs de seconds couteaux, pas mauvais en soi, mais qui servent juste leurs personnages, souvent issus de séries TV. On reconnaîtra donc Harold Perrineau, le Michael de LOST, et Mia Kirshner, de 24. Ainsi que Ben Cotton, vu dans Harper's island, Battlestar GALACTICA : Razor, ou encore Stargate Atlantis. D'ailleurs, c'est ce qu'on a l'impression d'avoir : une suite TV au film. Heureusement, l'interprête de l'héroïne principale Stella, Kiele Sanchez est belle et assure dans son rôle, et dispose d'une belle présence à l'écran, n'ayant rien à envier à d'autres "action women" comme Kate Beckinsale, Millla Jovovich ou Kristanna Loken, pour citer de belles actrices qui restent crédibles des flingues à la main, dans des rôles proches de celui de Stella dans le film. Mais exit Melissa George, donc, probablement trop chère ou pas intéressée, le personnage a été recasté, apoint que l'on a pris soin de retourner avec cette nouvelle actrice les scènes reprenant les dernières images du premier film.
30 D 2.jpgCôté histoire, signée en partie par Steve Niles, auteur du comic original, on a du bon et du moins bon : si l'on se satisfera d'avoir le développement d'une mythologie autour du film, qui pourrait donner même lieu à une série TV, on a malheureusement un scénario aux rebondissements prévisibles, qui présente quelques incohérences. Avec des Vampires parfois un peu stupides, malheureusement, dans leurs agissements. Mais toujours aussi violents et monstrueux, et qui justifient bien une des accroches du film :
" Dark Days makes Twilight look like nursery School. "
Sinon, curieusement, et je ne pense pas que c'était forcément intentionnel, la série m'a faît penser d'un côté à X-Files, avec cet aspect " on cache la vérité au grand public ", et l'héroïne en croisade pour la vérité, et à Buffy : Stella est une sorte de Buffy adulte, elle est aidée par un personnage qui cumule les fonctions de Giles et Angel (le Angel du tout début de la série), Lilith, en reine des Vampires, rappelle le Maître... Comme si le film était une version plus gore et sérieuse de ma série fétiche. Ce qu'aurait pu être Buffy si on n'avait pas sacrifié à l'humour et la dérision, le second degré, et si on avait choisi d'avoir dans la série le même ton noir que dans "The Wish".

Donc au final, Dark Days s'apparente plutôt à un Blade-like avec moins de moyens, Direct-to-video oblige. Une production proche de celles proposées à la télé, extrêmement gore toutefois (autant que le premier film, mine de rien), qui plaira surtout aux fans de l'univers 30 Jours de nuit, idéal pour une petite soirée, mais loin d'être indispensable. 

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vendredi, 29 octobre 2010

FRINGE : review des épisodes 1.15 "Inner Child" et 1.16 "Unleashed" (Halloween returns (H. 2010), part. 4)

A l’occasion d’Halloween, retour de FRINGE, que j’avais malheureusement laisse tomber.

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1.15 : Inner Child
Sc : Julia Cho et Brad Caleb Kane. R : Frederick E.O. Toye.
FR 115 1.jpgDes ouvriers s'apprêtent à dynamiter un immeuble désaffecté. Mais alors que les ouvriers évacuent l'immeuble, un des ouvriers se fige, comme s'il avait oublié quelque chose. Et rentre à nouveau dans l'immeuble, afin d'effectuer une vérification, suivi d'un de ses amis. Tous deux découvrent un tunnel débouchant sur les égouts, et à l'intérieur, ce qui ressemble à un lieu de vie. Ils découvrent également un jeune enfant chauve. Chez elle, Olivia Dunham reçoit un coup de fil de l'Agent Francis, qui a reçu un fax étrange. Puis c'est au tour de Phillip Broyles de la joindre : le garçon découvert dans le sous-sol de l'immeuble a été conduit aux urgences de l'hôpital de Boston. Le garçon n'a pas dû voir le soleil depuis longtemps, et personne ne s'explique encore sa présence. Mais on soupçonne que le jeune garçon a dû se nourrir uniquement de rats et d'insectes.

