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vendredi, 01 avril 2011

STARGATE SG-1 : review des épisodes 1.09 à 1.12

1.09 : Brief Candle
Sc : Katharyn Powers. H : Steven Barnes. R : Mario Azzopardi.
ép. où un personnage viellit prématurément. A peine arrivés sur la planète Argos, l'équipe SG-1, et en particulier Daniel Jackson, doivent aider une jeune femme à accoucher. Après avoir été d'un si grand secours, O'Neill et les autres sont bien sûr accueillis des plus chaleureusement. L'occasion pour eux de découvrir que le peuple d'Argos attend toujours le retour de son dieu, qui les a abandonnés. Mais ils découvrent que quelque chose cloche quand le bébé mis au monde à leur arrivée a déjà grandi au point de sembler âgé de plusieurs années. Les habitants d'Argos ont été en réalité soumis à des expérimentations de la part d'un Goa'uld curieux ayant manipulé leur ADN. Une Argosienne, Kynthia, tombe amoureuse d'O'Neill, qui malheureusement commence à vieillir prématurément de façon inquiétante. Alors que le reste de SG-1 rentre sur Terre afin de trouver une solution à ce mal, O'Neill partage ses derniers jours sur Argos en compagnie de Kynthia...
Mon avis :  Encore un épisode peu satisfaisant et plein de trous. Et ce, dès la séquence pré-générique : Et d' une, malgré le fait que les habitants d'Argos soient les enfants d'une culture grecque, ils parlent un Anglais courant sans aucune explication logique. De deux, Je ne suis pas sûr qu'une femme venant d'accoucher puisse à peine deux minutes après marcher en portant son enfant, ayant l'air de se porter comme un charme. Avec cet épisode, se dévoilent les errements du concept de la série au départ : Des civilisations primitives reproduites de façon approximative et caricaturale, des décors quelque peu répétitifs dûs probablement à un budget peu élevés (ceux du SGC, la forêt, la grande salle d'un palais... ), des scénarios recyclant des thèmes très classiques de la Science-fiction, comme le vieillissement prématuré d'un personnage ou de plusieurs : X-Files avait eu le sien, Star Trek aussi... Stargate SG-1 ressemblait finalement beaucoup à cette dernière, dans ses premiers épisodes, sauf que 30 ans doivent séparer les deux séries.
La Guest-star de l'épisode :  Bobbie Phillips est l'une de ces actrices-babes en général engagées pour leur joli physique, attractif. On a pu également la voir dans le rôle de l'enthomologiste Bambie, dans l'épisode "War of the Cophrophage" d'X-Files.

1.10 : Thor 's Hammer
Sc : Katharyn Powers. R : Brad Turner.
ép. introduisant les Asgards. Grâce à des recherches menées par Daniel Jackson, SG-1 obtient l'autorisation de se rendre sur une nouvelle planète placée en quarantaine par les Goa'ulds, qui onterdisent à leurs Jaffas de s'y rendre. D'autres "dieux" que les Goa'ulds semblent en effet avoir emmené des humains sur d'autres planètes, d'autant plus que le réseau des Portes des Etoiles ne fut pas créé par eux. Arrivés sur Cimmeria, le nom de cette planète, les membres d'SG-1 découvrent le Marteau de Thor, immense structure qui scanne le groupe dès leur arrivée. Si rien ne se produit pour Carter et Jackson, Teal'c et Jack, qui voulait lui sauver la vie,  sont envoyés dans un labyrinthe souterrain… Où réside un terrible danger pour les deux hommes : un Unas occupe les lieux, légende effrayante pour les Jaffas, une monstrueuse créature qui aurait été l’un des premiers hôtes des Goa’ulds…
Continuité :  Cet ép. marque la première référence aux System Lords, première mention également des Asgards, et de Thor. Daniel acquiert la conviction que les Goa'ulds n’ont pas créé le réseau des Portes des Etoiles.
La Guest-star de l'épisode :  James Earl Jones, la voix d’Unas dans cet épisode, est plus connu pour avoir été la voix de Darth Vader dans la trilogie originelle Star Wars.
Mon avis :  Autre épisode mettant en scène la civilisation humaine de la semaine. Sauf que cette fois, les Cimmériens ne craignent pas les étrangers traversant la Porte des Etoiles, et ne les vénèrent pas non plus comme des dieux. La Mythologie de la série continue de poser ses bases avec cet épisode, où l'on songe à dôter l'Univers de la série de dieux bénéfiques, après avoir montré les maléfiques Goa'ulds. Par contre, comme toujours depuis le début de la série, quelques facilités scénaristiques se rencontrent : on peut se demander comment Daniel Jackson en est venu à la conclusion que les dieux favorables aux hommes pourraient être les dieux du Panthéon Nordique (pourquoi ce Panthéon et pas un autre ?). On découvre également une nouvelle race extra-terrestre, les Unas, anciens hôtes pour les Goa'ulds. Là encore, une question se pose : ils ont l'air plus impressionnant, massif, fort, effrayant que les humains. Alors pourquoi avoir délaissé cette espèce pour choisir les humains comme hôtes ? Du côté de l'épisode lui-même, on regrettera un rythme assez lent et poussif. L'écriture de Katharyn Powers manque décidément de force, et n'est plus vraiment adaptée pour une série des années 90....

1.11 : The Torment of Tantalus
Sc : Robert C. Cooper. R : Jonathan Glassner.
Au SGC, Daniel Jackson découvre sur un ancien enregistrement vidéo montrant que des scientifiques ayant travaillé à découvrir les secrets de la Porte avaient réussi à la faire fonctionner, et qu' il y avait déjà eu, en 1945,  quelqu'un ayant franchi la Porte des Etoiles : le Dr Ernest Littlefield. Mais celui-ci ne revint jamais sur Terre. Daniel parvient à identifier les coordonnées qui avaient été entrées à l'époque, et propose au Général Hammond de se rendre sur la planète pour sauver le Dr Littlefield. Catherine Langford, que Daniel a cru bon d'informer, les accompagnera. Au grand dam du Général Hammond, qui voit d'un mauvais oeil le fait que Daniel ait révélé l'existence de la Porte à une personne extérieure au Programme... Rapidement, l' équipe SG-1 se met en route, emmenant avec elle Catherine Langford. Arrivés sur Heliopolis, ils découvrent Ernest Littlefield toujours en vie, ainsi que des découvertes scientifiques de premier ordre. Ainsi, la planète aurait autrefois reçu la visite de races extraterrestres réunies au sein d'une Alliance galactique. Mais alors que Daniel Jackson est tout à sa joie de sa découverte, un problème se pose à O'Neill et ses compagnons : le DHD sur place est cassé, rendant très difficile le voyage de retour...
Les références au film  Stargate :  Dans l' un des flash-backs, le père de Catherine parle du Stargate comme de "Doorway to Heaven." Il s'agit d' une référence au film  Stargate, et la traduction incorrecte of the Stargate's cover-stone symbols avant que Daniel ne le corrige.
La Guest-star de l' épisode :  Paul McGillion (Ernest Littlefield jeune) sera plus tard le Dr Carson Beckett dans  Stargate Atlantis.
Heliopolis signifie "la Cité du Soleil".
Les références au film  Stargate :  Cet épisode marque le retour du personnage de Catherine Langford, vu dans le film.
Continuité et Mythologie :  Première mention d' une alliance entre 4 grandes races de la Galaxie.  Dont nous en avons découvert une sans le savoir, les Nox. Rien n'indique dans cet épisode que les Nox furent d'ailleurs une des 4 Races de l' Alliance.
Il s'agit de l' épisode préféré de Michael Shanks (Daniel Jackson).
Heliopolis fut désignée P3X-972.
Mon avis :  Un très bon épisode, et l'un des meilleurs épisodes de cette première saison, qui pose des bases solides pour le développement de l'univers de la série, avec plein de points ppositifs, et de très bonnes idées : et d'une, on quitte enfin le schéma déjà répétitif et ennuyeux de la civilisation 'primitive' de la semaine, même si l' histoire de l' épisode et son titre se raccrochent à un ancien mythe. De deux, l'épisode offre une sorte de 'préhistoire' à l'histoire de Stargate, comme avait pu le faire  X-Files dans sa Saison 5 : ainsi, des tentatives d'activation de la Porte avaient eu lieu dans les années 50, et un homme avait même été envoyé à travers la Porte. L' occasion de voir pour sa première apparition dans l' Univers Stargate Paul McGillion, que l'on retrouvera plus tard sous les traits du Dr Carson Beckett. Dommage que cette voie n'ait pas eu de suite. De trois, encore une fois, la série crée des ponts avec le film à l'origine de la série, en réintroduisant le personnage de Catherine Langford, et une expression déjà utilisée dans le film. Et de quatre, l'équipe est face à un péril inédit : comment rentrer à la maison quand le Dial Home Device est endommagé de l'autre côté ? Au passage, on se demande aussi, malheureusement, comment personne, au SGC, n'a songé à ce problème, véritable risque, et question à se poser quand on envoie des hommes à l' autre bout de l' univers... Malheureusement, le plus énervant avec ces premiers épisodes, c'est souvent les trous et les questions sans réponses posées par l' histoire, dont on n'aura hélas jamais les réponses : comment Ernest Littlefield a-t-il fait pour survivre toutes ces années ? Où a-t-il trouvé l'eau et la nourriture pour s'alimenter ? Et s'il a bien entendu trouvé tout cela, pourquoi a-t-il décidé de retourner près de la Porte presque au moment où arrivait SG-1 ? Pourquoi les 4 races ont-elles cessé de se réunir à Héliopolis, de se rendre en ce lieu ? Puisqu' apparemment, elles ne sont jamais venues du temps de la présence d' Ernest Littlefield sur cette planète... Et si à un moment du temps elles ont décidé de ne plus se réunir ensemble, comment des races aussi sages pour s'allier ont-elles pu laisser à la portée de tout un chacun une somme de connaissances apprenant leur existence, pouvant être mal utilisée ou représenter un danger pour elles ?...