FR 115 2.jpgPendant ce temps, une jeune femme se fait enlever par un homme l'ayant abordé à la laverie automatique, en réalité un tueur en série, surnommé l'Artiste. Curieusement, le nom de la jeune femme est donné par le jeune garçon. Olivia, touchée par le jeune garçon, tente de communiquer avec lui. Le garçon lui donne un autre indice pour trouver l'Artiste, en vain. Olivia l'emmène alors voir Walter Bishop, dans l'espoir qu'il puisse les aider tous deux à mieux communiquer. Au grand dam de son supérieur Broyd, un représentant de la CIA souhaitant emmener l'enfant pour apprendre entre autres comment il a pu survivre aussi longtemps...
Mon avis :  La séquence pré-générique est une nouvelle fois des plus surprenantes, rappelant d'autres séries fantastiques. Pour le reste de l'épisode, on a droit à une revisitation très originale du mythe de l'enfant sauvage, thème classique de plusieurs séries des années 80. Et à une enquête policière sur un énième tueur en série. La relation entre Olivia, sur lequel est centré cet épisode, est particulièrement touchante. John Noble est toujours aussi génial et impérial dans son rôle de savant fou. Un épisode qui repose entièrement sur les relations entre Olivia et l' enfant, ainsi que sur les scénes de certains personnages, mais plus faible au niveau de son intrigue, pas vraiment digne de la série, malheureusement. Quoi qu'il en soit, la série est toujours aussi plaisante, on voit qu'il s'agit d'un show d'une extrême qualité.

1.16 : Unleashed
Sc : J.R. Orci & Zack Whedon. R : Brad Anderson.
FR 116 2.jpgPeter appelle Olivia chez elle alors qu'elle raconte une histoire à sa nièce. Car Peter souhaitait parler à sa soeur. Pendant ce temps, des braqueurs attaquent un centre de recherches pratiquant des expériences sur les animaux, déclenchant au passage l'alarme. l'un des scientifiques arrive sur place, mais arrive malheureusement trop tard. Un bête monstrueuse semble avoir été malencontreusement libérée. Le lendemain, à l'Université, Peter et Walter ont une nouvelle dispute, mais sont interrompus par un appel d'Olivia, mise sur l'affaire. Le FBI enquête sur l'attaque de la voiture des braqueurs par le monstree libéré, et Olivia remarque que l'un des corps manque. Son enquête lui apprend que les victimes étaient des activistes. Sur l'un des corps, Walter découvre une chose étrange, qu'il semble reconnaître. Pendant ce temps, l'agent Charlie Francis pourrait bien devoir affronter le monstre libéré, qui a fait de nouvelles victimes. Walter pose des questions très précises à Charlie Francis, et semble extrêmement préoccupé. Il se pourrait que la créature soit génétiquement modifiée. De retour à l'Université, Walter apprend à Olivia et Peter que la créature pourrait avoir été créée d'après ses travaux, tentatives de croiser plusieurs animaux pour en produire un nouveau. Ils apprennent de plus que le monstre cherche à se reproduire... Et l'Agent Francis pourrait bien être porteur de larves du monstre. Pour sauver l'Agent Francis, le FBI doit retrouver la créature.  Olivia Dunham découvre quel savant a créé la créature, le père de l'un des activistes, justement... Peter et Walter apprennent grâce à Olivia la "composition" de la créature. Mais il faut encore avoir un échantillon du sang du monstre : Olivia, Walter et Peter se mettent donc en chasse...
FR 116 1.jpgMon avis :  Les scènes entre Olivia et sa nièce sont particulièrement touchantes, montrant encore le potentiel de jeu d'Anna Torv. Un épisode classique dans certaines de ses scènes d'Horreur, mais pourtant diablement efficaces. Ici, on se croirait devant un bon vieux épisode d'X-Files, mais l'épisode m'a fait également pensé à un épisode de The New Avengers où Steed et ses collègues devaient affronter un monstre géant également. Un épisode passionnant, où Astrid, la simple asistante, commence à avoir sa place à part entière dans l'équipe. Et plus effrayant, donc (faut voir la bestiole, digne d'Alien), que le précédent, qui jouait davantage sur l'émotion.
Les références de l'épisode :  Coincidence ? L'un des personnages de l'épisode s'appelle Jonathan Swift, comme l'auteur des Voyages de Gulliver.

Bilan :  Je dois dire que je suis conquis par la série, d'une extrême qualité et de plus en plus maîtrisée. Elle est finalement un digne successeur pour moi de grands classiques comme X-Files ou The Avengers, utilisant des recettes classiques, mais aux personnages attachants. Mention spéciale à Anna Torv, très attachante, qui apporte énormément à la série.

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