1.12 : Bloodlines
Sc : Jeff F. King. R : Mario Azzopardi.
ép. Jaffa. Suite du double-épisode pilote  "Children of the Gods". Au SGC, Teal'c souhaite retourner sur Chulak. Il finit par révéler à O'Neill qu'il y a laissé un fils, Rya'c, désormais en âge de recevoir à son tour une larve Goa'uld. Il parvient à obtenir l'accord du Général Hammond, et SG-1 l'accompagne. Sur Chulak, Teal'c a l'occasion de revoir son ancien maître Jaffa, Bra'tac, qui sais depuis longtemps que les Goa'ulds sont de faux dieux.
Continuité :  Première apparition de Tony Amendola dans le rôle de Bra'tac et de Neil Denis dans celui de Rya'c, le fils de Teal'c.
Continuité :  Au SGC, on envisage pour la première fois de remplacer par un médicament la larve Goa'uld a l' intérieur de Teal'c. Ce qui se concrétisera finalement bien des années plus tard.
Continuité :  Première mention de la possibilité d' un mouvement de rebellion Jaffa.
Mon avis :  Un épisode extrêmement important pour la mythologie de la série, puisque Teal'c se retrouve pour la première fois confronté à la responsabilité de sa trahison, de façon cruelle et marquante. On découvre de plus de nombreux personnages consolidant le personnage, quelque peu effacé précédemment, réduit plus ou moins au rôle de grand baraqué de l'équipe assez peu bavard. On découvre ainsi la femme et le fils de Teal'c, ainsi que son mentor, le vénérable Maître Bra'tac, particulièrement charismatique. Les échanges verbaux entre lui et O'Neill sont un régal. Et on en découvre plus sur la "cérémonie" d'implantation des larves dans le corps des Jaffas. Tout cela fait de l'épisode un incontournable, et plaisant à regarder, d'autant plus qu'on échapee ici à la "civilisation" de la semaine.

vendredi, 18 mars 2011

X-Files : review des épisodes 2.22 "F. Emasculata" et 2.23 "Soft Light"

XF RS2 1.jpg

2.22 : F. Emasculata
Sc : Chris Carter & Howard Gordon. R : Rob Bowman.
XF 222 1.jpgép. Conspiration. Dans la forêt tropicale de Guanast, le Dr Robert Torrence, un entomologiste, recueille des variétés d'insectes. Il découvre rapidement le cadavre d' un animal apparemment victime d'une infection, présentant sur le corps de gros pustules. En voulant examiner le corps de l'animal, il est lui aussi victime de l'infection. Peu de temps après, il demande son évacuation, le corps recouvert des mêmes pustules que ceux de l'animal. Avant de mourir le lendemain. Plus tard, dans une prison d'état, un détenu reçoit un mystérieux paquet, qui appartenait au Dr Robert Torrence, et qui contient un bout de viande présentant les mêmes pustules. Que l'on retrouvera sur le corps du prisonnier. Deux détenus sont chargés de vider la cellule du détenu, mais en profitent pour s'évader grâce au camion de blanchisserie. Mulder et Scully sont dépéchés sur les lieux pour enquêter. Tous deux soupçonnent qu' on ne leur a pas tout dit au sujet de cette enquête. Pendant que les prisonniers évadés volent un camping-car, Scully découvre qu'un médecin du CDC, le Dr Osborne, a été dépéché sur place, et qu'une épidémie mortelle emporte les détenus. Les autorités envoyées sur place sont peu satisfaites que les deux agents interviennent. Elle finit par examiner l'un des cadavres, et découvre les fameux furoncles, juste avant d'être interrompue par le Dr Osborne, qui va être lui aussi infecté.

XF 222 2.jpgPendant ce temps, les Marshals fédéraux et Mulder finissent par retrouver le camping-car abandonné, et remontent la piste des deux fuyards. Mulder pense que l'un des deux évadés va chercher à revoir son ancienne petite amie, et assiste impuissant à l' évacuation du corps d'une victime par des hommes du CDC. Scully a trouvé l'enveloppe ayant été adressée au premier prisonnier, expédiée par une entreprise pharmaceutique, et découvre un étrange insecte à l'intérieur d'un des furoncles. Les deux évadés en fuite ont retrouvé la fiancée de l'un d'entre eux, mais un des deux fuyards est infecté, et finit par infecter à son tour la jeune femme. A la prison, le Dr Osborne, qui a été infecté, demande l'aide de Scully, et finit par tout lui révéler sur cette affaire : Pinck Pharmaceuticals cherchait de nouvelles espèces d'insectes pour développer de nouveaux moyens thérapeutiques... Au FBI, Mulder confronte Skinner au sujet de ce qu'on ne leur a pas dit, à lui et à Scully, et se retrouve face au mystérieux Homme à la Cigarette.... Après cette déplaisante rencontre, Scully apprend à Mulder que la contamination n'était en aucun cas accidentelle. Alors que le second détenu est toujours en fuite, infecté, à la prison, après que Scully ait testé si elle était elle aussi contaminée, les corps sont brûlés pour faire disparaître tout risque d'infection... mais également toutes lespreuves de l' affaire...
XF 222 3.jpgMon avis :  Un bon petit épisode d'X-Files des familles qui déroule un scénario à la précision diabolique, aidé par une réalisation et un montage alertes, pleins de ruptures, qui font progresser rapidement l'intrigue. Avec apparemment un mystère de la nature à l'ordre du jour (proche de ceux de la saison 1), mais qui va vite révéler une nouvelle expérience gouvernementale de contamination. Avec une mention spéciale pour le côté dégueu des furoncles, qui rappelle un peu les "champignons" de l'épisode  "Firewalker". D'une certaine manière, le découpage de l'épisode, où l'on suit Mulder et Scully chaucun de son côté, le sentiment d'urgence devant la menace, préfigurent quelque peu la série  24, qui jouera des mêmes ingrédients.
En outre, l'épisode contient une scène et un dialogue d'anthologie : Mulder se confronte pour la première fois à l'Homme à la Cigarette, sous le regard témoin et impuissant de Skinner...

" (...) Why weren't we told the truth ?
- We didn't know the truth. What we knew would have slowed you down.
- Innocent people could be infected. You could have prevented that.
- How ? In 1988, there was an outbreak of haemorrhagic fever in Sacramento, California. THe truth would have caused panic. Panic would have cost lives. We controlled it by controlling information.
- You can't protect the public by lying.
- It's done  every day.
- I won't be a party to it. (...)
-You're a party to it already. How many people are being infected while you stand here not doing your job ? Ten ? Twenty ? What's the truth, Agent Mulder ? "
L' Homme à la Cigarette, à Mulder (ép. 2.22  "F. Emasculata").


2.23 : Soft Light
Sc : Vince Gilligan. R : James A. Contner.
XF 223 1.jpgép. Conspiration. Richmond, Virginie. Dans un appartement, un homme vient de se mettre à l'aise afin de se détendre. Un autre homme apparemment perturbé, inquiet, vient tambouriner à la porte pour lui demander de l'aide. Ce dernier finit par se lever pour aller voir ce qui se passe à sa porte, et finit en cendres, désintégré par l'ombre de l'inconnu. Ne reste alors de l'homme qu'une tâche noire sur la moquette de la chambre. Une connaissance de Scully, ancienne élève à l'école de police, responsable de l'enquête, demande l'aide de Mulder et Scully dans cette enquête. Patrick Neuwirth, la victime ayant disparue, occupait une chambre d'hôtel fermée de l'intérieur. Il n'y avait aucun moyen d'entrer ou sortir de la chambre. Mulder imagine vite un cas de combustion humaine spontanée. Mulder remarque assez rapidement que sur les lieux les conduisant l'enquête, les ampoules sont curieusement dévissées. Dans un hall de gare, l'homme vu auparavant, le Dr Banton, semble prendre soin de ne pas avoir d'ombre. En sortant de la gare, il est arrêté par des patrouilles de police, mais est particulièrement effrayé. Les policiers souhaitent l'arrêter, mais Banton les met en garde qu'il est dangereux. Les policiers disparaissent grâce à son ombre, et il s'enfuit. Mulder a l'idée d'examiner les bandes d'enregistrements des caméras de surveillance de la gare, et finit par identifier l'homme en fuite.

fox mulder, dana scully, david duchovny, gillian anderson, x-files, science-fiction, conspiration, vince gilligan, tony schaloub, steven williams, walter s. skinnerAu laboratoire où Banton travaillait, Polarity Magnetics, un de ses collègues, le Dr Chris Davey le reconnaît, et apprend à Mulder et Scully qu'il le croyait mort, ayant été victime d'une expérience ayant mal tourné, expérience utilisant un accélérateur de particules, ayant pour but de rechercher la matière noire, un des mystère de l' univers. Il leur montre alors le laboratoire où a eu lieu l' expérience. Puis Mulder et Scully se rendent à la gare. Par un hasard incroyable, ils tombent sur le Dr Banton. Celui-ci s'enfuit, mais les deux agents finissent par l'appréhender. Mulder a la présence d'esprit de tirer sur les ampoules afin d'empêcher l'ombre de Banton de les faire disparaître. Celui-ci est emprisonné à l' hôpital de Richmond, et confie à Mulder et Scully que des hommes sont après lui. Mais le supérieur de l' Inspectrice Ryan voit d'un mauvais oeil la participation à l' enquête de Mulder et Scully. Mulder s'inquiète quant à lui de laisser Banton, devenu un véritable danger, entre les mains de la police. Il finit par rencontrer M. X, l' informant de l' affaire. X s'inquiète pour sa sécurité, sa vie pouvant être en danger s'il aide Mulder, qui ne doit le contacter qu'en cas d'absolue nécessité. X tente de récupérer Banton, mais échoue, celui-ci ayant éliminé deux  de ses hommes. Il finit par le laisser partir... Banton retourne au seul endroit possible : son ancien laboratoire, afin d'éliminer la matière noire qui a pris l'apparence de son ombre. Il élimine au passage l'Inspectrice Ryan, venue sur place pour l'arrêter. Mais son ancien collègue le trahit. Il est alors éliminé par X...
La Guest-star de l' épisode :  Tony Shalhoub deviendra l'interprète du consultant policier plein de tocs Monk dans la série du même nom.
James A. Contner réalisera de nombreux épisodes de  Buffy the Vampire-Slayer.
fox mulder, dana scully, david duchovny, gillian anderson, x-files, science-fiction, conspiration, vince gilligan, tony schaloub, steven williams, walter s. skinnerContinuité :  La victime sur laquelle enquêtent Mulder et Scully était administrateur des tabacs Morley à Raleigh-Durham. Les cigarettes Morley sont celles que fument l' Homme à la Cigarette.
Continuité :  Scully examine au début de l'épisode le conduit d'aération, probablement se souvenant de l'enquête sur Adrian Tooms dans la Saison 1.
Mon avis :  Agaçant Mulder, qui, encore une fois, comprend tout un peu trop vite. Heureusement que si ses déductions sont justes, ses conclusions le sont moins. Un épisode très classique pour la série, un peu dans l'esprit de certains épisodes de la Saison 1, au rythme un peu lent, et avec une histoire qui ressemble aux origines de super-héros traditionnels. Avec un personnage proche du Dr Bruce Banner, quelque part, et on peut se demander si ce n'est pas là l'inspiration de cette histoire. On suit en tout cas avec intérêt le déroulement de cet épisode, très efficace, avec une nouvelle fois un M. X fascinant, qui joue au jeu du chat et de la souris avec Mulder, et surtout, la présence d'une guest de choix : Tony Shaloub, sur lequel repose tout de même en partie l'épisode, sera plus tard le détective Monk. Ici, il apparaît plus maigre et avec les cheveux hirsutes dans un rôle proche du savant fou. On se dit aussi que l'épisode n'aurait pas dépareillé dans la plus récente série  FRINGE. Mais à la différence de celle-ci, on ne s'appuie pas ici sur une imagerie 'gore'. Les corps disparaissent simplement, de façon peut-être un peu ridicule, mais nous sommes en 1995. En fait, l'épisode est un assemblage assez bien écrit, un patchwork de différents éléments vus précédemment dans la Saison 1, qu'on nous ressert ici : L'un des deux agents arrive sur l'enquête sollicité par une ancienne connaissance, le savant génial ayant inventé quelque chose qu'il ne contrôle pas, la trahison d'un collègue et 'ami', la paranoïa au sujet du gouvernement qui aimerait mettre la main sur la création au coeur de l'épisode, le don d'observation de Mulder, fin Sherlock Holmes, qui aboutit pourtant à une première hypothèse erronée...

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mercredi, 02 mars 2011

FRINGE : réflexions autour de la série, en particulier sa Saison 2

Récemment, j’ai profité des vacances pour rattraper mon retard sur au moins une série, FRINGE, encouragé il faut bien le dire par le visionnage de la même série de Nephthys et Lorna, qui ont d’ailleurs chacune consacré une review enthousiaste à la série sur lerus blogs respectifs. Cette note fera part de mon analyse de la Saison 2, qu’il vaut mieux avoir vu pour éviter tout SPOILER !!

Tout d’abord, sachez que la série avec cette Saison 2 a totalement achevé de me convaincre, et je la considère comme une très grande série, pas exempte de défauts, mais qui a su trouver son identité propre, après avoir été vendue comme un “X-Files par Abrams”.

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Les personnages, et interprètes, en majesté :  Le point fort de la série réside de toute évidence dans ses interprètes et leurs personnages. Tous les personnages principaux sont bouleversants d’humanité, commençant petit à petit à constituer une petite famille. Walter Bishop est un personnage bouleversant d’humanité, par les choix qu’il a pu faire dans le passé, et par le fait d’être désormais un vieil homme affaibli, désemparé. Olivia se révèle bien plus humaine et émouvante au fur et à mesure des découvertes qu’elle fait sur son passé. Comme Sydney Bristow avant elle, on découvre que elle aussi a été victime des péchés des “Pères”, des expériences de William Bell et de Walter Bishop, et au contact de sa soeur et sa nièce, que je pensais rajoutées à la série pour constituer un cadre familial reposant par rapport aux horreurs présentées dans la série, mais également fournir des scènes permettant aux épisodes d’atteindre les 50 min demandées par la chaîne FOX, principe heureusement abandonné en saison 2. Peter Bishop, un peu falot dans la saison 1, gagne beaucoup dans sa relation avec son père Walter, et sa relation avec Olivia. Philip Broyles, le chef de la Division, le supérieur hiérarchique des agents Dunham et Francis, a la froideur aparente, apparaît bien plus humain que Walter Skinner, qu’on pouvait penser dur, sévère, intransigeant dans ses premières apparitions. Et le spectateur n’a pas tout vu : la série prend ses aises en milieu de saison, assez solide pour proposer des épisodes spéciaux à l’image des grandes séries. Tel épisode nous replonge en effet dans le passé de la série, où tout a commencé. Le générique se met au diapason, et se transforme en générique de 1985 ! Tel autre épisode propose une version “polar”, années 30, de la série, et de ses personnages, l’occasion de voir les comédiens donner d’autres interprétations de leurs rôles, un talent que la rigidité et la froideur apparente de la série et des personnages jusqu’à présent ne laissait pas soupçonner. Et le meilleur est à venir en fin de saison avec la plongée au coeur de l’autre monde, et les versions déviantes des personnages.

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Une série de geeks, faite par et pour des geeks :  Comme dans les séries de Whedon, et à degré encore plus important pour FRINGE que pour les autres séries d’Abrams, les références à la culture pop sont nombreuses dans FRINGE. Le principe même de la série au début, c’est de proposer une sorte de X-Files des années 2010. Un clin d’oeil dans le premier épisode de la saison 2 est d’ailleurs adressé à la série. Difficile de ne pas penser avec cette histoire de mondes parallèles à Sliders, mais un Sliders beaucoup plus grave et sérieux. Dans tel plan, des plaques d’immatriculation rappellent les noms des droîdes de Star Wars. Tel personnage citera abondamment Star Trek, tel autre, devant la réunion de talents que l’on réunit pour une mission, s’écriera : “ on dirait Mission : Impossible ! “ (comme le spectateur ?) On fait d’enfants des êtres à pouvoirs, deux savants fous âgés s’opposent au niveau de la science ? Tout cela fait furieusement penser aux X-Men. Les super-soldats en métal liquide, en plus de faire penser à ceux d’X-Files dans ses dernières saisons, rappellent le T-1000 de Terminator 2 : coup double ! Et les Observateurs… Observant les événements de loin, sans jamais intervenir, depuis la nuit des temps. On ne sait pas qui ils sont, si ce sont des exxtra-terrestres, ou des être plus évolués d’un autre monde parallèle. On ne sait pas non plus quel est leur but, mais ils sont normalement dénués de sentiments humains, qui les fascinent toujours plus. Ils renvoient mine de rien aux Hommes en Noir, mais aussi aux Watchers des Comics Marvel, des Watchers à visage et taille humaine, toutefois.

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Côté Guests :  certaines guests font les honneurs de participer à la série. En tout premier lieu, le célèbre Leonard Nimoy, que Abrams a convaincu de sortir de sa retraite, véritable cadeau de le revoir encore, pour les fans du genre. On notera aussi la présence dans une séquence prégénérique de la belle Diane Kruger, fiancée à l’un des comédiens de la série. Enfin, dans un rôle de scientifique ayant lacéré ses chairs pour se couvrir de fils, et de métal, Peter Weller, célèbre pour avoir été au cinéma… Robocop.

Les quelques faiblessses de la série :  Bien sûr, la série n’est pas exempte de défauts. Outre la complexité apparente de la série, qui demande mine de rien une fidélité et une attention soutenue, il y a le ton particulier de la série. X-Files reposait sur une ambiance particulière, ici, avec FRINGE, on est plutôt dans la froideur clinique. Il faut quand même un certain moment pour que les personnages laissent exploser leur coeur, comme étouffés par la noirceur de l’univers de la série. De plus, la série n’est pas avare en scènes gores, et ce , dès la séquence pré-générique. La série, de ce point de vue, n’est clairement pas faite pour les estomacs fragiles, surtout que l’on peut se demander si un challenge entre les scénaristes ne les pousserait pas à proposer des morts de plus en plus horribles. X-Files était tout de même moins démonstrative. Et compensait son éventuelle noirceur par le personnage de Mulder, porteur d’un humour et d’une humanité bienveillante salutaires pour la série. Avec FRINGE, on est peut-être plus proche de MillenniuM, pour tout dire, mine de rien. Si la série tente de temps en temps des pointes d’humour au travers du personnage de Walter Bishop, vieux savant fou, et ses excentricités, personnellement, elles tombent à plat et ne me font pas rire, les trouvant plutôt ridicules. Et puis si les cliffhangers nous laissent sur l’instant baba et sur le cul, il faut quand même reconnaître qu’ils rappellent fortement les cliffhangers d’ALIAS : en fin de saison 1, Olivia rencontre le grand manitou William Bell, tout comme Sydney rencontrait enfin… The Man. En fin de saison 2, on nous ressort le coup du double, déjà utilisé dans ALIAS. En même temps, ces cliffhangers sont des modèles du genre et fonctionnent toujours parfaitement, en plus d’être riches de promesses pour la suite. Et puis il y a le recours un peu facile de faire d’un personnage dont on ne sait plus quoi faire, un personnage diabolique que l’on éliminera ensuite.

Mais il faudrait quand même s’interroger sur cette omni-présence du thème du double dans les séries d’Abrams. Est-ce qu’ils sont là pour interroger sur la notion de choix, choix que l’on fait à certains moments, déterminants pour notre avenir, et qui auraient pu être autres ?